
Patrick d’Humières
Outre la participation croissante, l’étude livre plusieurs signaux très positifs :
- 76 % des places boursières ayant répondu pensent qu’il est de leur responsabilité de promouvoir la finance durable et le reporting extra-financier. Plus de la moitié des places boursières ont ainsi incité les émetteurs à réaliser leur reporting en proposant des recommandations sur la base de la règle du « comply or explain » ou en construisant des indices boursiers ISR sur la base de classements extra-financiers
- 57 % considèrent que l’incitation au reporting amène des gains business pour les émetteurs, contre 37 % en 2010 (et seules 14 % désapprouvent cette idée, les autres places ne se prononçant pas)
- Plus des trois quart des répondants ressortent un besoin d’action international concerté pour baliser les champs d’information extra-financier à couvrir a minima et qui peuvent être complétées par les référentiels nationaux
Les places boursières relèvent cependant quelques limites à leur marge de manœuvre :
- Leur fonctionnement dépend des autorités de régulation des marchés financiers nationales, qui se prononcent peu pour l’instant sur la question du reporting extra-financier
- Le manque de clarté de la demande des investisseurs en matière d’information extra-financière et la faible visibilité sur l’intégration de la performance extra-financière dans les décisions d’investissement
Le rapport livre plusieurs recommandations à l’attention des investisseurs, des places boursières et des acteurs gouvernementaux et autorité de marchés financiers :
- Renforcer le dialogue entre émetteurs et investisseurs à travers un groupe de travail rattaché aux PRI, qui sera amené à se prononcer dans le cadre de Rio+20
- Travailler avec les régulateurs sur l’établissement d’un cadre de reporting extra-financier listant les informations à remplir a minima et définir un calendrier d’action pour l’établir
- Soutenir les initiatives de reporting extra-financier
Au-delà de ces résultats très encourageants, la concertation et les actions partagées par toutes les différentes parties prenantes financières doivent se poursuivre, autour des grandes initiatives du reporting (International Integrated Reporting Council, Corporate Sustainability Reporting Coalition constituée par Aviva, G4, etc…).
Contrairement aux idées reçues, ce sont les places boursières des grands émergents qui poussent le plus leurs émetteurs à réaliser leur reporting extra-financier. On rappellera à cet égard les initiatives de la bourse de Sao Paulo, de Mumbaï ou de Hong-Kong.
Rapport Sustainable Stock Exchanges :
www.responsibleresearch.com/Sustainable_Stock_Exchanges_2012___Online.pdf
Patrick d’Humières
www.institutrse.com
- 76 % des places boursières ayant répondu pensent qu’il est de leur responsabilité de promouvoir la finance durable et le reporting extra-financier. Plus de la moitié des places boursières ont ainsi incité les émetteurs à réaliser leur reporting en proposant des recommandations sur la base de la règle du « comply or explain » ou en construisant des indices boursiers ISR sur la base de classements extra-financiers
- 57 % considèrent que l’incitation au reporting amène des gains business pour les émetteurs, contre 37 % en 2010 (et seules 14 % désapprouvent cette idée, les autres places ne se prononçant pas)
- Plus des trois quart des répondants ressortent un besoin d’action international concerté pour baliser les champs d’information extra-financier à couvrir a minima et qui peuvent être complétées par les référentiels nationaux
Les places boursières relèvent cependant quelques limites à leur marge de manœuvre :
- Leur fonctionnement dépend des autorités de régulation des marchés financiers nationales, qui se prononcent peu pour l’instant sur la question du reporting extra-financier
- Le manque de clarté de la demande des investisseurs en matière d’information extra-financière et la faible visibilité sur l’intégration de la performance extra-financière dans les décisions d’investissement
Le rapport livre plusieurs recommandations à l’attention des investisseurs, des places boursières et des acteurs gouvernementaux et autorité de marchés financiers :
- Renforcer le dialogue entre émetteurs et investisseurs à travers un groupe de travail rattaché aux PRI, qui sera amené à se prononcer dans le cadre de Rio+20
- Travailler avec les régulateurs sur l’établissement d’un cadre de reporting extra-financier listant les informations à remplir a minima et définir un calendrier d’action pour l’établir
- Soutenir les initiatives de reporting extra-financier
Au-delà de ces résultats très encourageants, la concertation et les actions partagées par toutes les différentes parties prenantes financières doivent se poursuivre, autour des grandes initiatives du reporting (International Integrated Reporting Council, Corporate Sustainability Reporting Coalition constituée par Aviva, G4, etc…).
Contrairement aux idées reçues, ce sont les places boursières des grands émergents qui poussent le plus leurs émetteurs à réaliser leur reporting extra-financier. On rappellera à cet égard les initiatives de la bourse de Sao Paulo, de Mumbaï ou de Hong-Kong.
Rapport Sustainable Stock Exchanges :
www.responsibleresearch.com/Sustainable_Stock_Exchanges_2012___Online.pdf
Patrick d’Humières
www.institutrse.com