Conclusion 1 : le leadership économique française choisit l’économie durable, du moins celle qui veut substituer le modèle sobre en carbone au modèle fossile séculaire, et prend les mesures appropriées, côté investissements et côté innovation et usages. En le disant autrement, nous faisons le même constat que les allemands et en tirons les mêmes conséquences, mais quelques années après, pour ne pas rater la révolution technologique mondiale qui va permettre le glissement inéluctable vers ce modèle « green » à 2030. La chute du projet Areva et la pression diplomatique française n’y sont pas pour rien, non plus. De même que la maturité de l’offre française qui progresse vraiment.
Conclusion 2 : Les financiers jouent plus que jamais leur effet levier dans le basculement. Il aura fallu vingt ans pour que le mouvement issu des « investisseurs éclairés », rejoint par les fonds engagés, les institutionnels et les bailleurs de fonds, atteigne une taille critique. Le risque carbone est désormais bien identifié et nul ne doute plus dans la gestion d’actifs que les taxes s’avérant inévitables, s’ajoutant aux enjeux de réputation surtout aux problèmes systémiques,qu’il faut choisir son camp. Le signal très significatif adressé par la Caisse des Dépôts consacre cette situation. Il y a une économie légitime à financer, source de gains potentiels et une économie illégitime dont il faut se méfier, voire se retirer, même avec un prix du baril faible et des réserves étendues, CO2 oblige.
Conclusion 3 : La crédibilité de l’engagement reposera sur 3 dispositifs clés qui feront que ce changement de cap mettra à nouveau deux décennies ou beaucoup plus à s’accomplir, selon la capacité des entreprises à s’en emparer et à passer à la vitesse supérieure au plan opérationnel .
En prenant le « le lead » de la société civile, avant les villes qui compteront beaucoup et les organisations non gouvernementales qui vont fortement monter en puissance, les entreprises ont marqué un point pour faire de la COP 21 le changement de cap mondial attendu. Le doute est derrière nous ; les hésitations ne sont plus de mises ! Place à des stratégies organisées, chiffrées, évaluées. Il y a clairement deux types d’entreprises dans le monde actuel : celles qui font de la cause universelle pour sauver le climat leur affaire, au travers de leur modèle, d’actions réelles et visibles et les autres qui deviendront des marques déclassées par les épargnants et les consommateurs.
Sous la pression montante du rôle de l’opinion, le climat va devenir le marqueur principal de la RSE . Ce « marqueur climat » créera une rupture historique entre un business qui s’était éloigné fortement de l’intérêt collectif depuis des années et un business qui s’en rapprochera en faisant sien cette question. Il était essentiel que la France, partagée jusqu’ici, ait fait ce choix clair, chez elle, pour compter dans le modèle durable du nouveau monde qui s’ouvre à nous et auquel nous avons beaucoup à apporter.
Patrick d’Humières
www.institutrse.com
Conclusion 2 : Les financiers jouent plus que jamais leur effet levier dans le basculement. Il aura fallu vingt ans pour que le mouvement issu des « investisseurs éclairés », rejoint par les fonds engagés, les institutionnels et les bailleurs de fonds, atteigne une taille critique. Le risque carbone est désormais bien identifié et nul ne doute plus dans la gestion d’actifs que les taxes s’avérant inévitables, s’ajoutant aux enjeux de réputation surtout aux problèmes systémiques,qu’il faut choisir son camp. Le signal très significatif adressé par la Caisse des Dépôts consacre cette situation. Il y a une économie légitime à financer, source de gains potentiels et une économie illégitime dont il faut se méfier, voire se retirer, même avec un prix du baril faible et des réserves étendues, CO2 oblige.
Conclusion 3 : La crédibilité de l’engagement reposera sur 3 dispositifs clés qui feront que ce changement de cap mettra à nouveau deux décennies ou beaucoup plus à s’accomplir, selon la capacité des entreprises à s’en emparer et à passer à la vitesse supérieure au plan opérationnel .
- La demande d’un prix du carbone,
- L’émission de Green bonds
- Les Etats ne devront pas être les seuls à publier leur « Feuille de route carbone » à l’issue de la COP21 ; les entreprises doivent désormais inscrire leur modèle de réduction dans un objectif de neutralité, en phase avec les stratégies nationales et sectorielles vers les 2°. Le rating CDP, celui qui compte en ce domaine, notera les acteurs en fonction de cela. D’où l’importance de dépasser le reporting absolu et d’afficher enfin sa performance relative.
En prenant le « le lead » de la société civile, avant les villes qui compteront beaucoup et les organisations non gouvernementales qui vont fortement monter en puissance, les entreprises ont marqué un point pour faire de la COP 21 le changement de cap mondial attendu. Le doute est derrière nous ; les hésitations ne sont plus de mises ! Place à des stratégies organisées, chiffrées, évaluées. Il y a clairement deux types d’entreprises dans le monde actuel : celles qui font de la cause universelle pour sauver le climat leur affaire, au travers de leur modèle, d’actions réelles et visibles et les autres qui deviendront des marques déclassées par les épargnants et les consommateurs.
Sous la pression montante du rôle de l’opinion, le climat va devenir le marqueur principal de la RSE . Ce « marqueur climat » créera une rupture historique entre un business qui s’était éloigné fortement de l’intérêt collectif depuis des années et un business qui s’en rapprochera en faisant sien cette question. Il était essentiel que la France, partagée jusqu’ici, ait fait ce choix clair, chez elle, pour compter dans le modèle durable du nouveau monde qui s’ouvre à nous et auquel nous avons beaucoup à apporter.
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