erable semble vouloir avancer sur un nouveau terrain. La startup fondée fin 2021 qui a opéré une ICO pour lever ses premiers fonds (sur Cardano pour un montant à l'époque de 8,5 millions de dollars) et utilise la blockchain pour tokeniser des actifs d'entreprises au service de l'économie durable, vient d'officialiser une opération de Build-up des plus symboliques pour insuffler un nouveau souffle dans sa trajectoire.
Souvenez-vous. Au début de cette année, erable subissait une campagne de critiques médiatiques notamment à cause de son ICO de lancement, élevée par rapport aux nombres de levées effectuées sur la plateforme (3 selon Maddyness dans son article : "Crypto : la startup Erable dans le viseur de ses investisseurs pour «escroquerie»)
A l'époque (à son lancement), l'entreprise s'appelait encore Cardashift... Sauf que.
Depuis mars 2023, l'entreprise rebaptisée erable, connait aussi une nouvelle gouvernance.
Désormais, 70 % du capital est aux mains d'un trio mené par Yannis Baala avec l'appui d'Anaïs Bouchet et de Vincent Katchavenda. Le solde est détenu par deux de ses entreprises fondatrices : Steam et Smartchain.
Ensemble, ils ont aidé à financer 5 types de projets. "La spécificité d'erable est que nous ne proposons pas d'aider au déploiement de l'entreprise via la participation à une augmentation de capital mais en contribuant à financer des actifs de l'entreprise. "relate Yannis Baala. Dans le cas de la dernière campagne Revolte, il n'était pas question de financer le capital mais l'achat de véhicules électriques de seconde main vouées à être réparées et remises sur le marché pour l'entreprise. Cet actif a donc été tokénisé.
Et sur ce point, la nouvelle gouvernance souhaite aussi passer à autre chose :
"Pour passer un nouveau cap, nous allons faire le transfert des jetons émis lors de l'ICO initiale ainsi que les tokens sur la blockchain Ethereum."
Tourner la page ?
Les nouveaux actionnaires souhaitent donc tourner une page. Et assez symboliquement, ils viennent de se porter acquéreur de "WE DO GOOD" (Nous faisons le bien ou nous le faisons bien). Une opération de buil-up qui porte assez clairement le message que la direction souhaite faire passer.
WE DO GOOD, est une plateforme de crowdfunding née à Nantes, il y a 10 ans sur une idée de Jean-David Bar, son CEO.
Depuis sa création, la plateforme a financé 250 projets pour 12,5 millions d'euros de levées. Elle se positionne sur des projets en phase d'amorçage. Mais son modèle est un peu différent des plateformes classiques, WE DO GOOD reverse des royalties tous les trois mois à ses investisseurs dont le nombre serait de 10 000.
Selon, Yanis Baala, WE DO GOOD est une entreprise à l'équilibre. Quant aux leviers de financement qui ont aidé erable a acquérir une entreprise visiblement beaucoup plus importante qu'elle, le CEO n'a pas souhaité les dévoiler.
"Nous allons basculer nos activités de crowdfunding sur WE DO GOOD" et l'ambition est de désormais réaliser 5 financements par mois via la plateforme et ce, dès le second semestre 2024."
Les tickets d'entrée devraient légèrement augmenter tout comme le profil des projets proposés afin d'aller au-delà de l'amorçage.
Et la marque erable alors ? "Elle reste ! Elle est déjà celle du groupe. Surtout, nous travaillons actuellement au déploiement d'un nouveau modèle de financement. Nous souhaiterions utiliser la blockchain pour pooler les financement des actifs et donc nous adresser à des CGP, des family offices...Pour cela, il faut que nous finalisions le dossier, le système de financement et surtout travailler la conformité avec la réglementation." Ce deuxième volet du groupe erable devrait donc voir le jour au premier trimestre 2025.
Pour l'heure, Yannis Baala et ses équipes se réjouissent de l'aventure WE DO GOOD qui va poursuivre sa route avec ses équipes à Nantes mais sans son fondateur.
Anne-Laure Allain
Souvenez-vous. Au début de cette année, erable subissait une campagne de critiques médiatiques notamment à cause de son ICO de lancement, élevée par rapport aux nombres de levées effectuées sur la plateforme (3 selon Maddyness dans son article : "Crypto : la startup Erable dans le viseur de ses investisseurs pour «escroquerie»)
A l'époque (à son lancement), l'entreprise s'appelait encore Cardashift... Sauf que.
Depuis mars 2023, l'entreprise rebaptisée erable, connait aussi une nouvelle gouvernance.
Désormais, 70 % du capital est aux mains d'un trio mené par Yannis Baala avec l'appui d'Anaïs Bouchet et de Vincent Katchavenda. Le solde est détenu par deux de ses entreprises fondatrices : Steam et Smartchain.
Ensemble, ils ont aidé à financer 5 types de projets. "La spécificité d'erable est que nous ne proposons pas d'aider au déploiement de l'entreprise via la participation à une augmentation de capital mais en contribuant à financer des actifs de l'entreprise. "relate Yannis Baala. Dans le cas de la dernière campagne Revolte, il n'était pas question de financer le capital mais l'achat de véhicules électriques de seconde main vouées à être réparées et remises sur le marché pour l'entreprise. Cet actif a donc été tokénisé.
Et sur ce point, la nouvelle gouvernance souhaite aussi passer à autre chose :
"Pour passer un nouveau cap, nous allons faire le transfert des jetons émis lors de l'ICO initiale ainsi que les tokens sur la blockchain Ethereum."
Tourner la page ?
Les nouveaux actionnaires souhaitent donc tourner une page. Et assez symboliquement, ils viennent de se porter acquéreur de "WE DO GOOD" (Nous faisons le bien ou nous le faisons bien). Une opération de buil-up qui porte assez clairement le message que la direction souhaite faire passer.
WE DO GOOD, est une plateforme de crowdfunding née à Nantes, il y a 10 ans sur une idée de Jean-David Bar, son CEO.
Depuis sa création, la plateforme a financé 250 projets pour 12,5 millions d'euros de levées. Elle se positionne sur des projets en phase d'amorçage. Mais son modèle est un peu différent des plateformes classiques, WE DO GOOD reverse des royalties tous les trois mois à ses investisseurs dont le nombre serait de 10 000.
Selon, Yanis Baala, WE DO GOOD est une entreprise à l'équilibre. Quant aux leviers de financement qui ont aidé erable a acquérir une entreprise visiblement beaucoup plus importante qu'elle, le CEO n'a pas souhaité les dévoiler.
"Nous allons basculer nos activités de crowdfunding sur WE DO GOOD" et l'ambition est de désormais réaliser 5 financements par mois via la plateforme et ce, dès le second semestre 2024."
Les tickets d'entrée devraient légèrement augmenter tout comme le profil des projets proposés afin d'aller au-delà de l'amorçage.
Et la marque erable alors ? "Elle reste ! Elle est déjà celle du groupe. Surtout, nous travaillons actuellement au déploiement d'un nouveau modèle de financement. Nous souhaiterions utiliser la blockchain pour pooler les financement des actifs et donc nous adresser à des CGP, des family offices...Pour cela, il faut que nous finalisions le dossier, le système de financement et surtout travailler la conformité avec la réglementation." Ce deuxième volet du groupe erable devrait donc voir le jour au premier trimestre 2025.
Pour l'heure, Yannis Baala et ses équipes se réjouissent de l'aventure WE DO GOOD qui va poursuivre sa route avec ses équipes à Nantes mais sans son fondateur.
Anne-Laure Allain
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