La montée des périls inquiète les dirigeants d’entreprise
Les tendances haussières des cours des matières premières, de l’énergie, des taux d’intérêt, de l’inflation et les risques accrus de défaillances de tiers dans un contexte économique au ralenti renforcent le climat d’incertitude des dirigeants d’entreprise. Dans le même temps, le nombre de faillites explose dans le pays avec, selon le cabinet Altarès à l’origine de l’étude, 8 950 procédures collectives ouvertes en France entre le 1er juillet et le 30 septembre, soit une hausse de 69 % par rapport à l’été précédent. « La montée des risques systémiques augmente mécaniquement les incertitudes autour de la trésorerie des entreprises. Il y’a longtemps que les directeurs financiers, trésoriers, comptables et contrôleurs de gestion n’ont pas été si exposés -et leur fonction si stratégiques », affirme Pacôme Lesage, PDG France et Europe du Sud du groupe Sage.
Si les dirigeants d’ETI y sont désormais acculturés -76 % d’entre eux s’estiment bien préparés face aux risques financiers-, la période actuelle est la vectrice d’un scepticisme retrouvé. Les sondages réalisés auprès des chefs d’entreprise démontrent ainsi une confiance en berne dans la capacité de résilience de l’économie française aux chocs actuels et à venir. Selon l’IFOP, en septembre 2022, 52 % des chefs d’entreprise se déclaraient optimistes pour l’avenir économique immédiat du pays. Un taux en chute libre de vingt points, qui grimpait à 72 % en 2021. Certes, les difficultés de recrutement occupent encore la tête du classement des principales préoccupations après deux années de crise sanitaire qui ont bouleversé le rapport des Français au travail, mais la hausse du prix de l’énergie et les difficultés d’approvisionnement se sont durablement installées sur le podium.
« Dans ce contexte quelque peu anxiogène, les DAF ont besoin d’une bonne dose d’anticipation et d’une certaine agilité », estime Pacôme Lesage. Si le modèle de la plateforme digitale unifiée, capable d’allier les fonctions de trésorerie et de risque client dans un même environnement numérique, s’est peu à peu imposé parmi les dirigeants, le groupe Sage cherche à en élargir les capacités opérationnelles. Une tendance logique, affirme-t-on du côté de la direction. « Aujourd’hui, face à des risques polymorphes, la capacité des DAF et de leurs équipes à répondre à tous les impondérables, comme les risques clients, les délais de paiement, la gestion de la variation des devises, nécessite d’avoir une vision transversale de tout ce qui se passe », explique Pacôme Lesage.
Sage a entamé des rapprochements stratégiques avec plusieurs acteurs du marché
En mai dernier, le groupe a annoncé un partenariat avec la fintech française DeftHedge, qui propose un logiciel SaaS centré sur la gestion des risques de change et des matières premières, qui devrait permettre d’enrichir la solution-logicielle maison du groupe, Sage XRT, en incluant ce type de risques.
Plus récemment encore, au début du mois, Sage s’est allié avec un autre acteur du domaine pour élargir ses capacités opérationnelles. En se positionnant cette fois sur la conformité, face à une pression réglementaire et législative en hausse dans les entreprises. « Il ne faut pas non plus négliger la montée des réglementations qui se multiplient dans le domaine de la maîtrise des risques, sous la pression conjointe de la loi Sapin 2 et de l’Agence française anti-corruption. Les organisations doivent se mettre aux normes, ce qui peut parfois se révéler complexe », estime Pacôme Lesage.
Le groupe a ainsi signé début novembre un partenariat stratégique avec la fintech française Supervizor, l’un des principaux acteurs de l’automatisation des contrôles comptables et opérationnels. Sa solution Plug and Play, qui a vocation à être intégrée aux technologies de Sage, est supposée détecter automatiquement les risques dans les données comptables issues de leur système de gestion. « La poursuite de la collaboration avec Supervizor s’inscrit dans notre démarche visant à enrichir notre offre et à donner accès à nos clients aux meilleures solutions et technologies du marché », estime Sabine Ducrot-Ciss, Senior Product Marketing Director chez Sage
Les tendances haussières des cours des matières premières, de l’énergie, des taux d’intérêt, de l’inflation et les risques accrus de défaillances de tiers dans un contexte économique au ralenti renforcent le climat d’incertitude des dirigeants d’entreprise. Dans le même temps, le nombre de faillites explose dans le pays avec, selon le cabinet Altarès à l’origine de l’étude, 8 950 procédures collectives ouvertes en France entre le 1er juillet et le 30 septembre, soit une hausse de 69 % par rapport à l’été précédent. « La montée des risques systémiques augmente mécaniquement les incertitudes autour de la trésorerie des entreprises. Il y’a longtemps que les directeurs financiers, trésoriers, comptables et contrôleurs de gestion n’ont pas été si exposés -et leur fonction si stratégiques », affirme Pacôme Lesage, PDG France et Europe du Sud du groupe Sage.
Si les dirigeants d’ETI y sont désormais acculturés -76 % d’entre eux s’estiment bien préparés face aux risques financiers-, la période actuelle est la vectrice d’un scepticisme retrouvé. Les sondages réalisés auprès des chefs d’entreprise démontrent ainsi une confiance en berne dans la capacité de résilience de l’économie française aux chocs actuels et à venir. Selon l’IFOP, en septembre 2022, 52 % des chefs d’entreprise se déclaraient optimistes pour l’avenir économique immédiat du pays. Un taux en chute libre de vingt points, qui grimpait à 72 % en 2021. Certes, les difficultés de recrutement occupent encore la tête du classement des principales préoccupations après deux années de crise sanitaire qui ont bouleversé le rapport des Français au travail, mais la hausse du prix de l’énergie et les difficultés d’approvisionnement se sont durablement installées sur le podium.
« Dans ce contexte quelque peu anxiogène, les DAF ont besoin d’une bonne dose d’anticipation et d’une certaine agilité », estime Pacôme Lesage. Si le modèle de la plateforme digitale unifiée, capable d’allier les fonctions de trésorerie et de risque client dans un même environnement numérique, s’est peu à peu imposé parmi les dirigeants, le groupe Sage cherche à en élargir les capacités opérationnelles. Une tendance logique, affirme-t-on du côté de la direction. « Aujourd’hui, face à des risques polymorphes, la capacité des DAF et de leurs équipes à répondre à tous les impondérables, comme les risques clients, les délais de paiement, la gestion de la variation des devises, nécessite d’avoir une vision transversale de tout ce qui se passe », explique Pacôme Lesage.
Sage a entamé des rapprochements stratégiques avec plusieurs acteurs du marché
En mai dernier, le groupe a annoncé un partenariat avec la fintech française DeftHedge, qui propose un logiciel SaaS centré sur la gestion des risques de change et des matières premières, qui devrait permettre d’enrichir la solution-logicielle maison du groupe, Sage XRT, en incluant ce type de risques.
Plus récemment encore, au début du mois, Sage s’est allié avec un autre acteur du domaine pour élargir ses capacités opérationnelles. En se positionnant cette fois sur la conformité, face à une pression réglementaire et législative en hausse dans les entreprises. « Il ne faut pas non plus négliger la montée des réglementations qui se multiplient dans le domaine de la maîtrise des risques, sous la pression conjointe de la loi Sapin 2 et de l’Agence française anti-corruption. Les organisations doivent se mettre aux normes, ce qui peut parfois se révéler complexe », estime Pacôme Lesage.
Le groupe a ainsi signé début novembre un partenariat stratégique avec la fintech française Supervizor, l’un des principaux acteurs de l’automatisation des contrôles comptables et opérationnels. Sa solution Plug and Play, qui a vocation à être intégrée aux technologies de Sage, est supposée détecter automatiquement les risques dans les données comptables issues de leur système de gestion. « La poursuite de la collaboration avec Supervizor s’inscrit dans notre démarche visant à enrichir notre offre et à donner accès à nos clients aux meilleures solutions et technologies du marché », estime Sabine Ducrot-Ciss, Senior Product Marketing Director chez Sage
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