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Finyear Eco | 30 janvier 2015 (n°8 - 13H30) | Les marchés temporisent après l'euphorie provoquée par la BCE

Économie, marchés, actions, devises, matières premières. Le quotidien Finyear offre aux investisseurs et aux conseillers professionnels des commentaires et des chiffres.


Commentaires et chiffres du jour

Finyear Eco | 30 janvier 2015 (n°8 - 13H30) | Les marchés temporisent après l'euphorie provoquée par la BCE
N°8 - 13H30

Les marchés temporisent après l'euphorie provoquée par la BCE

Marchés actions :

Après deux semaines d’euphorie sur les marchés actions, et notamment sur les places européennes en raison de la vive attente qu’avait suscité la BCE avec la mise en place de son propre programme d’assouplissement quantitatif, les marchés ont à nouveau prêté attention à l’actualité géopolitique cette semaine et aux résultats d’entreprises. Les élections en Grèce le weekend dernier, avec l’élection sans surprise du parti radical de gauche Syriza, mais également le regain de tensions en Ukraine ont inquiété les investisseurs. De plus, les premiers signes de la forte hausse du billet vert face à un large panel de devises commencent à se ressentir outre-Atlantique. Les principales places en ont profité pour marquer une pause et reprendre leur souffle, avant une nouvelle semaine qui sera chargée en annonces.

Suite à l’élection de son parti, le leader de la gauche radicale Alexis Tsipras a promis dimanche soir de mettre fin à cinq années d'austérité. Il marque ainsi l’histoire de l’UE, puisque c’est la première fois qu’un dirigeant hostile aux politiques d’austérité désirées par le FMI et l’UE prend la tête d’un pays membre. Par conséquent, la tension pourrait monter entre la Grèce et ses créanciers internationaux. Alexis Tsipras, souhaite renégocier et restructurer la dette de la Grèce, ainsi que mettre un terme au programme d’austérité imposé à la Grèce en échange de l’aide européenne. Il se lance à présent dans un grand et vaste chantier entre promesses électorales et pression européenne qui, dans un cas extrême, pourrait aboutir sur la sortie de la Grèce de la zone euro. En effet, les différents instances européennes et notamment l’Allemagne ont prévenu le nouveau premier ministre en lui indiquant que la dette ne serait certainement pas effacée, même si des délais supplémentaires pourraient être accordés.

Les marchés ont également montré leurs inquiétudes face à l’escalade des violences en Ukraine, qui a fait une fois de plus de nombreux morts. La communauté internationale, par le biais de l’ONU, se mobilise pour tenter d’enrayer ce conflit qui n’a que trop duré. Les puissances occidentales pourraient être tentées de mettre en place de nouvelles sanctions à l’encontre de la Russie.

Dans un contexte économique tendu, les regards des marchés se sont tournés vers la FED, dont le discours, et plus particulièrement les termes employés, sont toujours scrutés avec attention pour tenter de déterminer la première hausse des taux d’intérêts. De plus, les indicateurs macroéconomiques aux Etats-Unis depuis le début de l’année sont mitigés. Pour la première fois, la violente chute du dollar depuis quelques mois semblent pénaliser les entreprises américaines exportatrices, qui publient donc des résultats décevants et les prévisions pour les mois à venir ne sont guère plus réjouissantes. Un certain nombre d’entreprises ont ainsi revu leurs objectifs à la baisse pour les prochains trimestres.

Les propos de la FED n’ont pas rassuré les investisseurs. L’institution américaine a réitéré sa volonté d’être patiente dans l’optique d’un relèvement de taux. Néanmoins, la FED a mis l’accent sur la solidité de l’économie américaine et s’est montrée confiante sur un retour de l’inflation au niveau des 2%. Le tableau optimiste dressé par la FED a pesé sur les marchés qui y voient un signe d’un relèvement prochain des taux directeur.

Cette semaine, suite à l’annonce de la BCE de lancer son propre programme d’assouplissement quantitatif la semaine dernière, ce qui avait notamment « dopé » les places européennes et soutenu Wall Street en dépit de la chute du pétrole, les marchés ont semblé redécouvrir un certain nombre de risques géopolitiques. De plus les résultats des entreprises sont mitigés, pouvant aller de très bonnes surprises comme avec Apple et Amazon par exemple, où être décevant avec des perspectives négatives pour les prochaines échéances. Les marchés ont marqué le pas avant une nouvelle semaine qui s’annonce chargée en annonces, avec les chiffres de l’emploi aux Etats-Unis et les PMI en Europe et aux Etats-Unis notamment.

Forex :

Après avoir enchainé plusieurs semaines de baisse, l’EURUSD progresse sur ces 5 derniers jours d’environ 2%, passant d’un plus bas à 1.1135 $ lundi à 1.1421$ mardi. La parité se négocie sur des niveaux de Septembre 2003, bien plus bas que son cours d’introduction en 1999 qui était à 1.1747$. En effet, la monnaie unique européenne cote à un niveau plus bas de plus de 11 ans face au dollar. Cependant, l’euro pourrait continuer à s’apprécier face au billet vert afin de revenir casser le seuil psychologique des 1.15$. Le niveau des 1.10$ n’est pas non plus à exclure si le cours de l’EUR/USD revient sous les 1.1250$. Les investisseurs resteront attentifs cet après-midi à la première estimation du PIB américain pour le quatrième trimestre.

La décision inattendue par les marchés de la Banque Nationale Suisse (BNS) d’abandonner le cours plancher de l’EURCHF à 1,20 qu’elle avait mis en place depuis le 6 septembre 2011 a perturbé les marché et en particulier les paires en CHF. Le cours plancher avait pour but de limiter l’appréciation du franc suisse dans un contexte de forte aversion au risque liée notamment à la crise souveraine européenne. Après avoir lourdement chuté, la paire EUF/CHF tente de reprendre des couleurs. La parité cote à 12 heures passées aux encablures des 1.0453 CHF. Cette tendance devrait se poursuivre avec en ligne de mire le niveau des 1.10 CHF.

Les paires en yens ont gagné du terrain sur le début de la semaine avant de stagner en cette fin de semaine. Sur ces 5 derniers jours, la parité EUR/JPY augmente d’environ 2.79%. Les chiffres mitigés au Japon pénalisent la devises nippone : les ventes au détail au Japon reculent à 0.2% contre 0.9% attendu, l’indice des prix à la consommation baisse à 2.5% contre 2.6% prévu. Par ailleurs, la production industrielle affiche un chiffre à 1% contre 1.3% prévu par le consensus. La parité USD/JPY gagne quant à elle du terrain cette semaine, notamment grâce à un dollar américain fort.

Matières premières :

Le pétrole se dirige vers un record de baisse mensuelle dans un climat de surabondance mondiale.

Le contrat mars sur le WTI prenait 48 centimes ce matin à $44.93. Le contrat avait chuté à $44.45 hier soir, un plus bas depuis mars 2009 dans des volumes autour de la moyenne des 100 jours. Le Brent lui reprenait $1.16 à $49.63 le baril ce matin. Hier il a perdu $1.13 à $48.47. La prime entre les deux contrats s’est élargie de nouveau à un niveau plus atteint depuis un mois à $4.60.

La surabondance de l'offre persiste, les stocks de brut américains ont augmenté à un niveau jamais atteint depuis Août 1982. Les stocks de brut ont progressé de 8.87 millions à 406.7 millions de barils la semaine dernière. Les stocks de brut à Cushing, le plus grand centre de stockage du pétrole du pays sont montés à 38.9 millions de barils la semaine passée. Au niveau de la production celle-ci devrait avoir augmenté de 27 000 barils par jour à 9.21 millions. De plus, l’Arabie Saoudite continue de maintenir son niveau de production élevé pour garder sa part de marché. La hausse des stocks américains la semaine dernière et la surabondance de l'offre mondiale continuent de justifier la tendance baissière. Le Roi Salman Bin Abdulaziz, qui a repris le trône après la mort du roi Abdallah le 23 janvier, s’est engagé à maintenir les politiques de son prédécesseur dans un discours à la télévision nationale saoudienne. Après une semaine de pouvoir il a restructuré le gouvernement en nommant notamment son fils héritier, le Prince Abdulaziz bin Salman, comme adjoint au ministre du Pétrole Ali Al-Naimi, qui lui est resté à son poste.
La Russie devrait connaitre notamment un déficit budgétaire de 2.3% du PIB en 2014 alors que celui-ci n’était que de 0.85% en 2013. Les sanctions de l’union européenne et des Etats-Unis ont bien entendu aggravés la situation mais c’est tout de même principalement la chute du pétrole que subit le plus le pays.

Sur les métaux précieux, l’or rechute après avoir touché un plus haut de 7 mois après la BCE la semaine dernière. Le marché s’attendait à ce que la Fed se prononce davantage sur son calendrier de remontée des taux, il a été déçu. Hier la baisse était davantage attribuée à la force du dollar. L’or augmentait de 0.4% à $1261.30 l’once ce matin. Plusieurs évènements justifient le rebond de l’or en ce début d’année avec notamment la banque centrale suisse qui rappelons-le, a décidé d’abandonner son seuil plancher des 1.20, l’annonce officielle d’un programme de rachat d’actifs par la BCE pour stimuler l’inflation et puis bien sur les spéculations sur le calendrier de la remontée des taux aux Etats-Unis. Les investisseurs seront tournés aujourd’hui vers le PIB américain à 14h30 qui est attendu en baisse à 3%. Cela pourrait réellement dicter la tendance à venir après les directives des deux plus importantes banques centrales. Sur un an, Goldman Sachs pense que le métal devrait s’affaisser sur les $1175 considérant que les marchés actions étaient à la traine en raison de la chute du pétrole.
L’once d’argent cette fois a augmenté davantage de 0.5% à $17.0292. Cette semaine l’once totalise une baisse de 6.9%, la plus forte baisse hebdomadaire depuis Juin 2013. Le Platinum a progressé de 0,8% à $1231.13 l'once se négociant maintenant à $40 en dessous de l’or.

Saxo Banque France


N°7 - 13H20

Le taux de chômage à 11,4% dans la zone euro et à 9,9% dans l’UE28 (décembre 2014)

Dans la zone euro (ZE18), le taux de chômage corrigé des variations saisonnières s’est établi à 11,4% en décembre 2014, en baisse par rapport au taux de 11,5% de novembre 2014 et à celui de 11,8% de décembre 2013.
Il s’agit du taux le plus faible enregistré dans la zone euro depuis août 2012. Dans l’UE28, le taux de chômage s’est établi à 9,9% en décembre 2014, en baisse par rapport au taux de 10,0% de novembre 2014 et à celui de 10,6% de décembre 2013.
C’est la première fois depuis octobre 2011 que ce taux descend sous les 10,0% dans l’UE28.
Ces chiffres sont publiés par Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne.

Mária Várhegyi
EUROSTAT
http://ec.europa.eu/eurostat


N°6 - 13H15

In the Spotlight: Euro Zone Deflation, Amazon & Alibaba, Google

Euro Zone Deflation

Big news out of the Euro zone this morning, as falling energy prices continue to keep the economic storm clouds hovering. Deflation reached a new low in January, with the 0.6% drop in year-on-year prices equalling the record set in mid-2009. Meanwhile, Germany has joined the rest of its Euro zone compatriots, unwillingly taking its place amongst the other deflation nations. The news comes at a time when Germany has been notably unenthusiastic about renegotiating terms of a bail-out with Greece; a recent poll run by N24/TNS suggested that 43% of Germans were unwilling to renegotiate terms with Greece. One wonders what that figure would be like were the poll to be re-run today.

Amazon and Alibaba

Long-suffering investors finally had cause to rejoice yesterday evening as Amazon finally reported a quarterly profit, with a net income of $214 million for Q4 2014. The firm’s share price is currently up by over 11% in pre-market trading.

Meanwhile, Alibaba suffered a significant hit yesterday after the company’s earnings release showed a 28% fall in profits. Although at least part of the fall can be attributed to an increase in taxes and significant financing costs; profits still failed to meet expectations that factored in these details. The disappointment is particularly acute considering the fact that Alibaba enjoyed its most successful day of trading ever on November 11th (Singles Day in China). Alibaba’s stock price closed down by 8.78% yesterday, but is currently up by 0.6% in pre-market trading.

Google

Google also reported its earnings yesterday, but despite a year-on-year rise of almost 30% for Q4 2014 the internet heavyweight still failed to meet analysts’ expectations. The company blamed high exchange rates, pointing out that revenues would have been over a half a billion Dollars higher had Forex rates been more favourable. From the look of things, so far investor sentiment seems to be on the company’s side, with Google’s share price up by around 0.45% in pre-market trading.

Daniel Sugarman
Market Strategist
ETX Capital, One Broadgate, London EC2M 2QS
www.etxcapital.co.uk


N°5 - 13H00

Une semaine épouvantable…

Lettre hebdo du 30 janvier 2015 par Eric Galiègue - Valquant.

Comment qualifier la semaine que nous venons de vivre ? Il est inutile de se voiler la face, nous vivons pour l’instant une « annus horribilis ». La semaine que nous avons vécue a été épouvantable. Le mot est peut être fort, mais il est malheureusement adapté... C‘est d’ailleurs finalement assez logique : les mesures monétaires jugées exceptionnellement favorables sont mises en œuvre, par ce que la réalité est exceptionnellement défavorable. Dans l’avalanche de mauvaises nouvelles de cette semaine, qui suit la bonne nouvelle de la mise en œuvre d’un Quantative Easing européen, nous retenons surtout deux informations, des deux côtés de l’Atlantique :

1/ La victoire plus importante que prévue, mais pas totale, de Syriza en Grèce n’est pas en soi une nouvelle épouvantable

Ce qui est gênant, c’est l’alliance politique que M. Tsipras a choisie : pour obtenir la majorité des 150 députés à la chambre, il s’est allié avec un parti souverainiste. Pour « calmer le jeu », il aurait parfaitement pu s’allier avec un parti pro-européen… Ensuite, il a nommé comme ministre des finances un universitaire que l’on peut qualifier « d’engagé », sans aucune expérience des affaires (publique s ou privées). On est dans le dogme absolu, le populisme et même si certaines déclarations du nouveau premier ministre grec sont plus diplomatiques que ses premières décisions, cela signifie que le risque d’affrontement frontal avec la Troïka a beaucoup augmenté. Rappelons que le nouveau gouvernement n’a pas d’autre choix que de demander de nouveaux crédits à l’Europe : c’est bien la Grèce qui est demandeuse. Ce pays, comme tous les pays membres de la zone €, a perdu le pouvoir d’imprimer sa propre monnaie…
Elle est donc obligée de demander de l’argent à ses partenaires européens, pour payer les salaires des fontionnaires à très court terme. Au moment où l’on annonce haut et fort que l’on ne veut pas rembourser les anciens crédits, la manœuvre n’est pas très habile… En plus, le gouvernement Grec s’est ostensiblement rapproché de la Russie, toujours plus engagée dans le soutien des séparatistes du sud-est Ukrainien… Les bombardements, le week-end dernier, des populations civiles à Marioupol, port stratégique pour l’accès à la Crimée, suscite de nouvelles sanctions européennes. La Grèce les récuse... Les accointances communistes historiques entre le ministre des finances et l’ex-URSS sont fortes. Facilement, on imagine un « axe » Moscou – Athènes, cimenté par la religion orthodoxe…

2/ De l’autre côté de l’Atlantique, dans un tout autre registre, les publications de bénéfices du dernier trimestre 2014 sont plutôt décevantes

En tous cas, elles coïncident avec un mouvement significatif de révision en baisse important des anticipations de bénéfices pour l’année 2015. Selon FACTSET, les analystes financiers ont revu en baisse de 4 % depuis un mois leurs anticipations de BPA 2015 des entreprises qui composent le S&P 500. Les bénéfices anticipés pour 2015 de 330 entreprises ont été révisées en baisse : Caterpillar de 1,2 milliards de $, ConocoPhillips de près de 2 milliards, Occidental Petroleum, de 1,2 milliards, Freeport McMoran, de 904 millions, etc… On ne compte plus les discours prudents, voire pessimistes des entreprises américaines qui évoquent les conséquences défavorables sur leurs profits de la hausse du dollar. Ce phénomène de révision en baisse des BPA est payé comptant sur le marché : les actions américaines sont en baisse significative depuis le début de l’année. Alors que la croissance des BPA est le meilleur soutien de Wall Street, et que Wall Street a été le meilleur soutien des bourses européennes, on peut légitimement se poser une question importante. Les Bourses européennes peuvent-elles très longtemps continuer à s’apprécier ? Leur résistance à cette actualité très défavorable est imputable uniquement à la baisse de l’€ (-6% depuis le début de l’année)….

Investisseurs : En raison d’une notation très défavorable de l’actualité hebdomadaire (- 5) et de la résistance des cours, nous recommandons, en application de notre méthodologie d’allocation par scénario, de sous pondérer au maximum les actions.

Spéculateurs : L’indice a besoin de consolider pour tester le signal haussier de moyen terme.

Tendances sur les taux et les devises : L’euro est descendu sous 1,12 $ et semble se stabiliser autour de 1.13 $. Les taux grecs ont flambé au-delà de 10 %, sans contagion pour l’instant avec les autres pays sous programme d’aide européenne.

Tendances récentes sur les matières premières : Le cours du pétrole ne réussit toujours pas à réaliser un véritable rebond technique. Le cours de l’or se sont apprécié de 5 % depuis le début de l’année…
www.valquant.fr


N°4 - 11H00

Peregrine & Black: Mid-Morning Market Comment

Good Morning Finyear Readers!

European markets are trading little changed this morning despite solid German retail figures and better than expected French consumer data for December.
Interestingly Spain beat growth estimates for 2014 posting 2% growth year on year outperforming countries like Germany and France while stirring fresh optimism that the country is on the right track with their finances and high unemployment rate likely to further improve as 2015 progresses.
Additionally giving some renewed leverage to proponents of austerity like German chancellor Merkel that austerity indeed works and doesn’t prevent a country form staging a major recovery.
Because of fighting having flared up in a major way in the past few days in Easter Ukraine new sanctions against Russia have been agreed on by the European Union.
With sanctions against Russia having hurt not only Russian growth but also having caused damage to an already struggling Euro-zone in 2014, it appears likely that these latest measures might just stifle the newly found optimism in the aftermath of the QE announcement by the ECB last week.
There are plenty of economic data scheduled for release today, in Europe spotlight will be on the Euro-zone unemployment rate and consumer prices and in the US the first reading of Q4 GDP data. Similar to UK GDP figures, there is a moderate slowdown compared to the previous quarter expected what economic activity in the US is concerned.
Temporarily at least because of the above mentioned sanctions against Russia the outperformance seen of European markets versus their American peers should be much more moderate if not even slightly reverse over the next few days.

Markus Huber | Senior Sales-Trader/Senior Analyst
Peregrine & Black
www.peregrineblack.com


N°3 - 9H00

Les marchés repartent à la hausse avant plusieurs indicateurs macroéconomiques

Marchés actions
Après un début de semaine poussif, les marchés américains ont inscrit une séance de gains hier. Les investisseurs ont salué une nouvelle baisse des demandes d’allocations-chômage qui s’établissent à un plus bas depuis Avril 2000. Par ailleurs, une certaine stabilisation des prix de l’or noir autour des 44 dollars a rassuré les marchés.

Dans ce contexte, le Dow Jones gagnait 1,31% à 17 416,85 points. L’indice technologique, Nasdaq, prenait 0,98% à 4 683,41 points. Enfin, l’indice élargi, S&P 500, grimpait de 0,95% à 2 021,25 points.

Du côté des valeurs, on notera la séance difficile d’Alibaba qui perdait plus de 8% après l’annonce de résultats très décevants. Même constat pour Qualcomm qui perdait plus de 10% après l’annonce de prévisions moroses. A l’inverse, Ford ou encore le groupe de chimie Dow Chemical ont publié des résultats salués par les marchés. A noter également la publication après la séance des très bons résultats d’Amazon.com et ceux plus décevants de Google. Les deux titres seront surveillés à l’ouverture des marchés cet après-midi.

Cette nuit, le Nikkei a vécu une séance animée par de nombreux indicateurs macroéconomiques. Parmi eux, la publication d’un taux de chômage en baisse à 3,4%, une inflation à nouveau en baisse pour le cinquième mois consécutif ou encore une production industrielle en hausse de 1%. L’indice nippon enregistrait un léger gain de 0,39% à 17 674,39 points. On notera également les bons résultats de Nomuara et Advantest.

Ce matin, les indices européens sont attendus en hausse dans le sillage de Wall Street et des marchés asiatiques. Les investisseurs seront attentifs ce matin à la publication de l’inflation en Zone Euro avant plusieurs chiffres américains dans l’après-midi et notamment une première estimation du PIB pour le 4ème trimestre.

Forex
La parité EUR/USD reste stable ce matin et ce négocie au-dessus des 1.13$. La parité a gagné plus de 100 pips sur la journée d’hier. Les statistiques macroéconomiques américaines ont pesé sur le billet vert bien que les demandes d’allocations chômage aient baissé, les investisseurs ont été surpris par le chiffre des ventes de logement sur Décembre en chute libre à -3.7% contre 0.5% prévu par le consensus et 0.6% le mois dernier. Par ailleurs, les statistiques de la zone euro se sont révélées mitigées, taux de chômage en baisse d’un point de base à 6.5% contre 6.6% précédemment, un indice des prix à la consommation en baisse à -1.0% contre -0.8% attendu et 0.0% précédemment.

Aujourd’hui, les cambistes resteront prudents avant la publication de l’indice des prix à la consommation en Zone Euro ; le chiffre est attendu en baisse de 3 points de base à -0.5% contre -0.2%, ce qui devrait refaire basculer le cours de la paire phare du marché des devises probablement en-dessous des 1.13$ si ce chiffre se confirme. Du côté des Etats-Unis, la croissance devrait baisser.
La parité EUR/USD cote à près de 9 heures ce matin aux encablures des 1.1333$, soit en hausse de 0.07%.

Les paires en yen reculent ce matin. En effet, la devise nippone s’apprécie face à ses principales contreparties en raison de bons chiffres publiés ce matin au Japon : des dépenses de ménage en hausse, un taux de chômage en baisse à 3.4% contre 3.5% prévu. En effet, le dollar contre le yen s’échange ce matin à 117.88 yens, soit en baisse de 0.40% depuis l’ouverture. L’euro perd du terrain face la devise nippone et de son côté s’échange aux alentours des 133.68yens, soit -0.27% à près de 9 heures.

Matières premières
Au chapitre des matières premières, le pétrole résiste après un nouveau point bas jeudi avant de tenter une stabilisation. Le contrat mars sur le WTI prenait 8 centimes ce matin à $44.53. Le contrat avait chuté à $44.45 hier soir un plus bas depuis mars 2009 dans des volumes autour de la moyenne des 100 jours. Le Brent lui essayait de rattraper son retard en reprenant 66 centimes à $49.13 le baril ce matin. Hier il a perdu $1.13 à $48.47. La prime entre les deux contrats s’est élargie de nouveau à un niveau plus atteint depuis un mois à $4.60.

Les contrats à terme sur le pétrole ont été beaucoup moins volatiles cette nuit durant la séance en Asie, après avoir grimpé de plus de 1% lors de la séance précédente. Le Brent a su tirer son épingle du jeu face au WTI qui est lourdement sanctionné par la hausse des stocks américains. En effet le WTI a touché un nouveau point bas contrairement à son homologue. Parallèlement, le nouveau roi d'Arabie Saoudite a engagé des changements majeurs au sein du gouvernement, mais a conservé son ministre du Pétrole.

Sur les statistiques, la production américaine a augmenté au plus haut niveau depuis au moins 1983 la semaine dernière et les stocks ont grimpé de 8.87 millions de barils à 406.7 millions. Rappelons également que les stocks à Cushing en Oklahoma, point de livraison pour le WTI échangé à New York, ont augmenté de 2,09 millions de barils à 38,9 millions, un sommet jamais atteint depuis Janvier 2014.

Sur les métaux précieux, l’or rechute après avoir touché un plus haut de 7 mois après la BCE la semaine dernière. Le marché s’attendait à ce que la Fed se prononce davantage sur son calendrier de remontée des taux, il a été déçu. Hier la baisse était davantage attribuée à la force du dollar. L’once d’or cotait ce matin à $1262.33.

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr


N°2 - 8H30

UBS daily roundup - Pricing pressures and production puzzles

Paul Donovan daily briefing.

• The US employment cost index is due. This is a better indicator of labour pressures on inflation than is average hourly earnings (every single worker in the US could receive a pay rise, and average earnings could still fall). We see 0.7%. GDP is revised, and we expect 2.7% with a drag from the government.

• Euro area consumer price inflation is expected to be negative, but (as any good economist knows) negative inflation is not deflation. Deflation is a general price decline, and what we have in the Euro area is the effect of a relative oil price decline.

• UK credit data is scheduled – the Bank of England has already been rather aggressive in tightening policy via mortgage regulation, but this has not impacted non mortgage consumer credit, which has been quite resilient.

• Japanese industrial production and labour market data turned out to be positive. This is not translating into the domestic economy at the moment however, with household spending collapsing and household disposable income still negative. The production data may owe more to global demand than domestic.

www.ubs.com/investmentbank


N°1 - 8H00

Les calculs secrets de Mario Draghi

Par Jean-Paul Betbeze.

1140 milliards d’euros = 60 (milliards d’euros par mois) x 19 (mois). C’est l’engagement d’achat total de Mario Draghi pour faire repartir l’inflation sous deux ans (vers 2 %) et donc, avant, la croissance et donc, avant encore, le crédit.

Mais quoi donc acheter avec 60 milliards d’euros par mois ? Première réponse : des bons du trésor et d’autres « papiers » publics. Fort bien.

En fonction de quelle clef de répartition ? Réponse...

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Corporate Finance : commentaires du jour

L'actu Corporate Finance par FinActu:

- Crédit Agricole Assurances prend une participation de 10% au capital de TIGF 29/01/2015
- Orange a participé à une levée de fonds dans Afrimarket 29/01/2015
- Eurazeo lance l’introduction en Bourse d’Elis 29/01/2015
- Insign fait l’acquisition de Visuamobile avec le soutien d’Evolem 29/01/2015
- KWM conseille Cerba European Lab dans le cadre de l’acquisition de Novescia 29/01/2015
- Air Liquide et Michelin investissent dans Ecomobility Ventures 28/01/2015
- Dhimyotis annonce un nouveau tour de table d’un montant de 600,000€ 28/01/2015
- POM Monitoring lève 1,5 M€ auprès de Newfund 28/01/2015
- Esker annonce l’acquisition de la start-up américaine TermSync 28/01/2015
- Kiwup lève 1,3 million d’euros auprès de XAnge Private Equity, Kima Ventures et Nestadio Capital 28/01/2015

www.finactu.fr

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TAUX D'INTERET LEGAL

L'ordonnance du 20 août 2014 (n°2014-947) a introduit deux taux différents, l'un s'appliquant aux créanciers personnes physiques n'agissant pas pour des besoins professionnels, l'autre "pour tous les autres cas".

Le gouvernement a également instauré un calcul semestriel du taux légal calculé "en fonction du taux directeur de la Banque centrale européenne sur les opérations principales de refinancement et des taux pratiqués par les établissements de crédit et les sociétés de financement".

Comme prévu par l'article 2 de l'ordonnance du 20 août 2014, les deux nouveaux taux ont été fixés par arrêté pour leur entrée en vigueur dès le 1er janvier 2015.

L'arrêté du 23 décembre 2014 publié au JO le 27 décembre 2014 indique ainsi que :
"Pour le premier semestre 2015, le taux de l'intérêt légal est fixé :
1° Pour les créances des personnes physiques n'agissant pas pour des besoins professionnels : à 4,06% ;
2° Pour tous les autres cas : à 0,93%."


Rappelons que :
- En 2014, il était de 0,04%
- En 2013, il était de 0,04%
- En 2012, il était de 0,71%
- En 2011, il était de 0,38%
- En 2010, il était de 0,65%
- En 2009, il était de 3,79%
- En 2008, il était de 3,99%
- En 2007, il était de 2,95 %

Lisez notre article "Taux d'intérêt légal et taux interbancaires (définitions et historiques)" en suivant ce lien


TAUX INTERBANCAIRES

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois





Notes :

- Euro Overnight Index Average (EONIA) : taux calculé par la BCE et diffusé par la FBE (Fédération Bancaire de l'Union Européenne). Il résulte de la moyenne pondérée de toutes les transactions au jour le jour de prêts non garantis réalisées par les banques retenues pour le calcul de l'euribor.

- Euro Interbank Offered Rate (EURIBOR) : taux interbancaire offert entre banques de meilleures signatures pour la rémunération de dépôts dans la zone euro. Il est calculé en effectuant une moyenne quotidienne des taux prêteurs sur 13 échéances communiqués par un échantillon de 57 établissements bancaires les plus actifs de la zone Euro. Il est calculé sur la base de 360 jours et est diffusé à 11h le matin si au moins 50% des établissements constituant l'échantillon ont effectivement fourni une contribution. La moyenne est effectuée après élimination des 15% de cotation extrêmes (le nombre éliminé est toujours arrondi) et exprimée avec trois décimales.

Tableaux et historiques des TAUX D'INTERET DU MARCHE INTERBANCAIRE DE LA ZONE EURO édités par la Banque de France

Taux de référence des bons du Trésor et OAT

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois

Tableaux et historiques des taux de référence des bons du Trésor et OAT édités par la Banque de France




INDICES OBLIGATAIRES

Indices Quotidiens TEC-N (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)

Description : L’indice quotidien CNO-TEC n, Taux de l’Echéance Constante n ans, pour n variant de 1 à 30, est le taux de rendement actuariel d’une valeur du Trésor fictive dont la durée de vie serait à chaque instant égale à n années.

Ce taux est obtenu par interpolation linéaire entre les taux de rendement actuariels annuels des 2 valeurs du Trésor qui encadrent au plus proche la maturité n.

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices Hebdomadaires (Mise à jour hebdomadaire, tableau fourni par la Banque de France)

Notice : (description et calcul)
THO : Taux hebdomadaire du marché primaire des émissions à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
THE : Taux hebdomadaire des emprunts d'Etat ayant une échéance de plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FELT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat à plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FECT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat entre 3 et 7 ans (TEC 5 +0,05%)
PRLT : Rendement secondaire des emprunts du secteur privé à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
PUCT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public de 3 à 7 ans (TEC 5 +0,25%)
PULT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices mensuels (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)

Description :
TMO : Moyenne arithmétique des THO du mois
TMB : Moyenne arithmétique des THB du mois ( THB = Taux Hebdomadaire d'adjudication des Bons du trésor à 13 semaines)
TME : Moyenne arithmétique des THE du mois

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.

Tableaux et historiques des INDICES OBLIGATAIRES édités par la Banque de France


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Vendredi 30 Janvier 2015




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