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Finyear Eco | 5 janvier 2015 (n°6 - 14H00) : Schroders | Perspectives 2015 : Obligations mondiales

Économie, marchés, actions, devises, matières premières. Le quotidien Finyear offre aux investisseurs et aux conseillers professionnels des commentaires et des chiffres.


Commentaires et chiffres du jour

Finyear Eco | 5 janvier 2015 (n°6 - 14H00) : Schroders | Perspectives 2015 : Obligations mondiales
Toute l'équipe de Finyear est heureuse de vous présenter ses meilleurs vœux pour cette nouvelle année.

N°6 - 14H00

Schroders | Perspectives 2015 : Obligations mondiales

Par Bob Jolly, Responsable de la stratégie Global Macro.

La volatilité s’était faite remarquer par son absence des marchés obligataires durant la majeure partie de 2014. Même si les spécialistes de marché ont été nombreux à se dire surpris par certaines tendances (baisse des taux, degré d’assouplissement des politiques monétaires ou fluctuations importantes des statistiques macroéconomiques), la volatilité est restée étonnamment faible. Les mois de septembre et d’octobre ont toutefois permis de se confronter à la réalité. Avec la fin de l’assouplissement quantitatif de la Réserve fédérale (Fed) et la réapparition des craintes entourant la croissance mondiale, la volatilité a fait son grand retour.

Certains investisseurs s’en sont inquiétés, mais nous pensons que l’environnement monétaire se normalisant, il faut s’attendre à une hausse naturelle de la volatilité après les plus bas observés récemment. De plus, la volatilité est essentielle pour générer de la surperformance et sa récente augmentation n’a pas modifié sensiblement nos anticipations concernant les marchés obligataires en 2015.

Les États-Unis, le Royaume-Uni et l’impact de la croissance

L’économie américaine affiche une croissance soutenue et devrait continuer à accélérer. L’amélioration du marché de l’emploi a entraîné une hausse de la consommation et, selon nous, les salaires devraient commencer à augmenter. L’inflation et la croissance des salaires sont restées faibles ces derniers temps, compte tenu des pressions baissières exercées sur les principaux facteurs y contribuant, comme le prix du pétrole. La baisse des coûts liés au pétrole et aux carburants devrait néanmoins finir par soutenir la consommation, puis se traduire par une hausse des salaires puisque la « sous-utilisation des ressources du marché du travail » souvent évoquée par la Fed ne sera plus d’actualité.

Tous ces facteurs corroborent la thèse largement soutenue d’un cycle de resserrement par la Fed. Selon nous, les marchés de taux sous-estiment actuellement l’éventualité de hausses des taux d’ici mi-2015. Nous pensons également que la volatilité (qui a été annihilée par la faiblesse des taux de base et le QE) devrait commencer à se rapprocher de ses moyennes historiques et augmenter dans le courant de l’année prochaine.

Au Royaume-Uni, la dynamique de croissance soutenue semble s’essouffler, d’autant que le ralentissement du marché immobilier et l’affaiblissement de la zone euro pourraient freiner l’expansion économique du pays. Néanmoins, la croissance intérieure est (et restera) assez solide pour continuer à refermer l’ « output gap » et renforcer le marché de l’emploi. Alors que certains facteurs structurels devraient limiter la capacité de la Banque d’Angleterre à imposer des hausses de taux importantes et prolongées, les marchés de taux anticipent un cycle de hausse plus lent et plus tardif que nous.

La zone euro reste fragile, mais les marchés se montrent plus réalistes

Les problèmes de l’économie européenne se sont aggravés. La confiance des investisseurs a de nouveau été mise à mal après la détérioration des statistiques en Allemagne, alors que l’inflation de la région flirte toujours avec le niveau « ô combien important » de 0 %. La crise entre la Russie et l’Ukraine et le ralentissement de la croissance économique chinoise pèsent sur l’industrie allemande. Cela étant dit, nous pensons que les marchés européens reflètent davantage les événements actuels que les marchés américain ou britannique, et que le pessimisme vis-à-vis de l’économie a en grande partie été intégré dans les valorisations.

L’annonce du programme d’achat d’actifs de titrisation (ABS) et d’obligations sécurisées de la Banque centrale européenne suscite également un certain scepticisme. En effet, peu d’investisseurs sont convaincus de sa capacité à avoir un réel impact sur l’économie. Le consensus est de plus en plus persuadé de l’annonce d’un QE souverain en 2015, même si les barrières politiques restent importantes. Nous privilégions une exposition aux emprunts d’État de la zone euro plutôt qu’aux bons du Trésor américain et nous pensons que le spread des taux des obligations souveraines de l’Europe méridionale par rapport aux Bunds allemands pourrait à nouveau se resserrer lorsque le QE sera annoncé. Dans ce scénario, nous tablons aussi sur une nouvelle dépréciation de l’euro.

Les marchés émergents offrent des opportunités, mais attention aux risques cachés

Sur les marchés émergents, il nous semble globalement difficile de dénicher des poches de valeur. Les accès de volatilité ont toutefois tendance à affecter ces économies de manière plus prononcée et plus diverse que les marchés développés, ce qui peut faire émerger certaines opportunités isolées sur le segment de la dette souveraine à long terme. La faiblesse actuelle des prix des matières premières crée un environnement favorable aux marchés asiatiques, mais pèse sur l’Amérique latine. Des opportunités sont également apparues dans les pays où les banques centrales ont relevé les taux d’intérêt afin de soutenir leur devise. Cependant, concernant les obligations libellées en devise locale, les investisseurs doivent garder à l’esprit le risque de change éventuel sur les marchés émergents, qui peut très vite rogner les performances.

Il est important de souligner (compte tenu de nos anticipations de hausse de la volatilité) qu’à terme, à l’exception des plus liquides, il sera de plus en plus difficile de sortir des classes d’actifs en cas de tension sur les marchés, et ce en raison des changements de comportement des banques et de l’évolution de la règlementation. Il faut se montrer prudent pour s’assurer que le positionnement du portefeuille et la taille des positions permettent de compenser toute période de baisse de la liquidité.

Bob Jolly, CFA - Responsable de la stratégie Global Macro au sein de l’équipe de taux de Schroders
Bob Jolly a rejoint Schroders en septembre 2011 en tant que responsable de la stratégie Global Macro au sein de l’équipe de taux. Avant d’intégrer Schroders, il était responsable de la gestion de portefeuilles de taux britanniques, des devises et de la dette souveraine mondiale chez UBS Global Asset Management. Avant cela, Bob avait travaillé deux ans chez SEI Investments, dans le développement de solutions sur-mesure pour les clients institutionnels de fonds de pension. Il a effectué la majeure partie de sa carrière dans l’investissement chez Gartmore Investment Management. Il est titulaire du CFA.


N°5 - 10H30

Un dollar fort

Le dollar est de plus en plus fort, mais qu’est-ce que cela implique pour les États-Unis et pour les autres économies ?

Par John Chatfeild-Roberts, Directeur des Investissements de Jupiter Asset Management.

Sur la dernière décennie, nous avons vu plusieurs tendances de long terme émerger, comme l’urbanisation rapide des pays en voie développement ou les avancées technologiques un peu partout dans le monde. Les changements de tendances sur les devises ont eux aussi impacté les économies et les marchés financiers, et plus particulièrement ceux affectant la monnaie de réserve mondiale qu’est le dollar américain. Selon nous, le renforcement récent du dollar devrait se poursuivre et cela devrait avoir des implications majeures sur l’économie américaine et sur le reste du monde.

Le dollar connaît des tendances de long terme

Depuis que les Etats-Unis sont passés à un taux de change flottant en 1973, le dollar a connu plusieurs changements de valorisation. Même si cela n’a pas été linéaire, les tendances qui ont agité le dollar se sont manifestées sur du moyen terme voire du long terme. Entre 1973 et 1979, le dollar était baissier alors que d’autres devises se renforçaient. Il a ensuite atteint de nouveaux pics entre 1980 et 1985 avant de chuter fortement en 1985-87 et de poursuivre sa baisse après le krach des marchés financiers d’octobre 1987 et ce, jusqu’en 1995. Nous avons alors assisté à un renversement brutal de tendance. Le dollar s’est mis à monter à la fin des années 1990 pour atteindre un pic début 2002, à la suite d’une période de forte croissance aux Etats-Unis et malgré la relative stagnation économique du reste du monde.

La déflation japonaise, la croissance morose et le fort taux de chômage européens, la crise financière asiatique et les bouleversements dans des pays tels que la Russie ou l’Argentine ont conduit à un retrait massif de capitaux de ces pays pour être investis dans le « lieu sûr » par excellence, les Etats-Unis. L’interventionnisme monétaire de pays comme la Chine ou le Japon a aussi eu un impact sur le parcours du dollar. Ces pays et d’autres (la plupart en voie de développement) ont continué à augmenter leurs réserves en dollar, ce qui a contribué à stimuler son cours.

Pour finir, le déficit commercial américain à commencer à se creuser pour arriver à des nouveaux difficilement soutenables. A mesure que les pays émergents se sont renforcés et que l’Europe a été perçue comme un moteur de croissance, les capitaux ont quitté les Etats-Unis et le dollar, une tendance sur laquelle les fonds Jupiter Merlin ont pu capitaliser.

En 2007, peu de temps avant la crise financière, une livre britannique valait plus de deux dollars. Quand la crise a éclaté, à la fois le dollar et l’or, dont le prix s’établit en dollar, se sont à nouveau vus attribuer le statut de valeur refuge. L’intervention monétaire extraordinaire de la Fed dans les années qui ont suivi la Grande Récession a pu conserver le dollar à un niveau exceptionnellement bas étant donné l’incertitude mondiale. Maintenant que l’assouplissement monétaire américain est arrivé à son terme et que beaucoup d’analystes anticipent une hausse des taux en 2015 ainsi qu’une croissance du PIB américain plus élevée, le dollar commence à se renforcer à nouveau.

A dollar plus fort, marchés émergents plus faibles.

Cependant, le corollaire d’un dollar fort est une faiblesse accrue des marchés émergents. Les économies émergentes empruntent souvent en dollar; quand ce dernier s’apprécie, le poids de la dette en devise locale s’alourdit de même que les intérêts dus, ce qui est évidemment très douloureux pour ces pays. Comme le montre le graphique ci-dessous, cette corrélation est courante (cf. la crise asiatique des années 1990). Cette fois, la faiblesse de marchés développés comme l’Europe et l’assouplissement monétaire au Japon ont fait aussi chuter les principales monnaies. Si cette tendance persiste de manière prolongée, nous pourrions assister à de nouvelles interventions monétaires de la part de pays comme la Chine, le renminbi étant partiellement attaché au dollar, pour faire baisser la valeur de leurs monnaies, potentiellement en adoptant plus de flexibilité dans le système de change.

Le facteur pétrole

Un autre facteur à prendre à en compte pour analyser ce cycle est l’exploitation des réserves de gaz de schiste aux Etats-Unis, qui a conduit à une offre excédentaire de pétrole dans le monde et à une chute de 40% de son prix[i]. Etant donné que 72%[ii] de l’économie américaine est déterminée par la consommation, cette « baisse des taxes » pourrait conduire à augmenter la croissance domestique. Comme le titrait The Economist au début des années 80 : « Le pétrole moins cher vous rend plus fort ! ». Cependant, cela aura un impact sur les producteurs de pétrole.

Selon nous, cette tendance vers un dollar fort va perdurer, notamment parce que la Federal Reserve n’interviendra pas à moins que cela ne devienne absolument nécessaire. Un dollar fort devrait avoir un impact limité sur l’économie domestique, étant donné que les exportations ne comptent que pour 14% dans le PIB (à comparer aux 32% qu’elles représentent dans le PIB britannique)[iii]. Dans le même temps, un pétrole moins cher et des monnaies plus faibles devraient profiter aux exportateurs européens et japonais en faisant baisser les coûts manufacturiers et de transport. Nous restons conscients des conséquences potentielles que peut avoir un changement aussi important, étant donné qu’il impacte aussi bien les pays que les entreprises, et nous sommes prêts à bouger rapidement pour saisir les opportunités au moment où elles se présenteront.

[i] Source : Bloomberg
[ii] Source: Bureau of Economic Analysis
[iii] Source: Office of National Statistics


N°4 - 10H00

L'euro fortement attaqué, les craintes sur la croissance européenne sont ravivées

Marchés actions
Après avoir débuté leur séance dans le vert, les places boursières ont terminé sans véritable direction partagées entre des achats techniques du début d’année et des statistiques ressorties moins bonnes que prévu. En effet, les dépenses de construction ont baissé contre toute attente sur le mois de novembre alors que l’activité dans le secteur manufacturier a reculé plus fortement que prévu le mois dernier. Dans ce contexte, le Nasdaq recule de 0,20% à 4 726,81 points, le S&P s’affiche presque à l’équilibre à 2 058,20 points à 0,03% et le Dow Jones parvient à progresser de 0,06% pour terminer la séance à 17 832,99 points.

Ce matin la Bourse de Tokyo n’a pas bénéficié des premiers achats de l’année et termine en baisse de 0,24% à 17 408,71 points pénalisée par les inquiétudes toujours fortes sur la croissance en Europe. L’activité manufacturière n’a quasiment pas progressé en Décembre laissant craindre une croissance nulle sur le dernier trimestre de l’année dernière. Les chiffres en provenance de la Chine viennent également renforcer les inquiétudes avec une croissance en décembre à son plus faible rythme sur 2014. Le Topix, plus large perd 0,46% à 1 401,09 points.

Sur les marchés européens, les indices sont attendus en baisse en ce début de semaine poursuivant leur repli de la fin de semaine dans un contexte d’inquiétude sur la conjoncture mondiale. Quelques minutes avant l’ouverture le contrat à terme de l’indice parisien perdait 0,76% à 4 218,5 points.

Forex
Sur le Forex, l’aversion pour le risque est de mise. En effet, suite aux propos du président de la BCE, les cambistes privilégient les valeurs dites « refuges ». En fin de semaine dernière, faisant suite au risque de déflation, Mario Draghi a évoqué de nouvelles mesures dans la zone euro. Ces mesures qui pourraient se traduire notamment par des achats d’obligations des pays en zone euro qui sont en situation financière difficile, devraient être annoncées dès la prochaine réunion de la BCE qui se tiendra le 22 janvier.

Ainsi, dans ce contexte où l’appétit pour le risque n’est pas au rendez-vous, la monnaie unique perd du terrain face au dollar. Le cross EUR/USD est passé sous le seuil symbolique des 1,20$ et s’est traité au plus bas, à 1,1864$, soit son plus bas niveau depuis le mois de mars 2006. Actuellement la parité oscille dans un range compris entre 1,1920$ et 1,1985$.

L’euro se déprécie également face au yen. Dans son trend baissier, l’EUR/JPY est passé en dessous de son précédent support devenu résistance à 144.05 yens. La parité s’échange actuellement aux encablures des 143,92 yens, soit juste en dessous du seuil symbolique des 144 yens.

Le dollar américain a gagné du terrain face au franc suisse. Les cambistes ont porté l’USD/CHF au-dessus de sa résistance 1 fixée à 1,0044 CHF. Si la tendance haussière perdue pour la séance d’aujourd’hui, le cross pourrait rapidement franchir les 1,0100 CHF, sachant que dans le pic de volatilité rencontré dans la nuit, il a atteint pratiquement 1.02 avant de revenir vers 1.0050CHF.

Matières premières
Le pétrole ouvre la semaine dans le rouge et poursuit son mouvement baissier pour le troisième jour consécutif. Les futures abandonnent plus de 2 pour cent à Londres, après avoir perdu 5,1 pour cent la semaine dernière. Plus précisément, le WTI pour livraison Février perd donc $ 1,29 à $ 51,40 le baril dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange dans des volumes importants puisque ils étaient deux fois supérieurs à la moyenne des 100 jours. De son côté, le Brent pour le règlement Février lâche 1,15 $ à $ 55,27 le baril sur l’ICE Futures Europe.

L’Irak, le deuxième plus grand producteur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, prévoit d'augmenter les exportations de brut de ce mois, selon le ministère du pétrole. Le pays prévoit d'accroître ses exportations de brut à 3,3 millions de barils par jour ce mois-ci, selon Asim Jihad, un porte-parole du ministère du pétrole à Bagdad. Pour information, le pays a exporté 2,94 millions par jour en Décembre, son plus haut niveau depuis les années 1980.

L'Irak a par ailleurs conclu un accord avec la région kurde semi-autonome le mois dernier sur les exportations de pétrole à travers la Turquie, après des années de désaccord sur le droit de développer indépendamment ses ressources énergétiques. Le pacte permet d’expédier jusqu'à 550 000 barils par jour du nord de l'Irak au port méditerranéen de Ceyhan, le long d'un pipeline à la frontière turque exploité par le gouvernement régional du Kurdistan. Ainsi, la production de brut de l'Irak ajoute encore un facteur de surabondance générant ainsi une demande qui ne parvient toujours pas à rattraper son offre.

Dans l’actualité du pétrole, on notera aussi que le président du Venezuela, Nicolas Maduro, va se rendre en Chine pour des entretiens sur le financement et l'énergie et prévoit de visiter d'autres pays membres de l'OPEP pour tenter d’élaborer le futur des prix baril. Maduro cherche à tirer son pays loin de la récession sachant que l'effondrement des prix du pétrole a un impact important sur la baisse du PIB vénézuélien.

Enfin, en Russie, le plus grand producteur mondial de brut, la production a augmenté de 0,3 pour cent en Décembre à 10,667 millions de barils par jour, un record post-soviétique, selon les données préliminaires du CDU-TEK, le ministère de l'Energie russe.

Du côté des métaux précieux, l’année commence bien puisque l’or progresse de 0.6% à 1196.2$ l’once, et l’argent s’apprécie de 1.77$ à 16.05$ l’once. Les autres métaux précieux suivent la même évolution avec une once de platine qui grimpe de 1.1% à 1215.3$ et une once de palladium qui grappille 0.8% 801.66$.

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr


N°3 - 9H45

UBS daily roundup - A political new year

Paul Donovan daily briefing.

• Political risk is back in markets, with the 25 January election in Greece unnerving investors. An article in Der Spiegel suggested that the German government might allow a Greek exit from the Euro (it is not, of course, the German government's decision).

• The Euro has weakened significantly in foreign exchange markets on these political concerns. Perhaps the most troubling aspect of current media reports is the idea governments may be able to limit the contagion of a breakup. Monetary union breakup contagion tends to be populist, not political.

• The Euro weakness means dollar strength, which means a lower oil price in dollar terms. This should be an economic positive for the world economy, though not as positive as in the past. The ECB's Draghi is likely to continue to misrepresent the relative price change as a deflation force.

• German consumer price inflation (preliminary data) is due, but is not likely to have much market influence amidst the political noise. The UK has some construction data due out.

www.ubs.com/investmentbank


N°2 - 9H30

Peregrine & Black: Mid-Morning Market Comment

Good Morning Finyear Readers!

European shares are starting the new trading week on a softer note as uncertainty about the upcoming Greek elections and European economic growth worries are taking a toll on the willingness of investors to pour new money into the markets.
While things don’t necessarily look overly optimistic for the Euro-zone at this stage overall sentiment is neutral.
No doubt there is plenty of uncertainty to go around however with oil prices once more on the retreat, the Euro continuing to weaken und the ECB getting ever closer to potentially implementing more extra-ordinary measures in the months ahead not all necessarily looks bleak.
Trading activity is expected to increase as the week progresses as more data being released and traders returning from their holidays.

Markus Huber | Senior Sales-Trader/Senior Analyst
Peregrine & Black
www.peregrineblack.com


N°1 - 9H00

Les places financières débutent 2015 sur une note positive (commentaire du 2 janvier)

Marchés actions
Après la trêve hivernale, les principales places boursières réouvrent en ce premier jour boursier de 2015 à l’exception de la Suisse et de la Hongrie qui resteront fermées aujourd’hui.

Plus tôt dans la nuit, les places boursières asiatiques ont affiché des volumes très faibles, et peu de volatilité. Par exemple, le volume à Sydney, Séoul, Hong Kong ou Singapour n’était que de la moitié du volume moyen des 30 derniers jours. L’indice chinois Hang Seng ou l’indice australien ASX 200 progressent de respectivement 0.82% et 0.46%, débutant ainsi la nouvelle année sur une note positive. Toutefois, la session asiatique a manqué de relief étant donné la fermeture de nombreuses bourses, comme le Japon, la Nouvelle Zélande, les Philippines, Taïwan ou encore la Thaïlande. Parmi les statistiques, on constatera une nouvelle fois la déception des indicateurs chinois, puisque l’indice des directeurs d’achat a été publié à 50.1 en Décembre contre 50.3 au mois de Novembre, un chiffre en baisse qui reste cependant au-dessous de la barre symbolique médiane à 50, et du consensus attendu par les analystes qui s’établissait à 50 également.

Ce matin, l’Europe se réveille aussi sur un sentiment positif, puisque les principaux futures comme le CAC, l’EuroStoxx et l’AEX oscillent entre +0.2% et +0.6%. Cette journée devrait être calme au niveau des volumes, mais ne sera pas ininteréssante pour autant, puisqu'elle sera marquée essentiellement par la publication à la fois en Europe et aux Etats-Unis des PMI.

Forex
L’année sur les devises commence comme elle a terminé avec un net repli de l’euro et une hausse généralisée du dollar face à leurs principales contreparties respectives. En effet, l’euro s’échange ce matin à 1,2043 dollars US. La barre des 1,20 est clairement dans les objectifs des cambistes avec des possibilités de test en intra Day. En effet, les préoccupations sur une nouvelle crise grecque inquite les investisseurs qui cherchent à alléger leurs positions en euros. Les élections législatives en Grèce anticipées le 25 janvier prochain ouvre une fenêtre de volatilité sur l’euro. L’élection d’une force de coalition se faisant forte de remettre en cause le plan de stabilité et reformes structurelles renforcerait l’incertitude ambiante. L’euro s’offre aussi face à la livre sterling à 0.7757 contre un euro.

La BCE se réunira le 22 janvier et les marchés sont dans l’attente de nouvelles annonces. La question est de savoir si elle se lancera dans une politique monétaire d'assouplissement quantitatif (QE) incluant des achats de dette souveraine, sur le modèle des banques centrales américaine, britannique et japonaise.

Le yen quant à lui consolide face à l’euro et au dollars US: 145.19 yens pour un euro ( prochaine résistance à 145.60), 120.48 yens pour un dollar prochaine résistance à 121.84). La dévaluation compétitive bat son plein depuis la réélection du Shinzo Abe qui continue sa politique monétaire expansionniste.

Matières premières
Au chapitre des matières premières, l’heure est au bilan après une année riche en émotions. Le pétrole a perdu 46% en 2014, soit près la moitié de sa valeur. Les contrats à terme se redressent pourtant légèrement ce matin.

Le WTI sur février a gagné $1.84 ce matin dans un sursaut de début d’année mais il s’estompe et ne cote maintenant plus de $53.58. Il avait clôturé l’année à $53.27 dans un volume supérieur à la moyenne de 43%. Le Brent lui a ouvert en hausse de $1.21 soit 2.1%. La parité entre les deux barils était de $3.66.

Sur les dernières statistiques, le département américain de l'Energie a fait état mercredi d'un léger recul des stocks de brut aux Etats-Unis, de 1,8 million de barils, pour la semaine close le 26 décembre, mais les réserves au point de livraison de Cushing pour le WTI ont continué à augmenter. La production américaine était de 9.12 millions de barils par jour la semaine dernière, toujours à un niveau anormalement élevé. La production de l’OPEP, elle a diminué légèrement de 122 000 barils par jour sur le mois de novembre bien que toujours au-dessus de leur objectif de production fixé à 30 millions. En Chine, la plus grande part de marché pour l’OPEP, l’indice PMI a chuté à 50.1 en décembre.

Du côté des pronostics cette fois, les analystes interrogés par bloomberg sont très partagés puisque 56% d’entre eux voient une chute des prix sur le pétrole la semaine prochaine.
Sur les métaux précieux, l’or a grimpé ce matin avec les craintes que la croissance pourrait ralentir en Chine après les chiffres décevants publiés ce matin. L’once d’or a gagné 0.6% à $1188.46.

Saxo Banque (France)
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Corporate Finance : commentaires du jour

L'actu Corporate Finance par FinActu:

Retour début janvier.

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TAUX D'INTERET LEGAL

Le taux d'intérêt légal 2014 reste inchangé par rapport à 2013. Il demeure fixé à 0,04%.
Par Décret n° 2014-98 du 4 février 2014 (J.O. du 6 février) le taux de l'intérêt légal est fixé à 0,04 % pour l'année 2014.

Rappelons que :
- En 2013, il était de 0,04%
- En 2012, il était de 0,71%
- En 2011, il était de 0,38%
- En 2010, il était de 0,65%
- En 2009, il était de 3,79%
- En 2008, il était de 3,99%
- En 2007, il était de 2,95 %

Lisez notre article "Taux d'intérêt légal et taux interbancaires (définitions et historiques)" en suivant ce lien


TAUX INTERBANCAIRES

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois





Notes :

- Euro Overnight Index Average (EONIA) : taux calculé par la BCE et diffusé par la FBE (Fédération Bancaire de l'Union Européenne). Il résulte de la moyenne pondérée de toutes les transactions au jour le jour de prêts non garantis réalisées par les banques retenues pour le calcul de l'euribor.

- Euro Interbank Offered Rate (EURIBOR) : taux interbancaire offert entre banques de meilleures signatures pour la rémunération de dépôts dans la zone euro. Il est calculé en effectuant une moyenne quotidienne des taux prêteurs sur 13 échéances communiqués par un échantillon de 57 établissements bancaires les plus actifs de la zone Euro. Il est calculé sur la base de 360 jours et est diffusé à 11h le matin si au moins 50% des établissements constituant l'échantillon ont effectivement fourni une contribution. La moyenne est effectuée après élimination des 15% de cotation extrêmes (le nombre éliminé est toujours arrondi) et exprimée avec trois décimales.

Tableaux et historiques des TAUX D'INTERET DU MARCHE INTERBANCAIRE DE LA ZONE EURO édités par la Banque de France

Taux de référence des bons du Trésor et OAT

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois

Tableaux et historiques des taux de référence des bons du Trésor et OAT édités par la Banque de France




INDICES OBLIGATAIRES

Indices Quotidiens TEC-N (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)

Description : L’indice quotidien CNO-TEC n, Taux de l’Echéance Constante n ans, pour n variant de 1 à 30, est le taux de rendement actuariel d’une valeur du Trésor fictive dont la durée de vie serait à chaque instant égale à n années.

Ce taux est obtenu par interpolation linéaire entre les taux de rendement actuariels annuels des 2 valeurs du Trésor qui encadrent au plus proche la maturité n.

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices Hebdomadaires (Mise à jour hebdomadaire, tableau fourni par la Banque de France)

Notice : (description et calcul)
THO : Taux hebdomadaire du marché primaire des émissions à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
THE : Taux hebdomadaire des emprunts d'Etat ayant une échéance de plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FELT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat à plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FECT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat entre 3 et 7 ans (TEC 5 +0,05%)
PRLT : Rendement secondaire des emprunts du secteur privé à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
PUCT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public de 3 à 7 ans (TEC 5 +0,25%)
PULT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices mensuels (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)

Description :
TMO : Moyenne arithmétique des THO du mois
TMB : Moyenne arithmétique des THB du mois ( THB = Taux Hebdomadaire d'adjudication des Bons du trésor à 13 semaines)
TME : Moyenne arithmétique des THE du mois

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.

Tableaux et historiques des INDICES OBLIGATAIRES édités par la Banque de France


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Lundi 5 Janvier 2015




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