Rémy Mahoudeaux
Parmi les bons chiffres et les bonnes nouvelles annoncées, il y en a un que je souhaite mettre en exergue. La fidélité est sans doute, dans le monde des affaires, le meilleur indicateur de la performance : rester avec ses employés, ses clients, ses banquiers, ses fournisseurs ou ses partenaires n'est jamais anodin. Dans le private equity où les cycles sont longs, il me semble que clôturer la levée de fonds du fonds MidCap II avec 85% des investisseurs de MidCap I qui prennent un ticket, surtout dans un contexte Bâle III / Solvency II qui est loin d'être favorable pour ce genre de lignes chez ce genre d'investisseurs me semble une très bonne performance. Cela rejoins ma conception du deal entre l'investisseur et le gérant du véhicule d'investissement, que ce soit une entreprise en direct ou un fonds d'investissements : la perpétuité est l'horizon le plus pertinent. Ce n'est pas de moi, un certain Warren Buffet l'a dit.
Une question qui reste ouverte, et qui n'a pas trouvé sa réponse dans la discussion qui a suivi la présentation de ces résultats. Qui seront les investisseurs des petites entreprises en création, des futures valeurs technologiques encore en couveuse, une fois que la niche fiscale qui les concerne aura disparu, ce qui semble être dans les tuyaux ? Certes, il serait bon qu'un prédicateur vraiment convaincant puisse persuader ces investisseurs que la cerise fiscale n'est qu'un « nice to have » qui ne doit pas cacher le succulent gâteau qu'elle surmonte, qu'un amortisseur du risque bien pratique mais pas essentiel. Mais parier sur une évangélisation n'est pas sain, et les pistes PEA et épargne salariale invoqués comme investisseurs de substitution ne me semblent ne pas être des candidats très crédibles, même si rien est écrit et que je peux me tromper. Pourtant, ces entreprises auront besoin de fonds. Il faudra par conséquent des équipes de gestion, des véhicules d'investissement et des investisseurs montrant une certaine appétence pour ce genre de risque.
www.cfo-news.com/Closing-du-fonds-Siparex-MidCap-II-a-120-M-dedie-aux-operations-de-Capital-Developpement-et-de-Transmission_a21107.html
Rémy Mahoudeaux
Managing Director, RemSyx
boss@remsyx.com
www.remsyx.com
Une question qui reste ouverte, et qui n'a pas trouvé sa réponse dans la discussion qui a suivi la présentation de ces résultats. Qui seront les investisseurs des petites entreprises en création, des futures valeurs technologiques encore en couveuse, une fois que la niche fiscale qui les concerne aura disparu, ce qui semble être dans les tuyaux ? Certes, il serait bon qu'un prédicateur vraiment convaincant puisse persuader ces investisseurs que la cerise fiscale n'est qu'un « nice to have » qui ne doit pas cacher le succulent gâteau qu'elle surmonte, qu'un amortisseur du risque bien pratique mais pas essentiel. Mais parier sur une évangélisation n'est pas sain, et les pistes PEA et épargne salariale invoqués comme investisseurs de substitution ne me semblent ne pas être des candidats très crédibles, même si rien est écrit et que je peux me tromper. Pourtant, ces entreprises auront besoin de fonds. Il faudra par conséquent des équipes de gestion, des véhicules d'investissement et des investisseurs montrant une certaine appétence pour ce genre de risque.
www.cfo-news.com/Closing-du-fonds-Siparex-MidCap-II-a-120-M-dedie-aux-operations-de-Capital-Developpement-et-de-Transmission_a21107.html
Rémy Mahoudeaux
Managing Director, RemSyx
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