C'est un engagement d'Elisabeth Borne d'août 2023 qui s'est matérialisé ce mercredi 13 mars. Face aux nouveaux défis portés par l'Intelligence Artificielle comme - renforcer les formations pour avoir plus de talents en France ; investir pour favoriser l'innovation française à l'international ; définir une régulation adaptée des différents secteurs - la Première Ministre de l'époque a souhaité réunir différents acteurs afin que, 6 mois plus tard, ils remettent leurs recommandations.
Un changement de gouvernement et un nouveau premier ministre - Gabriel Attal - n'ont pas interrompu les travaux de la commission.
Ainsi, après 600 auditions, 7000 consultations et 25 sessions plénières, ils viennent de remettre leur rapport à l'Elysée afin "d'éclairer les pouvoirs publics sur les décisions à prendre pour faire de la France un pays à la point de l'IA"
Le Rapport - 130 pages - n'omet aucun aspect de l'état des lieux de la situation et a souhaité porter un regard à 360° car "Cette révolution technologique affecte tous les domaines d’activité. Elle a des effets sur l’économie, l’emploi, les services publics, l’environnement, l’information, le secteur culturel…Tous les pans de notre société sont concernés et le seront davantage à l’avenir, tant son potentiel est considérable." explique l'introduction.
Les membres sont désireux de faire de la France un pôle majeur notamment en matière de puissance de calcul et souhaitent promouvoir "une gouvernance mondiale de l'IA" ainsi qu'un fonds international en faveur de l'IA d'intérêt général via un mécanisme de solidarité type "1% IA" pour les pays en voie de développement.
Rappelons qu'en parallèle de la remise de ce rapport, l'UE a voté l'IA ACT visant à réguler l'IA, notamment générative
En fin de rapport, on trouve donc les 25 recommandations chiffrées représentant un engagement annuel d'environ 5 Md€ au cours des cinq prochaines années. Les moyens peuvent être répartis selon cinq grandes catégories : l’appropriation collective, la formation et la recherche ; le déploiement de l’IA au service des citoyens ; les investissements technologiques et industriels ; la diffusion de l’IA dans l’économie ; la gouvernance française, européenne et mondiale.
La France s'est engagée à organiser le prochain sommet sur la sécurité et l'intelligence artificielle en 2024 dont la première édition a eu lieu à Londres les 1er et 2 novembre derniers.
Anne-Laure ALLAIN
TELECHARGER LE RAPPORT SUR LE SITE DE L'ELYSEE
Un changement de gouvernement et un nouveau premier ministre - Gabriel Attal - n'ont pas interrompu les travaux de la commission.
Ainsi, après 600 auditions, 7000 consultations et 25 sessions plénières, ils viennent de remettre leur rapport à l'Elysée afin "d'éclairer les pouvoirs publics sur les décisions à prendre pour faire de la France un pays à la point de l'IA"
Le Rapport - 130 pages - n'omet aucun aspect de l'état des lieux de la situation et a souhaité porter un regard à 360° car "Cette révolution technologique affecte tous les domaines d’activité. Elle a des effets sur l’économie, l’emploi, les services publics, l’environnement, l’information, le secteur culturel…Tous les pans de notre société sont concernés et le seront davantage à l’avenir, tant son potentiel est considérable." explique l'introduction.
Les membres sont désireux de faire de la France un pôle majeur notamment en matière de puissance de calcul et souhaitent promouvoir "une gouvernance mondiale de l'IA" ainsi qu'un fonds international en faveur de l'IA d'intérêt général via un mécanisme de solidarité type "1% IA" pour les pays en voie de développement.
Rappelons qu'en parallèle de la remise de ce rapport, l'UE a voté l'IA ACT visant à réguler l'IA, notamment générative
En fin de rapport, on trouve donc les 25 recommandations chiffrées représentant un engagement annuel d'environ 5 Md€ au cours des cinq prochaines années. Les moyens peuvent être répartis selon cinq grandes catégories : l’appropriation collective, la formation et la recherche ; le déploiement de l’IA au service des citoyens ; les investissements technologiques et industriels ; la diffusion de l’IA dans l’économie ; la gouvernance française, européenne et mondiale.
La France s'est engagée à organiser le prochain sommet sur la sécurité et l'intelligence artificielle en 2024 dont la première édition a eu lieu à Londres les 1er et 2 novembre derniers.
Anne-Laure ALLAIN
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Co-Présidents
o Philippe Aghion, économiste spécialiste de l’innovation ;
o Anne Bouverot, présidente du conseil d’administration de l'ENS.
Membres :
o Gilles Babinet, Président du Conseil national du numérique
o Joëlle Barral, directrice scientifique chez google
o Alexandra Bensamoun, professeure de droit, personnalité qualifiée au CSPLA (ministère de la Culture)
o Nozha Boujemaa, co-présidente du groupe d’experts IA de l’OCDE et Digital Trust Officer Décathlon
o Bernard Charlès, D de Dassault Systèmes
o Luc Julia, expert en intelligence artificielle générative
o Yann Le Cun, VP et Chief AI Scientist chez Meta, expert de l’IA générative
o Arthur Mensch, fondateur de Mistral
o Cédric O, consultant, ancien Secrétaire d’Etat au Numérique
o Isabelle Ryl, directrice du Paris Artificial Intelligence Research Institute (PRAIRIE, INRIA)
o Franca Salis-Madinier, Secrétaire nationale de la CFDT Cadres en charge de l’Europe, du numérique, de l‘intelligence artificielle et de la protection des lanceurs d’alerte.
o Martin Tisné, cofondateur de l’OP
o Gaël Varoquaux, chercheur en informatique
13 membres issus de l'administration
o Philippe Aghion, économiste spécialiste de l’innovation ;
o Anne Bouverot, présidente du conseil d’administration de l'ENS.
Membres :
o Gilles Babinet, Président du Conseil national du numérique
o Joëlle Barral, directrice scientifique chez google
o Alexandra Bensamoun, professeure de droit, personnalité qualifiée au CSPLA (ministère de la Culture)
o Nozha Boujemaa, co-présidente du groupe d’experts IA de l’OCDE et Digital Trust Officer Décathlon
o Bernard Charlès, D de Dassault Systèmes
o Luc Julia, expert en intelligence artificielle générative
o Yann Le Cun, VP et Chief AI Scientist chez Meta, expert de l’IA générative
o Arthur Mensch, fondateur de Mistral
o Cédric O, consultant, ancien Secrétaire d’Etat au Numérique
o Isabelle Ryl, directrice du Paris Artificial Intelligence Research Institute (PRAIRIE, INRIA)
o Franca Salis-Madinier, Secrétaire nationale de la CFDT Cadres en charge de l’Europe, du numérique, de l‘intelligence artificielle et de la protection des lanceurs d’alerte.
o Martin Tisné, cofondateur de l’OP
o Gaël Varoquaux, chercheur en informatique
13 membres issus de l'administration
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