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La Financière de l’Oxer (Point marché - janvier 2009)

Financière de l’Oxer : le passage à la nouvelle année n’a malheureusement rien changé. La détérioration du climat économique et les mauvais résultats des entreprises ont repoussé les espoirs émis par les optimistes au début du mois de janvier.


Les statistiques économiques Outre-Atlantique continuent de se dégrader :
- les ventes au détail ont chuté de 2,7% en décembre, soit le sixième repli mensuel consécutif,
- le PIB américain du quatrième trimestre est ressorti en baisse de 3,8%,
- les ménages diminuent fortement leurs dépenses devant la forte dégradation de l’emploi. Les dernières inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage ont atteint un plus haut depuis près de 26 ans.

Les chiffres en Europe et dans les pays émergents suivent la même tendance.
Le FMI, qui vient récemment de publier ses attentes de croissance pour 2009 (croissance mondiale attendue à +0,5% contre +2% attendue en novembre dernier), insiste sur la contraction de l’économie européenne (attendue à -2%) à cause du fort ralentissement en Allemagne et au Royaume-Uni.

De même et toujours selon FMI, la thèse du découplage où les pays émergents viendraient combler la défaillance américaine et européenne est à abandonner totalement. En effet, la Russie entre à son tour en récession et la Chine devrait afficher une croissance de 6,7% en 2009 après 9% en 2008 et 13% en 2007.

En dépit du caractère attendu de toutes ces mauvaises nouvelles, les marchés continuent de s’enliser et nous pouvons nous demander pourquoi.
Le premier élément de réponse tient certainement au fait que les investisseurs ne voient pas de sortie de crise à court terme. Ils privilégient toujours les placements sécurisés à ceux sur les actions alors même que celles-ci paraissent sous-valorisées.
Le second élément réside dans la peur obsessionnelle de la déflation : il s’agit là de la crainte de tous les acteurs en ce moment, et ce, même si Monsieur Trichet considère qu’il s’agit d’un risque nul pour l’Europe. La déflation se caractérise par une baisse du niveau général des prix pendant une période
assez longue associée à une contraction de l’activité. Devant l’attentisme des ménages qui repoussent leurs achats, anticipant la poursuite de la baisse des prix ou la diminution de leur pouvoir d’achat, les entreprises réduisent leurs effectifs et leurs dépenses d’investissement : c’est la spirale déflationniste.

S’il est aujourd’hui impossible de dire quand la reprise économique et le retour de la confiance interviendront, il est néanmoins important de surveiller de près les effets des différents plans de relance mis en place par les gouvernements. Depuis l’automne dernier, nous assistons au retour des politiques keynésiennes avec au total des enveloppes budgétaires de plus de 1500 milliards d’euros annoncées par les plus grands pays. Il n’est dès lors pas impensable d’avoir d’agréables surprises avec les répercussions de ces mesures. Cela pousserait les investisseurs à revenir plus vite sur les actifs risqués.

Nous estimons à ce jour qu’il est trop tôt pour avoir une attitude agressive sur les marchés actions. Cependant, la prime de risque actuelle, environ 8%, justifie peut-être de commencer à se tourner vers cette classe d’actifs et de progressivement réinvestir en sachant profiter des probables trous d’air que
les marchés offriront sur le premier semestre 2009.

La Financière de l’Oxer

www.financiere-oxer.fr

Vendredi 13 Février 2009




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