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FY Eco (26-03-2015) n°6 - 12H35 | Les comptes publics français en 2014

Économie, marchés, actions, devises, matières premières. Chaque jour, et plusieurs fois par jour, votre quotidien Finyear vous offre (cadres financiers, investisseurs et conseillers professionnels) des commentaires et des chiffres.


Commentaires et chiffres du jour

FY Eco (26-03-2015) n°6 - 12H35 | Les comptes publics français en 2014
N°6 - 12H35

Les comptes publics français en 2014

L’INSEE a publié ce matin les premiers résultats des comptes publics en 2014. Le présent flash les analyse à quelques semaines de la présentation par la France de son programme de stabilité.

1. Un déficit qui stagne à un niveau élevé…

En 2014, les administrations publiques (Etat, sécurité sociale, collectivités locales) ont connu un déficit de 85Md€, soit 4,0 % du PIB (1), contre 4,1 % en 2013. La relative stagnation du déficit par rapport à 2013 repose sur des mouvements de faible ampleur des recettes publiques (+ 0,3 point) et de la part des dépenses dans la richesse nationale (+ 0,2 point). La faible croissance économique (+ 0,4 %) a pesé sur les premières (+ 1,9 % contre + 3,2 % en 2013), après trois années d’augmentation des prélèvements obligatoires. En dépenses, la décélération par rapport à 2013 (+ 1,6 %, contre + 1,8 %) s’appuie sur une chute de l’investissement public (notamment local), une nouvelle baisse (- 1,7 %) des intérêts versés en raison de la baisse des taux et d’une moindre inflation, qui allège la charge sur les titres indexés (voir partie 3) et sur un repli des consommations intermédiaires.

Par administration, les résultats font apparaître une légère dégradation du solde de l’Etat et de ses opérateurs, alors que les comptes sociaux stagnent et que ceux des collectivités locales se redressent nettement en lien avec la fin du « cycle électoral ».

2. … d’où une nouvelle hausse de la dette publique

La dette publique notifiée (2) s’élevait à 2038Md€ fin 2014. Elle a augmenté de 84,4Md€ par rapport à 2013 et atteint désormais 95,0 % du PIB, contre 92,3 % un an plus tôt. La dette publique nette s’est, de son côté, établie à 1 850Md€, soit 86,3 % du PIB (contre 83,5 % fin 2012). La progression de l’endettement s’explique par un niveau de déficit encore supérieur au solde stabilisant la dette (soit le produit de la dette 2013 par la croissance du PIB en valeur en 2014, que l’on peut estimer à - 1,0 % du PIB en 2014).

FY Eco (26-03-2015) n°6 - 12H35 | Les comptes publics français en 2014
3. Taux d’intérêt en 2014, un plus bas historique

Parmi les facteurs ayant permis de contenir la progression de la dépense publique l’an dernier, l’évolution des taux d’intérêt fait figure de symbole. En effet, le rendement de l’OAT (Obligation assimilable du Trésor) à 10 ans, qui constitue l’emprunt « phare » du Trésor français, a connu une baisse historique tout au long de l’année, passant de 2,38 % en moyenne en janvier à 1,84 % en mai pour finir à moins de 1 % (0,92 %) en décembre. Loin d’être isolée, cette chute de rendement a également concerné plusieurs Trésors nationaux, dont l’Allemagne, mais également l’Italie et l’Espagne, ces deux derniers pays voyant - tout comme la France - leur « spread » fortement réduit vis-à-vis du Bund. La cause principale de ce mouvement est l’abondance de liquidités et le caractère durablement accommodant de la politique monétaire de la BCE, les investisseurs ayant en partie anticipé le programme de « Quantitative easing » au fur et à mesure que la désinflation se confirmait en zone euro.

2014, année de l’essoufflement budgétaire ? Telle est la question que l’on peut se poser à la lecture des premiers résultats détaillés fournis par l’INSEE. D’un côté, la hausse de la dépense a poursuivi sa modération, même si elle a en partie bénéficié de facteurs ponctuels (investissement local, charges d’intérêt aux taux artificiellement bas) ; de l’autre, les recettes ont marqué le pas sous l’effet d’une conjoncture économique encore atone et d’une plus faible élasticité des prélèvements à la conjoncture (l’activité « produit » moins de recettes qu’auparavant). Dans ce contexte, le chemin de l’ajustement demeurera difficile dans les années à venir tant il semble acquis qu’une reprise économique ne suffira pas à effacer plusieurs décennies de déficit structurel (voir flash éco du 26 février).

(1) Comptes nationaux des administrations publiques, année 2014, Informations rapides du 26 mars 2015, INSEE. Les données et les ratios sont susceptibles d’être modifiés à l’occasion de la publication du compte de la Nation le 13 mai prochain.
(2) Dette « brute » (les actifs financiers des administrations publiques ne sont pas soustraits aux passifs) et consolidée (sont exclus du calcul de la dette les éléments de dette d’une administration détenus par une autre administration). La dette « nette » intègre, elle, les actifs des administrations et donne ainsi une vision qui reflète mieux leur patrimoine.

AFEP FLASH ECO
« Analyse à caractère économique ne constituant pas une prise de position. Liste complète disponible sur www.afep.com »


N°5 - 12H30

Les conditions sont réunis pour un rebond des actions européennes

Une note de James Sym, gérant de portefeuilles actions européennes chez Schroders, sur les perspectives d’investissement en Europe.

«Les bénéfices des entreprises européennes devraient connaître un rebond et les valeurs sensibles au cycle économique devraient en être les principales bénéficiaires.

Les niveaux actuels des valorisations ne réduisent pas le potentiel de surperformance

Les valorisations des actions européennes ont opéré un rebond très marqué depuis les niveaux atteints après la crise financière. Le ratio cours/bénéfices prévisionnel à 12 mois de l'indice MSCI Europe est proche de 14,5 fois, un niveau supérieur à sa moyenne depuis 2003. Même si elles ne sont pas aussi attractives que par le passé, les actions européennes restent intéressantes par rapport aux autres classes d'actifs et aux autres bourses régionales. Ainsi, les valorisations ne devraient pas être un obstacle aux performances en 2015.

Les conditions sont réunies pour un rebond des bénéfices

Il faut garder à l'esprit que les gains des actions européennes depuis deux ans sont surtout la conséquence du soulagement des investisseurs, qui avaient longtemps craint un éclatement de la zone euro. Les bénéfices des entreprises européennes demeurent néanmoins très bas. Alors que les bénéfices des entreprises américaines sont supérieures de 13 % à leur pic précédent, ceux des sociétés européennes sont inférieures de près de 32 % à leur plus haut niveau historique. Beaucoup d'observateurs avaient parié sur une reprise des bénéfices en zone euro en 2014 mais ce scénario ne s'est pas concrétisé car l'économie de la zone est entrée dans la phase de ralentissement du cycle économique1. Selon nous, les conditions sont réunies cette année pour que les bénéfices en zone euro dépassent ceux enregistrés aux États-Unis et alimentent la prochaine phase haussière des marchés boursiers.

Premièrement, l'effondrement des prix du pétrole depuis l'automne 2014 est un facteur clé susceptible de soutenir la reprise de la zone euro. Cette baisse se répercute en effet non seulement sur les prix mais aussi sur le coût de tous les biens fabriqués à partir de produits pétroliers. Selon nos calculs, la chute du prix du baril représente un "coup de fouet" financier de plus de 1 000 euros pour chaque foyer européen, l'équivalent d'une baisse massive de la fiscalité. Deuxièmement, la dépréciation de l'euro par rapport au dollar américain contribue aussi à rendre le contexte favorable pour de nombreuses entreprises de la région. Troisièmement, la forte baisse des coûts de financement s'est révélée très positive pour les petites et moyennes entreprises, notamment. Ces facteurs ont selon nous "court-circuité" le cycle économique et nous ont ramenés dans la phase de reprise.

Objectif : stimuler l'investissement des entreprises

Autre facteur important, les revenus des banques, qui ont subi des pressions importantes, semblent en passe de rebondir en 2015. L'un des indicateurs que nous suivons attentivement est l'enquête menée par la Banque centrale européenne sur les conditions des prêts bancaires. Cette enquête montre que les conditions de crédit s'assouplissent dans toute la zone euro après les répercussions de la crise financière mondiale (2008-10) et de la crise de la dette souveraine en zone euro (2012-13). Nous suivons tout particulièrement la demande de crédit des entreprises car l'investissement est bel et bien le facteur clé pour une reprise économique pérenne.

Les dépenses d’investissement des entreprises ont baissé dans la quasi-totalité des pays de la zone euro et sont proches de leur plus bas en pourcentage des chiffres d'affaires. Les indicateurs avancées comme la confiance des ménages et des entreprises dans les enquêtes de conjoncture laissent augurer un rebond de l'investissement, qui doit encore se matérialiser. Si ce scénario émerge, il interviendrait simultanément au rebond des bénéfices, en particulier si les entreprises rattrapent le temps perdu en matière d'investissement ces dernières années.

Les valeurs sensibles au cycle économique sont à privilégier

Compte tenu du contexte que nous venons de décrire, nous pensons que les actions cycliques (sensibles à l'évolution du cycle économique) faiblement valorisées sont les mieux placées pour surperformer. Nous privilégions actuellement les segments cycliques de la consommation (automobile et média) et les valeurs industrielles cycliques (construction). Après leur sous-performance récente, et compte tenu du rebond probable de l'économie et des dividendes attractifs offerts, notre préférence va aux banques de grande qualité. Ces actions sont celles qui présentent le potentiel de hausse des bénéfices le plus important.

En revanche, les valeurs de croissance défensives (producteurs alimentaires et santé) sont moins sensibles à l'évolution du cycle économique et devraient donc moins profiter de la reprise économique. Et comme ce sont des valeurs de grande qualité, elles exigent aussi une prime qui sera désormais moins justifiable puisque les bénéfices vont repartir de l'avant dans d'autres secteurs.»


N°4 - 10H30

PIB français: l'alignement des astres peine à porter ses fruits

Par Christopher Dembik, Economiste, Saxo Banque.

La publication du PIB au quatrième trimestre 2014 confirme la fin d'année en demi-teinte de l'économie française.

C'était attendu. L'expansion du secteur des services permise par la consommation et le rebond de 1,2% de la production manufacturière en fin d'année n'ont pas permis de compenser les autres nombreux mauvais indicateurs, dont la contraction du PMI manufacturier et le fait que le climat des affaires se situe toujours sous sa moyenne de longue durée.

Ce qui est certainement le plus frappant, c'est que l'effet bénéfique de ce qu'on appelle communément l'alignement des astres était déjà perceptible au quatrième trimestre.

En 2014, par rapport à leur point haut annuel, l'euro et le pétrole ont chuté respectivement de plus de 12% et de plus de 13%.

Dans le même temps, le taux de rendement à 10 ans de l'OAT de la France sur le quatrième trimestre a diminué de près de 37%, pour atteindre un niveau de 0,82% fin décembre 2014.

A ces trois éléments favorables, il faut également ajouter la hausse des investissements étrangers sur 2014 qui est la preuve du retour de l'attractivité de l'économie française après trois années de repli liées à l'instabilité fiscale et au message négatif envoyé à l'étranger par la taxe à 75%.

Le contexte macroéconomique global était extraordinairement favorable et, pourtant, le gain réel de croissance reste faible.

L'absence de confiance des agents économiques et surtout de bond technologique en sont les principales causes. La confiance des consommateurs français pour mars qui sera publiée demain, bien qu'attendue en hausse par rapport à 2012, devrait le prouver puisqu'elle demeure sous sa moyenne de longue période.

On a souvent tendance à comparer la période actuelle avec les précédentes phases de forte croissance (1986 - 1990 et 1997 - 2001). A tort. Elles ont toutes été accompagnées d'une révolution technologique ou financière. Pour la période 1986 - 1990, marquée par une hausse du PIB en moyenne de 3,4% par an, il s'agissait essentiellement de la libéralisation financière engagée par l'Etat et pour la période 1997 - 2001, sans surprise, il était question du développement de l'écosystème internet et de son impact sur le cycle de production et de travail.

Un tel schéma est, pour l'instant, absent en France. Les espoirs soulevés par les énergies renouvelables, le crowdfunding ou encore la dronautique ne se sont pas traduits par le développement de vastes filières industrielles ou par la diffusion de ces avancées à des usages de consommation de masse. Le cycle technologique actuel n'en est encore qu'à ses balbutiements pour avoir un effet significatif sur l'économie réelle. La troisième révolution industrielle plébiscitée par Jeremy Rifkin n'est pas encore là.

L’implication active de l’Etat dans l’économie était aussi plus conséquente dans les années 80 et 90. Personne n’a oublié les emplois subventionnés de l’ère Jospin. En dépit de la nouvelle marge de manœuvre offerte par les taux bas, l’Etat reste soumis aux règles budgétaires européennes, ce qui l’empêche d’engager un vaste programme d’investissement public, comme c’est actuellement le cas au Royaume-Uni pour près de 15 milliards de livres ou encore au Danemark pour 19 milliards de dollars.

Tout porte donc à croire que la dynamique de croissance va rester molle dans les mois à venir, proche de la prévision officielle réaliste du gouvernement pour 2015. Ce ne sera certainement pas avant 2017 qu’on pourra commencer à parler de nouveau de croissance créatrice d’emplois.


N°3 - 9H30

Les marchés à la baisse, inquiets de la croissance américaine

Marchés actions
Les principales places actions ont souffert hier, que ce soit à Wall Street, où la publication du chiffre sur les commandes de biens durables a fortement déçu les investisseurs, ou en Europe où les places boursières ont tendance à consolider. En effet, les places européennes ont fortement progressé depuis le début de l’année, soutenu notamment par le QE de la BCE, et évoluent proche de leurs plus hauts niveaux depuis près de sept ans. Aux Etats-Unis, les commandes de biens durables ont baissé pour le sixième mois consécutifs. La croissance aux Etats-Unis montre des signes d’essoufflements.

Le CAC 40 a cédé 1.32% à 5 020.99 points, le Dax 1.17% à 11 865.32 points et l’indice londonien 0.41% à 6 990.97 points. La hausse de l’euro contre le dollar a également incité les investisseurs à prendre une pause sur le rallye haussier qu’on a pu observer sur les marchés actions. La baisse a été nettement plus prononcée du côté de Wall Street, où le Dow Jones a perdu 1.62% à 17 718.54 points, le S&P500 1.46% à 2 061.05 points et le Nasdaq 2.37% à 4 876.52 points. Les valeurs technologiques se sont tout particulièrement retrouvés dans le viseur et accuse le plus fort recul.

Ce matin, la Bourse de Tokyo, dans le sillage de Wall Street et des places européennes, a clôturé également dans le rouge en perdant 1.39% à 19 471.12 points. Tout comme à Wall Street, les valeurs technologiques ont particulièrement souffert. Les places européennes sont attendues à la baisse à l’ouverture.

Forex
La monnaie unique poursuit sa hausse face à ses principales contreparties notamment contre le billet vert pour venir flirter avec la barre des 1,10 dollar et se traiter ce matin proche de 1,0985 dollar. Après avoir lourdement chuté ces dernières semaines pour atteindre un plus bas de douze ans, l’euro regagne du terrain soutenu par de bons indicateurs économiques en provenance de la zone euro comme l’indice Ifo qui a enregistré en mars sa cinquième hausse consécutive. Des chiffres qui rassurent les investisseurs dans un contexte économique instable alors qu’aucune solution concrète n’a été apportée au dossier grec pour le moment.

Face à la devise britannique, la monnaie unique s’échange pour 0,7373 pence et atteint 130.40 yens conte la monnaie japonaise.

Le billet vert de son coté, se montre pénalisé par les derniers indicateurs publiés outre-Atlantique à l’image des commandes de biens durables qui ont reculé contre toute attente en février de 1,4% sur un mois. Une publication qui intervient à la suite de la réunion de la Réserve fédérale américaine la semaine dernière et qui pourrait conforter le scénario d’un repoussement d’une hausse des taux alors que certains analystes attendaient une remontée dès le mois de juin.

Ce matin, le dollar s’échange pour 118.68 yens contre la devise nippone et se négocie à 1,4895 dollar face à la livre sterling.

Matières premières
Depuis hier après-midi le pétrole rebondit fortement. Cette nuit en Asie, les contrats à terme gagnaient 5%. Le contrat de mai sur le WTI progressait de 2.31 dollars à $51.52 le baril tandis que le contrat Brent pour la même échéance gagnait lui aussi 2.33 dollars à $58.81 le baril. Le Brent a même failli refranchir la barre des $60 hier soir avec une clôture à $59.71. Les prix ont repris 16% ces derniers jours. La prime entre les deux barils les plus échangés était de $7.07.

L’Arabie Saoudite, qui a bombardé des cibles rebelles au Yémen laisse craindre des perturbations au niveau de l’offre. Les spéculateurs craignent que ce conflit puisse se propager au Moyen-Orient. Le Yémen n’est pourtant pas un important producteur, mais il est surtout proche du détroit de Bab el-Mandeb, l'un des principaux points de transit pour le commerce maritime international. Les pétroliers qui empruntent le Canal de Suez doivent également passer par ce détroit. Plus de 3.4 millions de barils par jour de pétrole sont expédiés par ce passage, d’où l’urgence de l'intervention du premier pays producteur de l’OPEP. Barack Obama a même affirmé son soutien dans cette opération. Rappelons également que l’Arabie saoudite a produit 9.85 millions de barils par jour en février.

Les contrats sont également soutenus jeudi matin par l'affaiblissement du dollar, en dépit d'une nouvelle hausse des stocks aux Etats-Unis la semaine dernière. Les stocks de brut américains ont augmenté de 8,2 millions de barils, soit plus qu'attendu, la semaine dernière. La hausse des stocks a, une nouvelle fois, été plus élevée que les attentes mais les acteurs sont restés attentistes face au nouveau conflit yéménite.

Les métaux précieux évoluent en territoire positif ce matin avec l’or qui repasse au-dessus du seuil des $1200 l’once. Le métal jaune retrouve un rôle de valeur refuge en cette période de troubles au Moyen-Orient. Le dollar qui ne s’apprécie plus permet également de redonner un second souffle aux produits libellés dans cette devise. En effet, le dollar s’est déprécié hier juste après la publication des mauvais chiffres de commandes de biens durables sur février. L’once d’or augmentait ce matin de 0.6% à $1205.17.

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr RCS Paris 483 632 501 - TVA FR 33483632501


N°2 - 8H30

UBS daily roundup - Politics is back (again)

Paul Donovan daily briefing.

• Politics is back (though arguably it never went away). Markets have reacted in a general "risk off" manner to news of fighting in Yemen. The main impact has been via higher oil prices (moderately), although these are not yet of a scale to have meaningful economic consequences.

• Higher oil prices do serve to underscore the transitory nature of commodities on consumer price inflation (and why relative price declines are not deflation). That principle may get some attention from the two Fed speakers on the agenda today – Bullard and Lockhart – who have a hawkish bent.

• French final Q4 GDP is due for release, which is not much of a focus other than it underscores that sentiment data is largely unrelated to economic reality. The divergence of growth experience in the Euro, and the political consequences arising from that, are probably the most important consequence.

• Euro area M3 money supply is due for release, and has a bearing as a barometer for the success of Mr Draghi's "big idea" of quantitative policy, in this it is as much the composition of M3 as the headline number that matters in assessing the effectiveness of attempts to improve the money transmission mechanism.

www.ubs.com/investmentbank


N°1 - 7H30

Résultats chômage février 2015 par Philippe Crevel

Février ne rime pas avec amélioration.

Le nombre de demandeurs d’emploi qui avait baissé, en janvier, de 19 100, progresse de 12 800 en février. Le nombre de demandeurs d’emploi, catégorie A, s’élevait donc à la fin du mois dernier à 3 494 400 en hausse de 0,4 % par rapport à janvier. Sur un an, la progression est de 4,6 %. La barre des 3,5 millions pourrait être malheureusement franchie durant le printemps. Toutes catégories confondues, le nombre de demandeurs d’emploi atteint le chiffre de 5,561 millions en hausse de 0,3 % sur un mois et de 4,4 % sur un an.

Bonne nouvelle, le chômage des jeunes de moins de 25 ans est à nouveau en baisse, -0,3 % en février. Les emplois aidés continuent de faire effet sur cette tranche d’âge. En revanche, la situation continue de se dégrader pour les plus de 50 ans. Le nombre de demandeurs d’emploi s’est accru de 0,7 % en un mois pour cette catégorie et de 9,1 % sur un an. Sur les 3,494 millions de chômeurs, 828 900 ont plus de 50 ans. Ils représentent près du quart des demandeurs d’emploi.

Au niveau géographique, la Corse continue à être fortement touchée. Sur un an, la hausse du nombre de chômeurs atteint 13,2 %, plus du double de la moyenne nationale. 24 900 Corses sont à la recherche d’un emploi. La baisse d’activité dans le bâtiment et les travaux publics expliquent cette rapide détérioration de la situation en Corse. Parmi les autres régions connaissant une forte augmentation du chômage, figurent les Pays de la Loire (+8,2 %), Aquitaine (+8 %) et Rhône-Alpes (+7,8 %). En-dessous de la moyenne nationale (6,4 %) se trouvent la Haute-Normandie, la Picardie et le Nord-Pas-de-Calais. Ce sont des régions à vocation industrielle qui avaient été fortement touchées par la précédente montée du chômage.

L’ancienneté au chômage continue de progresser. Elle est de 545 jours en progression de 3 jours en un mois et de 28 jours en un an. Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits depuis plus d’un an est de 2,446 millions au mois de février en hausse de 0,7 % en un mois.

L’amélioration de la conjoncture est trop récente pour avoir des effets sur l’emploi. Le Gouvernement s’était d’ailleurs montré très prudent en ce qui concerne les résultats positifs du mois de janvier. L’amélioration interviendra au cours du second semestre. Le point noir reste la faible progression des investissements des entreprises obérant d’autant la création d’emploi. Le taux d’utilisation des capacités de production demeure bas ce qui conduit les entrepreneurs à retarder tant les investissements que les embauches. En revanche, les faibles taux d’intérêt et le contexte économique porteur devraient dans les prochains débloquer la situation, du moins il faut l’espérer.

Par Philippe Crevel économiste et directeur associé Lorello ecodata
LORELLO ECODATA · 44, rue de Fleurus · PARIS 75006 · France


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TAUX D'INTERET LEGAL

L'ordonnance du 20 août 2014 (n°2014-947) a introduit deux taux différents, l'un s'appliquant aux créanciers personnes physiques n'agissant pas pour des besoins professionnels, l'autre "pour tous les autres cas".

Le gouvernement a également instauré un calcul semestriel du taux légal calculé "en fonction du taux directeur de la Banque centrale européenne sur les opérations principales de refinancement et des taux pratiqués par les établissements de crédit et les sociétés de financement".

Comme prévu par l'article 2 de l'ordonnance du 20 août 2014, les deux nouveaux taux ont été fixés par arrêté pour leur entrée en vigueur dès le 1er janvier 2015.

L'arrêté du 23 décembre 2014 publié au JO le 27 décembre 2014 indique ainsi que :
"Pour le premier semestre 2015, le taux de l'intérêt légal est fixé :
1° Pour les créances des personnes physiques n'agissant pas pour des besoins professionnels : à 4,06% ;
2° Pour tous les autres cas : à 0,93%."


Rappelons que :
- En 2014, il était de 0,04%
- En 2013, il était de 0,04%
- En 2012, il était de 0,71%
- En 2011, il était de 0,38%
- En 2010, il était de 0,65%
- En 2009, il était de 3,79%
- En 2008, il était de 3,99%
- En 2007, il était de 2,95 %

Lisez notre article "Taux d'intérêt légal et taux interbancaires (définitions et historiques)" en suivant ce lien


TAUX INTERBANCAIRES

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois





Notes :

- Euro Overnight Index Average (EONIA) : taux calculé par la BCE et diffusé par la FBE (Fédération Bancaire de l'Union Européenne). Il résulte de la moyenne pondérée de toutes les transactions au jour le jour de prêts non garantis réalisées par les banques retenues pour le calcul de l'euribor.

- Euro Interbank Offered Rate (EURIBOR) : taux interbancaire offert entre banques de meilleures signatures pour la rémunération de dépôts dans la zone euro. Il est calculé en effectuant une moyenne quotidienne des taux prêteurs sur 13 échéances communiqués par un échantillon de 57 établissements bancaires les plus actifs de la zone Euro. Il est calculé sur la base de 360 jours et est diffusé à 11h le matin si au moins 50% des établissements constituant l'échantillon ont effectivement fourni une contribution. La moyenne est effectuée après élimination des 15% de cotation extrêmes (le nombre éliminé est toujours arrondi) et exprimée avec trois décimales.

Tableaux et historiques des TAUX D'INTERET DU MARCHE INTERBANCAIRE DE LA ZONE EURO édités par la Banque de France

Taux de référence des bons du Trésor et OAT

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois

Tableaux et historiques des taux de référence des bons du Trésor et OAT édités par la Banque de France




INDICES OBLIGATAIRES

Indices Quotidiens TEC-N (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)

Description : L’indice quotidien CNO-TEC n, Taux de l’Echéance Constante n ans, pour n variant de 1 à 30, est le taux de rendement actuariel d’une valeur du Trésor fictive dont la durée de vie serait à chaque instant égale à n années.

Ce taux est obtenu par interpolation linéaire entre les taux de rendement actuariels annuels des 2 valeurs du Trésor qui encadrent au plus proche la maturité n.

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices Hebdomadaires (Mise à jour hebdomadaire, tableau fourni par la Banque de France)

Notice : (description et calcul)
THO : Taux hebdomadaire du marché primaire des émissions à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
THE : Taux hebdomadaire des emprunts d'Etat ayant une échéance de plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FELT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat à plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FECT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat entre 3 et 7 ans (TEC 5 +0,05%)
PRLT : Rendement secondaire des emprunts du secteur privé à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
PUCT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public de 3 à 7 ans (TEC 5 +0,25%)
PULT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices mensuels (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)

Description :
TMO : Moyenne arithmétique des THO du mois
TMB : Moyenne arithmétique des THB du mois ( THB = Taux Hebdomadaire d'adjudication des Bons du trésor à 13 semaines)
TME : Moyenne arithmétique des THE du mois

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.

Tableaux et historiques des INDICES OBLIGATAIRES édités par la Banque de France


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Jeudi 26 Mars 2015




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