• Les objectifs climatiques dans les grands centres urbains représentent 29 000 milliards de dollars d’opportunités d’investissement d’ici 2030
• Les obligations vertes constituent un mécanisme de financement efficace qui profite à la fois aux émetteurs et aux investisseurs
• Les obligations vertes en provenance des marchés émergents peuvent aider à mobiliser les capitaux privés disponibles dans les pays développés
• L'encours total des obligations vertes en provenance des marchés émergents pourrait doubler d'ici 2021
Amundi, le plus grand gestionnaire d'actifs en Europe, et l’International Finance Corporation (IFC), affilié à la Banque mondiale, publient aujourd'hui leur rapport sur les obligations vertes au sein des marchés émergents. L’Amundi-IFC Emerging Market Green Bond Report 2018 est le premier rapport consacré aux investissements en obligations vertes des marchés émergents. Dans le but d’améliorer les connaissances des investisseurs dans ce domaine, le rapport présente des informations sur le marché, et des prévisions basées sur des données publiques, toutes deux essentielles pour les émetteurs et les investisseurs. Le rapport complet est disponible sur le site Amundi Research Center.
Les opportunités d’investissements liées au changement climatique dans les marchés émergents sont très importantes
Les marchés émergents sont les régions les plus exposées aux risques liés au changement climatique, mais ils sont confrontés à un défi sans précédent pour décarboner leurs économies tout en maintenant une trajectoire de développement économique durable. Répondre aux besoins de financement nécessaires à la construction de nouvelles infrastructures compatibles avec ces défis nécessite des capitaux venant aussi bien du secteur public que du secteur privé.
On estime à 147 400 milliards de dollars[1] le capital des investisseurs institutionnels privés disponibles aujourd'hui dans les marchés développés. Toutefois, le transfert de ces capitaux par le biais d'opportunités d'investissement appropriées dans les marchés émergents reste difficile. Dans les seuls grands centres urbains, les opportunités d'investissement inexploitées sont estimées à 29 000 milliards de dollars d’ici 2030, réparties entre six secteurs clés (déchets, énergies renouvelables, transports publics, eau, véhicules électriques et bâtiments écologiques). Les possibilités offertes par les énergies renouvelables devraient dépasser cette estimation, si l'on ajoute les zones non-urbaines.
Les obligations vertes demeurent le moyen le plus pérenne pour les marchés émergents de financer des projets qui leur permettent de continuer à croître de manière durable. Entre 2012 et 2018, les émissions cumulatives d'obligations vertes ont atteint 140 milliards de dollars sur 28 marchés et, selon les données disponibles, l’IFC estime que ce chiffre pourrait atteindre entre 210 et 250 milliards de dollars en 2021.
Les institutions financières ont un rôle de premier plan à jouer dans le développement des obligations vertes des marchés émergents, où elles représentent plus de 50 % des émissions. Cependant le principal défi demeure de diversifier l'éventail d’émetteurs, ce qui permettraient aux sociétés non financières privées d’utiliser les obligations vertes.
Situation actuelle du marché des obligations vertes dans les économies émergentes
Les premières émissions d'obligations vertes des marchés émergents ont eu lieu en 2012 en Afrique du Sud, mais la croissance mondiale de ce genre d'obligations est tirée par la Chine, la région Asie de l'Est et Pacifique représentant 81 % du marché. Malgré un ralentissement des émissions obligataires mondiales en 2018, l’émission d’obligations vertes dans les marchés émergents a continué à un rythme soutenu - 43 milliards de dollars d'obligations vertes ont été émises, avec des primo-émetteurs enregistrés dans six pays.
Alors que les institutions financières des marchés développés ont représenté 18 % du total des émissions d'obligations vertes, elles constituent le secteur d'émission le plus important dans les marchés émergents, avec 57 % des émissions cumulées d'obligations vertes, suivies des sociétés non financières (25 %), des agences gouvernementales (14 %), des souverains (2 %) et des municipalités (1 %). Quant au déploiement, les énergies renouvelables constituent le premier secteur dans les marchés émergents, suivis des transports à faible émission de carbone, l'eau, les bâtiments écologiques et les déchets.
La taille des émissions d'obligations vertes des marchés émergents varie entre 1,5 million et 4,4 milliards de dollars, avec une taille moyenne de 385 millions. Environ 34 % sont en devise forte et, si l’on exclut la Chine, les émissions obligataires en devise locale représentent 6 % des émissions cumulées d'obligations vertes des pays émergents. Environ la moitié des obligations ont une notation, et parmi celles-ci environ 90 % sont notées « investment grade ».
Alors que le marché des obligations vertes dans les pays émergents a d'abord progressé à un rythme plus lent que dans les pays développés, les marchés émergents ont connu un "rattrapage" notable en termes de part d'émission. Les émissions d'obligations vertes ont représenté environ 2,4 % du total des émissions dans les marchés développés en 2018, alors qu’elles représentent 3 % des émissions d'obligations totales des pays émergents.
Yerlan Syzdykov, Responsable des investissements Marchés Emergents chez Amundi, a commenté : « Amundi s'est engagée dans la recherche et le partage des connaissances pour relever les grands défis sociétaux auxquels le monde est confronté. Contribuer au développement d'un financement durable est essentiel pour mobiliser les décideurs et les investisseurs dans la lutte contre le changement climatique. Nous sommes fiers d'avoir contribué à ce rapport, qui donne un aperçu unique du marché des obligations vertes en pleine croissance dans les pays émergents et du potentiel d’investissement encore inexploité.»
Paulo de Bolle, directeur mondial des Institutions financières de l’IFC a déclaré : « Nous sommes heureux de nous associer à Amundi afin de souligner l'important potentiel d'investissement de la finance verte, un outil puissant dans la lutte contre le changement climatique. Le marché des obligations vertes s'est rapidement développé ces dernières années et les marchés émergents devraient contribuer de plus en plus à cette trajectoire de croissance dans le futur. Dans ce contexte, il est essentiel que les émetteurs et les investisseurs disposent des informations indispensables pour continuer à investir dans les obligations vertes, en particulier dans les économies de marché émergents en pleine croissance ».
[1] Les propriétaires d'actifs institutionnels comprennent les fonds de pension (45 000 milliards de dollars), les compagnies d'assurance (26,8 milliards de dollars), les fonds souverains (8,1 milliards de dollars), les fondations (1,5 milliards de dollars) et les particuliers fortunés (66 milliards de dollars). Source : The Landscape for Institutional Investing in 2018, Groupe de la Banque mondiale, 2018.
• Les obligations vertes constituent un mécanisme de financement efficace qui profite à la fois aux émetteurs et aux investisseurs
• Les obligations vertes en provenance des marchés émergents peuvent aider à mobiliser les capitaux privés disponibles dans les pays développés
• L'encours total des obligations vertes en provenance des marchés émergents pourrait doubler d'ici 2021
Amundi, le plus grand gestionnaire d'actifs en Europe, et l’International Finance Corporation (IFC), affilié à la Banque mondiale, publient aujourd'hui leur rapport sur les obligations vertes au sein des marchés émergents. L’Amundi-IFC Emerging Market Green Bond Report 2018 est le premier rapport consacré aux investissements en obligations vertes des marchés émergents. Dans le but d’améliorer les connaissances des investisseurs dans ce domaine, le rapport présente des informations sur le marché, et des prévisions basées sur des données publiques, toutes deux essentielles pour les émetteurs et les investisseurs. Le rapport complet est disponible sur le site Amundi Research Center.
Les opportunités d’investissements liées au changement climatique dans les marchés émergents sont très importantes
Les marchés émergents sont les régions les plus exposées aux risques liés au changement climatique, mais ils sont confrontés à un défi sans précédent pour décarboner leurs économies tout en maintenant une trajectoire de développement économique durable. Répondre aux besoins de financement nécessaires à la construction de nouvelles infrastructures compatibles avec ces défis nécessite des capitaux venant aussi bien du secteur public que du secteur privé.
On estime à 147 400 milliards de dollars[1] le capital des investisseurs institutionnels privés disponibles aujourd'hui dans les marchés développés. Toutefois, le transfert de ces capitaux par le biais d'opportunités d'investissement appropriées dans les marchés émergents reste difficile. Dans les seuls grands centres urbains, les opportunités d'investissement inexploitées sont estimées à 29 000 milliards de dollars d’ici 2030, réparties entre six secteurs clés (déchets, énergies renouvelables, transports publics, eau, véhicules électriques et bâtiments écologiques). Les possibilités offertes par les énergies renouvelables devraient dépasser cette estimation, si l'on ajoute les zones non-urbaines.
Les obligations vertes demeurent le moyen le plus pérenne pour les marchés émergents de financer des projets qui leur permettent de continuer à croître de manière durable. Entre 2012 et 2018, les émissions cumulatives d'obligations vertes ont atteint 140 milliards de dollars sur 28 marchés et, selon les données disponibles, l’IFC estime que ce chiffre pourrait atteindre entre 210 et 250 milliards de dollars en 2021.
Les institutions financières ont un rôle de premier plan à jouer dans le développement des obligations vertes des marchés émergents, où elles représentent plus de 50 % des émissions. Cependant le principal défi demeure de diversifier l'éventail d’émetteurs, ce qui permettraient aux sociétés non financières privées d’utiliser les obligations vertes.
Situation actuelle du marché des obligations vertes dans les économies émergentes
Les premières émissions d'obligations vertes des marchés émergents ont eu lieu en 2012 en Afrique du Sud, mais la croissance mondiale de ce genre d'obligations est tirée par la Chine, la région Asie de l'Est et Pacifique représentant 81 % du marché. Malgré un ralentissement des émissions obligataires mondiales en 2018, l’émission d’obligations vertes dans les marchés émergents a continué à un rythme soutenu - 43 milliards de dollars d'obligations vertes ont été émises, avec des primo-émetteurs enregistrés dans six pays.
Alors que les institutions financières des marchés développés ont représenté 18 % du total des émissions d'obligations vertes, elles constituent le secteur d'émission le plus important dans les marchés émergents, avec 57 % des émissions cumulées d'obligations vertes, suivies des sociétés non financières (25 %), des agences gouvernementales (14 %), des souverains (2 %) et des municipalités (1 %). Quant au déploiement, les énergies renouvelables constituent le premier secteur dans les marchés émergents, suivis des transports à faible émission de carbone, l'eau, les bâtiments écologiques et les déchets.
La taille des émissions d'obligations vertes des marchés émergents varie entre 1,5 million et 4,4 milliards de dollars, avec une taille moyenne de 385 millions. Environ 34 % sont en devise forte et, si l’on exclut la Chine, les émissions obligataires en devise locale représentent 6 % des émissions cumulées d'obligations vertes des pays émergents. Environ la moitié des obligations ont une notation, et parmi celles-ci environ 90 % sont notées « investment grade ».
Alors que le marché des obligations vertes dans les pays émergents a d'abord progressé à un rythme plus lent que dans les pays développés, les marchés émergents ont connu un "rattrapage" notable en termes de part d'émission. Les émissions d'obligations vertes ont représenté environ 2,4 % du total des émissions dans les marchés développés en 2018, alors qu’elles représentent 3 % des émissions d'obligations totales des pays émergents.
Yerlan Syzdykov, Responsable des investissements Marchés Emergents chez Amundi, a commenté : « Amundi s'est engagée dans la recherche et le partage des connaissances pour relever les grands défis sociétaux auxquels le monde est confronté. Contribuer au développement d'un financement durable est essentiel pour mobiliser les décideurs et les investisseurs dans la lutte contre le changement climatique. Nous sommes fiers d'avoir contribué à ce rapport, qui donne un aperçu unique du marché des obligations vertes en pleine croissance dans les pays émergents et du potentiel d’investissement encore inexploité.»
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[1] Les propriétaires d'actifs institutionnels comprennent les fonds de pension (45 000 milliards de dollars), les compagnies d'assurance (26,8 milliards de dollars), les fonds souverains (8,1 milliards de dollars), les fondations (1,5 milliards de dollars) et les particuliers fortunés (66 milliards de dollars). Source : The Landscape for Institutional Investing in 2018, Groupe de la Banque mondiale, 2018.
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