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Notes sectorielles @rating de Coface pour le 1er trimestre 2006

Notes sectorielles @rating de Coface pour le 1er trimestre 2006 Coface déclasse la note sectorielle @rating du secteur automobile (de B sous surveillance négative à B-) et reclasse celle de l'informatique (de B- à B) et celle du transport aérien (de C- à C+).


Globalement, Coface estime que le niveau moyen des risques présentés par les principaux secteurs reste stable.

De manière générale, Coface note que la qualité des risques sectoriels s'est stabilisée, au cours du premier trimestre 2006. Elle estime que le deuxième trimestre devrait être à nouveau marqué par :
- un ralentissement modéré aux Etats-Unis,
- une reprise en Europe,
- une activité toujours dynamique en Asie, y compris au Japon, ainsi que pour les pays exportateurs de pétrole.

Dans ce contexte de croissance toujours soutenue, les grands groupes, à même de profiter des délocalisations et du dynamisme de la demande mondiale, affichent des bénéfices records. Capables de dépasser les frontières nationales, ils échappent aux aléas des conjonctures régionales et bénéficient pleinement des opportunités offertes par les pays émergents d'Asie ou d'Amérique latine.

Cette avalanche de résultats favorables ne doit toutefois pas masquer la forte pression qui s'exerce sur les marges des entreprises dans de nombreux secteurs d'activité. Vive concurrence et coût des intrants toujours élevés, renchérissement des financements, continuent en effet d'affecter la solvabilité des entreprises.

Déclassement du secteur automobile
La note du secteur automobile est déclassée de B sous surveillance négative à B-, et ce en raison d'une vive concurrence et de faibles perspectives de croissance des marchés matures, conduisant à une détérioration des marges de nombreux constructeurs notamment aux Etats-Unis.
En 2006, le marché mondial ne progressera que faiblement, toujours soutenu par les zones émergentes. Les marchés matures sont susceptibles de s'effriter, alors qu'ils continuent de représenter la majeure partie des débouchés. La mondialisation se poursuit avec, comme corollaire, un renforcement de la concurrence. Compte tenu des gains de productivité et de la ruée vers les zones émergentes, les surcapacités augmentent, ce qui pèse sur les prix des véhicules de bas et moyen de gamme. Les deux plus grands constructeurs américains GM et Ford (22% de la production automobile mondiale), confrontés à la vive concurrence des fabricants asiatiques installés sur place, perdent des parts de marché et rencontrent de graves difficultés financières, exacerbées par le poids de leurs engagements sociaux. Cette situation détériore aussi le niveau de risque de leurs sous-traitants, alors que les autres constructeurs et leurs équipementiers enregistrent des performances très inégales selon leur positionnement géographique et produit. Les constructeurs européens, sont aussi confrontés à la concurrence asiatique sur les segments de bas et moyen de gamme, et à une stagnation de leur marché régional. Ceci les incite à délocaliser les productions vers l'est du continent et les régions émergentes, à la recherche de moindres coûts de production et de marchés plus dynamiques. Cependant, ils y retrouvent leurs concurrents asiatiques et les surcapacités pesant sur leur rentabilité.


Reclassement du secteur informatique et celui des transports aériens
I- Dans un marché encore soutenu,la note du secteur informatique est reclassée de B- à B en raison de la forte progression des ventes attendue dans les périphériques multimédia, les logiciels ainsi que dans les services pour lesquels les marges sont importantes.

La progression du marché informatique mondial, exprimé en valeur, devrait se poursuivre à un rythme soutenu en 2006 proche de 6%. En volume, l'augmentation atteindrait 10%, le différentiel provenant de la poursuite de la baisse des prix des équipements. Les segments les plus porteurs seront les logiciels et les services ainsi que les portables et les imprimantes, tandis que la croissance sera moindre pour les ordinateurs de bureau. Les concepteurs de logiciels et les prestataires de services devraient être les principaux bénéficiaires de cette bonne orientation de la demande tandis que les marges des fabricants d'équipements resteront très comprimées.


II- La note du secteur des transports aériens est reclassée de C- à C+. Reprise du trafic et compression des coûts devraient permettre une amélioration de la solvabilité de nombreuses compagnies. Le niveau de risque reste toutefois élevé.

Après le rebond de 2004, le trafic de passagers et de marchandises retrouve une progression normale (+5 à 6% attendues en 2006), plus en phase avec le développement du tourisme et de l'économie mondiale. Mais, dans le même temps, la hausse des cours du pétrole et la concurrence toujours vive des « low cost » ont, en 2005, entraîné dans le rouge les résultats de nombre d'entreprises, essentiellement en Amérique du nord. La progression du trafic aérien et les suppléments perçus sur les billets ne compensent qu'en partie cet impact négatif sur les résultats.En 2006, la poursuite de la recherche d'économies devrait aboutir à une réduction des pertes notamment chez les transporteurs américains, en dépit d'un prix du carburant toujours élevé. Le secteur présentera encore un niveau de risque important bien qu'inégal selon les régions et selon les types de compagnies.

Contact presse :
- Direction de la communication Coface :
Bernard Blazin - Tél. : 01 49 02 17 48 Email : Bernard_blazin@coface.com

Tous nos communiqués, publications et informations financières sur Coface sont disponibles sur Internet : http://www.coface.fr

Créée en 1946, Coface, notée AA par Fitch Ratings et Aa3 par Moody's, est filiale de Natexis Banques Populaires et du Groupe Banque Populaire, dont les fonds propres (tier 1) s'élèvent à fin 2005 à 14,63 milliards d'euros. Elle a pour mission de faciliter les échanges entre toutes les entreprises partout dans le monde. Pour cela, elle offre à ses clients quatre outils pour externaliser en tout ou partie la gestion, le financement et la protection de leur Poste clients: l'assurance-crédit, l'information et la notation d'entreprise, la gestion de créances et l'affacturage. Coface propose également trois autres formes de garantie ou de service : l'assurance caution, la formation aux techniques du poste clients et, en France, la gestion des garanties publiques à l'exportation pour le compte de l'Etat. Elle assure à ses 85.000 clients un service de proximité de qualité, grâce à ses 4.850 collaborateurs répartis dans les 58 pays dans lesquels elle est implantée directement. Ce service de proximité est étendu à 93 pays, grâce aux partenaires Coface au sein du réseau mondial CreditAlliance, structuré autour d'une gestion partagée des risques de crédit (Système Risque Commun).

Annexe : méthodologie de la notation mondiale sectorielle @rating

Les analyses sectorielles sont accessibles et mises à jour régulièrement sur le site www.cofacerating.com, rubrique Newsletter. Leur consultation est en libre accès. Les entreprises étudiées proviennent de 151 pays dans le monde.

La notation mondiale sectorielle @rating mesure le niveau moyen de risque de non paiement présenté par les entreprises d'un secteur. Elle indique comment, pour un secteur d'activité donné, les perspectives conjoncturelles et la situation financière moyenne des entreprises influencent les comportements de paiement dans le cadre de transactions commerciales à court terme. Pour établir cette note, Coface combine trois types de mesures :
La vulnérabilité de la conjoncture économique du secteur qui indique comment les perspectives de débouchés, les niveaux des prix ou les coûts de production peuvent influencer la solvabilité des entreprises.
La solidité financière des entreprises du secteur qui indique dans quelle mesure les entreprises sont capables de faire face à un retournement de conjoncture.
L'expérience de paiement sur les opérations payables à court terme, observée à partir des bases de données Coface.

A+ / A / A- : Dans un environnement économique sectoriel favorable conjugué à une situation financière généralement robuste des entreprises, l'expérience de paiement est satisfaisante. La probabilité de défaut est en moyenne faible.
B+ / B / B- : L'environnement économique plutôt favorable n'est pas à l'abri d'une détérioration à court terme qui pourrait avoir des répercussions négatives sur la situation financière des entreprises. Le comportement de paiement demeure globalement correct et la probabilité de défaut acceptable.
C+ / C / C- : Dans un environnement économique sectoriel très incertain conjugué une importante vulnérabilité de la situation financière des entreprises, le comportement de paiement est médiocre. La probabilité de défaut devient préoccupante.
D : Dans un environnement économique sectoriel très défavorable, la situation financière détériorée des entreprises est à l'origine de comportements de paiement généralement mauvais. La probabilité de défaut est élevée.

Communiqués de presse de Coface du 2 mai 2006.


Lundi 15 Mai 2006



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