Le travail d’Emmanuel Dion porte sur le concept du rat ‘superstitieux’ développé par des chercheurs américains et sur le comportement des étudiants en école de commerce lors d’un jeu de management.
Une comparaison entre les rongeurs et les managers de demain montre que tous les deux intègrent certaines superstitions sans fondement logique dans leur prise de décision.
Dans le cas du rat, les chercheurs américains l’ont obligé à attendre 10 secondes dans sa cage avant d’accéder à sa nourriture. Sans les repères temporels propres à un être humain, le rat remplit ces 10 secondes avec les mêmes gestes répétitifs et rassurants. En gros, il est devenu superstitieux car ses actions n’ont aucun rapport avec sa réussite finale.
En jeu d’entreprise, Emmanuel Dion a créé le même genre de situation en introduisant un facteur X, sans aucun effet mesurable. Les étudiants qui ont opté pour ce facteur l’ont appliqué jusqu’à la fin du jeu sans savoir véritablement pourquoi. Ils sont ainsi devenus superstitieux, s’accrochant à une variable sans fondement pour expliquer en partie leur réussite.
Les résultats du jeu montrent que les équipes les plus performantes sont également celles qui ont adopté le facteur X. Transposé au monde bien réel des affaires, ce concept laisse entendre que les entreprises les plus rentables sont celles qui peuvent se permettre d’être les plus ‘superstitieuses’.
Texte original en 6 pages téléchargeable ci-dessous (version anglaise).
Une comparaison entre les rongeurs et les managers de demain montre que tous les deux intègrent certaines superstitions sans fondement logique dans leur prise de décision.
Dans le cas du rat, les chercheurs américains l’ont obligé à attendre 10 secondes dans sa cage avant d’accéder à sa nourriture. Sans les repères temporels propres à un être humain, le rat remplit ces 10 secondes avec les mêmes gestes répétitifs et rassurants. En gros, il est devenu superstitieux car ses actions n’ont aucun rapport avec sa réussite finale.
En jeu d’entreprise, Emmanuel Dion a créé le même genre de situation en introduisant un facteur X, sans aucun effet mesurable. Les étudiants qui ont opté pour ce facteur l’ont appliqué jusqu’à la fin du jeu sans savoir véritablement pourquoi. Ils sont ainsi devenus superstitieux, s’accrochant à une variable sans fondement pour expliquer en partie leur réussite.
Les résultats du jeu montrent que les équipes les plus performantes sont également celles qui ont adopté le facteur X. Transposé au monde bien réel des affaires, ce concept laisse entendre que les entreprises les plus rentables sont celles qui peuvent se permettre d’être les plus ‘superstitieuses’.
Texte original en 6 pages téléchargeable ci-dessous (version anglaise).