Avoir la main sur l’information comptable et financière confère aux CFO un atout maître dans une économie pilotée par la donnée. A condition que ces derniers sachent moderniser leurs systèmes d’information pour gagner en flexibilité.
« Les CFO accordent une grande attention aux bouleversements qu’amène la technologie dans leur entreprise et leur métier. Avec, évidemment, des particularités propres à chaque secteur d’activité : dans l’énergie, par exemple, le CFO va devoir appréhender les conséquences de l’arrivée des compteurs intelligents. Mais aussi avec des points communs. Car, tous secteurs confondus, les CFO cherchent à assurer une plus grande continuité dans les processus de la finance, afin de réduire les opérations manuelles que leurs équipes sont contraintes de réaliser. En effet, ce métier a vu se développer au fil des ans des systèmes très spécialisés dédiés à des activités pointues. Cet éclatement conduit les équipes à multiplier les copies ou synchronisations de données, avec les inconvénients que cela suppose (maintenance décuplée, reproduction des hiérarchies de données dans de multiples systèmes, effort de réconciliation, etc.). Sans compter la manualité due à l’usage de vieilles technologies.
Dans ce contexte, l’offre de SAP apporte une solution pour assurer une continuité des processus de bout en bout. Et, ainsi, réduire toutes les opérations manuelles qui handicapent la productivité du département finance. Il suffit, en effet, de lever un peu la tête pour prendre conscience de l’écart qui sépare les systèmes mis à la disposition de la finance des technologies à l’état de l’art. Ainsi, alors que Google sait corriger nos fautes d’orthographe dans une recherche Web, pourquoi le système comptable n’est-il pas capable de détecter une simple erreur de référence facture dans le rapprochement avec les paiements, alors qu’un historique de 10 ans est à sa disposition pour apprendre cette tâche ? Si la compatibilité parvient à mieux tirer parti des machines pour gagner en productivité, elle pourra alors se mettre à réaliser des analyses réellement utiles aux autres métiers de l’entreprise. Et délaisser son image de gratte-papier pour un rôle plus gratifiant. Mais comment adresser la manualité due aux systèmes spécialisés ?
Stocker l’information au niveau élémentaire
Le rythme de certaines activités de la finance est aussi là pour démontrer les lacunes actuelles des systèmes à sa disposition. Ainsi, la planification : dans la plupart des organisations, un exercice fastidieux nécessitant d’aligner, collecter et agréger de multiples données. Le résultat ? Les entreprises se contentent, au mieux, de peu d’itérations par an, et ces dernières se révèlent souvent peu fiables à cause de la variabilité des marchés. Le constat est similaire avec le contrôle des écarts par rapport au budget. Si le système doit être alimenté à la main, alors il est logique que les équipes ne consentent cet effort au mieux qu’une fois par mois.
Tous ces constats découlent de limites technologiques… qui appartiennent aujourd’hui au passé. Un système comme SAP S/4 HANA permet désormais de stocker l’information à son niveau le plus élémentaire, tandis que la plate-forme de gestion de données SAP HANA permet de regrouper cette information, en temps réel, selon n’importe quel axe d’analyse. L’outil dédié SAP BPC – Business Planning & Consolidations, va se retrouver en prise directe avec les données transactionnelles, éliminant tout besoin de transfert de données entre systèmes. Ainsi, pour un contrôle d’écart par rapport au budget, la colonne de l’activité réelle va se mettre à jour automatiquement. Car il ne s’agit là que d’une vue des données opérationnelles. Tant et si bien qu’on peut se livrer à l’exercice une fois par jour ou plus si on le souhaite ! Le lien direct tissé entre SAP HANA et SAP BPC permettra aussi de faire appel à des algorithmes prédictifs pour fiabiliser la planification, en tirant parti de l’historique de données construit par l’entreprise. Ces capacités à gérer des volumes significatifs en temps réel et à être en prise directe avec les données transactionnelles permettent aussi d’optimiser les processus de consolidation avec SAP Financial Consolidation et ceux d’allocation avec SAP Performance Management.
Placer le CFO au coeur de l’information
Et cette transformation en profondeur des systèmes d’information financiers peut déboucher sur un véritable repositionnement du CFO. Avec le système comptable en main, ce dernier peut devenir un fournisseur d’informations à valeur ajoutée pour l’organisation, en mettant à disposition des analyses de données éclairant la gouvernance de l’entreprise sur l’activité.
Prenons l’exemple d’une entreprise spécialisée dans les lave-linge qui lance un nouveau modèle économique, basé non plus sur la vente d’équipements mais plutôt sur la fourniture d’un service de lavage de linge. Notons, au passage, que cette transformation aura un impact majeur sur la volumétrie de données dans le système comptable qui, pour chaque client, devra traiter plusieurs milliers de lignes d’enregistrement. Au lieu d’une seule dans le modèle traditionnel. Surtout, dans ce schéma, le système comptable peut se muer en source d’information à l’échelle de l’entreprise, fournissant par exemple au marketing des données sur les programmes de lavage les plus utilisés par les clients en fonction de leurs profils afin de construire un programme de fidélisation ou définir des offres compétitives. Un exemple qui montre comment le CFO peut se retrouver au coeur de l’information au sein de son organisation, lui conférant un pouvoir très important dans l’entreprise.
Migration en douceur vers SAP S/4 HANA
Avec une offre baptisée Digital Boardroom, SAP permet d’ailleurs aux CFO de bénéficier de cette continuité des processus comptables et financiers jusque dans la salle de réunion d’un comité de direction. Plutôt que de préparer des présentations ou des objets statiques – qui n’offriront aucune aide en cas de question imprévue, cette interface va se brancher directement à la source de données, et non à des agrégations. SAP Digital Boardroom permet, en situation, de descendre au niveau de détail le plus élémentaire.
Parvenir à ce niveau de flexibilité nécessite certes une transformation en profondeur des systèmes d’information. Mais des chemins de migration progressifs permettent de rendre cette transition plus douce. Ainsi, le concept dit de Central Finance consiste à construire un système SAP S/4HANA sans toucher dans un premier temps aux systèmes en place. SAP S/4HANA va alors rejouer en temps réel les transactions des systèmes transactionnels, fournissant immédiatement un entrepôt de données aux applications analytiques, à certains processus centraux tels que le closing, et s’inscrivant comme l’ERP cible de l’organisation dans une seconde étape. Cette méthodologie permet de profiter rapidement des bénéfices de l’architecture SAP S/4HANA en matière d’analyse de données et d’exécution de certains processus tels que la planification. Le nouveau système offre des capacités bien supérieures à celles d’un datawarehouse traditionnel, en termes de réactivité, d’accès aux données élémentaires et de disponibilité de systèmes spécialisés en prise directe sur les données opérationnelles. Ce qui ne signifie pas pour autant que le datawarehouse perd tout intérêt. L’entrepôt de données SAP, BW for SAP HANA, offre ainsi une solution complémentaire permettant d’enrichir l’information des systèmes financiers avec des données externes, afin de renforcer la compréhension que les dirigeants ont de l’activité. »
Source :
https://news.sap.com/france/2017/12/12/transformer-le-cfo-en-stratege-de-la-donnee/
« Les CFO accordent une grande attention aux bouleversements qu’amène la technologie dans leur entreprise et leur métier. Avec, évidemment, des particularités propres à chaque secteur d’activité : dans l’énergie, par exemple, le CFO va devoir appréhender les conséquences de l’arrivée des compteurs intelligents. Mais aussi avec des points communs. Car, tous secteurs confondus, les CFO cherchent à assurer une plus grande continuité dans les processus de la finance, afin de réduire les opérations manuelles que leurs équipes sont contraintes de réaliser. En effet, ce métier a vu se développer au fil des ans des systèmes très spécialisés dédiés à des activités pointues. Cet éclatement conduit les équipes à multiplier les copies ou synchronisations de données, avec les inconvénients que cela suppose (maintenance décuplée, reproduction des hiérarchies de données dans de multiples systèmes, effort de réconciliation, etc.). Sans compter la manualité due à l’usage de vieilles technologies.
Dans ce contexte, l’offre de SAP apporte une solution pour assurer une continuité des processus de bout en bout. Et, ainsi, réduire toutes les opérations manuelles qui handicapent la productivité du département finance. Il suffit, en effet, de lever un peu la tête pour prendre conscience de l’écart qui sépare les systèmes mis à la disposition de la finance des technologies à l’état de l’art. Ainsi, alors que Google sait corriger nos fautes d’orthographe dans une recherche Web, pourquoi le système comptable n’est-il pas capable de détecter une simple erreur de référence facture dans le rapprochement avec les paiements, alors qu’un historique de 10 ans est à sa disposition pour apprendre cette tâche ? Si la compatibilité parvient à mieux tirer parti des machines pour gagner en productivité, elle pourra alors se mettre à réaliser des analyses réellement utiles aux autres métiers de l’entreprise. Et délaisser son image de gratte-papier pour un rôle plus gratifiant. Mais comment adresser la manualité due aux systèmes spécialisés ?
Stocker l’information au niveau élémentaire
Le rythme de certaines activités de la finance est aussi là pour démontrer les lacunes actuelles des systèmes à sa disposition. Ainsi, la planification : dans la plupart des organisations, un exercice fastidieux nécessitant d’aligner, collecter et agréger de multiples données. Le résultat ? Les entreprises se contentent, au mieux, de peu d’itérations par an, et ces dernières se révèlent souvent peu fiables à cause de la variabilité des marchés. Le constat est similaire avec le contrôle des écarts par rapport au budget. Si le système doit être alimenté à la main, alors il est logique que les équipes ne consentent cet effort au mieux qu’une fois par mois.
Tous ces constats découlent de limites technologiques… qui appartiennent aujourd’hui au passé. Un système comme SAP S/4 HANA permet désormais de stocker l’information à son niveau le plus élémentaire, tandis que la plate-forme de gestion de données SAP HANA permet de regrouper cette information, en temps réel, selon n’importe quel axe d’analyse. L’outil dédié SAP BPC – Business Planning & Consolidations, va se retrouver en prise directe avec les données transactionnelles, éliminant tout besoin de transfert de données entre systèmes. Ainsi, pour un contrôle d’écart par rapport au budget, la colonne de l’activité réelle va se mettre à jour automatiquement. Car il ne s’agit là que d’une vue des données opérationnelles. Tant et si bien qu’on peut se livrer à l’exercice une fois par jour ou plus si on le souhaite ! Le lien direct tissé entre SAP HANA et SAP BPC permettra aussi de faire appel à des algorithmes prédictifs pour fiabiliser la planification, en tirant parti de l’historique de données construit par l’entreprise. Ces capacités à gérer des volumes significatifs en temps réel et à être en prise directe avec les données transactionnelles permettent aussi d’optimiser les processus de consolidation avec SAP Financial Consolidation et ceux d’allocation avec SAP Performance Management.
Placer le CFO au coeur de l’information
Et cette transformation en profondeur des systèmes d’information financiers peut déboucher sur un véritable repositionnement du CFO. Avec le système comptable en main, ce dernier peut devenir un fournisseur d’informations à valeur ajoutée pour l’organisation, en mettant à disposition des analyses de données éclairant la gouvernance de l’entreprise sur l’activité.
Prenons l’exemple d’une entreprise spécialisée dans les lave-linge qui lance un nouveau modèle économique, basé non plus sur la vente d’équipements mais plutôt sur la fourniture d’un service de lavage de linge. Notons, au passage, que cette transformation aura un impact majeur sur la volumétrie de données dans le système comptable qui, pour chaque client, devra traiter plusieurs milliers de lignes d’enregistrement. Au lieu d’une seule dans le modèle traditionnel. Surtout, dans ce schéma, le système comptable peut se muer en source d’information à l’échelle de l’entreprise, fournissant par exemple au marketing des données sur les programmes de lavage les plus utilisés par les clients en fonction de leurs profils afin de construire un programme de fidélisation ou définir des offres compétitives. Un exemple qui montre comment le CFO peut se retrouver au coeur de l’information au sein de son organisation, lui conférant un pouvoir très important dans l’entreprise.
Migration en douceur vers SAP S/4 HANA
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Source :
https://news.sap.com/france/2017/12/12/transformer-le-cfo-en-stratege-de-la-donnee/
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