
Michel Santi
N’attendons pas le salut de la Chine qui, de son côté, s’embourbe dans la déflation avec des prix qui ont baissé de 3.5% en six mois pendant que ses exportations étaient réduites de 6.6% sur la même période. Et comment ne pas ressentir comme un début de panique de la part d’autorités chinoises ayant encore baissé il y a quelques jours de manière drastique – et pour la troisième fois en six mois – les réserves obligatoires des banques dans l’espoir que celles-ci consentent plus de crédits aux agents économiques ? En fait, c’est tout le moteur de croissance chinoise qui se grippe puisque sa production industrielle s’est effondrée en Avril dernier à son niveau le plus bas en dix ans ! Idem pour l’Inde dont la même production industrielle recule de 4% dans un contexte de stagflation rappelant la période cauchemardesque des années 70. Et que dire du Brésil où les ventes de voiture accusent un repli de plus de 15% et où les défauts de paiement des privés et des entreprises sur leurs crédits dépassent 10% ? Le bulle des BRICS semble donc bien à point et son implosion qui interviendra à la faveur de leur ralentissement économique se doit d’être prise très au sérieux.
La situation internationale actuelle ressemble étrangement à l’année 1931. A une différence près: à l’époque où régnait l’étalon or, les banques centrales ne pouvaient pas en imprimer tandis qu’elles peuvent aujourd’hui créer des Euros, des Dollars, des Yens, etc … Elles se doivent donc aujourd’hui d’activer frénétiquement leur planche à billets afin d’acheter tout ce qui est à vendre. Et tout rafler sans tarder car c’est la seule et unique façon qu’elles auraient de nous tirer de cette dépression absolue qui serait inéluctable sans leur détermination. Ne pas le faire serait une erreur d’autant moins pardonnable qu’elles sont armées à cet effet. Qu’elles oublient l’inflation et ne se préoccupent plus que de remettre un peu d’huile dans des rouages qui menacent de s’arrêter complètement.
Michel Santi
Economiste et Analyste Financier (indépendant)
www.gestionsuisse.com
La situation internationale actuelle ressemble étrangement à l’année 1931. A une différence près: à l’époque où régnait l’étalon or, les banques centrales ne pouvaient pas en imprimer tandis qu’elles peuvent aujourd’hui créer des Euros, des Dollars, des Yens, etc … Elles se doivent donc aujourd’hui d’activer frénétiquement leur planche à billets afin d’acheter tout ce qui est à vendre. Et tout rafler sans tarder car c’est la seule et unique façon qu’elles auraient de nous tirer de cette dépression absolue qui serait inéluctable sans leur détermination. Ne pas le faire serait une erreur d’autant moins pardonnable qu’elles sont armées à cet effet. Qu’elles oublient l’inflation et ne se préoccupent plus que de remettre un peu d’huile dans des rouages qui menacent de s’arrêter complètement.
Michel Santi
Economiste et Analyste Financier (indépendant)
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