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Finyear Eco | 20 janvier 2015 (n°7 - 15H15) | Mais où donc s’arrêteront-ils ? Le dollar continue à se raffermir, le pétrole poursuit sa dégringolade et les rendements diminuent encore

Économie, marchés, actions, devises, matières premières. Le quotidien Finyear offre aux investisseurs et aux conseillers professionnels des commentaires et des chiffres.


Commentaires et chiffres du jour

Finyear Eco | 20 janvier 2015 (n°7 - 15H15) | Mais où donc s’arrêteront-ils ? Le dollar continue à se raffermir, le pétrole poursuit sa dégringolade et les rendements diminuent encore
N°7 - 15H15

Mais où donc s’arrêteront-ils ? Le dollar continue à se raffermir, le pétrole poursuit sa dégringolade et les rendements diminuent encore

SwissLife Banque Privée - Lettre de la Gestion / Janvier 2015

Chaque mois, SwissLife Banque Privée analyse les temps forts qui ont rythmé les marchés financiers et expose les choix et convictions de l’équipe de Gestion.

En d’autres temps, des tendances, qui auraient été jugées très positives ; mais les marchés n’aiment pas, quand l’histoire accélère au point de donner le vertige. La redistribution des cartes a commencé pour le dollar et surtout le pétrole. Il y aura des perdants et des gagnants, mais il serait judicieux pour les futurs gagnants, dont l’«encéphalogramme économique » est quasi plat, qu’ils ne trouvent pas encore, dans cet effet d’aubaine, l’occasion de ne pas accomplir les réformes structurelles indispensables.

En Europe, ce qui se passe en Grèce est révélateur d’une partie de la population, qui subit l’austérité, sans percevoir de signe d’amélioration ; Mario Draghi doit en prendre la mesure pour agir, en ce qui le concerne, par des mesures conjoncturelles.

Etats-Unis : le découplage s’amplifie

La Fed ne dirige sans doute pas la croissance mondiale ; en revanche elle donne le ton pour l’ensemble des marchés financiers et il aura suffi d’un simple changement de sémantique, pour que soient corrigés les mouvements d’humeur des investisseurs de la première quinzaine de décembre. On est passé d’un «temps considérable» à une «patience» à peine moins accommodante. Il est vrai que les statistiques venaient
à point nommé pour autoriser un tel discours, d’autant que le FOMC enfonçait le clou, en abaissant ses prévisions de taux pour fin 2015 et fin 2016.
La forte révision à la hausse du PIB du troisième trimestre à + 5 % était inespérée (du jamais vu depuis onze ans) et, si le consommateur en était l’un des principaux artisans, le redécollage de l’investissement semblait également se confirmer (+8.9 %). L’ensemble des données publiées marquait un rebond, exception faite de l’immobilier, qui enregistrait un léger tassement.
L’économie américaine conforte ainsi son rang d’économie la plus dynamique du monde industrialisé, en «maîtrisant » une inflation à 1.3 %, mais que l’on souhaiterait au-dessus.
Deux ombres au tableau susceptibles de venir gripper cette belle mécanique aujourd’hui ; elles s’appellent «pétrole» et «dollar».
Quid des gains de productivité de l’industrie américaine, si l’avenir des énergies non conventionnelles devait être momentanément remis en question ? Quid du lobbying des industriels exportateurs américains contre une poursuite de la hausse du dollar ?

Japon : les Japonais jouent leur va-tout : Shinzo Abe

Victoire sans appel pour Shinzo Abe, malgré un bilan mitigé. La majorité remporte les deux tiers des sièges à la chambre basse et a dorénavant les coudées franches pour accomplir les réformes tant attendues. Le plus dur reste à faire ; pour preuve les mauvaises statistiques, qui ont continué à être publiées et Moody’s, qui en rajoute en dégradant la note long terme du Japon, avec perspectives stables.
L’archipel replonge en récession pour la cinquième fois depuis 2000 ; après un deuxième trimestre en contraction de 1.7 %, le troisième trimestre affiche un repli de 0.5 %. Le déficit commercial a beau avoir été réduit de 31.5 % sur un an, en novembre, grâce à la baisse du baril et au boom des exportations, favorisées par la baisse du yen (12 % contre dollar en douze mois), on en est quand même au 29 ème mois consécutif négatif.
La récente accélération de la hausse du dollar contre l’euro ne s’est pas retrouvée dans la parité dollar/yen, sans grand changement depuis un mois.
Conscient de cet environnement difficile et sans plus attendre, le 1er ministre vient d’annoncer un plan de relance de 24 Md€ destiné à l’ensemble de l’économie.

Zone euro / Europe : l’Europe du sud accentue la pression, qui pesait déjà avec l’Ukraine, alors que Mario Draghi se fait toujours attendre

Deux facteurs normalement positifs (l’euro et le pétrole) ont pesé sur les marchés, la violence des mouvements l’emportant sur les avantages, que peuvent en tirer certains pays.
Mais la baisse de l’euro a trouvé d’autres justifications dans la crise politique ouverte en Grèce en décembre, avec l’annonce surprise d’une présidentielle anticipée, alors que le principal parti d’opposition anti austérité, Syriza, est donné favori dans les sondages.
Après trois tentatives infructueuses, le Parlement sera renouvelé le 25 janvier et l’éventualité d’une sortie de la Grèce de la zone euro se posera, bien que les statuts n’aient pas envisagé ce cas de figure. Sauf surprise, il faudra composer avec une coalition menée par Syriza ; pas d’échappatoire car le calendrier électoral a été bousculé et l’échéance est trop proche. A minima, on devrait assister à une renégociation de la dette grecque détenue par des institutions financières, dont la BCE…
Les investisseurs craignent surtout un phénomène de contagion et les regards se tournent vers l’Espagne, qui connaîtra des élections au dernier trimestre et où PODEMOS, représentant la gauche radicale, est gratifié de 30 % des intentions de votes. La partie de bras de fer, qui se profile, pourrait renforcer les détracteurs de Renzi, voire les eurosceptiques britanniques, qui ne manqueront pas de tirer argument du fait, que la Grande-Bretagne redevient la cinquième puissance économique mondiale, bien qu’elle ne soit pas dans la zone euro…
La BCE doit rapidement intégrer, dans sa politique monétaire, le risque, que font peser, sur la zone euro et l’union européenne, toutes les forces politiques, qui accentuent la pression et prônent une certaine émancipation, voire une rupture, avec Bruxelles. En d’autres termes, la zone euro doit convaincre davantage, alors que les opinions publiques sont de plus en plus critiques et rejettent le «tout austérité».
Le PIB pourrait n’avoir augmenté que de 0.1 % au dernier trimestre et le PMI composite ressort à 51.4 contre 51.7 en première lecture (51.1 en novembre).
Aucune embellie sur le front de l’emploi, tandis que, sans surprise, l’Italie (à nouveau en récession, avec un chômage au plus haut historique) et la France sont sous les 50, alors que l’Irlande et l’Espagne sont largement au-dessus.
Surtout, l’inflation, qui a baissé de 0.2 % en décembre en zone euro, pourrait bien devenir rapidement négative.
Il va donc falloir annoncer des mesures non conventionnelles fortes, dans les prochaines semaines, mais elles devront être efficientes pour la croissance et non destinées uniquement à rassurer les marchés financiers ; sinon les prochaines échéances politiques risquent fort de réserver des lendemains, qui déchantent aux investisseurs.

Zones émergentes : la BPC devrait encore être très présente

En 2015, les rentrées fiscales des collectivités locales chinoises devraient être affectées par une baisse de 37 % des enchères sur les terrains en 2014 .Or cette ressource constituait plus d’un tiers de leurs subsides, ce qui faisait craindre pour le secteur des infrastructures.
Mais le premier ministre vient de débloquer, plus vite que prévu, une enveloppe de plus de 900 milliards d’euros et, par ailleurs, nous devrions connaître une poursuite de l’assouplissement de la politique monétaire de la BPC, de nature à permettre une croissance annuelle de l’ordre de 7 %.
L’année s’est achevée sur un contexte de ralentissement très relatif, contraignant la banque centrale à lâcher du lest et les autorités à rendre effective certaines mesures de relance.
Notons au passage que l’inflation marque un nouveau repli à 1.4 % en novembre.
En Inde la banque centrale n’était pas au rendez-vous et n’a pas baissé ses taux, malgré un recul de l’inflation (qui ramène le rendement du 10 ans au plus bas de 18 mois) et un ralentissement de la croissance. La RBI se dit prête à intervenir début 2015, mais à la condition , que le gouvernement Modi s’exécute en termes de réduction du déficit budgétaire.
Le Brésil, quant à lui, va de mal en pis, avec une économie en pleine déroute, malade de son pétrole, à l’image de Petrobras, dont la situation devient préoccupante. Et malgré de nouvelles révisions en baisse de la croissance pour 2014 et 2015, l’inflation se renforce en décembre, ce qui a conduit à un relèvement du taux Selic de 50 pbs en janvier. De son côté, le real continue, logiquement, à pâtir de cette situation et abandonne près de 3 % contre dollar.


N°6 - 15H00

Le Venezuela, première victime de la chute du baril de pétrole ?

Par Christopher Dembik Économiste / Saxo Banque France.

Suite à la forte baisse du prix du baril de pétrole, le Venezuela fait face à un risque croissant de défaut de paiement. Explications en images.


N°5 - 14H30

Taux d'investissement des entreprises quasiment stable à 21,7% dans la zone euro

Part des profits des entreprises quasi stable à 38,8% dans la zone euro.

Dans le cadre du processus de réduction des délais de diffusion, Eurostat anticipe aujourd’hui pour la première fois dans ce communiqué la publication des données des comptes trimestriels des secteurs, se concentrant sur certaines opérations non-financières dans la zone euro. Des données complémentaires sont également publiées dans la section dédiée du site internet d’Eurostat.

Au troisième trimestre 2014, le taux d'investissement des entreprises s’est établi à 21,7% dans la zone euro, contre 21,6% au deuxième trimestre 2014.

La part des profits des entreprises a quant à elle été de 38,8% au troisième trimestre 2014 dans la zone euro, contre 38,9% au trimestre précédent.

Ces informations proviennent de la première diffusion de données ajustées des variations saisonnières sur les comptes européens trimestriels des secteurs publiées par Eurostat, l'office statistique de l'Union européenne, et la Banque centrale européenne (BCE).

Pour aller plus loin : http://ec.europa.eu/eurostat/web/products-press-releases/-/2-20012015-CP

EUROSTAT


N°4 - 10H20

Une semaine décisive pour les marchés boursiers européens ?

Le Commentaire de CMC Markets France.

A la clôture hier soir, les performances de l’indice Cac 40 s’établissaient à +3,94% sur les cinq dernières séances. Dans un contexte déflationniste (en zone euro, le taux d’inflation s’établit à -0,2% au mois de décembre) la BCE s’apprête à dévoiler officiellement son programme de rachat d’actifs, jeudi.

La tempête boursière provoquée par l’annonce de la Banque Nationale Suisse, à propos de l’abandon du « taux plancher » du franc suisse, a provoqué une appréciation de +19% de la monnaie helvétique face à l’euro en une semaine. Ce mini-krach boursier, observé à Zurich, a pénalisé très fortement les sociétés exportatrices suisses dont la surévaluation des coûts de production est estimée à 30%.

BCE : les investisseurs seront attentifs aux modalités du programme de rachats d’actifs

Cette décision inattendue de la BNS, qui a soutenu la progression des marchés de la zone euro, est intervenue avant une semaine décisive pour les marchés européens. L'anticipation d'un programme d’assouplissement monétaire massif (« Quantitative Easing ») par la Banque centrale européenne, très probablement annoncé à l’occasion de sa réunion monétaire, ce jeudi, alimente l’appétit pour le risque des investisseurs. Cela permet notamment à l’indice CAC 40 d’approcher les 4.420 points.

Mais reste à savoir si l’institution dévoilera assez de détails, sur les actifs éligibles, leurs volumes et sur les modalités de son programme. La BCE achètera-t-elle directement de la dette souveraine ou le programme sera-t-il intermédié par les banques centrales nationales ? Quelle serait la clé de répartition des achats, par pays ? Le risque de déception des investisseurs ̶ et donc de correction boursière ̶ n’est pas à écarter, si la BCE n’apportait pas assez de précisions quant à ces éléments techniques. Ces derniers seront en effet déterminants dans l’évaluation de la portée et de l’efficacité du programme.

Quelles perspectives pour la Grèce ?

La politique ultra accommodante de la BCE a pour objectif la transmission de liquidités à l’économie réelle, via la stimulation du marché du crédit. Alors que la zone euro est en déflation ̶ avec une baisse globale des prix de -0,2% en décembre dernier et des taux négatifs en Grèce (-2,5%), en Espagne (-1,1%) et à Chypre (-1,0%), mais positifs en Autriche (+0,8%) et en Finlande (+0,6%) ̶ la banque centrale cherche à impulser une reprise de la consommation en générant du pouvoir d’achat pour les agents économiques. La baisse de l’inflation constatée en Europe a été accentuée par la chute globale des prix de l’énergie (-6,3%), tandis que ceux des denrées alimentaires restent stables et ceux du secteur des services augmentent de 1,2%.

L’autre évènement majeur de cette semaine sera le résultat des élections législatives grecques. A quelques jours des élections, nul ne peut prédire si la coalition au pouvoir se maintiendra ou si le parti d’extrême gauche, Syriza, l’emportera. Quelle que soit l’issue du scrutin, après les réformes d’austérité budgétaire consenties par les Grecs au cours des dernières années, il est fort probable qu’un rééchelonnement de la dette grecque soit discuté au sortir de ces élections. Même si, officiellement aucun compromis n’est pour l’heure évoqué, la troïka (FMI, UE, BCE) pourrait assouplir sa position dans les semaines à venir. Au sein de l’Union Européenne, il existe une volonté partagée de sauvegarde du pays et de son maintien au sein de la zone Euro, position récemment exprimée par la chancelière allemande, Angela Merkel.

La Bourse de Paris dans le vert

A la Bourse de Paris, la grande majorité des titres évolue dans le vert. Le groupe Carrefour s’octroie une hausse de +11,02% (sur cinq séances), signant ici la meilleure performance hebdomadaire du CAC 40, après avoir fait état d'une croissance structurelle de 3,9% de son chiffre d'affaires pour l’année 2014, à 83,99 milliards d'euros et reconduit son objectif de résultat opérationnel courant (ROC) annuel à environ 2,4 milliards. Numéricâble, Renault, Crédit Agricole, Veolia et Axa sont bien orientées, avec des gains de 6 à 9%. Publicis et Sanofi s'adjugent respectivement une hausse de +4,94% et +4,99%, ces deux valeurs très exposées à l’international bénéficiant de la hausse du billet vert contre l’euro.

Selon le « Sentiment Clients », le baromètre du sentiment des clients de CMC Markets (plus de 45.000 dans le monde, établi quotidiennement à partir de leurs positions réelles), les traders sont globalement « acheteurs » sur l’indice Dow Jones 30 (à 78%), le Nikkei 225 (à 85%) et sur l’or (à 87%). L’once d’or redevient un actif recherché, l’appréciation de la devise suisse et les récents indicateurs économiques américains, moins bien orientés qu’attendu, jouent en faveur du métal précieux. En revanche, les investisseurs sont massivement « vendeurs » sur La paire EUR/USD (à plus de 95%) et sur l’indice Dax (65%).

Ce commentaire présente un caractère purement informatif et ne constitue ni un conseil en investissement, ni une recommandation d’achat ou de vente d’instruments financiers.


N°3 - 10H15

Des marchés soutenus par des chiffres de la croissance en Chine, légèrement meilleurs que prévu

Marchés actions
Sur les marchés actions, alors que Wall Street était fermée en raison du Martin Luther King’s Day, les principales places européennes ont poursuivi sur leur lancée, profitant des spéculations et rumeurs toujours plus insistantes sur la mise en place du programme d’assouplissement quantitatif par la BCE. Cette dernière est attendue au tournant ce Jeudi, en effet les intervenants sur le marché s’attendent à la mise en place d’un programme de rachats de dettes souveraines, pour relancer la situation économique en Europe, et la sortir du bourbier actuelle.

Depuis de nombreuses séances, les places européennes sont artificiellement dopées par ces spéculations sur la mise en place d’un QE par la BCE, en dépit de Wall Street qui a souffert sur cette période avec la chute du pétrole, entrainant dans son sillage les parapétrolières, mais également des indicateurs macroéconomiques en dessous des attentes. Les marchés restent sous pression avec deux évènements majeurs cette semaine, à savoir le discours de la BCE jeudi, et le vote en Grèce dimanche prochain. De plus, en ce début de période de saison des résultats trimestriels, l’impact de la hausse du dollar sera scruté avec attention par les investisseurs sur les comptes de résultats des entreprises.Le CAC 40 s’est adjugé hier 0.35% à 4 394.93 points, le Dax 0.73% à 10 242.35 points et le FTSE 0.54% à 6 585.53 points.

Ce matin, la Bourse de Tokyo a engrangé 2.07% à 17 366.30 points suite à la publication de la croissance chinoise qui est sortie à 7.4% contre 7.3% attendu par les analystes. En dépit de ce léger mieux, la croissance économique en Chine est à son plus faible niveau depuis près de 25 ans, plombée par un marché immobilier en berne et des exportations en diminution en raison de la situation économique mondiale. Cette situation économique en Chine pourrait entrainer le gouvernement à mettre en place de nouvelles mesures de soutiens à l’économie, bien que les analystes s’accordent à dire que le Chine devrait peut être revoir à la baisse ses prévisions de croissance sur 2015.

Ce matin, les principales places européennes sont attendues en légère hausse, toujours dopées par l’attente que génère la réunion de la BCE, dans un marché toujours très volatile. Aujourd’hui la journée devrait être faible en annonce, avec toutefois l’indice ZEW allemand ce matin.

Forex
La monnaie unique européenne est parvenue à regagner du terrain face à ses principales contreparties hier dans l’attente de la réunion de la Banque centrale européenne qui se tiendra jeudi. Néanmoins cette tendance reste fragile alors que l’euro avait du mal à maintenir ces niveaux dans la nuit. L’institution devrait annoncer un nouveau plan d’assouplissement monétaire afin d’enrayer la baisse de l’inflation qui touche la zone euro. Néanmoins, les analystes craignent que l’institution n’ait qu’une capacité limitée à relancer l’inflation qui est pour beaucoup dû à la baisse des cours du pétrole ces derniers mois. La monnaie unique se négocie ce matin face au dollar américain proche de 1,1580 dollar.

De son côté, la devise nippone poursuit sa hausse face à l’euro et au dollar. Un euro se traite pour 137,16 yens tandis que le dollar se négocie pour 118,44 yens. Les derniers chiffres en provenance de la Chine se montrent favorables à l’image de la croissance économique du pays qui se maintient à 7,3% sur un an au quatrième trimestre de l’année dernière, un chiffre plus satisfaisant qu’attendu. Après l’annonce de la Banque nationale suisse la semaine dernière, la devise européenne se maintien proche des 1,0220 franc suisse face à la devise helvétique. La livre sterling se négocie pour 0,7679 pence face à l’euro.

Aujourd’hui, les investisseurs seront attentifs à la publication de l’indice ZEW sur la confiance des investisseurs en Allemagne ainsi qu’à la croissance en Chine sur 2014. Pour les métaux précieux, l’once d’or cote 1 277 dollars et l’once d’argent 17,71 dollars.

Matières premières
Le Brent redescend en dessous des $50 alors que le FMI abaisse sa perspective de croissance mondiale pour les deux prochaines années. Le contrat Brent sur Mars était à $48.79 en baisse de 5 centimes. Le contrat avait perdu $1.33 hier à $48.84 hier; le volume repassent en dessous de la moyenne des 100 jours. Le WTI sur Février qui expire cet après-midi a perdu $1.18 à $47.51. Le contrat sur Mars a diminué de $1.26 à $47.87. La prime entre les deux barils était de 88 centimes ce matin.

LE PIB de la Chine, le second plus grand consommateur de pétrole au monde a augmenté de 7.4% en 2014, le taux le plus faible depuis 1990. La consommation de la Chine continue d’augmenter et oblige le pays à importer davantage. La production industrielle a été au-dessus des attentes alors que la croissance est dans un creux. Rappelons que la nation asiatique représentera environ 11% de la demande mondiale de pétrole cette année contre 21% pour les américains. Aux Etats-Unis où la production ne cesse de croitre, l’attaché de presse du département de l’énergie a déclaré que le gouvernement laisserait le marché décider ce qui se passe. Alors que l’Iran est en consultation avec d’autres membres de l’OPEP pour répondre à la baisse des prix, le groupe n’a toujours pas pris de décision pour réduire son objectif de production. L’Iran renchéri en déclarant qu’il ne voie aucune menace à ce que le pétrole descende à $25 le baril et ne cherche pas de discutions d’urgence. Certains analystes pensent qu’il est nécessaire de supprimer un surplus de 1 à 1.5 millions de barils par jour pour revenir à des niveaux de prix où il était.

L’or se négocie toujours sur un plus haut de quatre mois dans un climat particulier à deux jours de la BCE et dans l’attente des nouvelles élections en Grèce. L’once d’or perdait ce matin 0.1% à $1276.27. Le métal avait connu un plus un plus haut à $1283 le 19 janvier propulsé déjà depuis jeudi dernier au moment où la banque nationale suisse a décidé de jeter l’éponge dans la guerre des monnaie avant l’annonce du QE très probable de la BCE. Le Platinum lui a perdu 0.3% à $1262.85 un métal habituellement plus « précieux » que l’or.

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr


N°2 - 9H15

Peregrine & Black: Mid-Morning Market Comment

Good Morning Finyear Readers!

European markets are trading higher this morning receiving a boost from very firm Asian markets overnight.
Better than expected Chinese economic data is stirring optimism that recent measures taken by the Chinese government are finally bearing fruit.
Chinese GDP, industrial production and retail sales all beat estimates.
The economic data calendar is rather sparse today with the release of the German ZEW index likely to take centre stage this morning. Analysts are expecting a much improved reading compared to the previous month likely being the result of sharply dropping oil prices and expectations that the ECB will implement major new measures soon to kick start growth in the Euro-zone.
Overall trading activity should be moderate at best with some US traders only starting to come back from their extended weekend today after US markets were closed for trading yesterday.
While sentiment remains positive it wouldn’t come as too much of a surprise if more rounds of modest profit-taking would be taking place during today’s trading as much of the expected QE announcement on Thursday by the ECB should already be priced into markets.

Markus Huber | Senior Sales-Trader/Senior Analyst
Peregrine & Black
www.peregrineblack.com


N°1 - 9H00

UBS daily roundup - Any more for negative rates?

Paul Donovan daily briefing.

- GDP is a statistic that is not generally known for its pinpoint accuracy - the US have revised their GDP numbers up to 80 years after the event. Chinese data also enjoys a certain reputation. Nevertheless the release of Chinese GDP still attracts a lot of market attention.
- The data showed Chinese growth slightly above expectations in the final quarter of 2014. However the accompanying retail sales data (which was strong) may be more interesting in setting expectations - China's transition to a more consumer focused economy puts the emphasis here, not on GDP.
- The Swiss National Bank's volatility inducing policies still have repercussions - the Danmarks Nationalbank cut rates and took their deposit rate negative yesterday. Economically, negative rates at a central bank act more as tax on the banking system than a negative interest rate per se.
- German producer price and ZEW business expectations data are due - the former overwhelmed by markets' conviction of ECB quantitative policy, and the latter subject to the normal caveats as to survey data quality. US housing market data is also scheduled.

www.ubs.com/investmentbank


Corporate Finance : commentaires du jour

L'actu Corporate Finance par FinActu:

- Alliance entre Open Wide et le groupe allemend ESG 20/01/2015
- iXO P.E. s’associe au dirigeant fondateur en investissant 3,5 M€ dans Azur Soft 19/01/2015
- OFI AM et Federal Finance Gestion créent SWEN Capital Partners 19/01/2015
- Acquisition de l’activité de CDSA par le Groupe OBER 19/01/2015
- Fusions-acquisitions dans l’industrie biopharmaceutique: EY publie le Firepower Index and Growth Gap Report 2015: Firepower fireworks 19/01/2015
- Fabien Billet conseille Latour Capital lors de sa prise de participation au capital de la société Yellowkorner 19/01/2015
- Aertus Finance a conseillé Trexia tout au long du processus de fusion avec 7M Consulting 19/01/2015
- Brunswick Société d’Avocats a conseillé le groupe Sogefa dans le cadre de l’acquisition de la société Ar-Val 19/01/2015
- Roche fait l’acquisition de Trophos pour 120 M€ 16/01/2015
- Air Liquide annonce l’acquisition d’Optimal Medical Therapies 16/01/2015

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TAUX D'INTERET LEGAL

L'ordonnance du 20 août 2014 (n°2014-947) a introduit deux taux différents, l'un s'appliquant aux créanciers personnes physiques n'agissant pas pour des besoins professionnels, l'autre "pour tous les autres cas".

Le gouvernement a également instauré un calcul semestriel du taux légal calculé "en fonction du taux directeur de la Banque centrale européenne sur les opérations principales de refinancement et des taux pratiqués par les établissements de crédit et les sociétés de financement".

Comme prévu par l'article 2 de l'ordonnance du 20 août 2014, les deux nouveaux taux ont été fixés par arrêté pour leur entrée en vigueur dès le 1er janvier 2015.

L'arrêté du 23 décembre 2014 publié au JO le 27 décembre 2014 indique ainsi que :
"Pour le premier semestre 2015, le taux de l'intérêt légal est fixé :
1° Pour les créances des personnes physiques n'agissant pas pour des besoins professionnels : à 4,06% ;
2° Pour tous les autres cas : à 0,93%."


Rappelons que :
- En 2014, il était de 0,04%
- En 2013, il était de 0,04%
- En 2012, il était de 0,71%
- En 2011, il était de 0,38%
- En 2010, il était de 0,65%
- En 2009, il était de 3,79%
- En 2008, il était de 3,99%
- En 2007, il était de 2,95 %

Lisez notre article "Taux d'intérêt légal et taux interbancaires (définitions et historiques)" en suivant ce lien


TAUX INTERBANCAIRES

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois





Notes :

- Euro Overnight Index Average (EONIA) : taux calculé par la BCE et diffusé par la FBE (Fédération Bancaire de l'Union Européenne). Il résulte de la moyenne pondérée de toutes les transactions au jour le jour de prêts non garantis réalisées par les banques retenues pour le calcul de l'euribor.

- Euro Interbank Offered Rate (EURIBOR) : taux interbancaire offert entre banques de meilleures signatures pour la rémunération de dépôts dans la zone euro. Il est calculé en effectuant une moyenne quotidienne des taux prêteurs sur 13 échéances communiqués par un échantillon de 57 établissements bancaires les plus actifs de la zone Euro. Il est calculé sur la base de 360 jours et est diffusé à 11h le matin si au moins 50% des établissements constituant l'échantillon ont effectivement fourni une contribution. La moyenne est effectuée après élimination des 15% de cotation extrêmes (le nombre éliminé est toujours arrondi) et exprimée avec trois décimales.

Tableaux et historiques des TAUX D'INTERET DU MARCHE INTERBANCAIRE DE LA ZONE EURO édités par la Banque de France

Taux de référence des bons du Trésor et OAT

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois

Tableaux et historiques des taux de référence des bons du Trésor et OAT édités par la Banque de France




INDICES OBLIGATAIRES

Indices Quotidiens TEC-N (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)

Description : L’indice quotidien CNO-TEC n, Taux de l’Echéance Constante n ans, pour n variant de 1 à 30, est le taux de rendement actuariel d’une valeur du Trésor fictive dont la durée de vie serait à chaque instant égale à n années.

Ce taux est obtenu par interpolation linéaire entre les taux de rendement actuariels annuels des 2 valeurs du Trésor qui encadrent au plus proche la maturité n.

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices Hebdomadaires (Mise à jour hebdomadaire, tableau fourni par la Banque de France)

Notice : (description et calcul)
THO : Taux hebdomadaire du marché primaire des émissions à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
THE : Taux hebdomadaire des emprunts d'Etat ayant une échéance de plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FELT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat à plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FECT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat entre 3 et 7 ans (TEC 5 +0,05%)
PRLT : Rendement secondaire des emprunts du secteur privé à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
PUCT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public de 3 à 7 ans (TEC 5 +0,25%)
PULT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices mensuels (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)

Description :
TMO : Moyenne arithmétique des THO du mois
TMB : Moyenne arithmétique des THB du mois ( THB = Taux Hebdomadaire d'adjudication des Bons du trésor à 13 semaines)
TME : Moyenne arithmétique des THE du mois

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.

Tableaux et historiques des INDICES OBLIGATAIRES édités par la Banque de France


INFORMATIONS LÉGALES

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Mardi 20 Janvier 2015




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