« En termes relatifs, la performance des marchés émergents est décevante, tout au moins par rapport aux Etats Unis ou au Royaume Uni où les mêmes indices ont atteint des niveaux autour de 60. L'indice agrégé cache cependant une multitude d'expériences différentes : quelques pays sont beaucoup plus dynamiques que d'autres, et les raisons expliquant la faiblesse de certaines économies peuvent être politiques ou refléter des tensions dans les balances de paiements. », explique Stephen King, Chef Economiste pour le groupe HSBC.
«La tentative de la Chine de passer d'une croissance pré-crise tirée par les exportations, à une croissance post-crise tirée par la demande intérieure, a engendré une croissance excessive du crédit, beaucoup d'investissements gaspillés dans les infrastructures et un marché de la propriété en surchauffe : inévitablement, la moindre baisse de pression dans ce système entraine des taux de croissance plus modestes » ajoute-t-il.
« L'Inde, le Brésil et l'Indonésie ont connu un accroissement rapide de leurs déficits courants ces dernières années, dus en partie à l'afflux substantiel de capitaux spéculatifs. Dans le contexte de « tapering » de la FED et de taux à long terme qui remontent dans les économies matures, ces afflux ont commencé à diminuer, faisant baisser la pression sur les monnaies et l'augmentant sur les couts de financement internes, et ralentissant de fait le rythme de la croissance économique » commente Stephen King.
*Pour mieux anticiper les évolutions des pays émergents, HSBC propose un Emerging Markets Index (HSBC EMI) mensuel. Basé sur les indices PMI des 16 principaux pays émergents (Arabie Saoudite, Brésil, Chine, Corée du Sud, Egypte, Emirats Arabes Unis, Hong Kong, Inde, Indonésie, Mexique, Pologne, République Tchèque, Russie, Taiwan, Turquie et Vietnam).HSBC France
«La tentative de la Chine de passer d'une croissance pré-crise tirée par les exportations, à une croissance post-crise tirée par la demande intérieure, a engendré une croissance excessive du crédit, beaucoup d'investissements gaspillés dans les infrastructures et un marché de la propriété en surchauffe : inévitablement, la moindre baisse de pression dans ce système entraine des taux de croissance plus modestes » ajoute-t-il.
« L'Inde, le Brésil et l'Indonésie ont connu un accroissement rapide de leurs déficits courants ces dernières années, dus en partie à l'afflux substantiel de capitaux spéculatifs. Dans le contexte de « tapering » de la FED et de taux à long terme qui remontent dans les économies matures, ces afflux ont commencé à diminuer, faisant baisser la pression sur les monnaies et l'augmentant sur les couts de financement internes, et ralentissant de fait le rythme de la croissance économique » commente Stephen King.
*Pour mieux anticiper les évolutions des pays émergents, HSBC propose un Emerging Markets Index (HSBC EMI) mensuel. Basé sur les indices PMI des 16 principaux pays émergents (Arabie Saoudite, Brésil, Chine, Corée du Sud, Egypte, Emirats Arabes Unis, Hong Kong, Inde, Indonésie, Mexique, Pologne, République Tchèque, Russie, Taiwan, Turquie et Vietnam).HSBC France
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