Il y a aussi une autre raison, moins évidente, qui est l’absence de motivation des entrepreneurs à se fixer un objectif de résultat normatif et à s’y tenir. C’est pourtant une discipline exigeante mais efficace dont l’exercice peut se résumer ainsi :

Une fois établie la moyenne des résultats d’exploitation des intervenants sur un marché donné afin de déterminer un « benchmark », le chef d’entreprise clairvoyant se fixe un objectif de résultat ambitieux en terme de taux sur Chiffre d’Affaires. Celui-ci n’est plus la résultante passive du Chiffre d’Affaires duquel ont été déduits les coûts et les frais, mais une ardente obligation à laquelle il faut s’astreindre.

Comment ? En déduisant au premier chef du Chiffre d’Affaires le résultat à obtenir, lors de l’établissement du budget, ce qui laisse une masse de coûts et de frais contrainte, au sein de laquelle il faut arbitrer sans états d’âme.

En ne transigeant pas avec le résultat à obtenir, le chef d’entreprise se force à prendre les bonnes décisions, celles qui rendent l’entreprise plus frugale et lui assurent ainsi sa pérennité et sa prospérité.