Concrètement, le programme « In-Residence » propose aux entrepreneurs de travailler pendant 6 mois dans les locaux de la banque, aux côtés de ses collaborateurs, avec un accès à ses équipements, ses expertises et ses ressources, afin qu'ils développent leurs innovations au contact direct de leurs futurs clients (potentiels). L'objectif recherché est de faciliter l'émergence – sans exclusivité – de solutions susceptibles d'accompagner le développement du secteur financier et d'en accélérer la transformation.
Dans sa démarche, qui vise, autant que possible, à une mise en œuvre pratique des produits et services conçus par les startups, J.P. Morgan établira une liste des thèmes sur lesquelles elle recherchera des partenaires. Ces sujets imposés évolueront logiquement avec les promotions successives, mais la première itération sera consacrée à des technologies considérées comme stratégiques à l'heure actuelle : blockchain (inévitable), robotique (et automatisation) et analyse de données (avec les big data).
Outre le support actif et opérationnel sur lequel elles peuvent compter pendant leur période de « résidence », ainsi que, en cas de succès, l'opportunité d'un premier déploiement auprès d'une référence prestigieuse, les entreprises sélectionnées pourront également bénéficier d'un soutien prolongé dans la durée, par exemple pour leurs recherches de financements, par l'apport continu de nouvelles idées ou, tout simplement, à travers la constitution d'un réseau de relations dans le monde bancaire.
L'ambition de J.P. Morgan avec son programme est claire : puisque les modèles classiques de coopération avec les startups peinent à pénétrer jusqu'au au cœur de la banque et de ses métiers, il ne reste qu'à provoquer le rapprochement. De la sorte, les innovations produites auront certainement plus de chances d'être effectivement intégrées. Par ailleurs, ce mode de fonctionnement devrait aussi présenter l'avantage d'une meilleure diffusion de l'indispensable culture de l'agilité au sein des équipes hôtes.
De leur côté, les jeunes pousses (du moins celles dont l'offre cible les banques) devraient apprécier le principe d'un accès aux ressources de J.P. Morgan (compétences métier, assistance sur les contraintes réglementaires et juridiques, systèmes informatiques…), qui représente un atout incomparable pour le lancement d'une activité. Elles devront toutefois veiller à ne pas se retrouver dans une situation de dépendance, avec une solution qui, au final, n'aurait été conçue que pour les besoins spécifiques de la structure d'accueil.
Dans sa démarche, qui vise, autant que possible, à une mise en œuvre pratique des produits et services conçus par les startups, J.P. Morgan établira une liste des thèmes sur lesquelles elle recherchera des partenaires. Ces sujets imposés évolueront logiquement avec les promotions successives, mais la première itération sera consacrée à des technologies considérées comme stratégiques à l'heure actuelle : blockchain (inévitable), robotique (et automatisation) et analyse de données (avec les big data).
Outre le support actif et opérationnel sur lequel elles peuvent compter pendant leur période de « résidence », ainsi que, en cas de succès, l'opportunité d'un premier déploiement auprès d'une référence prestigieuse, les entreprises sélectionnées pourront également bénéficier d'un soutien prolongé dans la durée, par exemple pour leurs recherches de financements, par l'apport continu de nouvelles idées ou, tout simplement, à travers la constitution d'un réseau de relations dans le monde bancaire.
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