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Finyear Eco | 10 mars 2015 (n°8 - 14H30) | Suisse : le cours de change freine l'économie, taux de croissance faible et ambiance de récession

Économie, marchés, actions, devises, matières premières. Le quotidien Finyear offre aux investisseurs et aux conseillers professionnels des commentaires et des chiffres.


Commentaires et chiffres du jour

Finyear Eco | 10 mars 2015 (n°8 - 14H30) | Suisse : le cours de change freine l'économie, taux de croissance faible et ambiance de récession
N°8 - 14H30

Suisse : le cours de change freine l'économie, taux de croissance faible et ambiance de récession

Après l'abandon du cours plancher avec l'euro par la Banque nationale suisse (BNS), economiesuisse a révisé ses prévisions conjoncturelles. La décision du 15 janvier a fait apparaître des signes de ralentissement économique. Les entreprises sont contraintes de réduire leurs coûts par diverses mesures. Elles misent avant tout sur les hausses de productivité et l'innovation.

La croissance de l'économie mondiale atténue toutefois le choc monétaire. En outre, des secteurs proches de l'État, comme le système de santé, continuent de croître et l'augmentation du pouvoir d'achat dope la consommation.

Dans l'ensemble, economiesuisse s'attend à une augmentation du taux de chômage à 3,7 % en moyenne annuelle. De plus, l'organisation table sur une progression du produit intérieur brut (PIB) de 0,6 % et un taux d'inflation négatif de -0,8 %.

La BNS a surpris les marchés lorsqu'elle a annoncé, le 15 janvier 2015, l'abandon immédiat du cours plancher de 1,20 franc pour un euro. L'appréciation rapide et persistante du franc oblige de nombreuses entreprises à prendre d'importantes mesures pour comprimer leurs coûts. Au-delà des exportations de marchandises, celles de services se sont considérablement renchéries par rapport à la concurrence étrangère, du jour au lendemain qui plus est. Ainsi, le tourisme surtout, mais également la place financière se battent pour être compétitifs à l'échelle internationale, alors qu'une part élevée de leurs coûts sont occasionnés en Suisse et donc en francs. Les exportateurs cherchent divers moyens de diminuer leurs charges. Alors que l'attention médiatique se focalise sur des délocalisations d'emplois à l'étranger, la majorité des entreprises prennent en priorité des mesures permettant de réduire les coûts ou d'accroître la productivité en Suisse. Les processus de travail sont optimisés, les contrats d'approvisionnement renégociés et les structures d'entreprises réorganisées. Les mesures entraînent soit une baisse des effectifs à production égale, soit une augmentation de la production par collaborateur. Du fait que la demande internationale pour des produits et des services suisses est toujours là, il n'est généralement pas nécessaire de diminuer la production.

De l'importance décisive de l'innovation

C'est dans un deuxième temps seulement que les entreprises recourent à des mesures telles que baisses de salaire, allongement du temps de travail ou délocalisation d'emplois à l'étranger. La dernière option concerne avant tout des activités à faible création de valeur qui, dans le contexte du franc fort, devraient sinon être subventionnées en interne par des activités à forte valeur ajoutée. En délocalisant ces emplois, les entreprises sécurisent des emplois attrayants en Suisse. Parallèlement aux efforts déployés en matière de coûts, les entreprises réagissent au franc fort en accroissant l'innovation. Pour survivre dans un environnement à coûts élevés, il faut en effet être unique, meilleur, plus fiable ou plus rapide que les concurrents étrangers.

L'économie suisse affaiblie

Le franc fort n'épargne pas le marché intérieur. Premièrement, des fournisseurs de l'industrie d'exportation sont contraints de réduire leurs coûts pour rester compétitifs. Cela concerne non seulement les composants, les produits semi-finis ou l'énergie, mais également des services tels que l'informatique, le nettoyage ou la publicité. Deuxièmement, la construction a passé un pic conjoncturel. Le ralentissement de la conjoncture freine la construction industrielle, la construction de logements en propriété stagne et seul les taux d'intérêt négatifs soutiennent la construction de logements locatifs. À cela s'ajoute que l'initiative sur les résidences secondaires a un effet négatif sur le secteur. D'une manière générale, il faut s'attendre à un léger recul de l'activité dans ce secteur en Suisse (à un haut niveau). Troisièmement, le commerce est sous pression et espère que le tourisme d'achat et les importations parallèles n'augmentent pas trop. Contrairement à ce qui s'était produit lors de la rapide appréciation du franc en 2011, les prix baissent beaucoup plus rapidement en 2015, même quand cela suppose un amortissement considérable sur les stocks. Quatrièmement, le ralentissement conjoncturel ne manquera pas de freiner l'immigration, ce qui diminuera l'impulsion que celle-ci donnait à la croissance ces dernières années. Enfin, l'augmentation du taux de chômage pèsera sur la croissance économique interne.

Cela dit, il ne faut pas s'attendre à un effondrement de l'économie intérieure. La baisse des prix accroît le pouvoir d'achat des consommateurs, ce qui soutient entre autres le secteur des assurances, le second œuvre mais aussi le commerce de détail. De plus, le système de santé ne cesse de croître et le contexte économique difficile dope les services de conseil.

Des taux d'intérêt négatifs pèsent sur le secteur bancaire

Les taux d'intérêt négatifs introduits par la BNS ont des conséquences à différents niveaux. Ils péjorent les possibilités de placement et font baisser le rendement des actifs aux mains de particuliers, d'entreprises, de caisses de pension ou d'assurances-vie. En raison de frais de couverture supérieurs sur les crédits à long terme, les taux hypothécaires fixes proposés par les banques n'ont pas diminué, mais légèrement augmenté. Comme les taux hypothécaires restent à un très bas niveau, les conséquences sur les investissements et la consommation restent limitées. Certaines entreprises en profiteront pour placer un emprunt à des conditions très avantageuses. D'une manière générale, les conséquences conjoncturelles sur les secteurs non bancaires resteront limitées. Les taux négatifs auront une plus grande incidence sur les banques, car ils réduisent leurs marges et compriment la valeur créée. Il faut ajouter à cela les faibles rendements générés par la gestion d'actifs - surtout ceux libellés en devises. Les banques sont mises à rude épreuve et devront prendre des mesures supplémentaires de réduction des coûts.

Prévisions conjoncturelles pour 2015 et 2016

Le franc fort pèsera considérablement sur la conjoncture suisse en 2015. L'économie dans son ensemble doit s'adapter à la nouvelle donne. Baisses de salaire, gel des embauches, suppressions d'emplois, délocalisation d'emplois à l'étranger, concessions sur les prix, érosion des marges et investissements à l'étranger plutôt qu'en Suisse : toutes ces mesures ont pour première conséquence de faire chuter la création de valeur de plusieurs branches à court terme en Suisse. Le nombre élevé des annonces relatives à des ajustements donne par ailleurs l'impression que la Suisse dans son ensemble se trouve en récession. Ce ne sera pas le cas en 2015. Si la croissance dans le secteur de la construction et du commerce extérieur tombe en dessous de zéro, la consommation privée et publique, qui profite du renchérissement négatif, soutient la conjoncture. La création de valeur pour l'ensemble de l'année 2015 devrait être positive et atteindre 0,6 %. Deuxièmement, le chômage augmentera surtout dans le secteur secondaire, mais aussi en partie dans le tertiaire : il passera à 3,7 % en moyenne annuelle.

En admettant que la zone euro continue de se stabiliser et que le franc se déprécie légèrement, les pré-visions seront à nouveau plus optimistes au second semestre. Les carnets de commandes s'étofferont. La stabilité de la croissance économique mondiale - et européenne en particulier - constitue un élément décisif pour l'évolution économique.

Risques conjoncturels

L'année 2015 sera pleine de défis pour l'économie suisse. Les risques comprennent, au premier chef, une appréciation supplémentaire du franc. En cas de parité, les conséquences négatives d'une monnaie forte se renforcent par rapport à un cours de 1,07 franc pour un euro. Un tel scénario pourrait se concrétiser avec le deuxième risque - un ralentissement économique au sein de la zone euro. La combinaison des deux facteurs obligerait de nombreuses entreprises à prendre des mesures encore plus radicales, ce qui se traduirait par une récession en Suisse. Troisièmement, l'économie mondiale croît encore à un rythme de 3 %, mais on ne peut parler d'une croissance réellement robuste. S'il est vrai que les économies chinoise et américaine enregistrent une forte croissance, des retournements ne sont pas exclus.

D'un autre côté, l'évolution économique pourrait aussi se révéler meilleure que prévu. De premiers signes de croissance ont ainsi été observés en Italie. Un euro faible et des prix du pétrole bas stimulent égale-ment la croissance dans la zone euro. Si celle-ci renoue plus rapidement avec une croissance solide, la conjoncture helvétique sera nettement meilleure que les prévisions.

Originaltext: economiesuisse
economiesuisse.ch


N°7 - 10H15

New Highs for USD Against Euro and Yen, Apple Launches its Watch

The U.S. Dollar scored multi-year highs against the Euro and Yen in Asia on Tuesday amid starkly diverging outlooks for interest rates globally, while currencies from emerging markets came under mounting pressure due to risk aversion. U.S. stocks bounced back on Monday, helped by merger and acquisitions activity, while Apple shares ended slightly higher following the long-anticipated rollout of its watch. The Dow climbed 138 points to close at 17995, while the S&P500 rose 8 points to close at 2079.

Selling in the Euro gathered pace through the Asian session as a break of $1.0822 triggered stop-loss offers and took it as deep as $1.0785, the lowest since September 2003. Bears are now eyeing a major layer of chart support at $1.0762. The Dollar also broke higher on the Yen to reach 122.02, territory not visited since July 2007.

The fallout was also felt by many commodities, which continued to struggle with the strength of the U.S. Dollar. Gold fell to a three-month low around $1,159.20 an ounce, Copper futures shed 0.9%, but Oil managed minor gains, with Brent crude up 6 cents to $58.59 a barrel and U.S crude adding 15 cents to $50.15.

Apple Inc launched its long-awaited watch on Monday, including yellow or rose gold models with sapphire faces costing up to $17,000, but some investors questioned whether Chief Executive Tim Cook's first product would be a breakaway hit. Apple stock closed at $127 per share last night, rising by 0.5%.

David Papier
Market Analyst
ETX Capital, One Broadgate, London EC2M 2QS
www.etxcapital.com


N°6 - 9H30

Peregrine & Black: Mid-Morning Market Comment

Good Morning Finyear Readers!

European equity markets are trading little changed to moderately lower this morning as renewed concerns that Greece might be running out of money soon is starting to have a negative impact on the current prevailing upside momentum.
With negotiations between Greece and the Eurogroup finance ministers still not having yielded a result and time is running out fast, Greece appears once again destined to take centre-stage.
The fact that the economic data calendar is fairly light today doesn’t necessarily help either which will make it difficult to get Greece out of the headlines.
However overall sentiment for European stocks remains positive with traders eager to add to their long exposure once uncertainty regarding Greece starts to recede.

Markus Huber | Senior Sales-Trader/Senior Analyst
Peregrine & Black
www.peregrineblack.com


N°5 - 9H15

Les marchés marquent une pause en attendant de nouveaux catalyseurs

Marchés actions
Journée plutôt calme sur les marchés actions, en dépit du lancement du programme d’achat d’actifs de 60 milliards par la BCE. Alors que le CAC 40 et le Footsie britannique ont souffert, cédant respectivement 0.55% et 0.51% à 4 937.20 points et 6 876.47 points, le Dax a grappillé 0.27% à 4 937.20 dans un marché sans grande tendance, faute d’indicateurs macroéconomiques majeurs. Wall Street a réussi à dégager une légère tendance haussière, en dépit d’un fort recul des parapétrolières. Le Dow Jones revient proche des 18 000 points après s’être adjugé 0.78% à 17 995.72 points. Le S&P500 et le Nasdaq se sont contentés de 0.39% et 0.31% à 2 079.43 points et 4 942.44 points. Wall Street a notamment profité d’opérations de fusion-acquisition pour rebondir.

Faute d’indicateurs majeurs, les investisseurs scrutent néanmoins avec attention l’évolution du dossier grec. En effet, le président de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, presse la Grèce de proposer les mesures adaptées pour obtenir un financement nécessaire. Même si les discussions autour de ces réformes doivent se poursuivre à Bruxelles, Jeroen Dijsselbloem a précisé que des experts allaient être envoyés à Athènes pour faire un « état des lieux » de la situation économique grecque. Ces experts sont mal vus par le nouveau gouvernement car ils représentent la Troïka. Rappelons que le nouveau gouvernement d’Alexis Tzipras avait jusqu’à fin Avril pour proposer des mesures en échange du nouveau financement international. Les discussions doivent reprendre dès demain, et le président de l’Eurogroupe a réaffirmé la position forte des pays membres, à savoir aucun déblocage des fonds anticipés avant la mise en œuvre de réformes. Le premier plan d’ébauche envoyé par la Grèce vendredi dernier a été jugé de « simple point de départ » par les pays membres, qui attendent dorénavant plus de détails et de précisions sur ces dites mesures.

Ce matin, la Bourse de Tokyo a, à nouveau, cédé du terrain en perdant 0.67% à 18 665.11 points, souffrant de rumeurs sur la possibilité de voir le Comité de Bâle demandé une augmentation des fonds propres de ses banques pour palier une future hausse des taux. Les places européennes sont attendues en légère baisse, toujours dans une phase de consolidation. La journée sera calme en publications macroéconomiques.

Rappelons que pour les trois prochaines semaines, Wall Street ouvrira à 14h30 et clôturera à 21h30 en raison du passage à l’heure d’été.

Forex
Le dollar poursuit son raffermissement. En effet, après les chiffres sur l’emploi américain vendredi dernier, les investisseurs spéculent sur le calendrier de relèvement des taux de la FED. Ainsi, la FED pourrait abandonner le mot « patient » dès la réunion du mois de Mars laissant ainsi la porte ouverte à un premier relèvement des taux au mois de Juin. Par ailleurs, on notera également les interventions de deux membres de la FED : Loretta Mester et Richard Fisher qui se sont tous les deux montrés enthousiastes à l’idée d’un relèvement des taux dès le mois de Juin. Dans ce contexte, le dollar index a atteint des niveaux de 2013 à 98,19.

Face au yen, le dollar a atteint un plus haut de huit ans dépassant brièvement les 122 yens. L’euro poursuivait également sa chute face au dollar. Après avoir touché un nouveau plus bas en 12 ans à 1,0785 dollar, l’euro reprenait son souffle ce matin parvenant à repasser au-dessus des 1,0800 à 1,0815. L’euro était également pénalisé par les nouveaux accrocs dans les négociations entre la Grèce et ses créanciers. La réunion de l’Eurogroupe hier n’a débouché sur aucun accord. Les différents protagonistes devraient à nouveau se réunir mercredi pour une réunion qui sera attentivement suivie.

Matières premières
Les cours du pétrole sont en légère baisse ce matin en Asie sur fond de tensions géopolitiques et de hausse du dollar.

Le prix du baril de « light sweet crude » (WTI) pour une livraison en avril recule de 0.22% à 49,90 USD et le Brent de la mer du Nord de même échéance est en repli de 0,62% à 58,18 USD. La prime, c’est-à-dire l’écart, entre les deux qualités de pétrole se réduit par rapport à son plus haut de février où elle était à l’époque de 12 USD.

Les tensions géopolitiques en Libye et en Irak contre balance la pression baissière sur les cours du brut de l’enchérissement du dollar US. La force du dollar actuelle, alimentée par la spéculation des cambistes sur la hausse des taux d’intérêts de la FED rendant ainsi le dollar plus rémunérateur, pèse sur les échanges pétroliers, tous libellés en USD.

Le marché reste néanmoins toujours « sur-offert » dus à la hausse de la production américaine et aux refus des pays de l’OPEP de réduire leur production.

Sur les marchés des métaux précieux, l’or continue sa baisse ce matin avec 1 160 USD pour une once, soit un recul de 0,59% aujourd’hui et un repli de plus de 11% depuis début février. Le renchérissement du dollar y est pour beaucoup ainsi que l’amélioration de la croissance économique mondiale.

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr


N°4 - 8H45

UBS daily roundup - Taxing savers (and calling it negative yields)

Paul Donovan daily briefing.

• Another positive inflation surprise, although this time in China (with a very limited global read through). Chinese consumer prices rose during the distortions of the lunar new year holiday. Food was a part of the increase, and of course China is not a noted exporter of food to the rest of the world.

• We hear from Nowotny of the ECB, the day after the implementation of Mr Draghi's bond buying plan. There has been a lot of comment on the implications of negative bond yields – perhaps best viewed as a tax on savers via the banking system.

• US small business sentiment is released by the NFIB. Meanwhile the steady beat of Fed comment in support of the idea of a June Fed tightening has continued – the comments are so similar in tone as to at least raise the suspicion of a coordinated communication policy.

• UK BRC nominal retail sales rose 0.2% on a like for like basis. Online non-food retail sales (also nominal) rose 8.3% yoy – the UK has certainly embraced the delights of internet shopping.

www.ubs.com/investmentbank


N°3 - 8H30

Une nouvelle restructuration de la dette grecque est inacceptable !

Le point de vue de Diamant Bleu Gestion. Par Christian JIMENEZ, Président. 9 Mars 2015.

Malgré les besoins urgents de financement de la Grèce à court terme, ses créanciers ne doivent surtout pas céder sur les conditions du remboursement de la dette. Les pays de la zone euro n’ont pas à payer, une fois de plus, pour pallier les dysfonctionnements fiscaux de l’Etat grec.

Après l’accord arraché difficilement entre l’Eurogroupe et la Grèce, qui offre au pays une prolongation de quatre mois du plan d’aide financière, la situation n’a pas fondamentalement progressé. Le pouvoir grec n’a pu que constater le caractère illusoire de ses promesses électorales et du bras de fer qu’il a souhaité engagé avec ses créanciers de la Troïka. Mais ses engagements quant à d’indispensables réformes se font toujours attendre. Le ministre des Finances, Yanis Varoufakis, poursuit sa campagne de lobbying en faveur d’un rééchelonnement de la dette grecque sans trop se préoccuper des efforts budgétaires à concéder en contrepartie.

Sans l’adoption des réformes attendues, préalable au versement par la Troïka des 7,2 milliards d’euros de prêts gelés depuis septembre dernier, la Grèce voit se rapprocher le mur de la dette à grande vitesse. Les échéances de remboursement à court terme portent sur des tombées de dette d’un montant de 1,5 milliard d’euros, d’ici la fin du mois. D’autres tombées seront à honorer au début de l’été et c’est au total près de 15,5 milliards que le pays devra rembourser au FMI et à la BCE en 2015.

Un État trop longtemps complaisant vis-à-vis de la fraude fiscale et de l’activité souterraine

Le risque de banqueroute de l’Etat ne doit pas ouvrir la voie à un nouvel allègement des créances, aussi minime soit-il. L’idée d’une décote supplémentaire de la dette grecque serait une aberration, à plusieurs titres. Tout d’abord parce que l’effacement d’une partie de l’ardoise, semble bien illégitime au regard des dysfonctionnements flagrants de l’économie grecque. Ceux-ci sont à l’origine de l’endettement désastreux du pays. La plupart des institutions internationales et des économistes analysent le cas grec à partir d’indicateurs biaisés ̶ un ratio dette/PIB proche de 180%, entre un PIB à 183 milliards d’euros et une dette évaluée à 320 milliards.

Et pour cause : la fraude fiscale et l’activité souterraine sont des maux somme toute banaux, mais dont les proportions extraordinaires sont préjudiciables à l’économie hellène. La principale responsabilité de l’Etat est tout simplement de ne pas s’être assuré de la bonne collecte (et de l’encaissement effectif) de l’impôt, une fonction pourtant régalienne. Le gouvernement grec vient de reconnaître que le « trou » causé par ses difficultés à percevoir l’impôt, notamment auprès des entreprises, avoisinerait plusieurs milliards d’euros, tandis qu'au global, ce sont dix autres milliards en fraude fiscale qui échappent à l'Etat.

L’austérité n’a pas produit le ralentissement économique qui lui est prêté

Dans ces conditions, il est objectivement difficile de considérer la cure d’austérité budgétaire éprouvée par le pays, aussi rude ait-elle été, comme un « remède pire que le mal ». Après un véritable audit de la situation économique de la Grèce, c’est-à-dire au regard de données plus réalistes, nous constaterions probablement que l’austérité n’a pas produit le ralentissement que les détracteurs de la Troïka lui prêtent (le taux de croissance effectif, économie parallèle incluse, est bien supérieur aux chiffres affichés). Encore inachevées, les réformes et mesures d’économie ont représenté une contrepartie indispensable au sauvetage du pays par l’Union Européenne, la BCE et le FMI, et leur programme de refinancement.

N’oublions pas qu'en 2011, les créanciers du pays ont déjà fait l'amère expérience d'une restructuration de la dette. Une concession pour un succès absolument nul d'un point de vue économique, puisque cette opération n'a pas permis l'amélioration du solde grec : quatre ans après la décote de 60% de la valeur de sa dette, le pays affiche exactement le même ratio d'endettement, dont la gravité est de toute façon surestimée.

Plutôt qu’un nouvel abandon, même partiel, des remboursements, il faut envisager un aménagement de l’échéancier en remplaçant certains emprunts actuels à taux « élevés » par des emprunts plus longs à taux moindre, et permettre ainsi au pays un refinancement plus soutenable. Alors que la reprise économique de la zone euro est conditionnée au retour de la confiance, un ressort psychologique majeur, la Grèce, en tant qu’émetteur obligataire souverain, ne doit avoir d’autre choix que d’honorer ses engagements vis-à-vis de ses partenaires européens !

Diamant Bleu Gestion :
www.diamant-bleu.com


N°2 - 8H00

The outlook for global growth in 2015

Despite tempered expectations, most forecasters see strong growth ahead, accelerating in 2016. As our Global Economics Intelligence team reports, executives are focusing on divergent opportunities.

Leading forecasters estimate that the world economy will grow by between 2.8 and 3.8 percent this year—about one percentage point lower than last year’s consensus forecasts. Yet as monitors of the global economy lower their expectations for 2015, executives are increasingly focusing on opportunities presented by diverging growth rates among regions, countries, and even sectors. This means an essential element of strategic and financial planning for 2015 and beyond is taking closer account of critical regional trends and risks, with sensitivity to key economic indicators and government policy responses...

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N°1 - 7H30

S&P - Banques françaises : des résultats encore solides prévus en 2015, mais les taux bas pèsent sur les revenus

Grandes banques françaises en 2015 :
· Des résultats solides en 2015, mais une croissance modeste des revenus, essentiellement en raison de la faiblesse des taux d’intérêt.
· Risque d’une légère détérioration de la qualité de crédit des actifs.
· Une rentabilité sous pression, comme celle de leurs homologues européennes.
· Poursuite de l’amélioration des fonds propres.
· Des notes S&P assorties de perspectives négatives, car le transfert du risque de recapitalisation aux créanciers obligataires pourrait nous conduire à retirer des notes actuelles des grandes banques Françaises et Européennes le soutien exceptionnel des États (Directive sur le redressement et la résolution des crises bancaires).

1. L’environnement des banques françaises demeure peu favorable en 2015. Malgré les perspectives d’une légère reprise économique, la faiblesse de la croissance et celle des taux d’intérêt pèsent sur les marges d’intérêts et sur les revenus des banques de détail, comme en témoignent les résultats 2014 des grandes banques françaises.

2. Pour 2015, nous anticipons des résultats encore solides mais une croissance modeste des revenus. Les plans stratégiques 2014-2016 des grandes banques françaises intègrent comme des relais de croissance les synergies des différents métiers ou de nouveaux axes de développement (assurance, crédits spécialisés, international, etc.) Selon nous, cette contribution de revenus supplémentaires sera progressive.

3. Nous attendons une croissance modérée des actifs moyens pondérés des banques en 2015. La demande de crédit reste faible et les entreprises ont un accès croissant au financement direct sur les marchés de capitaux. La croissance du crédit bancaire en zone euro sera donc progressive et inégale.

4. Le coût du risque des banques françaises a baissé en 2014, contrairement à nos anticipations étant donné la conjoncture difficile. Une fois passé l’AQR, cette baisse des charges de risques a largement contribué à la solidité des résultats des grandes banques françaises en 2014. Nous pensons toutefois qu’une légère détérioration de la qualité de crédit de leurs actifs reste possible en 2015, plus en raison de l'augmentation du risque de crédit à l’international sur certains marchés (Russie, par exemple) qu’en France.

5. La rentabilité des grandes banques françaises devrait rester sous pression en 2015, tout comme celle de leurs homologues européennes. En France comme en Europe, de nombreuses banques devraient poursuivre la réduction de leurs coûts face à des perspectives limitées de croissance de leurs revenus, aux coûts d’exigences réglementaires plus strictes et à des charges supplémentaires.

6. Les banques françaises, comme leurs consœurs à travers le monde, ont renforcé leurs fonds propres face à la crise financière et au durcissement des exigences réglementaires. Selon nous, elles continueront d'améliorer leurs fonds propres en 2015, principalement par la mise en réserve de résultats et non par la réduction de leur bilan. Leurs résultats aux tests de résistance de la BCE ont d'ailleurs conforté l'absence de nécessité de réduire leur bilan, ce qui indique également leur capacité à financer une reprise du crédit si elle survenait. Par ailleurs, les modèles bancaires devraient continuer d’évoluer vers une contribution accrue des marchés, par exemple via le recours à la titrisation. Au moment de la reprise économique, cette dernière pourra utilement soutenir l'offre de crédit des banques en complémentent de financements alternatifs.

7. Notation : perspectives 2015

· Les notes des grandes banques françaises intègrent déjà largement l’amélioration de la solvabilité et le renforcement de la liquidité des grandes banques françaises.
· Les notes sont toutes assorties d'une perspective "négative" :

- En avril 2014, suite au vote de la Directive sur le redressement et la résolution des crises bancaires par le Parlement Européen, nous avons indiqué que le transfert du risque de recapitalisation aux créanciers obligataires pourrait impacter négativement la notation des banques systémiques européennes. Plus précisément, nous envisageons de retirer --lorsque qu’il(s) existe(nt)-- le ou les cran(s) de notation lié(s) à la probabilité d'un soutien exceptionnel de l'État à une banque en difficulté.
- Dans le cas des grandes banques françaises, la probabilité d’un soutien de l'État représente 1 cran de leur notation. (BNPP est notée "A+" ; Crédit Mutuel, BPCE, Crédit Agricole et Société Générale sont notées "A".)

· Cependant, nous observons en parallèle une prise en compte par les régulateurs que la crédibilité des mécanismes de recapitalisation des banques passe par une forme de protection des créanciers seniors. Il est envisagé de permettre la recapitalisation d’un établissement au moyen de dettes en montant suffisant pour absorber les pertes. S'ils protègent les créanciers seniors, de tels coussins de dettes pourraient compenser en partie l'impact d'un moindre soutien des États sur notre appréciation de la qualité de crédit des banques.

· En conséquence, en 2015, nous serons attentifs aux stratégies mises en œuvre par les banques visant la constitution pour les années à venir d'un coussin de dettes subordonnées utilisable pour une éventuelle recapitalisation. Les banques qui se constitueraient un coussin pouvant compenser le retrait éventuel du soutien de l’État s'ouvriraient la possibilité de maintenir leur notation.

Rapport téléchargeable ci-dessous (PDF 16 pages en anglais).
Large French Banks_Diminishing Government Support May Outweigh Better Fundamentals in 2015_09-03-2015.pdf

Standard & Poor’s Ratings Services
www.standardandpoors.com



Corporate Finance : commentaires du jour

L'actu Corporate Finance par FinActu:

- L’IDI annonce la cession de sa participation dans WFCI 09/03/2015
- Grant Thornton annonce le rachat de CODISconseils 09/03/2015
- Le Groupe MG-Tech reprend l’activité IDPack 09/03/2015
- Accord entre Pragma Capital et la famille Cottard-Orset pour la reprise du Groupe Furnosem 09/03/2015
- Horama boucle un tour de financement d’un montant de 450,000€ 09/03/2015
- ePressPack annonce le rachat de PressKing 09/03/2015
- Stéphanie Roy et Mehdi Ouchallal rejoignent STC PARTNERS 09/03/2015
- Lamy & Associés aux côtés de Flashgap dans sa première levée de fonds 09/03/2015
- Delta Dore annonce l’acquisition de Lifedomus, start-up française innovante spécialiste de la domotique 09/03/2015
- Reworld Media prend une participation minoritaire dans Tradedoubler 09/03/2015

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TAUX D'INTERET LEGAL

L'ordonnance du 20 août 2014 (n°2014-947) a introduit deux taux différents, l'un s'appliquant aux créanciers personnes physiques n'agissant pas pour des besoins professionnels, l'autre "pour tous les autres cas".

Le gouvernement a également instauré un calcul semestriel du taux légal calculé "en fonction du taux directeur de la Banque centrale européenne sur les opérations principales de refinancement et des taux pratiqués par les établissements de crédit et les sociétés de financement".

Comme prévu par l'article 2 de l'ordonnance du 20 août 2014, les deux nouveaux taux ont été fixés par arrêté pour leur entrée en vigueur dès le 1er janvier 2015.

L'arrêté du 23 décembre 2014 publié au JO le 27 décembre 2014 indique ainsi que :
"Pour le premier semestre 2015, le taux de l'intérêt légal est fixé :
1° Pour les créances des personnes physiques n'agissant pas pour des besoins professionnels : à 4,06% ;
2° Pour tous les autres cas : à 0,93%."


Rappelons que :
- En 2014, il était de 0,04%
- En 2013, il était de 0,04%
- En 2012, il était de 0,71%
- En 2011, il était de 0,38%
- En 2010, il était de 0,65%
- En 2009, il était de 3,79%
- En 2008, il était de 3,99%
- En 2007, il était de 2,95 %

Lisez notre article "Taux d'intérêt légal et taux interbancaires (définitions et historiques)" en suivant ce lien


TAUX INTERBANCAIRES

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois





Notes :

- Euro Overnight Index Average (EONIA) : taux calculé par la BCE et diffusé par la FBE (Fédération Bancaire de l'Union Européenne). Il résulte de la moyenne pondérée de toutes les transactions au jour le jour de prêts non garantis réalisées par les banques retenues pour le calcul de l'euribor.

- Euro Interbank Offered Rate (EURIBOR) : taux interbancaire offert entre banques de meilleures signatures pour la rémunération de dépôts dans la zone euro. Il est calculé en effectuant une moyenne quotidienne des taux prêteurs sur 13 échéances communiqués par un échantillon de 57 établissements bancaires les plus actifs de la zone Euro. Il est calculé sur la base de 360 jours et est diffusé à 11h le matin si au moins 50% des établissements constituant l'échantillon ont effectivement fourni une contribution. La moyenne est effectuée après élimination des 15% de cotation extrêmes (le nombre éliminé est toujours arrondi) et exprimée avec trois décimales.

Tableaux et historiques des TAUX D'INTERET DU MARCHE INTERBANCAIRE DE LA ZONE EURO édités par la Banque de France

Taux de référence des bons du Trésor et OAT

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois

Tableaux et historiques des taux de référence des bons du Trésor et OAT édités par la Banque de France




INDICES OBLIGATAIRES

Indices Quotidiens TEC-N (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)

Description : L’indice quotidien CNO-TEC n, Taux de l’Echéance Constante n ans, pour n variant de 1 à 30, est le taux de rendement actuariel d’une valeur du Trésor fictive dont la durée de vie serait à chaque instant égale à n années.

Ce taux est obtenu par interpolation linéaire entre les taux de rendement actuariels annuels des 2 valeurs du Trésor qui encadrent au plus proche la maturité n.

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices Hebdomadaires (Mise à jour hebdomadaire, tableau fourni par la Banque de France)

Notice : (description et calcul)
THO : Taux hebdomadaire du marché primaire des émissions à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
THE : Taux hebdomadaire des emprunts d'Etat ayant une échéance de plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FELT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat à plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FECT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat entre 3 et 7 ans (TEC 5 +0,05%)
PRLT : Rendement secondaire des emprunts du secteur privé à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
PUCT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public de 3 à 7 ans (TEC 5 +0,25%)
PULT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices mensuels (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)

Description :
TMO : Moyenne arithmétique des THO du mois
TMB : Moyenne arithmétique des THB du mois ( THB = Taux Hebdomadaire d'adjudication des Bons du trésor à 13 semaines)
TME : Moyenne arithmétique des THE du mois

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.

Tableaux et historiques des INDICES OBLIGATAIRES édités par la Banque de France


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Mardi 10 Mars 2015




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