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FY Daily Briefings - 6 juin 2014 (n°6 - 17H30)

Économie, marchés, actions, devises, matières premières, deals du jour : Finyear, votre quotidien de l'exercice financier, vous offre, dès le matin et tout au long de la journée, des commentaires et des chiffres. A la suite vous trouverez également un tableau de bord financier avec cotations, indices et taux mis à jour en temps réel.


Marchés, actions, forex, matières premières : commentaires du jour

FY Daily Briefings - 6 juin 2014 (n°6 - 17H30)
17H30

Indice marchés émergents Mai 2014

L'indice HSBC Emerging Markets Index (EMI)* enregistre en mai, une légère hausse, passant de 50,4 en avril à 50,6 ; il atteint ainsi son plus haut niveau depuis six mois, mais est toujours bien en-dessous du niveau moyen de 53,8, calculé sur 8 ans et demi.

La production des marchés émergents a augmenté pour la première fois depuis trois mois, mais suivant un taux de progression toujours très faible. Le secteur des services a globalement augmenté, au taux le plus faible depuis juillet 2013.

Parmi les principales économies émergentes, la Chine enregistre une légère augmentation de sa production pour la première fois depuis quatre mois, tandis que l'Inde enregistre sa croissance la plus importante depuis juin 2013. Mais cela reste néanmoins à un niveau très modéré. Globalement, la production du Brésil plafonne, tandis que la production du secteur privé russe connait sa chute la plus importante depuis mai 2009.

« Comparé à la performance des pays développés, la quasi-stagnation des marchés émergents, pris dans leur ensemble, les place à un niveau de sous-performance inégalé depuis la création des études PMI.

L'indice EMI HSBC s'établit à 50,6 en mai, comparé à un indice PMI des pays développés à 55,4. Tandis que l'atonie des pays émergents handicape leur économie depuis plusieurs années, les pays développés sont rentrés dans une spirale positive et connaissent la croissance la plus forte depuis trois ans », commente Chris Williamson, Chef Economiste de Markit.

Il ajoute que « des performances décevantes ont continué à être enregistrées dans les quatre plus grands marchés émergents en mai. La seule bonne nouvelle est que la Chine et l'Inde ont tous deux connu une période de croissance, même si dans les deux cas, cette croissance fût très faible. Pendant ce temps, la croissance du Brésil et de la Russie a continué à se contracter.

Alors que la plus grande économie d'Amérique du Sud voit son activité économique décliner à un taux marginal, la vitesse de la récession en Russie a atteint le taux le plus important depuis le point culminant de la crise financière il y a cinq ans, augmentant le risque pour le pays de glisser vers une nouvelle phase de récession. »

*Pour mieux anticiper les évolutions des pays émergents, HSBC propose un Emerging Markets Index (HSBC EMI) mensuel. Basé sur les indices PMITM des 17 principaux pays émergents (Afrique du sud, Arabie Saoudite, Brésil, Chine, Corée du Sud, Egypte, Emirats Arabes Unis, Hong Kong, Inde, Indonésie, Mexique, Pologne, République Tchèque, Russie, Taiwan, Turquie et Vietnam).

HSBC France
www.hsbc.fr

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15H45

La BCE propulse les indices vers de nouveaux sommets

Lettre hebdomadaire Saxo Banque.

Marchés actions :

Sur les marchés actions, la semaine qui s’écoule a été pour le moins atypique. Attendu depuis plusieurs semaines maintenant, le rapport de la BCE a été l’élément déterminant de la semaine en marquant un avant et un après. Si la semaine a débuté sur des montants échangés fortement étriqués et une volatilité très limitée dans l’attente du discours de Mario Draghi, la fin de semaine s’avère être particulièrement active et mouvementée. Alors que les effets réels sur l’économie ne devraient être observés qu'en début d'année prochaine, les marchés n’ont pas tardé à réagir et laissent entrevoir de nouvelles séances volatiles en attendant l’intégration complète des mesures par le marché.

En Europe, la semaine a commencé avec des chiffres peu encourageants qui n’ont pas nourri l’appétit pour le risque des investisseurs, après plusieurs séances à la hausse. En effet, les investisseurs européens ont appris que l’indice PMI Markit européen s’est contracté à 49,7 points, malgré les résultats positifs obtenus en Allemagne à 52,9 points. Par ailleurs, les résultats de l’inflation n’ont été guère plus optimistes pour la zone Euro. Ainsi, un nouveau ralentissement de l'inflation dans la zone euro, à 0,5%, a été communiqué par Eurostat. A cela s’est ajoutée l’estimation de croissance de PIB qui est ressortie inférieure à 1% sur une base annuelle. Dans ce contexte, le début de la semaine a été marqué par des faibles volumes de négociation et un recul des principaux indices boursiers, alors que les investisseurs attendaient une réponse de la BCE pour enfin échapper à la spirale désinflationniste. Alors que les expectatives étaient élevées, la Banque Centrale n’a pas déçu et a annoncé une série de mesures de poids jamais vues dans l’histoire de la monnaie unique. Dans sa conférence de presse, Mario Draghi a communiqué que le taux de refinancement passe de 0,25 à 0,15%, le taux de prêt marginal est réduit de 0,75 à 0,4 % et celui de facilité de dépôt bascule en territoire négatif, à - 0,10 %. Ces mesures ont pour principal intérêt de relancer l’économie par le biais des banques, qui sont ainsi incitées à développer les marchés de prêts interbancaires. Par ailleurs, la BCE projette des opérations ciblées de refinancement à très long terme (LTRO) d’un montant de 400 milliards d’euros sur quatre ans, la mise en place d’un système permettant l’éventuel achat discrétionnaire d’actifs adossés à des titres de créance (ABS), ainsi que le prolongement de la procédure d'appel d'offres à taux fixe.

Le discours de M. Draghi a su séduire les marchés qui en ont profité pour s’envoler vers de nouveaux sommets, notamment en Allemagne et en France. Malgré la monotonie des premières séances, le CAC 40 progresse cette semaine de 1,03%, avec des valeurs au-delà des 4550 points, fait inédit depuis 2008. Outre-Rhin, le Dax a dépassé pour la première fois la barre psychologique des 10 000 points en « intraday », mais reste sur un gain limité de 0,31% sur l’ensemble de la semaine, et ce avant la clôture de vendredi. Une tendance similaire est observée sur les autres places boursières de la zone euro, et notamment dans les pays endettés, principaux bénéficiaires des mesures de la BCE. Ainsi le PSI 20 portugais a grimpé de 2,23% cette semaine et le FTSEMIB italien bondit de 2,18%. Il faut noter que ces deux indices ont progressé respectivement de 10,36% et 17,40% depuis le 1er Janvier; plus du double des valeurs observées sur les autres indices de référence.

Cependant, les perspectives de croissance restent limitées en Europe avec +0,9% en 2014, 1,7% en 2015 et 1,8% en 2016. Les prévisions d’inflation sont aussi réduites pour la zone euro, à 0,7% en 2014, 1,1% en 2015 et 1,4% en 2016. L’exception à la règle européenne est, une fois n’est pas coutume, l’Allemagne. D’ailleurs, les perspectives de croissance ont même été revues à la hausse à 1,9% cette année, alors que la projection était de 1,7%. La Bundesbank laisse toutefois la prévision de croissance de 2015 inchangée à 2,0% et prévoit 1,6% de croissance l'année suivante.

Aux Etats Unis, comme en Allemagne, les perspectives de croissance sont également optimistes pour la fin de l’année en cours. La Réserve Fédérale continue de redonner espoir à une économie qui prévoyait à la base une croissance annuelle de jusqu’à 3%. En effet, les responsables de la Fed ont publié le « Livre beige » qui prépare l’agenda pour la prochaine réunion générale de la Banque centrale. Celui-ci a souligné la croissance économique observée lors des semaines précédentes, notamment grâce à la reprise généralisée du secteur manufacturier et une consommation des ménages qui reste stable sur sa croissance de 0,1%. Cela se produit alors même que d’autres chiffres publiés ne sont pas des plus encourageants. Les dépenses de construction ont progressé de 0,2 % en avril pour atteindre 953,5 milliards de dollars, un niveau inédit depuis mars 2009, mais le chiffre reste décevant vis-à-vis des estimations qui prévoyaient un progrès de 0,8%. L’indice PMI manufacturier a également déçu et passe de 54,9 en avril à 53,2 en mai. De plus, l'enquête ADP sur l'emploi privé aux USA est ressortie bien en deçà des attentes (+179.000, loin des 250.000 créations que le consensus espérait). Mais la valeur qui sera retenue est celle de la création de nouveaux emplois pour le mois de mai, qui verra le jour vendredi après-midi. D’après les estimations, les Etats Unis auraient créé 215 000 emplois en atteignant un taux de chômage de 6,4%, ce qui reste un résultat positif malgré le recul de 0,1% sur le mois. Avec ces résultats, les investisseurs regardent déjà vers les 17 et 18 juin prochains, dates prévues pour la réunion du FOMC et pour la décision sur la politique monétaire de la Réserve fédérale étasunienne.

C’est ainsi qu’avant l’ouverture de vendredi, les principaux indices de Wall Street se situent dans le vert sur une perspective hebdomadaire, avec notamment le Dow Jones et le SP 500 marquant le pas très proches des sommets historiques. Sur la semaine, le Dow gagne 0,85% à 16 836,11 points, le SP 500 progresse de 1,06% à 1 940,46 et le Nasdaq reste le grand gagnant avec +1,14% à 4 296,63 points ; tout en sachant que ces valeurs changeront en fonction des résultats de vendredi.

Enfin, sur le marché asiatique, les investisseurs ont pris connaissance de l’indice PMI des directeurs d’achats du secteur manufacturier chinois. D’après les informations publiées, celui-ci a atteint en mai un plus haut de cinq mois à 50,8 contre 50,4 en avril, alors que les économistes attendaient une valeur proche de 50,6. Cela vient confirmer la stabilisation de l’économie du géant asiatique et relance les marchés de la région. Par ailleurs, la tendance haussière observée depuis quelques semaines se poursuit sur l’archipel nippon. Ceci permet au Nikkei de gagner 3,04% sur la semaine et de diluer les pertes de 7,45% observées depuis le début de l’année.

Forex :

Cette semaine sur le marché des changes, tous les regards étaient tournés vers la zone euro dans l’attente de l’intervention de Mario Draghi ce jeudi. Contre toute attente, la parité EUR/USD s’apprête à terminer cette semaine en territoire positif malgré une tendance baissière à moyen terme.

En effet, la paire phare du Forex est restée stable aux encablures des 1,36100$ sur les premières séances de la semaine, les cambistes ne voulant pas se positionner en amont de la réunion de la BCE. Toutefois nous avons pu constater de légères oscillations sur ces séances, qui ont principalement été amenées par des indicateurs macroéconomiques en demi-teinte sur le Vieux Continent. Après avoir débuté la semaine sur les 1,36291$, la monnaie unique a notamment fait face à la publication lundi d’une inflation allemande à son plus faible niveau depuis quatre ans sur le mois dernier. En parallèle, le PMI manufacturier de la zone euro a été révisé à la baisse pour atteindre également un plus bas de six mois, ce qui a eu pour effet immédiat de déstabiliser l’euro sur les premiers échanges. Seule l’annonce du repli du chômage en Europe mardi à 11,7% sur un an, a permis à la monnaie unique de récupérer une partie des pertes enregistrées la veille. Toutefois le mouvement a rapidement été écourté par l’annonce d’un nouveau ralentissement de l’inflation de 0,5% dans la zone en mai. En amont de la conférence de presse de Mario Draghi, cette nouvelle estimation d’Eurostat a plus que jamais fait pression sur l’institution qui n’avait plus vraiment le choix d’agir pour contrer la désinflation qui sévit sur le Vieux Continent. Dans ce contexte, la séance de mercredi a révélé des volumes échangés très faibles : les opérateurs n’ont cessé de mener des suspicions sur les annonces du lendemain ; en négligeant presque l’annonce d’une baisse des créations d’emplois dans le secteur privé américain à seulement deux jours de la publication du rapport mensuel sur l’emploi.

Lors du compte rendu de la BCE, la parité EUR/USD a reproduit le schéma observé lors de la dernière intervention de Mario Draghi. En effet, la paire a brutalement décroché en passant d’un plus haut à 1,3644$ à un plus bas de 1,3502$ en seulement une heure. Les opérateurs avaient anticipé la plupart des décisions de la Banque centrale, mais ces derniers ont tout de même été surpris de l’ampleur de ces mesures. L’institution a sorti les grands moyens en abaissant dans un premier temps son principal taux directeur à 0,15%, soit un nouveau plus bas historique. Le taux de dépôt comme prévu a été placé en territoire négatif à -0,10%, ce qui reste une première pour une grande banque centrale. Mario Draghi a également annoncé la prochaine mise en place d’un programme de rachat d’actifs d’ici la fin de l’été qui serait éventuellement adossé à des prêts ou ABS. L’exercice a été plutôt réussi par le président de la Banque centrale puisque l’ensemble des marchés ont salué ces initiatives. Lors de sa conférence, ce dernier a également su rassurer les opérateurs sur le fait que les injections de liquidités seraient utilisées à bon escient et que la baisse des taux a techniquement atteint ses limites à présent. À la fin de ce discours plus qu’attendu, la paire EUR/USD a retracé sa baisse pour finalement revenir sur les 1,3662$ en fin de journée. Ce rebond est toutefois à considérer avec précaution puisque ces mesures vont avoir pour effet de rendre la monnaie unique beaucoup moins attrayante sur les prochaines semaines et prochains mois. En cette fin de semaine, il semblerait que ce mouvement haussier sur la paire soit dans un premier temps en réaction au décrochage de la veille ; mais également dans l’attente du rapport mensuel sur l’emploi et le chômage aux Etats-Unis publié ce vendredi. Dans ce contexte, la parité se stabilise sur les 1,3660$ ce vendredi matin.

Sur le front des paires en yens, la paire EUR/JPY a suivi le même schéma cette semaine que sa consœur l’EUR/USD. Les mouvements ont été guidés par les suspicions et les décisions de la Banque centrale européenne. La tendance reste toutefois mitigée sur la paire qui ne parvient pas réellement à trouver une trajectoire sur les dernières séances. Elle ne cesse d’osciller entre sa résistance de 139,90 yens et son support de 139,65 yens. En cette fin de semaine, la paire a finalement suivi le chemin baissier en venant s’établir aux encablures des 139,45 yens. Du côté de l’USD/JPY, la parité s’apprête à terminer la semaine en territoire positif. Après avoir progressé sur les premières séances de la semaine, le billet vert s’est affaibli sur la journée de jeudi. La hausse s’est enraillée, en ramenant la paire sur son support de 102,25 yens. Les cours évoluent actuellement aux alentours des 102,32 yens dans l’attente des chiffres sur l’emploi aux Etats-Unis. En cas de franchissement à la baisse des 102,26 yens, on peut s’attendre à une poursuite du mouvement sur les 102,00 yens. Si ce rapport se révèle positif, la parité pourrait renouer avec les 102,55 yens sur les prochaines séances.

Matières premières :

Au chapitre des matières premières, les deux pétroles de référence sont proches de clôturer en territoire négatif tandis que les métaux précieux évoluent à l’heure actuelle sur un gain hebdomadaire avant les derniers chiffres macroéconomiques de la journée, et notamment les chiffres de l’emploi aux Etats-Unis.

En début de semaine, le pétrole avait pourtant débuté sur une note positive, en effet l’or noir était soutenu par une actualité macroéconomique solide chez le deuxième plus gros consommateur de pétrole au monde à savoir la Chine. La deuxième économie mondiale a affiché un PMI manufacturier en hausse à 50,8 contre 50,4 précédemment. Pour rappel, un chiffre au-dessus de 50 indique une expansion de l’activité. Rappelons que la Chine compte pour environ 11% de la consommation mondiale de pétrole, derrière les Etats-Unis qui culminent à 21% de la consommation selon les dernières prévisions de l’Agence Internationale de Pétrole.

L’American Petroleum Institute a publié son rapport hebdomadaire montrant que les stocks ont reculé de 1,4 million de barils la semaine dernière pendant que l’approvisionnement à Cushing a diminué de 300 000 barils. Les stocks de brut aux Etats-Unis sont restés proches de leurs niveaux records, suite à une baisse de la demande chez le plus gros consommateur de pétrole au monde devant la Chine. L’approvisionnement a diminué de 3,43 millions de barils à 389,5 millions la semaine dernière, alors que les stocks de produits distillés ont augmenté suite à une baisse de la demande en essence après le weekend du Memorial Day. Les stocks d’essence ont ainsi grimpé de 210 000 barils à 211,8 millions la semaine dernière, ce qui pourrait entrainer une baisse des prix à la pompe jusqu’à la fin Juin si la demande continue de ralentir. Les stocks de produits distillés se sont envolés de 2,01 millions de barils à 118,1 millions.

L’organisation des pays exportateurs de pétrole pourrait diminuer ses exportations en raison de la demande réduite en Asie. En effet, les livraisons devraient diminuer d’environ 110 000 barils par jour à 23,34 millions à cause d’un entretien de routine dans les raffineries asiatiques. L’OPEP, qui produit environ 40% du brut dans le monde, doit se réunir à Vienne le 11 Juin prochain pour prendre sa décision.
En Libye, le pays détenteur des plus grosses réserves de pétrole d’Afrique, la production a augmenté de 171 000 barils par jour suite à la fin des manifestations dans les régions centrales du pays selon la National Oil Corp. Alors que le terminal d’exportation d’Hariga avait pu rouvrir en début de semaine alors que de nouvelles manifestations avaient empêché les chargements, la fin de ces protestations devrait permettre de relancer la production à deux endroits, à savoir à Zelten et Raguba dans la région de Syrte. Rappelons que la Libye est devenue le plus petit producteur de l’organisation de 12 membres des pays exportateurs de pétrole l’année dernière suite au début des perturbations. Le nouveau premier ministre libyen Ahmed Maiteg a tenu sa première réunion gouvernementale à Tripoli en début de semaine, s’engageant à luter contre le terrorisme et à rétablir la sécurité. La Libye est devenue le plus petit producteur de l’organisation de 12 membres des pays exportateurs de pétrole l’année dernière suite au début des perturbations.

Du côté des métaux précieux, on s’oriente pour le moment vers un gain hebdomadaire même si les chiffres de l’emploi américain pourraient avoir un impact sur la tendance du métal jaune notamment. Le début de semaine a été marqué par une forte baisse, en effet le métal jaune pâtit toujours d’un certain appétit pour le risque et de la bonne tenue des indices internationaux en témoignent la performance du S&P 500 qui a clôturé à un plus haut historique à 1 923,57 points. L’or évolue à son plus bas niveau depuis quatre mois alors que les signes d’amélioration de l’état de l’économie américaine continuent. Cet actif refuge retourne à son plus bas niveau depuis le 3 Février dernier alors que le S&P500 évolue proche de son niveau record premièrement, mais le dollar a également grimpé à son plus haut niveau en deux mois face à la majorité de ses devises de contreparties et les tensions en Ukraine semblaient s’apaiser. Dans ce contexte, la demande pour le métal précieux est donc moins importante. Puis les investisseurs ont attendus le discours de la BCE, pour voir l’or repasser en territoire positif. Le métal jaune s’échange à son plus haut niveau depuis quatre jours suite aux différentes mesures prises par la Banque Centrale Européenne, pouvant ainsi mettre fin à deux semaines de pertes avant le rapport sur l’emploi américain cet après-midi.

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr

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14H00

The Morning After: The ECB Monetary Policy Meeting

The fallout was substantial; the Dow reached yet another record high, as did the S&P 500. The DAX briefly reached the giddy heights of 10,000 points for the first time in its 26-year history. Meanwhile, the Euro sunk to a four month low of €1.3558. But what exactly caused these fluctuations? What did the ECB announce?

The markets had been expecting Mario Draghi to institute a range of measures to combat rising fears of Euro-zone deflation; indeed, Mr Draghi had been dropping less-than-subtle hints to that effect for weeks prior. But after the ECB’s long-standing hesitation to act – a hesitation that was even more pronounced after action was taken by the US Federal Reserve and the Bank of England - there was worry that any measures introduced would be slight, that they would fall short of expectations – and markets were wary as a result.

Well, no longer. Mr Draghi’s announcements moved the ECB from the back of the field to the front of the pack. The ECB has now become the first significant monetary authority to reduce its deposit rate below zero, a move targeted to induce banks to lend money to businesses rather than sitting on reserves; if they want to hold onto money, they will have to pay for the privilege. Mr Draghi also lowered the interest rate even further, from 0.25% to 0.15%, as well as offering long-term cheap loans to commercial banks in a tempting package worth around €400 billion overall, specifically designed to encourage them to loan to companies. The loans will have a ceiling of 7% of what banks lend to businesses, encouraging them to lend more to increase the size of the amount they can borrow.

These decisions have not been universally popular, particularly in Germany, a favoured destination for funds parked by banks. Financial figures in the Euro-zone’s most economically sound state have not been slow to react, with the German Finance Minister firing a warning shot across the bows by stating that Germany is not prepared to support several policies intended to protect Spanish and Italian bonds which were announced by Mr Draghi a couple of years ago.

Meanwhile, in the aftermath of the announcement commentators have compared Mr Draghi to such disparate figures as Rambo, Otto Von Bismarck and somewhat inevitably, Super Mario. However, despite the mixed reaction to the ECB’s announcements, it cannot be denied that the markets were looking for legislation with teeth – and on that score, it would appear that Mr Draghi has delivered.

Ishaq Siddiqi
ETX Capital, One Broadgate, London EC2M 2QS
www.etxcapital.co.uk

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9H45

Bourse : les marchés saluent les décisions inédites de la BCE !

Des paroles aux actes ! Après avoir, mois après mois, usé de messages symboliques pour garantir aux marchés son soutien en cas de nécessité, la Banque Centrale Européenne vient de passer la vitesse supérieure. Les marchés actions européens réagissent positivement.

A l’occasion de la réunion mensuelle du Comité de politique monétaire de la banque centrale, Mario Draghi a annoncé le déploiement de mesures non conventionnelles : opérations ciblées de refinancement à long terme des banques de la zone Euro (deux nouveaux plans de LTRO seront lancés en septembre et décembre, à hauteur de 400 milliards d’euros), préparation à l’acquisition ciblée, par la BCE, d’instruments de titrisation (ABS ou Asset-Backed Securities, des titres adossés à des actifs permettant notamment de transformer les créances des entreprises en titres). A cela s’ajoutent une baisse du taux directeur de 10 points de base, à 0,15%, et le passage à un taux de dépôt négatif.

Ces décisions sont à la hauteur des attentes des investisseurs. Mario Draghi a choisi d’activer des leviers assez inédits en Europe, pour tenter de stimuler une économie au point mort (faible croissance du PIB, situation de désinflation assortie d’un euro trop fort, difficulté récurrente des petites entreprises à accéder au crédit et à réinvestir, pour gagner en compétitivité). « Pénaliser » les établissements bancaires via une surprime sur les dépôts - de nature à inciter les banques à prêter davantage plutôt que de « placer » prudemment leurs avoirs auprès de la BCE - est une première en zone euro. Mario Draghi espère ainsi faciliter le mécanisme de transmission des prêts à l’économie réelle. C’est aussi l’objectif affiché des 400 milliards de prêts injectés dans les banques, qui devront faire fructifier ces capitaux en concédant des crédits aux entreprises, quitte à s’exposer à un peu plus de risque.

Bien qu’anticipées, les annonces de la BCE n’ont pas manqué de faire réagir instantanément les marchés boursiers. L’indice CAC 40 a gagné près d’un point supplémentaire de performance pendant la conférence de Mario Draghi (l’indice a ainsi franchi un point haut de six ans). Cette démonstration supplémentaire du soutien de la BCE à l’économie de la zone euro va offrir un environnement durablement favorable aux actifs risqués, plus rémunérateurs que les taux sans risque. Il est envisageable de voir la BCE orienter peu à peu son dispositif actuel vers plus d’assouplissement quantitatif dans les prochains trimestres, si l’environnement macroéconomique européen n’évolue pas dans le bons sens.

Selon le « Sentiment Clients », le baromètre du sentiment des clients de CMC Markets (plus de 45.000 dans le monde, établi quotidiennement à partir de leurs positions réelles), les investisseurs sont à l’achat sur le CAC 40 et le DAX à plus de 70% (ils se positionnaient vendeurs la semaine passée), ainsi que sur le Dow Jones, le S&P 500 et le Nasdaq (« longs » à près de 85% sur les trois indices). Sur le Forex, la tendance est majoritairement vendeuse sur l’EUR/USD. La divergence clairement marquée des politiques monétaires aux États-Unis et en Europe (la BCE passe à l’offensive quand la Réserve Fédérale US retire progressivement son dispositif d’assouplissement quantitatif) milite en faveur de l’affaiblissement mécanique de l’euro par rapport au billet vert. L’objectif d’un Euro à moins de 1,30 USD d’ici quelques semaines est crédible. Pourtant, hier, assez étonnamment, la valeur de la monnaie unique n’a reculé que temporairement face à celle dollar US (de 1,3600 à moins de 1,3540), avant de repartir à la hausse en fin d’après-midi.

Par J. Danan, Head of Sales Trading de CMC Markets France

Ce commentaire présente un caractère purement informatif et ne constitue ni un conseil en investissement, ni une recommandation d’achat ou de vente d’instruments financiers.

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9H30

Good Morning Finyear Readers!

European shares are trading little changed this morning. Despite the ECB having indeed delivered yesterday and more or less having met expectations of many traders, share prices only benefitted to a limited degree.
With many of the measures announced already priced into share prices it didn’t come as too much of a surprise that after the initial advance the temptation proved too big to cash in and to take some money off the table even if only temporarily.
While for now in Europe many will continue to digest yesterday’s newly announced ECB measures in the afternoon focus will shift to the release of the US non-farm payroll figures. In light of the severe economic weakness seen in the first quarter due to extreme weather conditions, traders are remaining fairly sensitive to any major economic data which is shedding light into how the economy is faring in the second quarter and if a strong economic rebound is in progress.
Overall sentiment remains positive, however it will be interesting to see if stocks will be able to close near the highs of the week, which in case of some US indices and the German Dax would mean near or at record all-time highs or if another round of profit taking is likely to take hold.

Markus Huber | Senior Sales-Trader/Senior Analyst

Peregrine & Black
www.peregrineblack.com

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9H15

Les investisseurs saluent l'intervention de la BCE

Marchés Actions : Au chapitre des actions, la journée d’hier a été marquée par un nom : Mario Draghi. L’économiste italien, président de la Banque Centrale Européenne a annoncé un package de mesures pour lutter contre la tendance désinflationniste en zone euro : le taux de refinancement passe ainsi de 0,25 à 0,15%, le taux de prêt marginal est réduit de 0,75 à 0,4 % et celui de la facilité de bascule en territoire négatif, à - 0,10 %. Ces mesures ont pour principal intérêt de relancer l’économie par le biais des banques, qui sont ainsi incitées à développer les marchés de prêts interbancaires. Par ailleurs, la BCE a annoncé des opérations ciblées de refinancement à long terme (LTRO) d’un montant de 400 milliards d’euros sur quatre ans, des travaux préparatoires pour des achats discrétionnaires d’actifs adossés à des titres de créance (ABS) et le prolongement de la procédure d'appel d'offres à taux fixe. Si ces annonces interviennent deux semaines après les élections européennes qui ont permis de constater le désamour croissant à l’égard de la zone euro et de ses institutions, elles sont loin d’apaiser les acteurs économiques allemands, même si elles ont été accueillies avec ferveur dans les autres pays de la zone.

Le discours de M. Draghi a su séduire les marchés qui ont profité pour s’envoler vers de nouveaux sommets. En effet, le CAC 40 a progressé de 1,06 %, à 4 548,73 points, son plus haut niveau depuis le 19 juin 2008. Ces valeurs ont notamment profité aux valeurs financières. La Société Générale gagne 2,48 % à 43,005 euros. Axa prend 1,80 % à 18,38 euros et Crédit Agricole 0,91 % à 11,655 euros.

En Allemagne on a dépassé les 10 000 points en intraday, l’indice de Francfort clôture la séance sur 9 947,83 points pour un progrès de 0,21%. Une tendance similaire a été observée sur les autres places boursières de la zone euro, et notamment dans les pays endettés, principaux bénéficiaires des mesures. Ainsi le PSI 20 portugais a grimpé de 1,02% à 7 238,05 points et le FTSEMIB italien a bondit de 1,52% à 21 951,07 points. Il faut noter que ces deux indices ont progressé respectivement de 10,36% et 17,40% depuis le 1er Janvier; plus du double des valeurs observées sur les autres indices de référence.

Outre-Atlantique, les indices de Wall Street ont fini dans le vert, dans le sillage de leurs homologues européens. L'indice Dow Jones a gagné 98,58 points à 16.836,11 points, pour un progrès de 0,59%. Le S&P-500a pris 12,58 points, soit 0,65%, à 1.940,46 points. Enfin, Le Nasdaq Composite a progressé de 1,05% à 4.296,23 points.

Aujourd’hui, les annonces de premier ordre continuent. Cette fois-ci, le rapport mensuel sur l’emploi du département du Travail étasunien sera à l’honneur. D’après les estimations, les Etats Unis auraient créé 215 000 emplois en atteignant un taux de chômage de 6,4%, ce qui reste un résultat positif malgré le recul de 0,1% sur le mois.

D'après les premières indications disponibles, le CAC 40 pourrait gagner jusqu'à 0,4% à l'ouverture, le Dax à Francfort 0,4% et le FTSE à Londres 0,3%, mais il ne serait pas surprenant de voir ces valeurs être modifiées en raison de la forte volatilité observée hier.

Forex : Sur le marché des devises, la séance d’hier a été bousculée par l’annonce de la Banque centrale européenne de baisser ses taux à un plus bas historique. Le taux directeur passe à 0,15% et le taux de dépôt devient négatif ce qui tend à pénaliser les banques qui préfèrent laisser leurs liquidités à la banque au lieu de les prêter. Une mesure forte pour une telle institution, visant à relancer l’économie de la zone euro et surtout combattre le taux d’inflation qui reste très faible depuis maintenant plusieurs mois. Pour rappel, la hausse des prix a atteint seulement 0,5% en mai contre 0,7 sur le mois d’avril. Des niveaux très éloignés de l’objectif de la Banque centrale fixé à 2%. Au-delà de ces mesures, Mario Draghi s’est montré à nouveau près à proposer d’autres solutions pour redynamiser l’économie de la zone comme notamment un nouveau crédit à long terme (LTRO) soumis à des conditions plus strictes. Dans ce contexte, après avoir brusquement chuté, la monnaie unique s’est reprise hier dans l’après-midi face au billet vert pour se négocier autour des 1,3650 ce matin. La tendance est similaire pour l’euro face à la livre sterling qui se traite à 0,8120 pence.

Enfin, la devise nippone recule face à l’euro pour atteindre 139,70 yens mais poursuit sa hausse face au dollar américain à 102,31 yens. Aujourd’hui, les investisseurs se concentreront sur la publication des chiffres du chômage et des créations d’emplois en mai aux Etats-Unis. Des mauvais chiffres, pourraient plomber davantage le billet vert face à ses principales contreparties.

Matières premières : Au chapitre des matières premières, le WTI et le Brent évoluent en territoire positif ce matin, grappillant respectivement 0,06% et 0,10% à 102,54$ et 108,90$. L’or noir de référence américaine oscille entre gains et pertes alors que la publication de nouveaux chiffres aujourd’hui peut attester un plus de la force de la reprise économique américaine. Rappelons que les Etats-Unis devraient consommer environ 21% de la production mondiale de brut cette année selon les prévisions de l’Agence Internationale de l’Energie à Paris.

L’organisation des pays exportateurs de pétrole pourrait diminuer ses exportations en raison d’une demande réduite en Asie. En effet, les livraisons devraient diminuer d’environ 110 000 barils par jour à 23,34 millions à cause d’entretien de routine dans les raffineries asiatiques. L’OPEP, qui produit environ 40% du brut dans le monde, doit se réunir à Vienne le 11 Juin prochain.

En Libye, le pays détenteur des plus grosses réserves de pétrole d’Afrique, la production a augmenté de 171 000 barils par jour suite à la fin des manifestations dans les régions centrales du pays selon la National Oil Corp.
Du côté des métaux précieux, l’or progresse de 0,13% à 1 255,24$, tout comme l’argent qui avance de 0,46% à 19,14$. Le métal jaune s’échange à son plus haut niveau depuis quatre jours suite aux différentes mesures prises par la Banque Centrale Européenne, pouvant ainsi mettre fin à deux semaines de pertes avant le rapport sur l’emploi américain cette après-midi.

Ce matin, le platine progresse de 0,39% à 1 450,75$ tandis que le palladium recule légèrement de 0,07% à 839,60$. Le palladium se dirige vers un quatrième gain hebdomadaire, en effet les perspectives de nouvelles sanctions contre la Russie, l’un des plus gros producteurs mondiaux, inquiètent les investisseurs.

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr

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3 juin 2014

La fin d’un « marché de tendance unidirectionnel » : toutes les gestions flexibles seront-elles au rendez-vous ?

Davantage centré sur les fondamentaux microéconomiques, le cycle de marché qui s’ouvre est une occasion bienvenue pour les authentiques gestions flexibles de faire valoir leurs dispositions.

Il est fort à parier que les douze à vingt-quatre prochains mois vont faire figure de challenge pour les gestionnaires d’actifs « flexibles », dont l’exposition aux différentes classes d’actifs varie librement en fonction des conditions de marchés et des convictions de l’équipe de gestion. Après un millésime boursier 2013 favorable à l’essentiel des classes d’actifs, qui ont surfé sur un marché de tendance pour progresser de concert (avec un haut niveau de corrélation), l’environnement est en train d’évoluer. Sensiblement. À la différence des trimestres précédents, la politique des banques centrales ne pourra plus constituer le seul et unique catalyseur des marchés. L’orientation désormais divergente des stratégies monétaires de part et d’autre de l’Atlantique – entre une Réserve Fédérale américaine qui a acté le retrait progressif de son dispositif d’assouplissement quantitatif, et une Banque Centrale Européenne qui opte pour plus d’expansionnisme monétaire – impose le retour à une lecture plus classique des fondamentaux de marché.

Premièrement, les conditions microéconomiques et la capacité des entreprises à générer des marges bénéficiaires robustes, c’est-à-dire en ligne avec les anticipations haussières, vont revenir au premier plan des facteurs déterminants pour l’appréciation des indices boursiers. Le rallye de l’année dernière s’est réalisé via un net rattrapage des niveaux de valorisation (hausse soutenue des PER), mais pas vraiment via une progression notable des résultats des entreprises. C’est ce deuxième aspect de l’équation qui est aujourd’hui vivement attendu par les investisseurs.

Deuxièmement, la classe d’actifs obligataire ne réitérera pas les performances qu’elle a délivrées ces derniers mois. Il existe de grandes chances pour que le resserrement monétaire américain impacte son profil rendement/risque, avec une hausse anticipée des taux longs. Amortir ces secousses va requérir une certaine habileté de la part des détenteurs d’obligations : ils devront adapter leur portefeuille à ces circonstances.

Troisièmement, la volatilité des marchés, relativement basse jusqu’à présent, devrait se réveiller. La nouvelle donne des politiques monétaires est de nature à stimuler les flux de capitaux et les arbitrages entre les classes d’actifs et entre les zones géographiques, des mouvements propices à un regain de volatilité. Qui plus est, plusieurs facteurs d’incertitude ont ressurgi : tensions géopolitiques en Ukraine, incertitudes sur la cohésion politique au sein de l’Union Européenne après les résultats des élections européennes, faible niveau d’inflation en zone euro. Assez étonnamment, ces risques ont, pour l’instant, relativement peu influencé les marchés. De tels « newsflows » pourraient logiquement susciter davantage de phases correctives et de réactions d’aversion au risque.

Le cycle qui s’ouvre est une occasion bienvenue pour les gérants d’actifs flexibles de faire valoir leurs dispositions et leur force de discernement. L’enjeu ? Performer dans un environnement de marché bien moins « unidirectionnel » et bien plus sensible aux variations, affranchi du confortable coussin que représentait le dopage monétaire assouvi par la FED. Les gestions flexibles vont devoir exploiter toute la latitude qui leur est possible de s’octroyer, pour positionner le curseur de leur exposition en proportion adéquate sur les quelques thèmes d’investissement « gagnants » (les nouvelles technologies, la distribution, la santé ou l’équipement automobile, recèlent de valeurs à la croissance intrinsèque prometteuse, mais dont les cours sont encore sous-évalués par les marchés), sans pour autant dégrader le risque de pertes en capital du portefeuille. La gestion active des positions, des couvertures et la sélection des titres vont redevenir les ingrédients déterminants pour générer de l’alpha, là où une simple gestion indicielle en actions complétée par des positions obligataires suffisait à procurer des plus-values conséquentes entre 2012 et 2013. En somme, il s’agit ni plus ni moins d’un « retour aux basiques » qui permettra aux investisseurs de différencier les authentiques stratégies flexibles, capables de générer un rendement positif en toutes circonstances, des stratégies qui n’en portent que le nom.

Par Jean-Noël Vieille Directeur de la gestion chez HiXANCE AM
Analyste financier et membre de la SFAF, Jean-Noel Vieille compte près de 30 ans d’expérience dans le secteur financier. Il a notamment exercé chez Meeschaert Rousselle (puis Fortis Bank) entre 1994 et 2001, au poste de Directeur de la recherche Actions. En 2001, il rejoint Aurel Leven Securities en tant que Directeur de la recherche, avant de devenir Directeur de la gestion chez Aurel Leven Gestion. En 2005, Jean-Noël Vieille rejoint KBL Richelieu Gestion, en tant que Directeur Général délégué. Il rejoint HiXANCE Asset Management en 2012, où il exerce la fonction de Directeur de la gestion

Les sociétés 360 AM HiXANCE Asset Management et 360 Asset Managers sont en cours de rapprochement.

Corporate Finance : commentaires du jour

(NOUVEAU) L'actu Corporate Finance par FinActu :

- Henkel acquiert Spotless Group pour 940 M€ 05/06/2014
- ProwebCE annonce l’acquisition de Loisirs Soleil 05/06/2014
- GDF SUEZ fait l’acquisition d’Ecova pour 335 M$ 05/06/2014
- Serge Ferrari lance son introduction en Bourse sur Euronext Paris 05/06/2014
- Jean-Christophe Serfati et Guillaume Salabert prennent une participation majoritaire dans Immoxia 05/06/2014
- GuestToGuest boucle une levée de fonds de 1 M€ 05/06/2014
- CMS Bureau Francis Lefebvre conseille Interparking France dans le rachat de Park’A 05/06/2014
- Kering finalise la cession de La Redoute et Relais Colis 05/06/2014
- Le CXP se rapproche de Pierre Audoin Consultants 05/06/2014
- Bioporc repris par la coopérative Cavac 05/06/2014

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6 juin 2014

Indice suisse des prix à la consommation en mai 2014 : hausse des prix de 0,3%

Selon les calculs de l'Office fédéral de la statistique (OFS), l'indice suisse des prix à la consommation a augmenté de 0,3% en mai 2014 par rapport au mois précédent, pour se situer à 99,5 points (décembre 2010 = 100). Par rapport au même mois de l'année précédente, le renchérissement a atteint 0,2%, contre 0,0% en avril 2014 et -0,5% en mai 2013.

Détails sur : www.bfs.admin.ch

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3 juin 2014

La Banque de France vous informe de la parution du stat info Crédits aux sociétés non financières - Avril 2014

Légère accélération du crédit aux sociétés non financières.

La croissance du crédit aux sociétés non financières rebondit légèrement en avril (+0,4 %). Le dynamisme des crédits à l'investissement (+2,9%, après +2,7%) se poursuit tandis que la contraction des crédits de trésorerie s'amoindrit (-4,4%, après -6,2%).

Le taux d'intérêt moyen des crédits nouveaux augmente quelque peu pour les montants unitaires inférieurs à 1 million d'euros (2,87 %, après 2,84 % en mars) et diminue pour les montants supérieurs (1.90 %, après 2.01 %). La production de crédits nouveaux (cvs) est en très légère baisse pour les montants ne dépassant pas 1 million d'euros (5,3 milliards d'euros, après 5,6 milliards) ; elle est quasi inchangée pour les montants supérieurs (10,4 milliards d'euros, après 10,3 milliards).

Consulter ce Stat Info :
www.banque-france.fr/economie-et-statistiques/stats-info/detail/credits-aux-societes-non-financieres.html

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TAUX D'INTERET LEGAL

Le taux d'intérêt légal 2014 reste inchangé par rapport à 2013. Il demeure fixé à 0,04%.
Par Décret n° 2014-98 du 4 février 2014 (J.O. du 6 février) le taux de l'intérêt légal est fixé à 0,04 % pour l'année 2014.

Rappelons que :
- En 2013, il était de 0,04%
- En 2012, il était de 0,71%
- En 2011, il était de 0,38%
- En 2010, il était de 0,65%
- En 2009, il était de 3,79%
- En 2008, il était de 3,99%
- En 2007, il était de 2,95 %

Lisez notre article "Taux d'intérêt légal et taux interbancaires (définitions et historiques)" en suivant ce lien


TAUX INTERBANCAIRES

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois





Notes :

- Euro Overnight Index Average (EONIA) : taux calculé par la BCE et diffusé par la FBE (Fédération Bancaire de l'Union Européenne). Il résulte de la moyenne pondérée de toutes les transactions au jour le jour de prêts non garantis réalisées par les banques retenues pour le calcul de l'euribor.

- Euro Interbank Offered Rate (EURIBOR) : taux interbancaire offert entre banques de meilleures signatures pour la rémunération de dépôts dans la zone euro. Il est calculé en effectuant une moyenne quotidienne des taux prêteurs sur 13 échéances communiqués par un échantillon de 57 établissements bancaires les plus actifs de la zone Euro. Il est calculé sur la base de 360 jours et est diffusé à 11h le matin si au moins 50% des établissements constituant l'échantillon ont effectivement fourni une contribution. La moyenne est effectuée après élimination des 15% de cotation extrêmes (le nombre éliminé est toujours arrondi) et exprimée avec trois décimales.

Tableaux et historiques des TAUX D'INTERET DU MARCHE INTERBANCAIRE DE LA ZONE EURO édités par la Banque de France

Taux de référence des bons du Trésor et OAT

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois

Tableaux et historiques des taux de référence des bons du Trésor et OAT édités par la Banque de France




INDICES OBLIGATAIRES

Indices Quotidiens TEC-N (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)

Description : L’indice quotidien CNO-TEC n, Taux de l’Echéance Constante n ans, pour n variant de 1 à 30, est le taux de rendement actuariel d’une valeur du Trésor fictive dont la durée de vie serait à chaque instant égale à n années.

Ce taux est obtenu par interpolation linéaire entre les taux de rendement actuariels annuels des 2 valeurs du Trésor qui encadrent au plus proche la maturité n.

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices Hebdomadaires (Mise à jour hebdomadaire, tableau fourni par la Banque de France)

Notice : (description et calcul)
THO : Taux hebdomadaire du marché primaire des émissions à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
THE : Taux hebdomadaire des emprunts d'Etat ayant une échéance de plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FELT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat à plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FECT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat entre 3 et 7 ans (TEC 5 +0,05%)
PRLT : Rendement secondaire des emprunts du secteur privé à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
PUCT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public de 3 à 7 ans (TEC 5 +0,25%)
PULT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices mensuels (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)

Description :
TMO : Moyenne arithmétique des THO du mois
TMB : Moyenne arithmétique des THB du mois ( THB = Taux Hebdomadaire d'adjudication des Bons du trésor à 13 semaines)
TME : Moyenne arithmétique des THE du mois

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.

Tableaux et historiques des INDICES OBLIGATAIRES édités par la Banque de France


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Vendredi 6 Juin 2014




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