Mythe #1 : Il est impossible de savoir ce que les sociétés de cryptomonnaies font avec ces dernières, et donc trop risqué pour les banques d'interagir avec elles.
Le secteur des cryptomonnaies est encore considéré, à tort, comme à risque. Cependant grâce à la transparence inhérente aux blockchains, les banques peuvent voir toutes les transactions des entreprises avec lesquelles elles travaillent en temps réel. Elles sont aussi en mesure d’analyser ces transactions et les risques potentiels pour pouvoir agir en conséquence. Un argument qui devrait rassurer leurs clients en la matière. Pour adopter sereinement les cryptomonnaies, la clé est d’avoir une excellente analyse de la blockchain pour interpréter les risques posés par les entités de la chaîne. Il est ensuite possible de laisser les clients effectuer des transactions via des plateformes d’échange de cryptomonnaies. Sur cette base, les banques peuvent même commencer à prendre celles-ci en tant que clientes et offrir plus de services. Le marché des cryptomonnaies est un secteur suffisamment sécurisé : bien que 2019 ait connu des niveaux extrêmes d'activité d'escroquerie, moins de 1 % de toute la valeur entrant dans les plateformes d’échanges depuis 2018 provient d'adresses illicites.
Mythe #2 : Les banques centrales rendront les cryptomonnaies existantes obsolètes
De nombreuses banques centrales dans le monde explorent le potentiel des monnaies numériques de banque centrale (MNBC) comme moyen d'améliorer et d'élargir l'accès aux systèmes de paiement. Alors que la plupart des projets en sont encore à la phase expérimentale, certains ont émis l'hypothèse qu'une monnaie combinant la commodité des cryptomonnaies à la confiance et au soutien d'une banque centrale rendrait les crypto-actifs obsolètes. En pratique, les MNBC sont adaptées aux priorités spécifiques à chaque pays, telles que l'inclusion financière, encourager la concurrence entre les systèmes de paiement ou faciliter la tokenisation de la finance. À l'instar des cryptomonnaies, les MNBC aspirent toutes à rendre le financement plus largement accessible ou moins coûteux. Tout comme de nombreuses monnaies et canaux de paiement coexistent aujourd'hui, les crypto et les MNBC pourraient coexister à l'avenir. Plus important encore, si les cryptomonnaies comme le bitcoin ont été créés en partie pour répondre à certains défis associés aux monnaies fiduciaires, comme l'inflation, leur objectif et leur potentiel vont aujourd'hui au-delà.
Mythe # 3 : Les cryptomonnaies ne peuvent pas s'intégrer à la finance traditionnelle
Grâce aux outils d'analyse de la blockchain, les institutions financières peuvent observer comment les données sont enregistrées sur une blockchain publique et comment les fonds circulent entre les portefeuilles et les services. La collecte de ces informations les aidera à décider des services de cryptomonnaie à proposer à leurs clients. La dernière étape ? Embaucher des experts en crypto ou s'associer à des entreprises spécialistes pour créer les nouvelles offres.
En octobre 2022, la plus ancienne institution financière américaine, BNY Mellon, est devenue la première grande banque à détenir des cryptomonnaies. Une enquête mondiale mandatée par BNY Mellon auprès de gestionnaires d'actifs institutionnels, de propriétaires d'actifs et de fonds spéculatifs a révélé que 88 % des investisseurs institutionnels poursuivaient leurs projets d'adoption d'actifs numériques malgré l'hiver des cryptomonnaies. Par ailleurs, 72 % d'entre eux recherchaient des fournisseurs pour répondre à ces besoins. Le marché regorge d'opportunités pour les institutions financières désireuses d'investir dans les cryptomonnaies. En outre, certaines commencent à proposer des produits basés sur la blockchain ou à fournir des intégrations avec des plateformes d’échanges de cryptomonnaies. Par exemple, en 2023, SG Forge a lancé son stablecoin baptisé CoinVertible (EURCV). Adossé à l'euro, cet actif numérique doté de mécanismes de stabilisation construits dans le cadre d'une structure robuste de qualité bancaire, met en exergue l'émergence de nouvelles infrastructures de marché basées sur la technologie blockchain..
Mythe #4 : Il est très difficile pour les banques de développer leur expertise en matière de cryptomonnaies pour proposer des produits
Beaucoup pensent que le développement d'une expertise en interne en matière de cryptomonnaies prend trop de temps. Bien que le volume d’informations sur les cryptomonnaies soit considérable et, à juste titre, intimidant, il existe des moyens rapides de se familiariser avec ce marché. Les banques qui envisagent d'offrir de tels produits ou d'autoriser les dépôts en cryptos doivent commencer par désigner une équipe. En outre, de nombreuses ressources sont disponibles sur les réseaux sociaux et des plateformes telles que Discord.
Mythe #5 : Les banques doivent connaître la provenance de chaque bitcoin
Lorsqu'elles évaluent le risque de conformité d'un service ou d'un portefeuille, les banques doivent retracer l'origine des cryptomonnaies reçues afin de s'assurer qu'elles ne proviennent pas d'une source illicite. Toutefois, il n'est quasiment jamais nécessaire de retracer l'origine de ces actifs - seulement le service de provenance le plus récent, car il est impossible de retracer les cryptomonnaies par l'intermédiaire des services. Pourquoi ? Lorsque les actifs sont transférés vers un service tel qu'une plateforme d'échange, on ne peut plus distinguer ce qu'il advient des cryptomonnaies on-chain. Bien que les transactions soient toujours sauvegardées dans le registre, le service déplace l'argent au sein de la plateforme et, selon les besoins, les fonds déposés à l'origine par de nombreux utilisateurs sont souvent mélangés. Par exemple, si l’on retire 20 euros depuis un distributeur automatique, nous ne recevons pas le même billet que nous aurions déposé une semaine auparavant. Par conséquent, les banques n'ont pas besoin de tracer chaque fragment de cryptomonnaie avec lequel elles veulent interagir jusqu'à sa source initiale.
À PROPOS DE CHAINALYSIS
Chainalysis est la plateforme de données des blockchains. Nous fournissons des informations digitales, logiciels, services et rapports de recherches aux agences gouvernementales, bourses, institutions financières, compagnies d'assurance et entreprises de cybersécurité dans plus de 60 pays. Notre plateforme de données alimente des outils d'enquête, de conformité et de connaissance du marché, utilisés pour résoudre certaines des affaires de cybercriminalité les plus médiatisées au monde et développer l'accès des consommateurs aux cryptomonnaies en toute sécurité. Soutenue par Accel, Addition, Benchmark, Coatue, Paradigm, Ribbit et d'autres grands noms du capital-risque, Chainalysis renforce la confiance dans les blockchains afin de réduire les risques pour une plus grande liberté financière.
CHAINALYSIS
Le secteur des cryptomonnaies est encore considéré, à tort, comme à risque. Cependant grâce à la transparence inhérente aux blockchains, les banques peuvent voir toutes les transactions des entreprises avec lesquelles elles travaillent en temps réel. Elles sont aussi en mesure d’analyser ces transactions et les risques potentiels pour pouvoir agir en conséquence. Un argument qui devrait rassurer leurs clients en la matière. Pour adopter sereinement les cryptomonnaies, la clé est d’avoir une excellente analyse de la blockchain pour interpréter les risques posés par les entités de la chaîne. Il est ensuite possible de laisser les clients effectuer des transactions via des plateformes d’échange de cryptomonnaies. Sur cette base, les banques peuvent même commencer à prendre celles-ci en tant que clientes et offrir plus de services. Le marché des cryptomonnaies est un secteur suffisamment sécurisé : bien que 2019 ait connu des niveaux extrêmes d'activité d'escroquerie, moins de 1 % de toute la valeur entrant dans les plateformes d’échanges depuis 2018 provient d'adresses illicites.
Mythe #2 : Les banques centrales rendront les cryptomonnaies existantes obsolètes
De nombreuses banques centrales dans le monde explorent le potentiel des monnaies numériques de banque centrale (MNBC) comme moyen d'améliorer et d'élargir l'accès aux systèmes de paiement. Alors que la plupart des projets en sont encore à la phase expérimentale, certains ont émis l'hypothèse qu'une monnaie combinant la commodité des cryptomonnaies à la confiance et au soutien d'une banque centrale rendrait les crypto-actifs obsolètes. En pratique, les MNBC sont adaptées aux priorités spécifiques à chaque pays, telles que l'inclusion financière, encourager la concurrence entre les systèmes de paiement ou faciliter la tokenisation de la finance. À l'instar des cryptomonnaies, les MNBC aspirent toutes à rendre le financement plus largement accessible ou moins coûteux. Tout comme de nombreuses monnaies et canaux de paiement coexistent aujourd'hui, les crypto et les MNBC pourraient coexister à l'avenir. Plus important encore, si les cryptomonnaies comme le bitcoin ont été créés en partie pour répondre à certains défis associés aux monnaies fiduciaires, comme l'inflation, leur objectif et leur potentiel vont aujourd'hui au-delà.
Mythe # 3 : Les cryptomonnaies ne peuvent pas s'intégrer à la finance traditionnelle
Grâce aux outils d'analyse de la blockchain, les institutions financières peuvent observer comment les données sont enregistrées sur une blockchain publique et comment les fonds circulent entre les portefeuilles et les services. La collecte de ces informations les aidera à décider des services de cryptomonnaie à proposer à leurs clients. La dernière étape ? Embaucher des experts en crypto ou s'associer à des entreprises spécialistes pour créer les nouvelles offres.
En octobre 2022, la plus ancienne institution financière américaine, BNY Mellon, est devenue la première grande banque à détenir des cryptomonnaies. Une enquête mondiale mandatée par BNY Mellon auprès de gestionnaires d'actifs institutionnels, de propriétaires d'actifs et de fonds spéculatifs a révélé que 88 % des investisseurs institutionnels poursuivaient leurs projets d'adoption d'actifs numériques malgré l'hiver des cryptomonnaies. Par ailleurs, 72 % d'entre eux recherchaient des fournisseurs pour répondre à ces besoins. Le marché regorge d'opportunités pour les institutions financières désireuses d'investir dans les cryptomonnaies. En outre, certaines commencent à proposer des produits basés sur la blockchain ou à fournir des intégrations avec des plateformes d’échanges de cryptomonnaies. Par exemple, en 2023, SG Forge a lancé son stablecoin baptisé CoinVertible (EURCV). Adossé à l'euro, cet actif numérique doté de mécanismes de stabilisation construits dans le cadre d'une structure robuste de qualité bancaire, met en exergue l'émergence de nouvelles infrastructures de marché basées sur la technologie blockchain..
Mythe #4 : Il est très difficile pour les banques de développer leur expertise en matière de cryptomonnaies pour proposer des produits
Beaucoup pensent que le développement d'une expertise en interne en matière de cryptomonnaies prend trop de temps. Bien que le volume d’informations sur les cryptomonnaies soit considérable et, à juste titre, intimidant, il existe des moyens rapides de se familiariser avec ce marché. Les banques qui envisagent d'offrir de tels produits ou d'autoriser les dépôts en cryptos doivent commencer par désigner une équipe. En outre, de nombreuses ressources sont disponibles sur les réseaux sociaux et des plateformes telles que Discord.
Mythe #5 : Les banques doivent connaître la provenance de chaque bitcoin
Lorsqu'elles évaluent le risque de conformité d'un service ou d'un portefeuille, les banques doivent retracer l'origine des cryptomonnaies reçues afin de s'assurer qu'elles ne proviennent pas d'une source illicite. Toutefois, il n'est quasiment jamais nécessaire de retracer l'origine de ces actifs - seulement le service de provenance le plus récent, car il est impossible de retracer les cryptomonnaies par l'intermédiaire des services. Pourquoi ? Lorsque les actifs sont transférés vers un service tel qu'une plateforme d'échange, on ne peut plus distinguer ce qu'il advient des cryptomonnaies on-chain. Bien que les transactions soient toujours sauvegardées dans le registre, le service déplace l'argent au sein de la plateforme et, selon les besoins, les fonds déposés à l'origine par de nombreux utilisateurs sont souvent mélangés. Par exemple, si l’on retire 20 euros depuis un distributeur automatique, nous ne recevons pas le même billet que nous aurions déposé une semaine auparavant. Par conséquent, les banques n'ont pas besoin de tracer chaque fragment de cryptomonnaie avec lequel elles veulent interagir jusqu'à sa source initiale.
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Chainalysis est la plateforme de données des blockchains. Nous fournissons des informations digitales, logiciels, services et rapports de recherches aux agences gouvernementales, bourses, institutions financières, compagnies d'assurance et entreprises de cybersécurité dans plus de 60 pays. Notre plateforme de données alimente des outils d'enquête, de conformité et de connaissance du marché, utilisés pour résoudre certaines des affaires de cybercriminalité les plus médiatisées au monde et développer l'accès des consommateurs aux cryptomonnaies en toute sécurité. Soutenue par Accel, Addition, Benchmark, Coatue, Paradigm, Ribbit et d'autres grands noms du capital-risque, Chainalysis renforce la confiance dans les blockchains afin de réduire les risques pour une plus grande liberté financière.
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Disclaimer: The text above is a press release that was not written by Finyear.com.
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Avertissement : Le texte ci-dessus est un communiqué de presse qui n'a pas été rédigé par Finyear.com.
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Les avis financiers et/ou économiques présentés par les contributeurs de Finyear.com (experts, avocats, observateurs, bloggers, etc...) sont les leurs et peuvent évoluer sans qu’il soit nécessaire de faire une mise à jour des contenus. Les articles présentés ne constituent en rien une invitation à réaliser un quelconque investissement.
The financial and/or economic opinions presented by Finyear.com contributors (experts, lawyers, observers, bloggers, etc.) are their own and may change without the need to update the content. The articles presented do not constitute an invitation to make any investment.
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