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Prévisions Choc 2020 de Saxo Bank : « Les banques centrales et gouvernements du monde entier perdent le contrôle »

Saxo Bank publie aujourd’hui ses 10 prévisions choc pour 2020.


Ces prévisions concernent des scénarios improbables, dont la probabilité d’occurrence est sous-estimée, mais qui provoqueraient une onde de choc sur les marchés financiers s’ils venaient à se matérialiser. Elles ne sont pas les prévisions boursières officielles de Saxo Bank pour l’année 2020. Elles ont vocation à alerter sur la tendance des investisseurs à sous-estimer certains risques. En effet, la plupart estiment à 1 % seulement la probabilité de réalisation de ces scénarios.

Steen Jakobsen, Chef économiste de Saxo Bank, déclare : « Le paradigme sur lequel repose notre système est à bout de souffle. Par conséquent, nous pensons que 2020 sera l’année de la disruption sous toutes ses formes. Nous pourrions assister à de profonds bouleversements en matière de géopolitique, de politique monétaire et de politique budgétaire, ainsi qu’à une réorientation des politiques environnementales. En politique, cela pourrait se traduire par l’échec des populismes, au profit de politiques visant à rassembler plutôt qu’à diviser. En matière de politique économique, les banques centrales pourraient se mettre en retrait, voire remonter légèrement leurs taux, et les gouvernements pourraient en profiter pour réaliser des investissements d’infrastructures et en faveur du climat. »

1. Le secteur des puces dédiées à l’AI connaît un nouvel hiver

La baisse de la rentabilité des puces fait chuter l’indice SOX des valeurs du secteur des semi-conducteurs de
50 %. En dehors du déploiement dans le secteur des produits à la consommation, la croissance des semi-conducteurs a été stimulée par une explosion des investissements dans tous les domaines, de l'infrastructure du cloud à l'exploitation des crypto-monnaies en passant par l'intelligence artificielle (IA), le traitement du Big Data et le « Deep learning ». Mais en 2020, le secteur des semi-conducteurs va prendre un train de retard à cause de la décroissance. En fait, un nouvel "hiver de l'intelligence artificielle" est en vue, après les deux hivers de l'intelligence artificielle des années 1960 et 1980, où les résultats réels des applications des semi-conducteurs n'ont pas été à la hauteur de l'engouement. Seules les grandes entreprises comme Facebook, Microsoft et Google peuvent tenir la cadence. Une barrière à l’entrée plus élevée aura pour effet de tarir le capital-risque et de freiner l’innovation dans le domaine de l’IA. Puis, il y a la question de la survalorisation des valeurs du secteur des semi-conducteurs : alors que les bénéfices des entreprises composant l’indice MSCI World Semiconductor avaient diminué de 17 % depuis 2018, l’indice a atteint un nouveau sommet historique en octobre 2019.
En 2020, les marchés vont prendre conscience des limites de l’intelligence artificielle : l’indice SOX s’effondre de 50 % et la croissance des bénéfices ralentit en raison des investissements figés par le nouvel hiver de l’intelligence artificielle.

2. L’apparition soudaine d’une période de stagflation profite aux valeurs de rendement, au détriment des valeurs de croissance

Le fonds indiciel coté iShares MSCCI World Value Factor ETF dépasse les FANGS de 25 %. La boucle est bouclée depuis la fin du système de Bretton Woods, période durant laquelle nous sommes passés d’un système reposant sur un dollar indexé sur l’or à un système monétaire (USD) purement fiduciaire. Il se caractérise par un encours de dette de plusieurs milliers de milliards de dollars, pas seulement aux États-Unis, mais aux quatre coins du monde. Chaque cycle de crédit nécessite des taux d’intérêt de plus en plus bas et des mesures de relance de plus en plus importantes pour empêcher un effondrement total du système financier américain et mondial. Dans un contexte marqué par des taux historiquement bas, et à l’heure où les États-Unis affichent des déficits croissants énormes, la récession de l’économie américaine obligera la Fed à gonfler son bilan pour financer les dépenses fiscales massives de Donald Trump visant à améliorer les infrastructures dans l’espoir de préserver ses chances de victoire à l’élection présidentielle. Toutefois, un phénomène étrange surgit : les salaires et les prix augmentent fortement, car les mesures de relance se répandent dans l’économie réelle. Ironiquement, ce résultat est engendré par la sous-utilisation des ressources et de la main-d'œuvre qualifiée due au manque d’investissements antérieurs. La hausse de l’inflation et des rendements font grimper le coût du capital, provoquant la faillite des entreprises « zombies », car les débiteurs les plus vulnérables peinent à trouver des financements. Le dollar subit une forte dévaluation car le marché sait que la Fed va accélérer l’expansion de son bilan tout en maintenant son taux directeur à un niveau très bas.

3. La BCE se plie et relève ses taux

Les banques européennes remontent la pente et l’indice bancaire EuroStoxx gagne 30 % en 2020. Malgré la mise en place récente d’un système d’échelonnement des taux de dépôt, qui a permis d’atténuer l’impact préjudiciable des taux négatifs, les banques sont toujours confrontées à une crise majeure. Elles doivent faire face à une conjoncture économique et financière défavorable, à des taux structurellement très bas et à un renforcement de la réglementation - avec l’entrée en vigueur du dispositif de Bâle IV. Cette conjoncture impacte encore un peu plus la rentabilité des banques et la concurrence des fintech sur certains marchés de niche. Au début du mois de janvier 2020, la situation prend alors une tournure inattendue : la nouvelle présidente de la BCE, Christine Lagarde, qui a auparavant cautionné les taux négatifs, exécute une volte-face et déclare que la politique monétaire a dépassé ses limites. Elle explique que le maintien durable des taux d’intérêt en territoire négatif pourrait compromettre la solidité du secteur bancaire européen. Pour obliger les gouvernements de la zone euro, et notamment l’Allemagne, à utiliser la politique budgétaire pour stimuler l’économie, la BCE réoriente sa politique monétaire et relève ses taux le 23 janvier 2020. Cette première hausse est suivie d’une deuxième hausse, peu de temps après. Ce qui ramène le taux directeur à zéro et le rétablit même légèrement en territoire positif avant la fin de l’année.


4. L’énergie verte n’a pas la cote

Le ratio entre l’ETF VDE (ETF énergie fossile) et l’ETF ICLN (ETF énergies renouvelables), passe de 7 à 12.
Le secteur du pétrole et du gaz est sorti en force de la crise financière : il a progressé de 131 % entre 2008 et juin 2014, période durant laquelle la Chine a sorti l’économie mondiale d’une récession historique engendrée par la crise du crédit. Depuis, l’industrie a été frappée par deux facteurs forts. Le premier facteur a été l’avènement du gaz de schiste aux États-Unis et les progrès rapides en matière de mondialisation des chaînes d’approvisionnement en gaz naturel liquéfié. Puis, la révolution du pétrole de schiste américain, qui a vu les États-Unis devenir le premier producteur mondial de pétrole et d’hydrocarbures liquides. Le deuxième facteur a été l’engouement politique et populaire croissant pour lutter contre le changement climatique. Ce qui a provoqué une forte augmentation de la demande en énergies renouvelables. La baisse des prix et la nouvelle tendance des investisseurs à éviter le secteur des énergies fossiles, ont fait chuter les cours des entreprises de ce secteur. Elles se négocient désormais en bourse avec une décote de 23 % par rapport aux producteurs et distributeurs d’énergies propres. En 2020, les perspectives du secteur des énergies fossiles devraient être meilleures car l’OPEP, tout comme les producteurs de gaz de schiste déficitaires, ont l’intention de réduire encore leur production, et que la demande asiatique en énergies fossiles augmente à nouveau. Le secteur du pétrole et du gaz devrait, contre toute attente, tirer son épingle du jeu en 2020. Et il y a fort à parier que le secteur des énergies propres subira un coup de mou.

5. L’Afrique du Sud foudroyée par la dette d’ESKOM

Le taux de change USD/ZAR est passé de 15 à 20 car le monde entier coupe les lignes de crédit à l’Afrique du Sud. En effet, pour continuer à financer le plan de sauvetage de l’entreprise de production et de distribution d'électricité ESKOM, le gouvernement sud-africain a annoncé maintenir les voyants du pays au vert et laisser filer le déficit budgétaire à son plus haut niveau depuis plus de dix ans, à 6,5 % du PIB. Il s’agit d’un coup dur, parce que le gouvernement était parvenu à stabiliser le déficit budgétaire à environ -4 % du PIB ces dernières années. Pire encore, la Banque mondiale estime que la dette extérieure du pays a plus que doublé sur cette période. Elle représente désormais plus de 50 % du PIB. Le fiasco ESKOM pourrait être la goutte d’eau qui fera déborder le vase pour les créanciers, jusqu’alors disposés à financer un pays qui n’arrive pas à gérer ses finances depuis plusieurs décennies. D’autres marchés émergents insolvables plongeront dans les abysses en 2020. Année qui sera marquée par des performances hautement disparates que l’on n’a plus vues depuis des années. Le pays se dirige lentement vers le défaut de paiement.

6. Donald Trump lance « America First » : le premier impôt qui réduira le déficit commercial

Un impôt sur tous les revenus d’origine étrangère perturbe les chaînes d’approvisionnement et fait grimper l’inflation. Dans un contexte marqué par une hausse de l’IPC, les investisseurs se ruent sur les bons du Trésor américains à dix ans, indexés sur l’inflation, dont le taux de rendement atteint 6 % en 2020. L’année débutera ainsi par une certaine stabilité en matière de politique commerciale après que le gouvernement américain et le gouvernement chinois soient parvenus à une trêve temporaire dans la guerre commerciale que se livrent les deux pays à travers les droits de douane, leurs devises et les achats de produits agricoles. Toutefois, début 2020, l’économie américaine cherchera son souffle et le déficit commercial américains avec la Chine ne s’améliorera pas. En parallèle, les achats chinois de produits agricoles américains n’augmenteront pas. Voyant que les sondages lui prédisent une défaite à l’élection présidentielle de 2020, Donald Trump s’agitera et son gouvernement proposera une nouvelle mesure pour donner un nouveau souffle à son discours protectionniste : l’impôt « America First ». Selon les termes de cet impôt, le régime fiscal auquel sont soumises les entreprises américaines est complètement revu pour favoriser la production sur le sol américain, en vertu des principes des « échanges commerciaux libres et équitables ». Ce nouveau plan annule tous les droits de douane en vigueur et introduit à la place une taxe forfaitaire de 25 % sur la valeur ajoutée de tous les revenus bruts réalisés sur le marché américain provenant de l’étranger. Cette mesure provoque la colère des partenaires commerciaux des États-Unis, qui considèrent qu’elle correspond aux anciens droits de douane, mais présentée sous une autre forme. Le gouvernement réplique qu’il accueille à bras ouverts les entreprises étrangères qui souhaitent relocaliser leur production aux États-Unis pour éviter cet impôt.

7. La Suède déraille

Pragmatique, la Suède s’apprête à changer son fusil d’épaule et à se mettre au travail pour mieux intégrer les migrants présents sur le territoire et aider ses services sociaux débordés. Cela devrait se traduire par d’importantes mesures d’expansion budgétaire et par une forte hausse du cours de la couronne suédoise (SEK). Mais comme cela semble être souvent le cas au niveau de la politique suédoise, à l’instar de la fiscalité excessivement progressive qui a provoqué l’effondrement de l’économie au début des années 1990, le gouvernement suédois a poussé le politiquement correct tellement loin en matière d’immigration qu’il en est devenu politiquement incorrect. Ils ne tiennent pas compte du nombre important et croissant de Suédois qui remettent en question cette politique et les excluent du débat. Une démocratie parlementaire devrait permettre à tous les groupes suffisamment représentatifs de la société de participer au débat, même si les principaux partis traditionnels de Suède ont pris la décision collective (et inhabituelle) d’ignorer la voix des opposants à l’immigration, qui représente pourtant désormais plus de 25 % de l’électorat. Les intentions sont bonnes : garantir l’ouverture et l’égalité pour tous et préserver le modèle économique suédois. Mais tout ce qui est extrême peut échapper à notre contrôle et, pour survivre, tous les modèles doivent pouvoir s’adapter quand la situation évolue. Les autres pays scandinaves considèrent désormais l’exemple suédois comme une menace, non plus comme un modèle à suivre. La Suède rentre en récession et devient très vulnérable au ralentissement de l’économie mondiale du fait de son statut de petite économie ouverte. Ce sentiment de crise, sociale et économique, appelle à un changement politique.

8. Les démocrates remportent une nette victoire lors de l’élection présidentielle américaine grâce au soutien des femmes et de la génération « Millenials »

L’élection présidentielle américaine de 2020 envoie les démocrates à la Maison-Blanche et leur donne le contrôle des deux chambres du Congrès. Les actions des secteurs de la santé et pharmaceutique chutent de 50 %. Les sondages réalisés à l’approche de 2020 sont peu réjouissants pour Donald Trump, qui voit son électorat lui tourner le dos. De plus, l’électeur type de Donald Trump en 2016 est âgé et blanc, une catégorie démographique qui se contracte car la génération la plus représentée est désormais celle des 20-40 ans, qui est bien plus libérale. Les « Millenials » et même la partie la plus âgée de la génération Z sont désormais fortement animés par les injustices et les inégalités que créent la politique de la Fed. Ils sont également très inquiets du changement climatique, phénomène qui est justement contesté par Donald Trump. Les électeurs de gauche sont mobilisés par leur dégoût de Donald Trump. Il y a donc fort à parier que les femmes des banlieues et les « Millenials » exprimeront cette haine viscérale dans les urnes. Les démocrates remportent le vote populaire avec plus de 20 millions de voix d’avance, renforcent leur contrôle sur la Chambre des Représentants, et deviennent même légèrement majoritaires au Sénat. L’assurance maladie pour tous (Medicare) et les négociations sur les prix des médicaments entrainent une baisse massive de la rentabilité du secteur.

9. La Hongrie quitte l’Union Européenne

La situation économique de la Hongrie s’est considérablement améliorée depuis que le pays a intégré l’UE en 2004. Mais ce mariage vieux de 15 ans semble battre de l’aile après que l’UE ait déclenché une procédure à l’encontre du pays en vertu de l’article 7 du Traité de l’Union européenne. Pour justifier sa décision, l’UE invoque les atteintes de Viktor Orban à la liberté de la presse et ses attaques contre la justice, les universitaires, les minorités et les groupes de défense des droits civiques. Le gouvernement hongrois prétend qu’il ne fait que protéger sa culture contre l’immigration de masse. C’est un statu quo insoutenable et les deux camps auront du mal à trouver un terrain d’entente en 2020. La procédure déclenchée en vertu de l’article 7 progresse lentement dans le système européen. Viktor Orban a même déclaré ouvertement que la Hongrie était un « frère de sang » de la Turquie, prenant le contre-pied des autres pays européens. Cela constitue un véritable changement de rhétorique qui coïncide avec la fin attendue des transferts de l’UE au cours des deux prochaines années. Le forint (HUF) se retrouve en mauvaise posture. Le taux de change EUR/HUF se replie à un niveau bas de 375 car le marché craint que les entreprises reconsidèrent leurs investissements dans le pays. Ce qui se traduirait par un retrait des capitaux.

10. L’Asie lance une nouvelle monnaie de réserve pour ne plus dépendre du dollar

Une monnaie de réserve numérique asiatique, garantie par la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures, fait plonger l’indice de dollar de 20 % et le dollar de 30 % face à l’or. Pour faire face à une rivalité commerciale de plus en plus forte entre les États-Unis et la Chine, ainsi qu’aux tentatives d’intimidation de Washington, qui menace d’utiliser le dollar comme arme commerciale et de prendre le contrôle des finances mondiales, la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures crée une monnaie de réserve baptisée « Asian Drawing Right » ou « ADR ». Un ADR équivaudra à 2 dollars, ce qui fera de l’ADR la plus grande unité monétaire au monde. Cette initiative vise clairement à « dédollariser » le commerce dans la région. Les économies locales acceptent de manière multilatérale de commercer uniquement en ADR. Les grands pays exportateurs de pétrole, comme la Russie et les membres de l’OPEP, adhèrent à l’initiative avec entrain, du fait de leur forte dépendance au marché asiatique. Le fait de libeller une grande partie des échanges commerciaux mondiaux dans une monnaie autre que le dollar, prive les États-Unis d’une part substantielle des capitaux dont ils ont besoin pour financer leurs déficits. Le dollar se déprécie de 20 % face à l’ADR en l’espace de quelques mois, et de 30 % face à l’or, propulsant le prix de l’once d’or au-delà de la barre des 2 000 dollars en 2020.

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Mercredi 4 Décembre 2019




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