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L’automatisation des processus : le nouveau Graal des Directeurs financiers

Par Frédéric HUBY, Regional Vice-Président France, BlackLine.


Frédéric HUBY
Frédéric HUBY
Contraints par des réglementations et des fiscalités complexes, des échéances comptables raccourcies, des réductions de coûts et une qualité de services accrue, les directeurs financiers sont sous pression. L’automatisation de tous les processus devient une nécessité.

Réglementations, fiscalité, échéances, réduction des coûts et exigence de qualité de services, les directeurs financiers sont sous pression. Un stress proportionnel à la taille de l’entreprise, à sa dimension internationale et à la multiplicité de ses partenaires mondiaux. Ajoutez à cela l’angoisse d’une acquisition lorsque l’entreprise convoitée est un mastodonte international. Ainsi, on imagine bien l’inquiétude d’un directeur financier comme celui du groupe Altice, lorsque son pdg, Patrick Drahi, annonce le rachat du septième câblo-opérateur américain Suddenlink Communications pour 7 milliards de dollars ! Au-delà du montage financier, certes délicat au regard du montant, le directeur financier mesure aussi toute la complexité de la gestion comptable et financière à laquelle il devra faire face pour délivrer le bilan financier de la nouvelle entité en un temps record.

En effet, comment prendre en compte toutes les normes comptables et fiscales de chaque pays ? Comment gérer l’intégralité des opérations financières réalisées par les filiales présentent sur les différents continents ? Comment harmoniser tous ces processus gérés par chaque entité au travers d’ERP, d’outils logiciels locaux voire de façon manuelle ? Car dans de nombreuses entreprises, des centaines de comptables traitent des dizaines de milliers de lignes de comptes et de transactions via des logiciels locaux voire manuellement pour certaines opérations comme la révision comptable par exemple. Ainsi, muni d’un papier et d’un surligneur, le service s’assure de la concordance entre le solde du compte bancaire fournit par le service comptabilité et les relevés délivrés par les banques. Un procédé long qui donne lieu à des erreurs de saisie, voire des fraudes dans certains cas.

Des traitements manuels à l’origine d’irrégularités comptables

D’ailleurs, les irrégularités comptables existent. Les deux dernières en date qui ont défrayé la chronique, sont celles de la grande chaine de distribution britannique Tesco et du constructeur japonais Toshiba. C’est ainsi que Tesco a été accusé d’une surévaluation de son bénéfice de quelques 318 millions d’euros. Selon le management du groupe, cette surévaluation serait due à « l’anticipation de revenus commerciaux et au report de comptabilisation de certains coûts ». Une situation qui pourrait être due à une malversation (coûts délibérément reportés ou revenus gonflés) ou à des irrégularités de comptabilités, les revenus n’ayant pas pris en compte des remises clients par exemple. Malversations ou erreurs comptables, huit dirigeants de l’entreprise, dont le directeur financier, ont du démissionner. Quant à Toshiba, une mauvaise imputation comptable dans son résultat financier vient de contraindre le constructeur à annuler ses prévisions de bénéfice pour l’exercice 2014/2015 estimé à 923 millions d’euros.

Au regard de ces affaires, et d’autres dévoilées ou non, il est clair que les entreprises ne sont pas à l’abri d’irrégularités comptables. Et pour cause, selon sa taille, une entreprise peut traiter de dizaines de millions à plusieurs milliards de transactions. Une multinationale peut produire jusqu’à 100 000 comptes de bilan. Un volume de données qui, sans une informatisation globale pour automatiser, standardiser et consolider les données peut conduire à de nombreuses erreurs.

Automatiser les processus de la gestion financière : une nécessité

Aujourd’hui des solutions ERP et autres logiciels, permettant d’exécuter un certain nombre de processus comptables (processus d’achats, processus de vente, processus de paye…), sont déployés dans toutes les grandes entreprises. Mais ces activités sont bien souvent traitées en silo et l’absence de communication et de compatibilité des outils engendre des erreurs, des allongements de traitement d’opération et des coûts supplémentaires par redondance d’actions. C’est pourquoi les entreprises ont tout intérêt à automatiser au maximum leurs gestions comptables et financières en déployant des couches logicielles permettant la communication de toutes ces solutions. Des offres Cloud gérant cette compatibilité sont aujourd’hui disponibles sur le marché. Elles permettent aux entreprises d’automatiser, de normaliser leur processus, de stocker et d’archiver en toute sécurité toutes les pièces justificatives de leur comptabilité. Avec ce type de solution, la gestion comptable et financière des entreprises gagne en efficacité, en rentabilité, en transparence, en contrôle et cela sans investir dans des déploiements longs et onéreux.

Quant aux directeurs financiers, dont la charge de travail et la complexité de la mission ne cessent de croître, l’automatisation leur permet de répondre aux exigences de leurs métiers, d’accroître la qualité de services apportée à ses interlocuteurs internes (direction générale, directions opérationnelles), et externes (organismes publics, investisseurs, banques, commissaires au comptes..) et de gagner en quiétude.
Autant de bénéfices pour l’entreprise.

Les médias du groupe Finyear


Vendredi 19 Juin 2015




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