L’amélioration des fondamentaux en zone euro va continuer de constituer un catalyseur important pour la progression des actifs européens. Entre la dissipation des risques sur les marchés obligataires souverains périphériques, l’assainissement du système financier (via le renforcement des fonds propres des banques) et des perspectives de croissance positives bien que modérées, le scénario d’une évolution haussière en pente douce est convaincant. A l’horizon d’un mois, cette tendance pourrait porter l’indice CAC 40 à 4 500 points, un objectif crédible.
Qui plus est, les marchés européens semblent désormais bénéficier d’un véritable retour des flux d’investissement. Longtemps atones, les volumes de transactions sur les places boursières du Vieux Continent sont en train de retrouver peu à peu de la consistance. Cela s’explique en grande partie par le redéploiement d’une part des capitaux des investisseurs professionnels, qui était encore investie en actifs « refuges » (en particulier obligataires « core ») ces dernières années. Dans un environnement macroéconomique en cours de normalisation, les actions, en tant qu’actifs à fort potentiel d’appréciation, retrouvent toute leur place dans les allocations des investisseurs. Cela s’explique aussi par des arbitrages et des achats à bon compte à plus court terme. Convaincus du cycle de revalorisation des marchés européens, les investisseurs n’hésitent plus à tirer profit de toute correction pour renforcer leurs positions en actions. Ce comportement est symbolique d’une confiance retrouvée.
Toutefois, il faudra surveiller les publications de résultats dans les prochaines semaines. La croissance des bénéfices des entreprises est une composante importante de la performance des actions. Une croissance des résultats bien plus vigoureuse qu’elle ne l’a été l’année dernière sera désormais nécessaire pour entretenir la progression des places européennes. Sur ce point le consensus des analystes est positif (avec un objectif proche de 10% en 2014).
Il faudra également regarder comment se comporte la reprise de l’activité économique, tant en Europe qu’aux Etats-Unis. Cette semaine, plusieurs indicateurs de premier plan comme les indices PMI Markit des directeurs d’achats en zone euro (jeudi) et aux Etats-Unis (jeudi), les indicateurs économiques avancés (mercredi) l’indice de confiance des consommateurs en zone euro (jeudi), le taux de chômage au quatrième trimestre 2013 en Espagne (mercredi) ou les ventes de logements anciens aux Etats-Unis (jeudi) pourront apporter quelques éléments de réponse sur la vigueur de la dynamique économique. Hier, la Chine a publié un taux de croissance du PIB pour le dernier trimestre 2013 (7,7%), légèrement en deçà du trimestre précédent (7,8%). A 7,7% sur l’ensemble de l’année, le taux de croissance chinois semble confirmer que le pays est entré dans un nouveau cycle, celui d’une économie plus équilibrée, tournée vers la consommation domestique. Mais attention, l’endettement des agents économiques et un système bancaire dont la visibilité est encore lacunaire - il est bien difficile d’estimer les actifs à risque en dehors du bilan des banques, mais auxquels ces dernières sont exposées - pourraient bien menacer les nouvelles aspirations économiques chinoises.
Par Fabrice Cousté, Directeur Général de CMC Markets France
21 janvier 2014
Ce commentaire présente un caractère purement informatif et ne constitue ni un conseil en investissement, ni une recommandation d’achat ou de vente d’instruments financiers.
A propos de CMC Markets : Fondé en 1989 par Peter Cruddas, CMC Markets est l’un des principaux courtiers en CFD dans le monde. A l’origine spécialisé sur le marché des devises (Forex), CMC Markets s’est rapidement positionné sur les CFD (Contract for Difference), avant de lancer en 1996 la première plate-forme globale de trading en temps réel sur le Forex. Présent en France depuis fin 2010, CMC Markets est agréé par la FCA au Royaume-Uni (Financial Conduct Authority) et enregistré auprès de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution en France.
Les CFD (contract for difference) sont des produits financiers à effet de levier comportant un risque de perte supérieure au capital investi. Ces produits présentent un caractère hautement spéculatif. Ils sont destinés à des investisseurs avisés pouvant surveiller leurs positions de façon continue et ayant les moyens financiers de supporter un risque de perte en capital. Les CFD sont liés à des actifs sous-jacents extrêmement variés. Les CFD présentent des risques spécifiques qui peuvent varier grandement d’un produit à l’autre, par exemple s’agissant de la rapidité des variations des cours ou en matière de liquidité.
Qui plus est, les marchés européens semblent désormais bénéficier d’un véritable retour des flux d’investissement. Longtemps atones, les volumes de transactions sur les places boursières du Vieux Continent sont en train de retrouver peu à peu de la consistance. Cela s’explique en grande partie par le redéploiement d’une part des capitaux des investisseurs professionnels, qui était encore investie en actifs « refuges » (en particulier obligataires « core ») ces dernières années. Dans un environnement macroéconomique en cours de normalisation, les actions, en tant qu’actifs à fort potentiel d’appréciation, retrouvent toute leur place dans les allocations des investisseurs. Cela s’explique aussi par des arbitrages et des achats à bon compte à plus court terme. Convaincus du cycle de revalorisation des marchés européens, les investisseurs n’hésitent plus à tirer profit de toute correction pour renforcer leurs positions en actions. Ce comportement est symbolique d’une confiance retrouvée.
Toutefois, il faudra surveiller les publications de résultats dans les prochaines semaines. La croissance des bénéfices des entreprises est une composante importante de la performance des actions. Une croissance des résultats bien plus vigoureuse qu’elle ne l’a été l’année dernière sera désormais nécessaire pour entretenir la progression des places européennes. Sur ce point le consensus des analystes est positif (avec un objectif proche de 10% en 2014).
Il faudra également regarder comment se comporte la reprise de l’activité économique, tant en Europe qu’aux Etats-Unis. Cette semaine, plusieurs indicateurs de premier plan comme les indices PMI Markit des directeurs d’achats en zone euro (jeudi) et aux Etats-Unis (jeudi), les indicateurs économiques avancés (mercredi) l’indice de confiance des consommateurs en zone euro (jeudi), le taux de chômage au quatrième trimestre 2013 en Espagne (mercredi) ou les ventes de logements anciens aux Etats-Unis (jeudi) pourront apporter quelques éléments de réponse sur la vigueur de la dynamique économique. Hier, la Chine a publié un taux de croissance du PIB pour le dernier trimestre 2013 (7,7%), légèrement en deçà du trimestre précédent (7,8%). A 7,7% sur l’ensemble de l’année, le taux de croissance chinois semble confirmer que le pays est entré dans un nouveau cycle, celui d’une économie plus équilibrée, tournée vers la consommation domestique. Mais attention, l’endettement des agents économiques et un système bancaire dont la visibilité est encore lacunaire - il est bien difficile d’estimer les actifs à risque en dehors du bilan des banques, mais auxquels ces dernières sont exposées - pourraient bien menacer les nouvelles aspirations économiques chinoises.
Par Fabrice Cousté, Directeur Général de CMC Markets France
21 janvier 2014
Ce commentaire présente un caractère purement informatif et ne constitue ni un conseil en investissement, ni une recommandation d’achat ou de vente d’instruments financiers.
A propos de CMC Markets : Fondé en 1989 par Peter Cruddas, CMC Markets est l’un des principaux courtiers en CFD dans le monde. A l’origine spécialisé sur le marché des devises (Forex), CMC Markets s’est rapidement positionné sur les CFD (Contract for Difference), avant de lancer en 1996 la première plate-forme globale de trading en temps réel sur le Forex. Présent en France depuis fin 2010, CMC Markets est agréé par la FCA au Royaume-Uni (Financial Conduct Authority) et enregistré auprès de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution en France.
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