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« Buy Now Pay Later » et « nouveau crédit », fruits d’une révolution technologique et culturelle

Publiée ce jour par France FinTech et Roland Berger, l’étude se penche sur les profondes mutations de la fonction crédit du fait des nouvelles attentes des clients, des avancées technologiques, de l’évolution de la réglementation, ou encore de l’arrivée de nouveaux acteurs pourvus d’atouts majeurs aux yeux d’une clientèle exigeante.


• L’association d’entrepreneurs France FinTech et le cabinet de conseil Roland Berger publient ce jour les résultats d’une enquête sur les mutations profondes de la fonction crédit, du fait des avancées technologiques et des nouvelles attentes des clients.

• En exploitant les opportunités offertes par le Big Data et l’intelligence artificielle, les différents acteurs du crédit ont la possibilité de renouveler leurs offres tout en atteignant de nouveaux segments de population.

• Cette révolution technologique et culturelle, couplée à l’apparition de nouveaux acteurs soutenus par une expertise Tech inédite, est à l’origine d’une recomposition de la chaîne de valeur du crédit et la modélisation d’un « nouveau crédit ».

Ce contexte inédit entraîne une révolution technologique et culturelle du crédit, où différentes approches et acteurs se combinent et recomposent la chaîne de valeur. Entre innovation technologique et mouvement culturel plus profond, cette enquête revient sur la fin d’un cycle pour le crédit traditionnel et l’émergence d’un « nouveau crédit » aux multiples facettes et enjeux.

Le crédit, moteur historique de la croissance et prospérité économique

D’abord réservé aux entreprises et exclusivement distribué par des banques de dépôts, le crédit s’est généralisé auprès des particuliers dès les années 1950 grâce aux prêts personnels, crédits renouvelables ou encore crédits à la consommation accordés aussi bien par les instances bancaires traditionnelles que les établissements de crédits spécialisés.

En 2021, le crédit représente en France 2 679 milliards d’euros d’encours (contre 1 168 milliards en 2000), soit 117% du PIB (contre 79% en 2000), dont près de 54% contractés par les ménages. Enfin, le crédit aux ménages a crû de 3,2% en moyenne par an sur les 20 dernières années, passant de 53% à 102% du revenu disponible brut[1].

L’analyse de solvabilité : une révolution accélérée par les innovations technologiques

Alors que les demandes de crédit continuent de croître, des évolutions majeures viennent en parallèle impacter les acteurs traditionnels du crédit. Avec l’accès à de nouvelles données, la puissance de calcul augmentée, ou encore les méthodes d’évaluation du risque innovantes, un « nouveau crédit » est en train de naître, à la fois résultat et moteur d’une révolution culturelle observable dans ce produit financier. En effet, le cœur de l’activité de crédit traditionnelle réside dans l’évaluation du risque de non-remboursement de la créance par le débiteur, de sa capacité à faire face aux échéances, de sa solvabilité, mais aussi de sa volonté à le faire. Ainsi, au-delà de la part de risque mesurable et probabilisable, s’ajoute une part non mesurable d’incertitude sur les motivations de l’emprunteur.

De nos jours, grâce à de nouveaux outils technologiques, cette part d’incertitude semble pouvoir être considérablement réduite. En exploitant les opportunités offertes par le Big Data (croisement de multitudes de données permettant de saisir plus finement le comportement du débiteur) ou l’intelligence artificielle, mais aussi plus largement par les usages digitaux, le « nouveau crédit » favorise son accès à des populations évincées par les approches traditionnelles (CDD, revenus irréguliers…) sans créer de nouvelles exclusions car évitant autant que possible les biais.

Les algorithmes permettent par exemple de dégager des profils comportementaux et d’opérer une catégorisation individuelle, tout en traitant un gros volume. Avec le machine learning, les algorithmes présentent même une valeur prédictive permettant d’automatiser complètement une décision de crédit quasi-instantanée, ou de fournir au collaborateur un outil facilitant sa prise de décision.

En tous les cas, ces outils contemporains font apparaître de nouveaux réservoirs de croissance, en prêtant à des populations jusque-là discriminées par les modèles traditionnels.

La nécessaire recomposition de la chaîne de valeur pour assurer la croissance globale du marché du crédit

A l’avenir, la demande de crédit va continuer de croître, tandis que les capacités de financement des acteurs traditionnels pourraient atteindre leurs limites, notamment en raison des contraintes réglementaires ou de leurs propres objectifs de rentabilité dans un contexte de taux faibles et de risques croissants. Aussi, afin de continuer à servir au mieux leurs clients ou en acquérir de nouveaux, mais aussi permettre à une part croissante de la population d’accéder au crédit, les établissement financiers doivent repenser leur positionnement dans la chaîne de valeur du financement et refondre en conséquence l’allocation de leurs ressources humaines, technologiques et financières, selon leurs objectifs.

L’étude livre des pistes d’avancée concrètes pour les différents acteurs de la chaîne du crédit :

• Individualiser la notation des risques afin de concrétiser l’accès au crédit à de nouveaux clients et permettre une plus grande inclusion sociale, tout en réduisant à terme les coûts et améliorant les marges.
• Accepter la fin d’un modèle intégré et identifier les savoir-faire propres à chaque acteur.
• Innover aux côtés des autres acteurs, au travers de partenariats par exemple, de manière à apporter et tester rapidement de nouvelles solutions répondant aux besoins du marché.
• Réinventer l’expérience-client, pour une réduction drastique des délais entre la demande de financement du client et l’octroi du crédit.
• Faire évoluer la culture d’entreprise, transformée à l’image de la relation-client, des échanges avec les partenaires ou encore du rapport aux données des consommateurs.

En un mot, il est impératif de prendre en compte la nouvelle donne introduite par le morcellement de la chaîne de valeur entre distribution, décision d’octroi, et partage des encours et du risque, afin de gérer au mieux la cohabitation complexe mais inéluctable de plusieurs modèles.

Vous pouvez consulter l'étude intégrale ici.

[1] Sources : Banque de France

A propos de Roland Berger
Fondé en 1967, Roland Berger est le premier cabinet de conseil de directions générales d’origine européenne et à l'ancrage international. Implanté en France depuis 1990, le bureau de Paris avec près de 300 collaborateurs, conseille les plus grandes entreprises internationales ainsi que des institutions publiques, sur l’ensemble de leurs problématiques, du conseil stratégique à la mise en œuvre opérationnelle. Avec la conviction que le monde a besoin d'un nouveau paradigme durable sur toute la chaîne de valeur des entreprises, il s’attache à proposer des solutions innovantes, avec une attention particulière portée à l’obtention de résultats concrets et mesurables.

A propos de France FinTech
Créée en 2015 à l’initiative des entrepreneurs, France FinTech fédère les sociétés utilisant des modèles opérationnels, technologiques ou économiques, innovants et disruptifs, visant à traiter des problématiques existantes ou émergentes de l’industrie des services financiers et représentant les principales composantes de la lière. L’association s’est donnée pour mission de promouvoir l’excellence du secteur en France et à l’étranger et de représenter les fintech françaises auprès des pouvoirs publics, du régulateur et de l’écosystème. France FinTech est aujourd’hui la plus grande association sectorielle de start-up en France et en Europe. Outre ses actions sur les terrains réglementaires et législatifs, ses nombreuses publications, ses ateliers et rencontres diverses, l’association organise chaque année l’événement de référence de l’écosystème : Fintech R:Evolution.

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Vendredi 1 Juillet 2022




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