Nous définirons le contrôle de gestion cinétique, pratique multiforme, comme une affaire de savoir faire, accélérateur de réussite, et non d’instinct. C’est la racine même du contrôle de gestion étendu en action.
En terminologie mathématique, il est rigoureux de bien préciser le « Domaine de Définition » avant d’entamer une quelconque étude anthropique, sinon même les opérations mathématiques les plus simples risquent de perdre leur sens. Cette remarque s’applique parfaitement à la problématique du contrôle de gestion.
L’évolution historique du contrôle de gestion montre que c’est une discipline récente dont les critères et les instruments sont contingents à l’environnement économique et monétaire des entreprises. Elle révèle également que le champ d’application du contrôle de gestion s’est récemment étendu de l’entreprise stricto sensu à d’autres organisations comme les établissements publics, les collectivités publiques territoriales ou les associations.

Pour jouer sur les claviers de régulation du « New Private Management » (NPM) en tant que processus fédérateur, que ce soit dans le public ou dans le privé, dans une telle démarche systémique à 360 °, on ne peut améliorer que ce que l’on mesure. Les entreprises ont mis en place des systèmes de contrôle de gestion déclinés par corpus KM (Knowledge Management) pour redéployer le capital informationnel.