Pas si mal, la France ? Selon l'enquête réalisée par la Mission French Tech en appui avec le CSA, 77 % des dirigeants de startups interrogés estiment qu'il est facile d'entreprendre dans notre pays. Sans surprise, et surtout en ce moment (le sondage a été réalisé entre le 25 septembre et le 9 octobre 2023), c'est sur la partie "développement" que les entrepreneurs jugent l'environnement compliqué, en particulier, sur le financement. Une pénurie de capitaux qui, selon eux, constitue un frein majeur (73 %) largement au-dessus des contraintes réglementaires (40 %).
Un ressenti assez prégnant alors même que la French Tech et le Gouvernement semblent avoir multiplié les initiatives en la matière : Tibi 1& 2, Plan France 2030, le French Tech Finance Partners.
Quelle que soit leur situation, nos entrepreneurs de la tech semblent avoir un nouveau mot d'ordre : la rentabilité. Ce qui était encore une notion plus qu'édulcorée il y a quelques mois au profit de la croissance, redevient en tête des priorités.
72 % des entrepreneurs pensent que d'ici à une dizaine d'années, cette "rentabilité" devrait être le premier critère de succès d'une startup (devant le CA, 35% et l’impact social et sociétal, 35% également).
Mais finalement, n'était-ce pas le propre d'une entreprise (que de faire de l'argent ou plutôt de tenter de ne pas en perdre trop
?).
Côté ambitions, 95 % des startups envisagent un développement à l'international dans les 5 ans (51 % des dirigeants interrogés affirment avoir déjà une présence à l'international). Sans surprise, les Etats-Unis arrivent en tête (58 % visent les USA dans les 5 ans), suivis par l'Allemagne (50%), l'Espagne (39%), le Royaume-Uni (30%) et l'Italie (29%).
Côté recrutement, 43 % d'entre elles envisagent de créer plus de 50 emplois dans les 5 prochaines années en s'appuyant majoritairement sur des personnes en sortie d'école (65%) (score nettement plus élevé que pour les salariés de grands groupes (tout de même 39%) ou de personnes en reconversion (22%)).
Un vivier pour l'emploi en France mais qui serait lui aussi soumis à une certaine "endogamie". Puisque juste derrière le profil "sortie d'école" se cache le critère "salariés d'une autre startup" (59 %). Mais bonne nouvelle : 85 % des dirigeants interrogés se sont fixés des objectifs à atteindre en matière de parité.
Sans surprise, non plus, l'intelligence artificielle est perçue comme une opportunité par 82 % des entrepreneurs. Et, fait plus étonnant, 34 % d'entre eux (qui ont entre 2 et 5 ans) envisagent de construire une usine dans les prochaines années.
80 % des dirigeants déclarant par ailleurs avoir une stratégie pour répondre aux enjeux écologiques actuels.
Quant à leur avenir ? Les entrepreneurs pensent que l'Etat a un rôle à jouer à leurs côtés.
89% des entrepreneurs jugent prioritaire le renforcement des financements publics, la mise en place d’un accompagnement individualisé des start-up (82%), ou la création d’opportunités de rencontres avec des clients du secteur privé (80%).
Jean-Noël Barrot, Ministre délégué chargé du numérique le rappelle « Malgré un contexte économique plus difficile, ce sondage prouve que la French Tech reste toujours aussi attractive et dynamique. C’est un signal très fort. En 10 ans, elle est devenue un véritable pilier de notre économie participant à la création de valeur. Par exemple, près de la moitié des répondants (43%) envisage de créer plus de 50 emplois dans les 5 prochaines années. Ce résultat renforce notre volonté de continuer à développer des conditions optimales pour que nos entrepreneurs innovent sur le territoire et participent à la souveraineté de la France ! »
Clara Chappaz, directrice de la Mission French Tech souligne « Les résultats de ce sondage sont très positifs. Ils viennent confirmer la solidité de l’écosystème Tech en France et mettent en lumière les préoccupations de nos start-up. Je me réjouis notamment de voir que la moitié des entrepreneurs interrogés ont pour objectif d’atteindre à court terme la parité dans les 5 prochaines années. C’est un enjeu collectif et nous avons besoin d’avancer avec l’ensemble des entrepreneurs pour que demain notre écosystème reflète davantage notre société en termes de parité et de diversité. »
Anne-Laure Allain
Un ressenti assez prégnant alors même que la French Tech et le Gouvernement semblent avoir multiplié les initiatives en la matière : Tibi 1& 2, Plan France 2030, le French Tech Finance Partners.
Quelle que soit leur situation, nos entrepreneurs de la tech semblent avoir un nouveau mot d'ordre : la rentabilité. Ce qui était encore une notion plus qu'édulcorée il y a quelques mois au profit de la croissance, redevient en tête des priorités.
72 % des entrepreneurs pensent que d'ici à une dizaine d'années, cette "rentabilité" devrait être le premier critère de succès d'une startup (devant le CA, 35% et l’impact social et sociétal, 35% également).
Mais finalement, n'était-ce pas le propre d'une entreprise (que de faire de l'argent ou plutôt de tenter de ne pas en perdre trop
?).
Côté ambitions, 95 % des startups envisagent un développement à l'international dans les 5 ans (51 % des dirigeants interrogés affirment avoir déjà une présence à l'international). Sans surprise, les Etats-Unis arrivent en tête (58 % visent les USA dans les 5 ans), suivis par l'Allemagne (50%), l'Espagne (39%), le Royaume-Uni (30%) et l'Italie (29%).
Côté recrutement, 43 % d'entre elles envisagent de créer plus de 50 emplois dans les 5 prochaines années en s'appuyant majoritairement sur des personnes en sortie d'école (65%) (score nettement plus élevé que pour les salariés de grands groupes (tout de même 39%) ou de personnes en reconversion (22%)).
Un vivier pour l'emploi en France mais qui serait lui aussi soumis à une certaine "endogamie". Puisque juste derrière le profil "sortie d'école" se cache le critère "salariés d'une autre startup" (59 %). Mais bonne nouvelle : 85 % des dirigeants interrogés se sont fixés des objectifs à atteindre en matière de parité.
Sans surprise, non plus, l'intelligence artificielle est perçue comme une opportunité par 82 % des entrepreneurs. Et, fait plus étonnant, 34 % d'entre eux (qui ont entre 2 et 5 ans) envisagent de construire une usine dans les prochaines années.
80 % des dirigeants déclarant par ailleurs avoir une stratégie pour répondre aux enjeux écologiques actuels.
Quant à leur avenir ? Les entrepreneurs pensent que l'Etat a un rôle à jouer à leurs côtés.
89% des entrepreneurs jugent prioritaire le renforcement des financements publics, la mise en place d’un accompagnement individualisé des start-up (82%), ou la création d’opportunités de rencontres avec des clients du secteur privé (80%).
Jean-Noël Barrot, Ministre délégué chargé du numérique le rappelle « Malgré un contexte économique plus difficile, ce sondage prouve que la French Tech reste toujours aussi attractive et dynamique. C’est un signal très fort. En 10 ans, elle est devenue un véritable pilier de notre économie participant à la création de valeur. Par exemple, près de la moitié des répondants (43%) envisage de créer plus de 50 emplois dans les 5 prochaines années. Ce résultat renforce notre volonté de continuer à développer des conditions optimales pour que nos entrepreneurs innovent sur le territoire et participent à la souveraineté de la France ! »
Clara Chappaz, directrice de la Mission French Tech souligne « Les résultats de ce sondage sont très positifs. Ils viennent confirmer la solidité de l’écosystème Tech en France et mettent en lumière les préoccupations de nos start-up. Je me réjouis notamment de voir que la moitié des entrepreneurs interrogés ont pour objectif d’atteindre à court terme la parité dans les 5 prochaines années. C’est un enjeu collectif et nous avons besoin d’avancer avec l’ensemble des entrepreneurs pour que demain notre écosystème reflète davantage notre société en termes de parité et de diversité. »
Anne-Laure Allain
Rappel méthodologique
Étude effectuée par questionnaire auto-administré en ligne du 25 septembre au 9 octobre 2023 auprès d'un échantillon de 1 800 start-up de tous secteurs d'activité accompagnées dans le cadre des programmes de la Mission French Tech (FTNext 40/120, FT 2030, etc), et de start-up du réseau des 16 Capitales French Tech couvrant l’ensemble du territoire français (2/3 de l'échantillon situé hors Ile de France).
À propos de la Mission French Tech :
La Mission French Tech est la mission de l’État chargée de soutenir la structuration et la croissance de l’écosystème des start-up françaises, en France et à l’international. Rattachée à la Direction Générale des Entreprises, au sein du ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté Industrielle et Numérique, elle fédère et anime l’écosystème de la French Tech avec un réseau de 16 Capitales et 99 Communautés French Tech labellisées, en France et à l’international. Elle accompagne également des start-up en facilitant leurs interactions avec l’administration via un réseau de plus de 60 Correspondants French Tech. La Mission French Tech accompagne les start-up les plus matures à travers le programme French Tech Next40/120, mais également des start-up positionnées sur des secteurs identifiés comme stratégiques dans le cadre de France 2030 avec le programme French Tech 2030. Enfin, à travers le programme French Tech Tremplin, la Mission French Tech permet à des personnes éloignées de l’entrepreneuriat de créer leur start-up, partout en France.
EN SAVOIR PLUS SUR LA FRENCH TECH
Étude effectuée par questionnaire auto-administré en ligne du 25 septembre au 9 octobre 2023 auprès d'un échantillon de 1 800 start-up de tous secteurs d'activité accompagnées dans le cadre des programmes de la Mission French Tech (FTNext 40/120, FT 2030, etc), et de start-up du réseau des 16 Capitales French Tech couvrant l’ensemble du territoire français (2/3 de l'échantillon situé hors Ile de France).
À propos de la Mission French Tech :
La Mission French Tech est la mission de l’État chargée de soutenir la structuration et la croissance de l’écosystème des start-up françaises, en France et à l’international. Rattachée à la Direction Générale des Entreprises, au sein du ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté Industrielle et Numérique, elle fédère et anime l’écosystème de la French Tech avec un réseau de 16 Capitales et 99 Communautés French Tech labellisées, en France et à l’international. Elle accompagne également des start-up en facilitant leurs interactions avec l’administration via un réseau de plus de 60 Correspondants French Tech. La Mission French Tech accompagne les start-up les plus matures à travers le programme French Tech Next40/120, mais également des start-up positionnées sur des secteurs identifiés comme stratégiques dans le cadre de France 2030 avec le programme French Tech 2030. Enfin, à travers le programme French Tech Tremplin, la Mission French Tech permet à des personnes éloignées de l’entrepreneuriat de créer leur start-up, partout en France.
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