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Financement participatif immobilier : pourquoi ces succès ?

Le financement participatif gagne progressivement tous les secteurs, y compris celui du logement. Mais quelles sont les raisons d’une telle réussite ?


Les raisons du succès pour le financement participatif de la promotion immobilière

Le crowdfunding s’étend à tous les secteurs d’activité, sur tous les marchés. C’est notamment dans le domaine de la promotion immobilière que cette pratique neuve trace sa voie, séduisant à la fois toujours plus de promoteurs et toujours plus d’investisseurs. En quoi consiste cette pratique, quels sont les chiffres expliquant son succès ? Trouvez vos réponses au fil de cet article !

Qu’est-ce que le financement participatif ?

Le financement participatif, ou crowdfunding, est une pratique consistant à lever des fonds auprès d’investisseurs privés. Ces derniers peuvent être de petits épargnants ou de plus gros investisseurs désirant diversifier leur placement. Concrètement, lorsque la somme nécessaire pour démarrer un projet de construction immobilière est atteinte, alors le chantier en question peut démarrer.

Lorsque les logements sont construits, puis vendus ou loués, les contributeurs sont alors remboursés et reçoivent leur capital investi au départ plus les intérêts relatifs au projet et fixés contractuellement.

Aux origines, le financement participatif concernait le monde artistique avec des sites tels que Kickstarter ou encore My Major Company, permettant à des créatifs de produire leur art à l’aide de l’apport fourni par leur communauté de fans. Progressivement, cette pratique s’est étendue au monde l’entreprise avec le crowdequity et le crowdlending, avant de gagner la sphère de la promotion immobilière et du logement.
Aujourd’hui, le financement participatif gagne du terrain sur la promotion immobilière et séduit toujours plus d’investisseurs au quotidien. Les raisons de ce succès sont nombreuses, et expliquent que des sommes toujours plus importantes soient levées chaque année.

Quelles sont les sommes levées par les projets participatifs ?

Ce phénomène est relativement récent, puisqu’il ne connaît un véritable essor que depuis quelques années. En 2017, le crowdfunding dans le secteur du logement a levé près de 101 millions d’euros, alors qu’il en avait levé 68 millions l’année précédente. Une véritable explosion !

Homunity, leader des plateformes spécialisées, fait partie des cinq entreprises qui assurent les 3 / 4 des montants levés en financement participatif immobilier.

Le fait est que cette pratique neuve a de quoi séduire les investisseurs, avec des possibilités de rendement tournant autour de 10% à court terme, contrairement au reste des investissements immobiliers qui se rentabilisent à plus long terme, et dans des proportions moindres. Pour les acteurs de la promotion, c’est aussi le moyen de financer leurs fonds propres afin d’obtenir des établissements bancaires leur accord pour des prêts bancaires, qui sont de plus en plus complexes à obtenir.

Notez que la loi de finances 2018 est vouée à booster cette tendance, puisque les placements de ce type ne peuvent pas être inclus dans l’imposition sur la fortune immobilière et sont soumis au Prélèvement Forfaitaire Unique, plafonné à 30% (prélèvements sociaux compris).

C’est un fait, le crowdfunding prouve par les chiffres qu’il a le vent en poupe. Tant sur le plan des rendements qu’à travers sa dimension pratique, il séduit par ses nombreux avantages. Tous les indicateurs sont au vert et laissent à penser que le phénomène s’est installé pour durer.

Quelles sont les opportunités du secteur ?

Les banques sont en effet très peu enclines à prêter de l’argent aux acteurs de la promotion immobilière, puisqu’elles réclament un apport conséquent, parfois à hauteur de 20% du montant total de chaque projet. Loin d’être incompatible avec les systèmes de financements bancaires, le financement participatif immobilier complète au contraire les voies traditionnelles.

En effet, cette pratique permet de financer les apports personnels nécessaires au démarrage des projets, c’est pour cette raison qu’elle séduit toujours plus de promoteurs parmi les entreprises de taille moyenne.

Côté investisseur, les risques sont limités :
• Il est possible que le chantier se passe mal, et soit compromis, auquel cas il devient difficile de récupérer la somme investie.
• Dans le cas de retard, le moment du retour sur investissement est décalé et parfois indéfini.
Contrairement à un investissement sur les marchés de capitaux, les risques sont donc bien moindres car au moins aussi stables que le marché du logement.

Par ailleurs, l’Etat et l’Union européenne ont bien compris les enjeux du crowdfunding dans ce secteur, et réfléchissent à l’heure actuelle sur une nouvelle législation. Ainsi, alors que les levées de fonds sont actuellement limitées à 2,5 millions d’euros, l’Etat prévoit de faire grimper cette limite à 8 millions d’euros. De son côté, l’Union européenne envisage de permettre aux plateformes spécialisées d’exercer leur activité sur toute l’Europe.

Une liberté nouvelle qui laissera sans doute une marche de manœuvre nouvelle aux acteurs du secteur, et qui ouvrira de nouvelles opportunités aux investisseurs. En leur permettant de participer à du financement participatif plus libre, les sommes investies seront d’autant plus importantes, de même que les rendements pouvant être espérés d’une telle pratique.

Finyear - Daily News


Mardi 17 Juillet 2018




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