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FY Daily Briefings - 5 juin 2014 (n°11 - 17H00)

Économie, marchés, actions, devises, matières premières, deals du jour : Finyear, votre quotidien de l'exercice financier, vous offre, dès le matin et tout au long de la journée, des commentaires et des chiffres. A la suite vous trouverez également un tableau de bord financier avec cotations, indices et taux mis à jour en temps réel.


Marchés, actions, forex, matières premières : commentaires du jour

FY Daily Briefings - 5 juin 2014 (n°11 - 17H00)
17H00

Porté aux nues aujourd’hui, Draghi sera décrié demain

Une analyse de Christopher Dembik, Analyste chez Saxo Banque, en réaction à la réunion de la BCE de cet après-midi.

On peut évidemment applaudir des deux mains les mesures annoncées par la BCE aujourd’hui. Elles sont exceptionnelles et répondent certainement à une urgence économique qui n’a pas été encore complètement appréhendées par tous.

Le bazooka étant sorti, on voit mal comment Mario Draghi pourrait ne pas réussir à faciliter l’accès du crédit dans la zone euro pour relancer la croissance, en particulier dans les pays périphériques, Espagne et Italie en tête. Le marché devra toutefois faire preuve de patience car les effets de ces annonces ne pourraient être perceptibles sur l’économie réelle que d’ici 12 à 18 mois.

En revanche, si on avait encore il y a quelques semaines des doutes sur la possibilité de la création de bulles spéculatives à cause des politiques monétaires extrêmement accommodantes menées par les banques centrales occidentales, aujourd’hui on ne peut plus en avoir. En tentant de résoudre la crise de 2007, on créée le terreau propice pour les crises futures sous l’effet de l’afflux de liquidités partout dans le monde.

Tout le monde salue Mario Draghi aujourd’hui, mais il pourrait connaître le même sort que son confrère américain Alan Greenspan. Porté aux nues un jour, il a été décrié le lendemain pour son rôle dans la crise des subprimes.

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr

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16H00

Décision de la BCE : Buy the rumor, sell the news ?

CHOLET DUPONT : Stratégie d'Investissement Vincent Guenzi - juin 2014.

Les déceptions occasionnées par la croissance du 1er trimestre en Europe ou aux Etats-Unis n’ont pas duré. Les perspectives de reprise économique sont maintenues dans les pays développés. Face à une inflation moribonde et à un euro fort, la BCE a répété depuis plusieurs semaines qu’elle annoncerait certainement de nouvelles mesures de soutien. Les marchés vont- ils réagir positivement après ces annonces ? Peut-être, mais si une consolidation intervenait, ce serait une nouvelle occasion de racheter des actions à bon compte. Nous attendons de bonnes performances des marchés actions au second semestre et nous surpondérons les titres européens.

Les investisseurs ne sont progressivement habitués à la situation de blocage en Ukraine. L’élection présidentielle n’a rien résolu pour l’instant. Si les chiffres décevants de la croissance en Europe ont entrainé une mini correction sur les actions (en commençant par l’Italie) et sur les emprunts d’Etat du Sud de l’Europe, les bons résultats des partis gouvernementaux de ces pays aux élections européennes ont redonné le moral aux acheteurs. Surtout, les réaffirmations d’une prochaine intervention de la BCE, devenue presque certaine, ont permis aux marchés actions de résister aux prises de bénéfices et parfois d’atteindre de nouveaux plus hauts.

Le comportement des emprunts d’état allemands et américains suscite des interrogations. Les taux restent très bas alors que la croissance s’affirme dans les deux pays. S’agit-il d’un nouveau paradigme ? Certes la recherche de rendements surs prédomine. La faiblesse de l’inflation depuis quelques mois avait augmenté les taux réels et ceux-ci se sont réalignés à la baisse. Cette baisse des taux réels reflète peut-être une nouvelle hypothèse. Compte tenu d’une croissance américaine et européenne de long terme assez peu soutenue, le risque de forte remontée des taux longs a sans doute diminué. Les investisseurs ne redoutent plus un « krach obligataire » imminent et maintiennent leurs positions obligataires ou les augmentent.

Cette pression à la baisse des taux longs les plus surs va trouver sa limite. Le mouvement de désinflation s’atténue aux Etats-Unis. La hausse de l’inflation devrait générer un mouvement parallèle sur les taux. Cette hausse des taux, peu prononcée pourrait alors relancer un mouvement de rotation vers les actions aux Etats-Unis.

En Europe, les taux italiens, espagnols et portugais sont encore trop élevés pour les économies de ces pays. Avec le soutien de la BCE, l’appréciation des marchés obligataires d’Europe du Sud devrait reprendre et l’Euro devrait s’affaiblir.

Si tout cela est certain, pourquoi les marchés actions ne montent-ils pas plus. C’est sans doute à cause de leur valorisation et des perspectives bénéficiaires, toujours revues en baisse en Europe. Il faut être patient.

Une fois les décisions de la BCE connues, une consolidation des marchés actions pourrait même intervenir. C’est l’adage « buy the rumor, sell the news », achetez la rumeur, vendez la nouvelle !

Si tel est le cas dans les prochaines semaines, il faudra en profiter et saisir les opportunités d’achat sur les titres les plus attaqués.

Plusieurs compartiments devraient bénéficier du coup de pouce de la BCE. L’amélioration des perspectives économiques devrait favoriser les valeurs cycliques et domestiques, ainsi que les valeurs financières. La baisse du dollar devrait aider les valeurs exportatrices les plus exposées à sa concurrence.

L’environnement global reste favorable aux actifs risqués. Nos objectifs de milieu d’année pour les indices actions sont atteints. Nous ne les modifions pas ni ceux de fin d’année.

Nous conservons une opinion Surpondérer à moyen terme sur les actions des pays développés, en privilégiant les actions européennes dont le rattrapage devrait se poursuivre. Nous revenons à une position neutre sur les actions japonaises et sur celles d’Europe de l’Est à court terme.

En Europe, notre préférence reste les actions françaises (en dépit des difficultés de notre pays), italiennes et espagnoles, ainsi que les valeurs moyennes et petites.

Nous avons légèrement ajusté notre allocation sectorielle en Europe. A court terme, nous avons relevé à Neutre le secteur Distribution et à Surpondérer le secteur Tourisme/Loisirs. A moyen terme, nous avons abaissé à neutre le secteur Industriel.

Notre position reste globalement neutre ou sous-pondérée sur les produits obligataires. Nous surpondérons encore les emprunts d’Etat d’Europe du Sud, les obligations d’entreprises européennes, convertibles ou à haut rendement. Nous avons relevé les Obligations émergentes à Neutre à moyen terme.
Achevé de rédiger le 5 juin 2014

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15H45

Le « D-Day » de la BCE

Patrice Gautry, Chef économiste d'Union Bancaire Privée (UBP).

Les déferlantes de « l’euro nouveau » s’approchent des côtes européennes. La BCE débarque et va libérer la croissance eurolandaise du joug de l’austérité et propulser la région vers de nouvelles « trente glorieuses ». Et la BCE fait aussi « son » propre plan Marshall ! Certes les images sont un peu fortes, mais le choc des calendriers créé un parallèle intéressant et de bonnes raisons de fêter ce jour anniversaire à plusieurs titres pour les générations futures. 6 ans et 10 mois après sa première intervention non conventionnelle, la BCE écrit une nouvelle page de l’histoire monétaire européenne.

La BCE a annoncé une baisse de son taux directeur de 0.25% à 0.15%, une baisse de son taux marginal de refinancement de 0.75% à 0.40% et enfin un passage de 0% à -0.10% du taux des facilités de dépôt. Les taux directeurs se retrouvent ainsi à leur plus bas historique (le corridor des taux reste symétrique) et se rapprochent encore des taux de la Fed et d’autres banques centrales, ceux de la Banque d’Angleterre étant toujours à 0.50%.

Pour combattre les risques de déflation et relancer le crédit, la BCE sort les armes : nouveaux LTRO prévus (400 milliards d’euros alloués en deux fois ; maturité 2018), avec une contrepartie de prêts au secteur privé (hors immobilier) ; la BCE souhaite aussi acheter des actifs privés (ABS) et lance un travail pour relancer ce marché. En plus, la BCE met fin à la stérilisation du programme SMP.

Après le « whatever it takes » (M.Draghi, juillet 2012), voici le « Draghi put » qui prend place, en filiation directe du « Greenspan put », « Bernanke put » et du probable « Yellen put ».

A l’issue de ces décisions, quatre questions se posent :

La Fed et la Banque d’Angleterre pour modèles ?

Les structures économique des zones sont différentes et il y a presque un paradoxe: la BCE dispose de plus d’outils monétaires que la Fed, mais leur effet touche moins l’économie réelle du fait d’une plus grande dépendance aux banques qu’aux marchés de capitaux. Les effets richesse sont aussi moins présents en Europe et donc l’action directe sur le crédit (coût, accès, durée) semble plus décisive pour enclencher une reprise rapide de l’investissement tant au niveau des PME que des grands groupes.

L’exemple du « Funding for lending » anglais a aussi inspiré la BCE ; cette mesure a permis, dans un contexte moins rigide sur la devise, de susciter la reprise du crédit via la baisse de son coût de financement pour les banques et du coût du crédit pour les ménages et les entreprises.

Des mesures qui amènent une vraie relance du crédit ?

Noyer les banques et les marchés monétaires sous la liquidité sont les recettes traditionnelles appliquées par les banques centrales lors des crises financières. Mais dans cette sortie de crise, des taux directeurs très bas ne suffisent plus, il faut aller « chercher le crédit » c’est-à-dire relancer la demande avec des taux attractifs et des banques qui prêtent. Ce fut le cas aux Etats-Unis, au Royaume Uni ces dernières années et devrait donc se produire aussi dans les pays de la zone euro. Pour cela, il faut rendre le crédit attractif, soit par exemple pour un pays comme l’Espagne abaisser le cout du crédit d’au moins 200 pb sur les niveaux actuels (entre 5% et 7%) et être sûr que les guichets de crédit restent ouverts. Le package proposé par le BCE (LTRO assorti à un encours de crédit bancaire en croissance et achat d’ABS) sont sur le papier les bonnes mesures pour déclencher cette reprise.

Une fois connus les résultats des stress test des banques en septembre, celles-ci devraient être mieux disposées à l’égard du crédit avec des bilans et des ratios prudentiels qui pourront absorber une progression des portefeuilles de crédit avec la forte incitation à prêter de la part de la BCE.

La BCE peut-elle éradiquer le risque de déflation ?

C’est la reprise du crédit puis des salaires (bruts ou nets après impôts) qui permettra d’éliminer définitivement les craintes de déflation. Remettre de l’inflation dans un circuit économique n’est possible pour une banque centrale qu’en favorisant la demande: liquidités abondantes, taux planchers et secteur bancaire en bon état, sans parler de la confiance. Tous les pays de la zone euro ne sont pas positionnés également sur ces critères, mais les pays périphériques, avec une politique budgétaire moins pénalisante, pourraient réagir le plus vite à ces nouvelles conditions monétaires.

Les perspectives de croissance (1% en 2014 ; 1.7% en 2015 et 1.8% en 2016) et d’inflation (0.7% en 2014 ; 1.1% en 2015 et 1.4% en 2016) de la BCE apparaissent modestes et ont été révisées en baisse pour cette année. M.Draghi a insisté sur la lutte contre les risques de déflation et a laissé la porte ouverte à d’autres mesures en cas de besoin. La baisse de l’euro attendue de la baisse des rendements devrait aussi contribuer à écarter ce risque.

Quel prologue ? La BCE a-t-elle un « exit strategy » en tête ?

La Fed a rassuré et tenté de convaincre les marchés qu’elle ne serait pas pressée de mettre en place la première hausse de taux, après le fin de son QE. La BCE vient d’entrer sur une voie comparable qui demandera au mieux une année voire deux avant d’en voir tous les effets positifs. Il faudra donc attendre l’extension des LTRO (2018) pour parler d’ « exit strategy » en zone euro, à moins que l’inflation ne surprenne tous les acteurs et ne rebondisse plus tôt que prévu (due à un output gap moins important et qui se resserre plus vite).

Dans toutes les zones, la sortie de ces politiques non conventionnelles ne peut être que progressive et les banques devront être prudentes et procéder par étapes. Ceci laisse donc un paysage monétaire toujours favorable pour les marchés financiers pour encore de nombreux trimestres et ouvre une voie royale pour les actifs risqués européens.

Union Bancaire Privée (UBP)

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15H30

Premiers commentaires d’Azad Zangana, économiste européen chez Schroders, suite à la décision de la BCE d’abaisser ses taux directeurs

La BCE réduit les taux d’intérêt

Sans surprise, la Banque Centrale Européenne a décidé d’abaisser son principal taux directeur afin d’essayer d’éviter le risque croissant de déflation dans la zone euro. Le taux principal de refinancement est passé de 0,25% à 0,15%. De plus, la BCE a réduit le taux de facilité de dépôt de zéro à – 0,10%, ce qui signifie que les banques devront payer les dépôts à la BCE.

Dans le passé, nous avons contesté les décisions prises par la BCE d’abaisser le taux de dépôt, dans la mesure où nous estimons que les coûts seront ensuite supportés les ménages et les entreprises, soit en faisant payer les épargnants, soit via des taux d’intérêt plus élevés pour les nouveaux emprunteurs, ceci étant la situation la plus probable. Nous suivrons de près les prochaines annonces de Mario Draghi.

Schroders

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14H00

La Banque Centrale Européenne a réduit les taux d'intérêt à un nouveau niveau record

La Banque Centrale Européenne a réduit les taux d'intérêt à un nouveau niveau record, abaissant l'un de ses taux de référence en dessous de zéro dans un changement radical. Les décideurs espèrent que ce changement aidera le bloc monétaire à conjurer la menace de déflation.

La BCE a abaissé son principal taux de refinancement de 0,25% à 0,15%, et son taux de dépôt de zéro à -0,10%, devenant la première grande banque centrale à s'aventurer en territoire négatif.

Source : Financial Times.

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13H30

Low Market Activity due to pending ECB meeting

European equity markets were broadly flat early Thursday as market participants refrained from taking bold bets ahead of what could be one of the most historical European Central Bank policy meetings, expected later.

Data this week from the euro area showing declines in business activity and further falls in inflation certainly warrant policy action by the ECB which is widely priced-in by markets following weeks of speculation.

Most are of the view that the ECB may launch a stimulus package but are unsure of what it consists.

Consensus believes that the ECB could possibly cut interest rates and take the deposit rate to negative territory together with liquidity boosting measures which may spur lending and possibly, a bond-buying QE programme.

Much of the focus will be on ECB head Draghi who is widely expected to offer more clarity on the ECB’s economic growth forecasts for this year and ahead – his press conference following the rate cut will be eagerly awaited.

Overnight in Asia, equity markets were trading flat, lacking volatility on a quiet news day. Some focus on Australian equities after April's trade balance unexpectedly turned to a deficit despite continued strong mineral exports.

The ASX remained in negative territory following the release but came off session lows. Meanwhile, the Japanese yen strengthened 0.2% against the US dollar on the back of cautious stance from investors.

Back in Europe, of course the focus will be on the ECB but market participants are digesting the good news out of Germany where factory orders rebounded in April from the biggest plunge in more than a year. Orders, adjusted for seasonal swings and inflation, increased 3.1% from March, when they declined 2.8%.

Over in the UK, the Bank of England could possibly keep policies unchanged with rates at 0.5% and may keep the QE at £375billion – there is undoubtedly more pressure the BOE to respond to the inflated house prices in the UK which may suggest that the country’s property market, particularly London, is undergoing a bubble due to various schemes such as Help to Buy.

Later, market participants will keep their eyes on US weekly jobless claims following Wednesday’s weaker than expected ADP report and Friday’s nonfarm payrolls data.

Ishaq Siddiqi
ETX Capital, One Broadgate, London EC2M 2QS
www.etxcapital.co.uk

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11H45

Scénario de marché Valquant juin 2014

Valquant a tenu son 231ème petit déjeuner mensuel « Scénario de marché » au Cercle de l’Union Interalliée mardi 3 juin 2014.

Conformément à sa méthodologie d’analyse systématique de l’actualité, Valquant présente les points-clés pour l’allocation d’actifs « scénario de marché » et le choix de titres « secteurs et titres ».

SCENARIO DE MARCHE

1) Bilan du mois écoulé
La tendance haussière s’affirme encore, le CAC 40 a dépassé les plus hauts de septembre 2008. Les marchés actions sont toujours haussiers : on note ainsi la hausse de 2,3 % de l’indice global et de 3 % des indices européens en €.
Le cours de l’€ a baissé sensiblement, il a perdu 3 cents de $, ce qui a favorisé la hausse des actions en monnaie locale. Les taux des obligations ont baissé : le taux de l’OAT est au plus bas depuis mai 2013, et au plus bas historique.
Le prix du blé a reflué, comme celui du sucre. Le prix des métaux précieux continuent à baisser. Le prix des métaux industriels quant à eux remontent, tandis que celui du pétrole est toujours stable.

2) Analyse critique de l’actualité
L’actualité économique est marquée par la progression limitée du PIB à 0,2 % en zone € : le consensus attendait le double, ce qui a suscité une déception importante.
En France, la possibilité d’une rechute en récession doit être prise au sérieux. Les indices « Markit » ont baissé pour la France : l’indice global d’activité a baissé à 49.3 en mai, contre 50.6 en avril, ce qui traduit un risque élevé de contraction d’activité.
L’actualité des entreprises est dominée par la décision de la Cour de Justice de l’Union Européenne de débouter Google dans une affaire l’opposant à un internaute espagnol. Cela pourrait avoir des conséquences lourdes pour beaucoup « d’entreprises Internet ».
Les OPA et IPO animent le marché : Alibaba, leader chinois du e-commerce, pourrait lever plus de 20 milliards de $ au cours de son introduction à Wall Street. En France, un nouveau rapprochement a été annoncé entre Bull et Atos. Euronext a lancé son opération d’introduction en Bourse.
L’actualité politique est dominée par les impacts nationaux des élections européennes, notamment en France, en Italie et en Grande Bretagne. La désignation du Président de la Commission pourrait déboucher sur une crise des institutions européennes.
En France, le scandale « Bygmalion » ébranle à nouveau toute la classe politique nationale et tous les citoyens : l’image de la France et la crédibilité de l’investissement dans sa dette sont dégradées.
En Russie, Vladimir Poutine a signé un accord sur l’Union économique eurasienne avec la Biélorussie et le Kazakhstan.
L’actualité monétaire est marquée par l’assouplissement de la BCE le 5 juin : Mario Draghi a insisté sur ses préoccupations en matière d’inflation trop basse. Une baisse du corridor des taux d’intérêts directeurs a été évoquée par le Gouverneur de la Banque Centrale de Belgique.
Du côté de la Banque d’Angleterre, on note le succès du Quantitative Easing. Mark Carney, Gouverneur de la BoE, retarde au maximum la remontée des taux directeurs.
La FED entame « l’Exit Strategy », mais la hausse de l’inflation, qui dépasse ses objectifs, va compliquer l’affaire…
L’actualité financière se distingue par la sortie du Portugal du plan de sauvetage : le pays a passé avec succès la semaine dernière le contrôle de la Troïka, qui a donné son accord pour le versement de la dernière tranche d’aide.

3) Thème du mois : BCE et QE… ou le RDV du 5 juin
Que peut-il possiblement se passer le 5 juin 2014 ?
- la baisse des taux directeurs, avec le passage en territoire négatif automatique du taux «deposit facility » (peu probable),
- un 3e gros LTRO à 3 ans après ceux des 22/12/2011(489.2 mds €) et 01/03/2012 (529.5 mds €) (peu probable). Plutôt un régime d’appel d’offre illimité (probable),
- un QE non stérilisé massif d’achats directs de dettes d’Etat (type FED) selon le modèle SMP (Securities Market Program) (improbable),
- un large programme de titrisation des obligations des PME. Mais il butte sur le calendrier des « Stress Tests » de l’EBA qui devrait prendre fin au début du 3T 2014 (très probable).
4/ Conclusion pour l’allocation d’actifs :
Valquant propose la neutralité sur les allocations d’actifs. Une hausse de 2 à 3 %, toutes choses égales par ailleurs, conduirait au premier niveau de sous pondération des actions.

SECTEURS ET TITRES EN EUROPE

1) Bilan du mois écoulé
Les secteurs des télécoms et des technologies sont en tête des performances. La distribution souffre.
La performance de notre liste européenne en mai, est en ligne avec l’indice… (forte contribution positive de Teleperformance). La contreperformance de notre sélection d’actions françaises est significative, en mesure pondérée (Axa pèse beaucoup). En mai 2014, il ne fallait pas acheter les petits P/BV et les fortes croissances de BPA 2014…
2) Thème du mois : Danone et l’agroalimentaire
La vie boursière de Danone est faite de longues périodes de «plateaux» (5-7 ans) et de courtes périodes de très fortes appréciations. Depuis 2007, l’action Danone est contreperformante ; son PER relatif n’a cessé de baisser depuis plus de 10 ans. Un redressement de moyen terme est possible, notamment sur la base d’un plan stratégique en cours d’exécution…

A propos de Valquant :
Valquant est un bureau d’analyses indépendantes et de recherches économiques et financières.
Fort de son expérience et de son expertise (20 ans de pratique), Valquant apporte analyse, conseil et aide aux investisseurs en matière d’allocation d’actifs et de stock picking. Il aide également à la compréhension et à l’interprétation de l’actualité économique, financière et boursière à destination des dirigeants d’entreprises.
Valquant propose un service d’abonnements annuels à destination des investisseurs et des émetteurs.
www.valquant.fr

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11H15

La BCE devrait opter pour un plan d’achat d’actifs ciblé, via la titrisation de prêts aux petites et moyennes entreprises

Au jour de la réunion de politique monétaire de la Banque Centrale Européenne, l’équipe de Quilvest Gestion met en perspective les mesures que l’institution pourrait mettre en œuvre.

Ronan Blanc, gérant obligataire chez Quilvest Gestion, estime qu' « une baisse des taux directeurs est actée à 99% par la BCE, tout comme l’adoption de taux de dépôt négatifs, pour inciter les établissements bancaires à prêter davantage aux agents économiques. Il serait très surprenant – et les marchés en seraient déçus – que la banque centrale laisse ses taux inchangés ».

Concernant l’annonce d’un éventuel dispositif monétaire non conventionnel, attendu par les investisseurs, Ronan Blanc rappelle que « Mario Draghi avait, le mois dernier, assez clairement évoqué le déploiement de mesures expansionnistes, si aucune amélioration notable n’était observée en termes de croissance économique, d’inflation et de dynamisme du marché du crédit. Les récentes publications économiques assez décevantes en zone Euro, Allemagne inclue, valident désormais le scénario d’un assouplissement quantitatif ».

Pour autant, il ne faut pas s’attendre à un ‘Quantitative Easing’ à l’américaine nuance le gérant. « Aujourd’hui, l’enjeu européen n’est pas d’acheter massivement de la dette souveraine ou de favoriser encore davantage les prêts aux banques. L’accès au financement de celles-ci est suffisamment confortable et on constate qu’elles n’ont pas forcément réussi à transmettre les flux de crédit aux agents économiques au cours des derniers trimestres. Cela s’explique notamment par leur volonté d’assainir leur bilan et de se désendetter à quelques mois des stress-tests dans le cadre de l’Asset Quality Review. En revanche, la BCE aura pour objectif de réanimer directement les prêts aux acteurs économiques de taille modeste. Cela va très probablement se concrétiser par un plan d’achat d’actifs ciblé, via la titrisation de prêts aux entreprises, en particulier aux PME, revendus ensuite sur les marchés sous forme de titres. Il s’agirait là d’une première étape, nécessaire au redémarrage du marché de la titrisation d’actifs. Les ABS (Asset Backed Securities) sont considérés par la BCE et la Banque d’Angleterre comme des instruments financiers adéquats, à terme, pour stimuler la distribution du crédit à l’économie réelle ».

A propos de Quilvest Gestion :
Quilvest Gestion est la société de gestion de Quilvest Wealth Management, Groupe Quilvest. Dédiée aux investisseurs institutionnels, Quilvest Gestion dispose d’une forte expertise de gestion sur les taux obligataires depuis 1993, sous formes de mandats et d’OPCVM. Quilvest Gestion compte aujourd’hui près de 3 milliards d’euros d’actifs sous gestion.

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10H50

Pre ECB Market Comment

Good Morning Finyear Readers!

European shares are trading little changed this morning, as most traders waiting on the side-lines for the eagerly anticipated ECB decision scheduled to be released later this afternoon.
Understandably in light of the importance of today’s ECB meeting and the possible implications on the Euro-zone economy, strong German manufacturing orders reported earlier this morning and a somewhat disappointing Chinese services PMI overnight are being paid very little attention at the moment.
No doubt there has been plenty of speculations and talks in recent weeks what the ECB might do or not do and many are of the opinion that much like for example a cut in interest rate is already priced into the market.
Because of this, decisive measures being announced might not be sufficient to propel stocks into much higher territory and it could easily arise a so-called buy the rumour sell the fact scenario.
Instead it will be equally important that traders and investors can be convinced that these measures will actually work and will have the desired effect of counterattacking low inflation and indirectly a strong Euro.
Also it will crucial that ECB chief Draghi is ‘selling’ them well, meaning he needs to show that he is fully confident that they (these measures) will work and that he also has further munition available should there be need.

Markus Huber | Senior Sales-Trader/Senior Analyst

Peregrine & Black
www.peregrineblack.com

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10H45

UBS daily roundup - Alea iacta est

Paul Donovan daily briefing.

• That modern monetary Caesar, the ECB's Draghi, is preparing to cross the interest rate Rubicon and take the ECB's discount rate into negative territory. We expect a 15bp cut in the discount and refi rates (less may disappoint markets) accompanied by some kind of liquidity injecting gesture.

• Draghi is dressing the move as deflation defiance. That there is no Euro aggregate deflation, and the disinflation forces are temporary not structural, is to be ignored. The move will not impact disinflation directly, of course – but the reaction of the currency markets is very relevant.

• The Bank of England is also proffering its views on rates with the conclusion of its meeting today. Here of course the concerns are about how quickly to tighten – less because of concerns on inflation, and more out of concerns about leverage and stability.

• The US, for today only, is in the shadow of events in Europe. However, the Fed's Beige Book overnight continued to report improvements in the labour market – a slow tightening of conditions that will give cause to ponder the Fed's policy reaction next year.

www.ubs.com/investmentbank

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10H30

Retour timide de la volatilité avant les annonces de la BCE aujourd'hui

Marchés Actions : Cette fois-ci, on y est: après des longues semaines d’attente pendant lesquelles les marchés se sont montrés atones espérant voir une réaction de la part de la BCE, le jour de la décision sur les taux directeurs de la BCE est arrivé. La séance s’annonce lourde en annonces et en décisions politiques, de sorte qu’il pourrait s’agir de l’une des dates les plus importantes du calendrier économique du mois.

Dans ce contexte, les investisseurs n’ont pas manifesté beaucoup d’appétit pour le risque hier. Bien au contraire, les volumes d’échanges se sont vus limités à 2,7 milliards d’euros pour le CAC 40 et une tendance similaire a été observée dans les autres places boursières.

Ainsi, l’indice parisien cède 2,69 points, soit -0,06%, à 4 501 points. Il s’agit du 5ème recul d’affilée, mais la volatilité ayant été très faible, la perte enregistrée sur les dernières séances est de moins de 30 points. En effet, malgré le recul, Lafarge s’offre un progrès de 3,16 % à 65 euro suite à des rumeurs impliquant de nouveaux investissements liés à la fusion avec Holcim. Par ailleurs, BNP Paribas s’est enfin relevée après quatre séances dans le rouge. La banque française a progressé de 1,16% à 51,50 euros, une fois que le président de la République, François Hollande, ait écrit à son homologue des Etats Unis en demandant une sanction plus juste et proportionnée pour BNP Paribas. De l’autre côté de la monnaie, Bouygues a cédé 3,15% à 33 euros et Total a reculé de 1,33% à 50,58 euros.

Ailleurs en Europe, les marchés ont également navigué près de l’équilibre. A Francfort, le Dax grappille 0,07 % à 9 926,67 points et l’Euro Stoxx 50 des principales valeurs de la zone euro perd 0,10 % à 3 021,64 points. Le FTSE de Londres, n’étant pas dans la zone Euro, se détache un peu plus des valeurs des autres indices est clôture la séance en recul de -0,26% à 6 836,30 points.

A Wall Street, malgré la contraction du PIB des Etats Unis, la Réserve Fédérale continue de redonner espoir à une économie qui prévoit une croissance en 2014 d’entre 2,9% et 3,1%. En effet, les responsables de la Fed ont publié le « Livre beige » qui prépare l’agenda pour la prochaine réunion générale de la Banque centrale. Celui-ci a souligné la croissance économique observée lors des semaines précédentes, notamment grâce à la reprise généralisée du secteur manufacturier et une consommation des ménages qui reste stable sur sa croissance de 0,1%. Ainsi, les indices sont repassés dans le vert et le Dow Jones a gagné 0,09%, soit 15,19 points, à 16.737,53. Le S&P-500 a inscrit son quatrième record de clôture en cinq séances et finit sur un gain de 3,64 points, soit 0,19%, à 1.927,88 points. En « intraday », l’indice de référence des gérants de fonds a même touché un sommet historique à 1 928,63 points. Le Nasdaq Composite, quant à lui, a avancé de 0,41% (17,56 points) à 4.251,64 points.

Ce matin, les investisseurs de la Bourse de Tokyo se sont montrés très prudents, de sorte que les indices de référence japonais ont fait du surplace. L'indice Nikkei a gagné 0,08%, à 15.079,37 alors que le Topix a cédé -0,09%, à 1.232,75 points.

A l’agenda, les investisseurs suivront de très près le Conseil des gouverneurs de la BCE et les décisions sur les taux directeurs. A 14h30, Mario Draghi donnera une conférence de presse sur les prévisions économiques de l’Eurosystème. Par ailleurs, il faudra garder un œil ouvert sur la deuxième séance de la réunion des G8, désormais G7 suite à la disparition de la Russie de la liste des invités. La question qui se pose est de savoir si les autorités européennes auront le courage d’aller plus loin dans les sanctions prévues contre la Russie en relation avec la crise en Ukraine, alors qu’il existe une très forte relation économique, notamment dans le domaine des énergies. Ces événements marqueront le pas de la journée, et pourraient avoir des conséquences importantes pour les semaines à venir.

Forex : Après avoir reculé sur la séance de mercredi, la monnaie unique se renforce timidement face au billet vert ce jeudi matin dans l’attente de l’intervention de Mario Draghi. La BCE va enfin mettre fin aux suspicions et annoncer aujourd’hui si elle entend mettre en place de nouvelles mesures ce mois-ci pour contrer le risque de déflation en zone euro. Ce compte rendu va être d’autant plus suivi, que mardi, Eurostat a révélé un nouveau ralentissement de l’inflation à 0,5% en mai.

Dans ce contexte, les cambistes peinent à se positionner et préfèrent adopter une position attentiste jusqu’à ce rendez-vous au sommet. Ces derniers gardent également les yeux rivés sur le sol américain puisque les créations d’emplois dans le secteur privé ont baissé plus fortement que prévu. Elles se sont élevées à 179 000 en mai contre 215 000 en avril, ce qui risque de mettre les investisseurs sous pression en amont des chiffres sur le chômage publiés vendredi. Ces différents catalyseurs amènent la parité EUR/USD aux encablures des 1,3604$, en atteignant un plus de 1,36132$ et un plus bas de 1,35936$. La paire évolue de manière mitigée et ne parvient pas pour le moment à dessiner une tendance nette.

Du côté des paires en yens, la monnaie unique perd du terrain face à la devise nippone, contrairement au billet vert qui prend un peu le pas sur sa consœur asiatique. En cette fin de semaine, aucun indicateur n’est attendu sur le sol asiatique, ce qui amène les cambistes à se focaliser sur les annonces européennes et américaines. Les paires évolueront donc au gré du discours de Mario Draghi et du compte rendu sur l’emploi vendredi aux Etats-Unis, comme la plupart des paires majeures. Ce matin l’USD/JPY se négocie à 102,52 yens et évolue dans un rang compris entre 102,445 yens et 102,724 yens sur la séance. L’EUR/JPY, sans grande conviction, s’échange sur les 139,47 yens et s’oriente à la baisse sur les premières heures.

Matières premières : Sur le marché des matières premières, le WTI et le Brent cèdent respectivement 0,27% et 0,14% à 102,36$ et 108,25$. Le brut de référence américain diminue pour une deuxième journée alors que les stocks de brut aux Etats-Unis sont restés proches de leurs niveaux records, suite à une baisse de la demande chez le plus gros consommateur de pétrole au monde devant la Chine. L’approvisionnement a diminué de 3,43 millions de barils à 389,5 millions la semaine dernière, alors que les stocks de produits distillés ont augmenté suite à une baisse de la demande en essence après le weekend du Memorial Day. Les stocks d’essence ont ainsi grimpé de 210 000 barils à 211,8 millions la semaine dernière, ce qui pourrait entrainer une baisse des prix à la pompe jusqu’à la fin Juin si la demande continue de ralentir. Les stocks de distillé se sont envolés de 2,01 millions de barils à 118,1 millions.

Sur le front des métaux précieux, c’est également une journée dans le rouge qui commence. L’or évolue proche de la neutralité en ne cédant que 0,01% à 1 243,86$, tout comme l’argent qui ne perd que 0,06% à 18,81$. Le métal jaune souffre d’un désintérêt de la part des investisseurs, alors que les actions sont projetées toujours plus haut et que les tensions en Ukraine semblent s’apaiser. Le renforcement de l’économie américaine maintient cette tendance baissière sur l’or, en effet, les investisseurs sont de plus en plus confiants. Le platine souffre encore et recule de 0,67% à 1 428,75$ alors que les spéculations sur la fin des grèves qui touchent l’exploitation minière en Afrique du Sud, laissent entrevoir une reprise de la production.

Calendrier économique ci-dessous.

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr

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9H30

ECB meeting agenda points

The European Central Bank on Thursday is widely expected to take action to counter low inflation. It is widely anticipated that interest rates will be cut, with the main lending rate lowered from 0.25%, possibly to 0.15% or 0.1%.

Last month, the ECB indicated it will maintain the corridor, or differential between its various rates, so if the main lending rate is cut then its deposit rate will be lowered below its current level of zero.

Additional measures could be a possibility such as liquidity easing by ceasing the sterilization of government bonds held by the ECB.

Also, comments from ECB head Mario Draghi this week may have spurred some talk of a package to boost credit for firms in southern Europe. These measures could be likely to be tied up into one big bazooka package, all of which are widely expected by the market.

In the run up to this meeting which has undoubtedly become one of the most important meetings in ECB history, senior ECB officials have hinted they will also present measures to help SMEs and noted support for the proposals from Bundesbank President Weidmann. Indeed, Weidmann's support for a rate cut is thought to be more finely balanced.

In addition, the ECB has used LTROs to pump money into the financial system and this time a fixed rate allotment could be used in conjunction with a commitment to support credit creation in certain areas. One of the biggest changes to ECB policy if taken would be charging banks to hold money with the ECB via negative deposit rates.

This move is there to encourage banks to lend but there’s no guarantee on that – this approach may weaken the euro further, but banks may not lend more money. Earlier today, Bloomberg news reports that Draghi will keep rate-cut option open even after June move.

Citing two ECB officials, the report says the expected interest rate cut this week may not necessarily be the final one. The report suggests that Draghi may probably reiterate his commitment to keep borrowing costs at present or lower levels. According to the report, a final decision will not be made until tomorrow, but policy makers are debating a cut of 10 basis points or 15 basis points in both the benchmark rate and the deposit rate.

There’s also new economic projections expected on Thursday which may be likely to see significantly lower inflation forecasts for 2014 compared with March, but the ECB could keep the growth outlook and all other projections broadly unchanged.

Ishaq Siddiqi
ETX Capital, One Broadgate, London EC2M 2QS
www.etxcapital.co.uk


Corporate Finance : commentaires du jour

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3 juin 2014

Avril 2014 : le taux de chômage à 11,7% dans la zone euro et à 10,4% dans l’UE28.

Dans la zone euro (ZE18), le taux de chômage corrigé des variations saisonnières s’est établi à 11,7% en avril 2014, en recul par rapport au taux de 11,8% enregistré en mars 2014 et à celui de 12,0% d’avril 2013. Dans l’UE28, le taux de chômage s’est établi à 10,4% en avril 2014, en baisse par rapport au taux de 10,5% de mars 2014 et à celui de 10,9% d’avril 2013.
Ces chiffres sont publiés par Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne.

EUROSTAT
ec.europa.eu/eurostat


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TAUX D'INTERET LEGAL

Le taux d'intérêt légal 2014 reste inchangé par rapport à 2013. Il demeure fixé à 0,04%.
Par Décret n° 2014-98 du 4 février 2014 (J.O. du 6 février) le taux de l'intérêt légal est fixé à 0,04 % pour l'année 2014.

Rappelons que :
- En 2013, il était de 0,04%
- En 2012, il était de 0,71%
- En 2011, il était de 0,38%
- En 2010, il était de 0,65%
- En 2009, il était de 3,79%
- En 2008, il était de 3,99%
- En 2007, il était de 2,95 %

Lisez notre article "Taux d'intérêt légal et taux interbancaires (définitions et historiques)" en suivant ce lien


TAUX INTERBANCAIRES

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois





Notes :

- Euro Overnight Index Average (EONIA) : taux calculé par la BCE et diffusé par la FBE (Fédération Bancaire de l'Union Européenne). Il résulte de la moyenne pondérée de toutes les transactions au jour le jour de prêts non garantis réalisées par les banques retenues pour le calcul de l'euribor.

- Euro Interbank Offered Rate (EURIBOR) : taux interbancaire offert entre banques de meilleures signatures pour la rémunération de dépôts dans la zone euro. Il est calculé en effectuant une moyenne quotidienne des taux prêteurs sur 13 échéances communiqués par un échantillon de 57 établissements bancaires les plus actifs de la zone Euro. Il est calculé sur la base de 360 jours et est diffusé à 11h le matin si au moins 50% des établissements constituant l'échantillon ont effectivement fourni une contribution. La moyenne est effectuée après élimination des 15% de cotation extrêmes (le nombre éliminé est toujours arrondi) et exprimée avec trois décimales.

Tableaux et historiques des TAUX D'INTERET DU MARCHE INTERBANCAIRE DE LA ZONE EURO édités par la Banque de France

Taux de référence des bons du Trésor et OAT

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois

Tableaux et historiques des taux de référence des bons du Trésor et OAT édités par la Banque de France




INDICES OBLIGATAIRES

Indices Quotidiens TEC-N (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)

Description : L’indice quotidien CNO-TEC n, Taux de l’Echéance Constante n ans, pour n variant de 1 à 30, est le taux de rendement actuariel d’une valeur du Trésor fictive dont la durée de vie serait à chaque instant égale à n années.

Ce taux est obtenu par interpolation linéaire entre les taux de rendement actuariels annuels des 2 valeurs du Trésor qui encadrent au plus proche la maturité n.

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices Hebdomadaires (Mise à jour hebdomadaire, tableau fourni par la Banque de France)

Notice : (description et calcul)
THO : Taux hebdomadaire du marché primaire des émissions à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
THE : Taux hebdomadaire des emprunts d'Etat ayant une échéance de plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FELT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat à plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FECT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat entre 3 et 7 ans (TEC 5 +0,05%)
PRLT : Rendement secondaire des emprunts du secteur privé à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
PUCT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public de 3 à 7 ans (TEC 5 +0,25%)
PULT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices mensuels (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)

Description :
TMO : Moyenne arithmétique des THO du mois
TMB : Moyenne arithmétique des THB du mois ( THB = Taux Hebdomadaire d'adjudication des Bons du trésor à 13 semaines)
TME : Moyenne arithmétique des THE du mois

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.

Tableaux et historiques des INDICES OBLIGATAIRES édités par la Banque de France


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Jeudi 5 Juin 2014




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