Peut-on prédire les soubresauts du marché comme on prédit les comportements humains ? C’est ce qu’affirment les défenseurs de la Théorie des vagues d’Elliott qui l’appliquent avec profit pour déchiffrer les mouvements des marchés boursiers.
Les marchés ne seraient donc pas aussi aléatoires que ça. Du moins si on en croit Ralph Nelson Elliott. En 1938, ce comptable et auteur américain publie la Théorie des Vagues qui analyse de la diffusion des humeurs sociales sur les marchés financiers.
Sur la base de l’étude du Dow Jones, Elliott affirme que les valeurs des indices des marchés boursiers et des autres marchés suivent des schémas prévisibles.
Son analyse part de l’idée que les marchés reposent sur la psychologie humaine. D’après Elliott, les investisseurs alternent entre optimisme et pessimisme en séquences naturelles – qu’on appelle l’humeur collective. Ces sautes d’humeurs s’observent sur les graphiques à différents degrés d’échelle selon des modèles prévisibles, comme les comportements humains.
Cette théorie selon laquelle la bourse est influencé par des mouvements cycliques est très répandue auprès des théoriciens et prévisionnistes du marché. Certains investisseurs l’appliquent à l’analyse du CAC 40 pour prédire les mouvements du marché. D’autres suggèrent que les médias sociaux permettent d’établir une corrélation entre humeur collective et évolution du Dow Jones avec une fiabilité proche de 90%.
Les marchés ne seraient donc pas aussi aléatoires que ça. Du moins si on en croit Ralph Nelson Elliott. En 1938, ce comptable et auteur américain publie la Théorie des Vagues qui analyse de la diffusion des humeurs sociales sur les marchés financiers.
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Son analyse part de l’idée que les marchés reposent sur la psychologie humaine. D’après Elliott, les investisseurs alternent entre optimisme et pessimisme en séquences naturelles – qu’on appelle l’humeur collective. Ces sautes d’humeurs s’observent sur les graphiques à différents degrés d’échelle selon des modèles prévisibles, comme les comportements humains.
Cette théorie selon laquelle la bourse est influencé par des mouvements cycliques est très répandue auprès des théoriciens et prévisionnistes du marché. Certains investisseurs l’appliquent à l’analyse du CAC 40 pour prédire les mouvements du marché. D’autres suggèrent que les médias sociaux permettent d’établir une corrélation entre humeur collective et évolution du Dow Jones avec une fiabilité proche de 90%.
Une structure de vagues successives à différents degrés d’échelle
Partant du principe que chaque action est nécessairement suivie par une réaction, Elliott modélise un cycle composé de séries de vagues impulsives et correctives.
Les vagues 1 à 5 forment une vague d’impulsion qui se déplace toujours dans la direction de la tendance. Elles sont suivies par trois vagues de correction (a, b et c) qui suivent la tendance inverse. L’intervalle de temps entre chaque vague varie.
Ensemble, elles forment une seule vague nommé « le mouvement en 5-3 » observable à différents degrés d’échelle. Ainsi, chaque vague peut être sous-divisée en vagues plus petites selon un mouvement 5-3.
Une application pratique de la Théorie des vagues avec le CAC 40
Comment les investisseurs peuvent-ils mettre à profit la Théorie des Vagues d’Elliott dans les investissements touchant au CAC 40? Identifier les vagues sur un graphique pour prédire à quel point de la courbe on se trouve implique de connaître les caractéristiques et comportements de chacune d’elles.
Vague 1 : la vague 1 du marché haussier démarre alors que la vision globale du marché est négative. Généralement courte et rapide, on peut la confondre avec une correction du marché précédent.
Vague 2 : la vague 2 corrige la première vague de façon considérable, mais selon la règle de la théorie d’Elliott, « elle ne peut en aucun cas descendre de plus de 100% de la vague 1 ».
Vague 3 : la vague 3 est la principale vague du mouvement qui connaît des extensions et est accompagnée de forts volumes. Selon la règle, « elle ne peut pas être la plus courte des 3 vagues impulsives ».
Vague 4 : la vague 4 est clairement corrective et illustre un repli du marché. Selon la règle, « elle ne peut pas chevaucher la zone de prix de la vague 1, sauf dans de rare cas ».
Vague 5 : la vague 5 est généralement peu dynamique et dure assez longtemps. Elle marque la fin d’un mouvement.
Vague A : la vague A est difficile à déceler. On la considère parfois comme une correction technique et non comme le début de la fin du mouvement.
Vague B : la vague B est souvent confondue avec une reprise du marché à la hausse alors que c’est en fait un mouvement de la vague d’Elliott.
Vague C : la vague C ferme la séquence des vagues d’Elliot. C’est un marché baissier où les prix vont vers le bas, à ne pas confondre avec une correction.
Identifier la "personnalité" de chaque vague permettrait donc de l'appliquer à l'analyse réelle des marchés. Une approche qui requiert néanmoins une certaine expérience de la part de l'investisseur, chaque interprétation reposant principalement sur son analyse personnelle.
Partant du principe que chaque action est nécessairement suivie par une réaction, Elliott modélise un cycle composé de séries de vagues impulsives et correctives.
Les vagues 1 à 5 forment une vague d’impulsion qui se déplace toujours dans la direction de la tendance. Elles sont suivies par trois vagues de correction (a, b et c) qui suivent la tendance inverse. L’intervalle de temps entre chaque vague varie.
Ensemble, elles forment une seule vague nommé « le mouvement en 5-3 » observable à différents degrés d’échelle. Ainsi, chaque vague peut être sous-divisée en vagues plus petites selon un mouvement 5-3.
Une application pratique de la Théorie des vagues avec le CAC 40
Comment les investisseurs peuvent-ils mettre à profit la Théorie des Vagues d’Elliott dans les investissements touchant au CAC 40? Identifier les vagues sur un graphique pour prédire à quel point de la courbe on se trouve implique de connaître les caractéristiques et comportements de chacune d’elles.
Vague 1 : la vague 1 du marché haussier démarre alors que la vision globale du marché est négative. Généralement courte et rapide, on peut la confondre avec une correction du marché précédent.
Vague 2 : la vague 2 corrige la première vague de façon considérable, mais selon la règle de la théorie d’Elliott, « elle ne peut en aucun cas descendre de plus de 100% de la vague 1 ».
Vague 3 : la vague 3 est la principale vague du mouvement qui connaît des extensions et est accompagnée de forts volumes. Selon la règle, « elle ne peut pas être la plus courte des 3 vagues impulsives ».
Vague 4 : la vague 4 est clairement corrective et illustre un repli du marché. Selon la règle, « elle ne peut pas chevaucher la zone de prix de la vague 1, sauf dans de rare cas ».
Vague 5 : la vague 5 est généralement peu dynamique et dure assez longtemps. Elle marque la fin d’un mouvement.
Vague A : la vague A est difficile à déceler. On la considère parfois comme une correction technique et non comme le début de la fin du mouvement.
Vague B : la vague B est souvent confondue avec une reprise du marché à la hausse alors que c’est en fait un mouvement de la vague d’Elliott.
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