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Pour la période 1991-2004, la croissance a atteint 1,1% en moyenne annuelle. La progression du produit intérieur brut (PIB) résulte essentiellement du facteur de production capital, en hausse de 0,6%. La croissance a ainsi reposé avant tout sur une forte accumulation de capital fixe - construction et machines notamment, affirme l'analyse de l'Office fédéral de la statistique.
La productivité multifactorielle (PMF) a aussi contribué à la croissance, avec une hausse de 0,4%. Cette valeur mesure l'efficience combinée du travail et du capital dans le processus de production. L'évolution de la PMF correspond en fait à la différence entre la croissance du PIB et les variations des intrants en travail et en capital.
Le reste de la croissance provient de la faible hausse de la contribution de l'intrant en travail (moins de 0,1%). Cette faible participation à la croissance de l'économie suisse est due à la stagnation du nombre d'heures effectivement travaillées entre 1991 et 2004.
L'OFS relève par ailleurs que la Suisse a atteint un niveau extrêmement élevé d'intensité capitalistique, qui représente le rapport entre capital et travail. L'économie helvétique devient ainsi de plus en plus intensive en capital.
En comparaison internationale, la Suisse se démarque des pays membres de l'OCDE avec le plus faible taux de croissance annuel moyen de la PMF (+0,5%) sur la période 1991-2003. C'est le résultat d'une croissance économique anémique (+1%) et d'une contribution négative de l'intrant en travail (-0,1%). Malgré une contribution positive, l'intrant en capital (+0,6%) ne peut pas redresser la situation.
Source : ats / 13 octobre 2006
La productivité multifactorielle (PMF) a aussi contribué à la croissance, avec une hausse de 0,4%. Cette valeur mesure l'efficience combinée du travail et du capital dans le processus de production. L'évolution de la PMF correspond en fait à la différence entre la croissance du PIB et les variations des intrants en travail et en capital.
Le reste de la croissance provient de la faible hausse de la contribution de l'intrant en travail (moins de 0,1%). Cette faible participation à la croissance de l'économie suisse est due à la stagnation du nombre d'heures effectivement travaillées entre 1991 et 2004.
L'OFS relève par ailleurs que la Suisse a atteint un niveau extrêmement élevé d'intensité capitalistique, qui représente le rapport entre capital et travail. L'économie helvétique devient ainsi de plus en plus intensive en capital.
En comparaison internationale, la Suisse se démarque des pays membres de l'OCDE avec le plus faible taux de croissance annuel moyen de la PMF (+0,5%) sur la période 1991-2003. C'est le résultat d'une croissance économique anémique (+1%) et d'une contribution négative de l'intrant en travail (-0,1%). Malgré une contribution positive, l'intrant en capital (+0,6%) ne peut pas redresser la situation.
Source : ats / 13 octobre 2006
