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FY Daily Briefings - 19 septembre 2014 (#12 - 16H15) | Si vous avez raté ce qu'il s’est passé cette semaine sur les marchés

Daily Briefings by Finyear. Économie, marchés, actions, devises, matières premières, deals du jour : Finyear, votre quotidien de l'exercice financier, vous offre, dès le matin et tout au long de la journée, des commentaires et des chiffres. A la suite vous trouverez également un tableau de bord financier avec cotations, indices et taux mis à jour en temps réel.


Marchés, actions, forex, matières premières : commentaires du jour

FY Daily Briefings - 19 septembre 2014 (#12 - 16H15) | Si vous avez raté ce qu'il s’est passé cette semaine sur les marchés
#12 - 16H15

Si vous avez raté ce qu'il s’est passé cette semaine sur les marchés

Par Christopher Dembik, Économiste / Saxo Banque France.

C’était la rentrée sur les marchés financiers cette semaine. Entre l’IPO d’Alibaba, le référendum écossais et la FED, les investisseurs n’ont pas eu l’occasion de souffler.

En résumé, ce qu’il faut retenir :

• L’IPO d’Alibaba est historique, juste au regard du montant levé de 25 milliards de dollars qui est sans précédent. Bien que les fondamentaux soient solides pour le groupe, un retour de balancier n’est pas exclu à moyen terme sur le titre. Il faut toujours se méfier des valeurs boursières qui font trop consensus auprès des analystes et des investisseurs !

• Janet Yellen a bien joué encore une fois lors de la réunion de la FED de cette semaine. Elle a réussi à canaliser les attentes des opérateurs en leur confirmant que le durcissement de la politique monétaire se fera progressivement. Le risque de krach boursier est nul dans l’immédiat.

• Le référendum écossais devait être un évènement historique, ce fut un épiphénomène pour le marché des changes. Tout au plus a-t-on assisté à des flux spéculatifs soutenant le cours de la livre sterling avant l’annonce du résultat. Maintenant, la macroéconomie peut reprendre le dessus !

Attention, on aurait tort de croire que les prochaines semaines vont être plus calmes. Moody’s ouvre le bal dès ce soir avec une probable dégradation de la note française, de Aa1 à Aa2. Selon Bercy, la France sera fixée officiellement à 22h. Mais, qu’on se rassure, peu importe en définitive la décision de l’agence de notation, les coûts d’emprunt de la France ont toutes les chances de rester durablement bas.

Du moins, tant que les banques centrales continueront à déverser massivement des liquidités sur les marchés financiers.

La zone de risque pour la France se situe au deuxième semestre 2015. La première hausse des taux de la banque centrale américaine va sûrement survenir au cours du deuxième trimestre l’an prochain mais le rythme de redressement de la politique monétaire pourrait s’accélérer dans la foulée si l’évolution macroéconomique le permet.

Confrontés à cette nouvelle donne, les investisseurs pourraient être pris en défaut. Ils ne manqueront pas alors de s’interroger sérieusement à propos de leurs stratégies de placement et de de regarder de plus près la soutenabilité de la courbe de la dette en France.
D’ici là, tout porte à croire que la France va encore pouvoir emprunter à des coûts ultra-compétitifs.

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr


#11 - 16H00

Des bonnes nouvelles… enfin ?

Par Eric Galiègue - Valquant.

La fin de l’été correspondrait-elle à la fin de la période des mauvaises nouvelles ? Nous avons largement commenté ce que nous avons appelé « l’avalanche de mauvaises nouvelles » qui a marqué l’été 2014. Les mois de mai/juin/juillet et août ont ainsi cumulé une note exceptionnellement négative de -14, sur notre échelle de notation de l’actualité. Septembre va-t-il marquer une inflexion positive ? Il n’y a pas de bouleversement majeur cette semaine, mais pourtant certaines informations nous font croire à la possibilité d’un retournement favorable.

Sur le front de la conjoncture économique, les USA confirment qu’ils sont bien sur les rails de la croissance. Les ventes au détail ont augmenté de 0,6 % en août. Les derniers chiffres hebdomadaires sur l’emploi ont rassuré. En Europe, la production industrielle a augmenté de 1 % en août. Cette statistique, qui fait habituellement du yoyo d’un mois sur l’autre, ne permet évidemment pas de considérer que la conjoncture se redresse sur le vieux continent. Elle confirme que l’Europe vit une stagnation économique, mais pas la récession en cette fin d’été. En Chine, le ralentissement marqué est confirmé. La production industrielle a augmenté de moins de 7 % le mois dernier, ce qui constitue le plus faible chiffre depuis la fin 2008. Les prix de l’immobilier continuent à baisser : -1,1 % en août, après -0,9 % en juillet : c’est la quatrième baisse consécutive de cet indice constitué par Reuters sur la base des données du Bureau National Chinois de la Statistique. L’alerte est telle que la Banque de Chine a injecté l’équivalent de 63 milliards d’€ dans les circuits bancaires.

Sur le front des entreprises, les révisions de bénéfices se stabilisent. L’indice de BPA anticipé par les analystes n’a pas baissé depuis un mois, ce qui constitue une nouvelle favorable, au regard de la tendance des dernières années. La baisse de l’€ serait-elle en train de produire ses effets sur les anticipations de bénéfices ? Du coté des fusions, acquisitions et introductions en Bourse, les entreprises sont à la fête. Les OPA hostiles n’ont jamais été aussi nombreuses ; elles ont porté, d’après Reuters, sur plus de 540 milliards de $ depuis le début de l’année ! On peut citer, cette semaine, une opération de plus de 8 milliards menée aux USA par SAP, par exemple. L’introduction d’AliBaba ce jour à New York restera peut-être la plus grande opération de levée de fonds propres jamais réalisée, avec plus de 25 milliards de $...

Sur le front politique et géopolitique, le succès des unionistes en Écosse est naturellement un soulagement. Mais la vraie bonne nouvelle est probablement la baisse de tension en Ukraine, et le fait que M. Poutine soutienne les propositions de M. Porochenko aux indépendantistes de l’Est ukrainien et notamment de la région du Donbass. Cela montre qu’une forme d’autonomie est accordée aux indépendantistes : une forme de partition du pays est validée. Le risque russo-ukrainien diminue.
Sur le front monétaire, l’actualité était très chargée cette semaine, avec le FOMC et la réunion de la BCE, sans compter la publication du compte rendu de la réunion du comité de politique monétaire de la Banque d’Angleterre. Du côté de la BCE, la vraie nouvelle est le fait que la première opération de LTRO n’a pas trouvé un franc succès auprès des banques. Cela montre, mais on le savait déjà, que les banques n’ont pas forcément besoin de financement pour faire leur métier. Le sujet est ailleurs, nous l’aborderons bientôt. La posture de Mme Yellen reste particulièrement « accommodante », et son discours a rassuré, à nouveau. Contrairement au Conseil de Stabilité Financière, elle n’alerte pas sur la « complaisance vis-à-vis des risques ». Elle ne relève pas l’écart significatif entre les anticipations de marché et les anticipations des membres du FOMC. Elle a même dit que la normalisation du bilan de la FED pourrait durer jusqu’à « la fin de la décennie ». Autant dire que les banquiers centraux resteront pour longtemps encore, les meilleurs alliés des marchés financiers…

www.valquant.fr


#10 - 14H00

Après la FED et l’Écosse, les indices s'inscrivent à la hausse et le dollar flambe

Saxo Banque - Newsletter Hebdomadaire.

Marchés actions :

Sur les marchés actions, après une semaine de consolidation faute de catalyseurs, les marchés ont repris leur marche en avant cette semaine dans un contexte marqué par l’introduction en bourse d’Alibaba, la réunion de la FED et le référendum pour l’indépendance de l’Ecosse.

En dépit des incertitudes et des inquiétudes sur la croissance au sein de la zone euro ainsi que sur le conflit russo-ukrainien qui traine en longueur, les marchés ont continué de bénéficier des annonces de la BCE et les investisseurs avaient les yeux rivés sur la réunion de la FED mardi et mercredi dernier. Les investisseurs étaient particulièrement attentifs au calendrier de remontée des taux et au « ton » employé par la présidente de la FED, Janet Yellen. Les investisseurs ont été notamment rassurés quant au discours très attendu qui s’est révélé encourageant. En effet, la présidente de la Fed, Janet Yellen a maintenu le cap d’une politique monétaire ultra-accommandante et cela, pour une « durée considérable ».

Les investisseurs ont également véçu au rythme des sondages sur le scrutin écossais pour l’indépendance, qui ont globalement donné le « Non » vainqueur tout au long de la semaine, avant le résultat officiel du scrutin aujourd’hui.

Les opérateurs de marché restent attentifs à l’évolution du conflit russo-ukrainien, tout particulièrement suite à la mise en place des nouvelles sanctions à l’encontre de la Russie par l’Union Européenne et les Etats-Unis vendredi dernier. Rappelons également que de son côté, Moscou a prévu de mettre en place des mesures pour limiter l’importation de biens de consommation, et tout particulièrement au sein du secteur automobile. Le président des Etats-Unis, Barack Obama, avait de son côté annoncé la mise en place de nouvelles mesures dans les secteurs de la finance, de la défense et de l’énergie la semaine dernière.

Le marché est également sous pression avec le ralentissement économique de plus en plus confirmé de la deuxième puissance économique mondiale, à savoir la Chine. Après avoir enregistré un excédent commercial record à 49.8 milliards de dollars la semaine dernière, marqué par une seconde baisse mensuelle des importations, ce week-end les dernières données macroéconomiques ont fait état d’un ralentissement de la production industrielle.

Les investisseurs ont donc été rassurés par l’issue du scrutin écossais et par la poursuite de la politique de la FED. Les indices en ont globalement profité hier avec de nouveaux records pour les indices américains notamment. Le S&P500 est au-dessus des 2010 points alors que le Dow Jones évolue au-dessus des 17 265 points.

La Bourse de Tokyo a affiché une progression de 1.58% aujourd’hui à 16 321.17 points pour terminer cette semaine en trombe, en flirtant avec des plus hauts niveaux atteints il y a plus de 7 ans maintenant. Les investisseurs ont également pu apprécier la volonté du Premier ministre japonais Shinzo Abe de modifier le Government Pension Investment Fund qui est le plus gros fond public de retraite du pays. Le marché japonais a également été soutenu par la nouvelle baisse du Yen favorisant les valeurs exportatrices.

Aujourd’hui, les principales bourses européennes continuent leur progression dans le sillage de leurs consœurs américaines, à l’exception de la bourse de Paris sous pression avant la publication de la note de la France par Moody’s après la clôture du marché.

Rappelons également qu’aujourd’hui est la journée des quatre sorcières avec l’expiration des Futures et des Options sur actions et indices. A suivre également dans l’après-midi la première journée de cotation d’Alibaba.

Forex :

Cette semaine, le marché des devises a été marqué par un renforcement accru du dollar. Porté par de bons chiffres tels que la hausse de l’activité manufacturière pour le mois de Septembre mais surtout par certaines annonces de la FED, ce dernier a évolué en hausse face à la plupart de ses contreparties.

L’annonce phare de la semaine a bien entendu été la réunion du comité de politique monétaire (FOMC) et le discours de la présidente de la FED, Janet Yellen. Cette dernière a en effet confirmé que le programme de rachat d’actifs respecterait son planning initial et prendrait fin en Octobre ; par ailleurs, le rachat mensuel d’obligations sera donc de 15 milliards de dollars.

La présidente de la FED a également prôné un maintien des taux d’intérêts proche de zéro pour une durée considérable à la suite de ce programme, afin de faire face à une économie américaine en expansion à un rythme modéré, ainsi qu’à un niveau d’inflation inférieur à ses attentes.

La perspective de remontée des taux a cependant été revue à la hausse, pouvant ainsi atteindre les 1,38% d’ici fin 2015, contre les 1,13% initialement prévus. Cette mesure aurait pour impact une augmentation de l’intérêt des investisseurs, le dollar devenant plus rémunérateur.

La monnaie unique a, cette semaine, continué de subir les conséquences des annonces prononcées par le président de la BCE, Mario Draghi. L’indice des prix à la consommation, à 0,4% contre les 0,3% attendus par le consensus, avait redonné mercredi un peu de souffle à l’euro.

La paire phare du marché du Forex clôture finalement sa semaine en baisse, aux encablures des $1,2862 pour un euro, alors qu’elle avait débuté sa semaine aux alentours des $1,2963.

Outre-Manche, c’est en légère hausse que nous avons pu observer la livre britannique, tout au long de la semaine, anticipant au mieux l’issue du référendum sur l’indépendance de l’Ecosse. La volatilité n’a pas attendu le résultat définitif pour rythmer le cours des paires en GBP. On a pu observer un grand nombre d’achats de call et de put simultanés pour jouer la volatilité et/ou se protéger contre cette dernière.

Finalement, avec 55,42% des voix, la victoire du non au référendum écossais a permis aux paires en GBP de progresser d’environ 0,3% face à ses 31 contreparties. La spéculation sur une possible remontée des taux de la Banque d’Angleterre fait office de facteur de soutien de la livre sterling.
Le cable a donc évolué en hausse toute la semaine pour finalement échouer dans la nuit à la cassure de la résistance à $1,6525 ; il s’est alors retourné et s’échange à l’heure actuelle aux encablures des $1,6384 pour une livre. Le cross EURGBP a, quant à lui, évolué dans un trend baissier et abandonné 175 pips, pour s’échanger en fin de semaine à £0,7853 pour un euro.

En Asie, les devises asiatiques signent cette semaine leur troisième semaine de baisse consécutive. Ce phénomène s’est notamment accéléré avec les récentes annonces américaines, et la perspective de hausse des taux d’intérêts américains, pénalisant l’attrait des marchés émergents. On observe un flux trop important de capitaux en provenance d’Asie, transitant vers les Etats-Unis.

La devise nippone a respectivement baissé face au billet vert et à la monnaie unique. Cette dernière a pâti du discours du gouverneur de la BoJ, Haruhiko Kuroda, à la Convention nationale des valeurs mobilières de l’industrie à Tokyo. Durant son discours, il a notamment rappelé que la mesure d’assouplissement prise le 16 Septembre dernier, à Osaka, serait tenue jusqu’à ce que son objectif soit réalisé : un stabilisation de l’inflation à 2%.

Le cross USDJPY a donc glissé jusqu’à un nouveau niveau historique, non atteint depuis le mois d’Août 2008, à 109,45 yens pour un dollar. Vers midi, il cotait aux encablures des 108,91 yens pour un dollar. Face à la monnaie unique, le yen s’échangeait à 140,20 yens pour un euro, après avoir échoué à la cassure de la résistance à 141,25 yens. La paire a atteint ce matin un plus haut mensuel de 5 mois.

Il fallait également suivre cette semaine la décision de la Banque centrale suisse. Cette dernière a décidé, à l’issue de sa réunion jeudi matin, de maintenir le cours plancher inchangé à 1,20 franc pour un euro, en précisant qu’elle ferait tout son possible pour que cela reste ainsi, et qu’elle était même prête à acheter des devises en quantité illimitée. Les investisseurs ont toutefois été déçu du manque de réaction et de mesures pour contrer la politique accommodante de la BCE. Par conséquent, le cross EURCHF a abandonné 45 pips, et évolue aujourd’hui au rebond sur le support à 1,2065.

Matières premières :

Au chapitre des matières premières, sur le WTI, les investisseurs se sont refusés à la spéculation d’une hausse des taux d'intérêts par la Fed en gardant en tête des signes de baisse de la production de la part de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole.

Malgré la diminution de la production de pétrole en Libye, l’approvisionnement en pétrole semble encore très important.

La roquette qui a explosé à proximité d'un réservoir de stockage de pétrole brut à la raffinerie de Zawiya en Libye ne semble pas influencer la nation qui s’efforce de rétablir la production après une année de troubles géopolitiques importants.

Le contrat WTI d’octobre évolue autour des $92,3. Le contrat gagnait 0,2% sur la semaine, après une chute de 3,8% au cours des deux premières semaines de ce mois.

Ce matin, le contrat Brent de Novembre a chuté de 2,1% à $97,49 le baril sur l’ICE à Londres ce qui marque l'arrêt de son gain hebdomadaire à 0,4%. Les prix ont baissé de 5,8% au cours des deux premières semaines de ce mois.

L'OPEP, fournisseur d'environ 40% du pétrole dans le monde, pourrait réduire son quota de 500 000 barils par jour à 29,5 millions en 2015. L’Arabie Saoudite a déjà réduit sa production journalière en Août.

Aux États-Unis, L’essor du gaz de schiste cette année a fait grimper l’approvisionnement de brut au plus haut niveau depuis 2012. La production a augmenté de 248 000 barils par jour à 8,838 millions au cours de la semaine dernière, le plus élevé depuis Mars 1986.

Du côté des métaux précieux, l'or a chuté vers un plus bas de huit mois après les conclusions du FOMC.

Sur la semaine le métal précieux a chuté de 0,6% alors que la banque centrale américaine a relevé ses prévisions des taux Fed Funds. Malgré des propos plutôt accommodants de Janet Yellen, le dollar a poursuivi son renforcement et par conséquent pénalisé l’or.

Le contrat sur l’or a perdu 0,2% à $1 222,71 l'once à Londres. Les prix sont en baisse pour une troisième semaine et ont atteint hier $ 1 216,03, un plus bas symbolique cette année.
Le contrat argent a perdu 0,1% à $18,5123 l’once à Londres. Il a atteint $18,2977 hier, le plus bas depuis Juin 2013. Le Platinum, lui, a progressé 0,1 pour cent à 1,348.50 $ l'once, après avoir touché 1 340,88$ hier, le plus bas depuis le 26 décembre.

Du côté des matières premières agricoles, le blé chute à des plus bas de 4 ans. La baisse s’est accentuée cette semaine, après que la demande enregistrée aux Etats-Unis sur la semaine ait chuté. Le soja lui est parti pour la plus longue série de pertes hebdomadaires depuis Juin 2010.

Le contrat blé décembre a baissé de 0,7% à $4,85 le boisseau, le niveau le plus bas pour le contrat le plus actif de Chicago depuis Juillet 2010. Les prix sont tombés de 3,4% cette semaine, enregistrant une troisième baisse d'affilée.

Globalement les futures ont chuté de 26% dans la dernière année, le maïs a plongé de 27% et le soja a chuté de 28% avec la flambée de la production mondiale. Le département américain de l'Agriculture prévoit que la production mondiale de blé atteindra un record de 719,95 millions de tonnes et la production américaine de maïs et de soja sera la plus élevée que jamais, selon l'agence. Les exportations américaines de blé ont chuté de 54% la semaine dernière, rappelons que le pays est le plus gros exportateur de ce grain.

Le contrat novembre sur le soja a également chuté de 0,6% à $9,655 le boisseau, le plus bas depuis Juillet 2010 et on se dirige vers une 6ème semaine de baisse.

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr


#9 - 13H30

Coface : Économie russe, vers la glaciation ?

Yves Zlotowski, économiste en chef de Coface et spécialiste des risques russes / CEI, vient de terminer un numéro spécial du Panorama Coface.

La crise ukrainienne est survenue dans un contexte de fort affaiblissement de l’économie russe. En 2013, la croissance russe est tombée à 1,3%, après une moyenne de progression du PIB de 4,8% entre 2000 et 2011. Le ralentissement que connait ce pays n’est pas excessivement différent de celui observé dans les autres BRICS. Les grands pays émergents ont été récemment caractérisés, pour nombre d’entre eux, par une décélération marquée de l’investissement et dans une moindre mesure de la consommation.

Les politiques monétaire et budgétaire peuvent difficilement jouer un rôle contra-cyclique. Tout d’abord parce que la politique de taux d’intérêt est contrainte depuis les annonces de changements de politique économique de la Fed qui déstabilise les grandes devises émergentes.

Mais surtout parce que la nature du ralentissement relève de carences structurelles : infrastructures problématiques et surtout climat des affaires difficile dans le cas russe. Sur le papier, au plan financier, la Russie est dans une situation confortable qui pourrait lui permettre de limiter l’impact négatif du choc externe que constitue la crise géopolitique, et ce au moins pour une certaine période. Les réserves de change sont toujours très importantes.
L’excédent courant est maintenu et pourrait même augmenter en 2014. La dette publique est modeste.
Bref, face à cette double crise, structurelle et géopolitique, comment l’économie russe peut-elle réagir à court et moyen terme : et quels sont les risques économiques et financiers majeurs ? Quel scénario de réforme et de développement attendre ?

Lire la suite (PDF 9 pages en français)

Coface.com


#8 - 10H30

Sterling Jumps as Scotland Votes 'No', Alibaba to Start Trading Today, Larry Ellison Resigns as Oracle CEO

The results are in and it’s a ‘No’ from Scotland, as voters opted to stay part of the UK. The final result showed 55% for No, 45% for Yes. Markets strengthened in the wake of the news as investors breathed a sigh of relief; the break-up of the centuries old Union would have led to considerable shake-ups in many areas, not the least of which would have been finance. RBS has announced that due to the result it will be staying put in Edinburgh rather than moving its headquarters to London; RBS shares are currently up by around 3.5% and the FTSE as a whole is currently up by around 0.7%. Sterling strengthened across the board, with GBP currently up by around 0.28% against the Euro, 0.09% against USD and 0.53% against the Yen.

Moving across the Atlantic. Alibaba shares were priced at $68 yesterday, valuing the company at $170 billion, which would rank it as one of the largest public companies in the world. The stock will be making its debut on the NYSE later today – and if fully subscribed could see the Chinese e-commerce company raise at least $21.8 billion.

Meanwhile Larry Ellison, the founder of computer technology company Oracle and one of the wealthiest men in America, has resigned as CEO of the firm which he built. Mr Ellison will still be involved with the company, assuming the role of Executive Chairman. Oracle stock closed up by 1.00% yesterday but slipped by 1.81% in after-hours trading.

Daniel Sugarman
Market Strategist
ETX Capital, One Broadgate, London EC2M 2QS
www.etxcapital.co.uk


#7 - 10H20

Note d'analyse - Conférence de presse du Président de la République

Ce Président des journalistes.

Par Florian SILNICKI (Expert en stratégies de communication).

François Hollande intervenait dans un contexte particulièrement compliqué parce que l’opinion lui est particulièrement hostile.

Sur la forme, le décorum est celui importé par Nicolas Sarkozy depuis les États-Unis.

François Hollande a demandé lors de cette conférence de presse à être jugé sur les résultats. Ce n’est pas illégitime d’un point de vue politique à l’aune du quinquennat. Mais c’est particulièrement paradoxal du point de vue de sa communication. Ainsi, en effet, il montre une volonté de s’inscrire dans un temps long ce qui renforce chez les Français leur préjugé-conviction d’une fracture systématique entre promesses de campagne (« le changement c’est maintenant ») et pratique du pouvoir.

La conférence de presse de François Hollande révèle l’une de ses convictions : pour lui, communiquer c’est ne pas pouvoir dire la vérité. Il se trompe. Communiquer c’est faire comprendre. C’est valoriser un message pour en optimiser la diffusion et la compréhension par tous.

François Hollande vit dans l’ombre de son prédécesseur, des ratés (le parapluie, etc), de sa vie privée, … Cette conférence ne lui a pas permis de s’en sortir. C’est un président qui est systématiquement en réaction, en justification. Il n’a pas réussi à prendre la main. Il n’est pas parvenu à mettre en scène sa capacité à influer sur le cours des choses. Son action politique n’est pas valorisée par ses réponses. Cela s’explique d’ailleurs par le fait que le Président de la République ne prépare pas suffisamment des messages pour les Français.

En effet, cette conférence de presse-marathon révèle in fine un Président de la République qui est à l’aise avec les techniques de la conférence de presse. Il n’est pas mauvais. Il est d’ailleurs toujours dans un rapport d’indulgence et de complicité avec les médias présents. C’est incontestablement un bon interlocuteur pour les 350 journalistes présents dans la salle. Mais à trop vouloir répondre aux questions posées par les journalistes, il n’arrive pas à impacter les Français. Ni à les rassurer, ni à les convaincre de la nécessité de patienter parce qu’il cherche davantage à répondre aux questions que de diffuser un message à l’opinion publique. A cet égard, il n’apparaît pas assez combatif et offensif pour incarner un « bouclier ». Or, c’est la première attente des Français : que le Président de la République les protège.

Sur le fond, il n’avait quasiment aucune annonce à faire, ce qui dégradait l’intérêt des Français à l’écouter. Au-delà de ce péché originel, il faut noter sa volonté frappante de mettre en avant les sujets internationaux et les opérations extérieures. D’un point de vue tactique, cela présente un double intérêt. Il échappe à la faiblesse de sa cote d’opinion. Ensuite, cela révèle une tentative de le faire « incarner » le costume du Président de la République alors que les dernières erreurs de sa communication (Président de la République trempé) couplées à la sortie du livre de son ex-compagne ont paru affaiblir l’institution.

Il faut aussi noter sa volonté de répondre à Nicolas Sarkozy en s’appuyant sur un récit national en citant des chefs d’État étrangers évoquant de grands auteurs français, alors qu’un article venait de préciser que l’ancien Président de la République lisait beaucoup depuis son départ du pouvoir.

Agence LaFrenchCom'


#6 - 10H15

UK PM Cameron: Further Powers Coming For Scottish Parliament

By Les Commons. New Constitutional Settlement For All In UK.

UK Prime Minister David Cameron has confirmed a referendum campaign promise to pass more powers to the Scottish Parliament, adding that a lager constitutional settlement must be laid out for all citizens in Great Britain.

Speaking from Downing Street after Scottish voters rejected the chance of independence for the rest of the UK, Cameron Cameron outlined his acceptance of - and delight at - the final result and promised major changes in the British political process.

"Just as the people of Scotland will get more powers over their affairs, the people of the rest of the UK must have a bigger say over theirs," he said. "The people of Scotland have spoken and it is a clear result. They have kept our country of four nations together. Like millions of other people, I am delighted. Like I said in the campaign it would have broken my heart to see the United Kingdom come to an end."

But he was quick to note that it was now time to come together after a difficult campaign.

"Now it is time for our United Kingdom to come together and move forward," he said. "A vital part of that will be a balanced settlement. Fair to people in Scotland and everyone else in the UK as well.".

It was right to respect the SNP's majority in Holyrood and give the Scottish people their say.

Cameron acknowledged the size of the vote for independence and said it would be a launch pad for constitutional change.

"To all those who voted for independence, we hear you. This is a great opportunity to change the way British people are governed and change it for the better.

"Political leaders on all sides of the debate now bear a heavy responsibility to come together and work constructively to advance the interests of people in Scotland as well as those in the rest of the UK," Cameron said.

The Prime Minister added that there would be further devolution for Scotland.

"To Scotland, we have delivered on devolution under this government and we will do so again in the next Parliament.

"The three pro-union parties have made clear promises on further powers for the Scottish Parliament. We will ensure those commitments are honoured in full," he said.

Cameron noted the appointment of a chairman for the Scottish constitutional talks, outlining a framework timetable.

"Lord Smith of Kelvin will lead the talks to see Scotland's powers on tax, spending and welfare are agreed by November and draft legislation by January," Cameron said.

Cameron said the extended settlement for Scotland must be extended to all others in the UK, with a new constitutional settlement for all.

"Just as the people of Scotland will get more powers over their affairs, the people of the rest of the UK must have a bigger say over theirs. The rights of these voters need to be respected, preserved and enhanced. It is absolutely right that a new and fair settlement for Scotland is met with a new and fair settlement that applies to all parts of the UK."

Cameron said their would be more powers for Assemblies in Wales and Northern Ireland and further work to make sure devolved institutions work effectively.

But most importantly, at least for his own Conservative Party, Cameron laid out plans for a new settlement for England.

"I have long believed a crucial part missing from this national discussion is England. We have heard the voices of Scotland, now the millions of voices of England must be heard," Cameron said. "The question of English votes for English laws, the so-called 'West Lothian Question', must have a decisive answer," he added.

"Just as Scotland will vote separately in the Scottish Parliament on their issues, so to England, as well as Wales and Northern Ireland should be able to vote on these issues. All this must take place in tandem with and at the same pace as the settlement for Scotland," he said.

Cameron said he hoped for a broad discussion on the issues, with input from all parties.

"I hope this is going to take place on a cross-party basis, we will set up a Cabinet Committee right away and hope the Labour Party and other parties contribute," he said

MNI London Bureau
www.mni-news.com


#5 - 10H00

Les entreprises solides sont-elles liquides ?

Par Jean-Paul Betbeze.

Partout et depuis des mois, les entreprises entassent des liquidités. Les grandes entreprises ont commencé, les PME s’y mettent.

Des encaisses pourquoi ? Pour investir un jour, pour distribuer des dividendes, pour racheter leurs actions, mais aussi et surtout pour trois raisons :...

Lire la suite

#4 - 9H30

Good Morning Finyear Readers!

European markets are trading higher this morning building on yesterday’s gains as Scotland has voted against independence from the United Kingdom.
While the outcome of the Scottish referendum hasn’t necessarily come as a huge surprise mostly confirming what the latest opinion polls have already indicated anyway it certainly removes uncertainty which has put off of some investors from pouring money into stocks in recent weeks .
Furthermore the clear victory of the ‘No’ campaign might also prevent other independence movements throughout Europe off from pursuing a referendum in the near future.
With the Scottish referendum out of the way attention is likely to shift rather quickly to Alibaba who is giving their debut on the stock market later today.
According to the media, interest in the stock has been substantial especially from institutional investors. This combined with an attractive valuation according to some analysts should pave the way for a positive start in trading for the company today. Interestingly however some investors are less worried about the performance of the stock today but rather if the huge volumes which are expected to be traded early on today can be handled by the stock exchange without causing any glitches.
Finally triple witching is taking place today which might cause a bit of a spike in short-term volatility. Overall sentiment has turned positive from neutral this week with ‘Technicals’ having improved substantially.
Still with today being the last trading day of the week and with some stocks moving into short-term overbought territory it appears likely that we will be seeing the occasional round of profit-taking while any sell-offs are still considered as buying opportunities.

Markus Huber | Senior Sales-Trader/Senior Analyst
Peregrine & Black
www.peregrineblack.com


#3 - 8H45

UBS daily roundup - No, but not no change

Paul Donovan daily briefing.

• Tartan tracking – With 31 of the 32 districts reporting the pro-unionist "no" vote has won in Scotland. Predictions are for a 55:45 vote split. The status quo in Scotland is not going to remain, as there will be devolution of further powers to the Scottish parliament.

• Markets have limited interest in devolution (setting corporation tax rates and VAT rates are not likely to be devolved). Investor focus is the Bank of England; we reiterate our view of a November rate hike. The impact of changing Scottish politics on the 2015 UK General election and the possibility of a 2015 EU referendum may be a focus.

• The G20 group of finance ministers and central bankers (absent the UK finance minister and central bank governor) gather in Australia for what is doubtless a very worthy meeting. The list of G20 accomplishments would comfortably fit into a single tweet. Investors are unlikely to pay too much attention.

• The US Federal Reserve's Janet Yellen was keen to point out that dissent on the FOMC is not the same thing as outright rebellion. This is a reminder that the Fed is, perhaps, a little more democratic than under the Greenspan regime, and investors should listen to the full membership not just the Chair.

www.ubs.com/investmentbank


#2 - 8H30

Forte progression des indices après le 'Non' au référendum sur l'indépendance de l’Écosse

Marchés actions
Sur les marchés actions, c’est une journée en territoire positif qui s’est achevée hier avec, à la clé, de nouveaux records pour les indices américains. Le Dow Jones a ainsi progressé de 0.64% à 17 265.99 points, tout comme le S&P 500 avec une progression de 0.49% à 2 011.36 points. De son côté le Nasdaq culmine maintenant à 4 593.43 points en engrangeant 0.68%. Les investisseurs ont semblé rassurés par le maintien de la politique ultra accommodante et le ton employé par la FED qui souhaite garder le cap pour une « durée considérable ». De plus, alors que dans le domaine de l’emploi, les données publiées sont sorties meilleures qu’attendu avec un recul du nombre d’inscriptions au chômage, les investisseurs ont semblé se détourner de publications moins réjouissantes. Ainsi, les mises en chantier de logements ont reculé plus que ce que le consensus attendait.

Dans le sillage de leurs consœurs américaines, les principales bourses européennes ont terminé dans le vert hier, le Dax bondissant de 1.41% à 9 798.13, tandis que le CAC 40 et le FTSE s’adjugeaient respectivement 0.75% et 0.57% à 4 464.70 points et 6 819.29 points. Selon les dernières indications disponibles ce matin et porté par le « Non » au référendum écossais, le Footsie britannique pourrait bondir de 0.99% à l’ouverture, tout comme le CAC 40 et le Dax avec respectivement 0.76% et 0.6%. Les investisseurs saluent ainsi le maintien de la politique monétaire de la FED et le résultat du référendum en Ecosse.

Il y a quelques minutes, la Bourse de Tokyo a affiché une progression de 1.58% à 16 321.17 points pour terminer cette semaine en trombe, en flirtant avec des plus hauts niveaux atteints il y a plus de 7 ans maintenant. Outre l’actualité actuelle, les investisseurs ont apprécié la volonté du Premier ministre japonais Shinzo Abe de modifier le Government Pension Investment Fund qui est le plus gros fond public de retraite du pays. Le marché japonais a également été soutenu par la nouvelle baisse du Yen favorisant les valeurs exportatrices.

Aujourd’hui sera une journée faible en annonces mais les investisseurs auront les yeux tournés vers la première cotation en bourse d’Alibaba tandis que Moody’s devrait publié la note souveraine de la France qui pourrait être baissée.

Forex
Sur le marché des changes ce matin, le dollar se renforce, malgré les publications américaines de la veille. Ces dernières ont en effet été mitigées, avec notamment les chiffres des mises en chantier de logements en baisse et une chute des inscriptions hebdomadaires au chômage.

La monnaie unique européenne a donc profité de ces indicateurs pour reprendre un peu de terrain hier. La paire phare du marché des changes s’échangeait ce matin aux alentours des $1,2890 pour un euro, en léger repli. Les cambistes pourront suivre à 10h, l’indice des prix à la consommation allemand, qui pourrait impacter le cours du cross EURUSD.

Ce renforcement du billet vert, s’explique en partie par la perspective de remontée des taux, qui a été revue à la hausse par les membres du FOMC. Une telle décision renforcerait l’intérêt des investisseurs, à mesure que le dollar serait plus rémunérateur. Les taux directeurs devraient ainsi atteindre les 1,38%, horizon fin 2015, contre les 1,13% initialement prévus.

Outre-Manche, la victoire du non au référendum écossais, voté à 55,42%, a entrainé les paires en GBP à la hausse, laissant entrevoir un regain de confiance sur l’économie britannique et donc une possible remontée des taux de la Banque d’Angleterre ; un facteur de soutien de la livre sterling sur du long terme. La livre britannique évolue donc en hausse d’environ 0,3% face à ses 31 contreparties.

Face à la monnaie unique et au billet vert, la devise britannique a donc profité d’une pulsion haussière ce matin, et subit désormais un léger retournement, correspondant assez logiquement à la prise de bénéfice des scalpeurs. Le cable cotait à $1,6454 à 8h15, alors que le cross EURGBP s’échangeait à £0,7840 pour un euro.

En Asie, la devise nippone a de nouveau perdu du terrain face à ses principales contreparties, atteignant un nouveau plus bas historique à 109,45 yens pour un dollar non atteint depuis le mois d’Août 2008. Cette dernière a en effet pâtit du discours de Haruhiko Kuroda, gouverneur de la BoJ, qui a rappelé que l’assouplissement entamé par cette dernière perdurera jusqu’à la stabilisation de l’inflation, à 2%.

Le cross USDJPY s’échangeait ce matin aux alentours des 109,11 yens pour un dollar, à un niveau record de ces 6 dernières années, alors que le cross EURJPY cotait à 140,74 yens pour un euro, un plus haut de 5 mois. D’une manière générale, les devises asiatiques signent une troisième semaine consécutive de baisse, impactées par la perspective de hausse des taux d’intérêts américains, pénalisant l’attrait des marchés émergents. La préoccupation n’est donc pas à la force du dollar, mais à la sortie des capitaux en provenance d’Asie pour se diriger vers les Etats-Unis.

Matières premières
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole envisage de réduire son objectif de production l'année prochaine ; c’est le principal catalyseur du moment sur les deux barils les plus échangés.

Le volume des contrats Futures a peu changé à Londres et ont connu une augmentation de 0,6% cette semaine. L'OPEP pourrait réduire son quota de 500 000 barils par jour à 29,5 millions en 2015. Suite à l’attaque de l’usine de Zawiya dans le Sahara Libyen la production a dû être stoppée ce qui accroit un peu la pression toutefois pour les acheteurs.

Le contrat novembre du Brent était à $97,65 le baril sur l’ICE, en baisse de 5 centimes. A noter que les prix ont baissé de près de 6% au cours des deux premières semaines de ce mois. Le volume de tous les contrats à terme négociés était d'environ 59% inférieur à la moyenne de 100 jours.

Le WTI pour la livraison Octobre quant à lui était en baisse de 11 centimes à $92,96 le baril dans les échanges du Nymex. Les prix sont de 0,8% plus élevés cette semaine après une chute de 3,9% au cours des deux premières semaines de ce mois. L’écart sur les deux barils était à une prime de $5,80 alors qu’il n’était que de $5,72. L’Arabie Saoudite a réduit son export en pétrole brut de 408 000 barils par jour en Août, la plus grande réduction, depuis 2012. D’après l’OPEP, la demande pour le pétrole sera ramené à 29,2 millions de barils par jour en 2015, contre 29,5 millions cette année.

L’or était à $1 223.37 contre $1 225.15 hier, celui-ci était tombé un plus bas qui datait du 2 janvier à $1216.3. Les prix se dirigent donc vers une troisième baisse hebdomadaire. Les placements dans le SPDR Gold Trust, le produit négocié en bourse avec le plus grand nombre de lingots adossés, sont restés inchangés pour une deuxième journée hier à 784,22 tonnes, un volume toujours faible depuis juin. L’argent se négociait à $18,5085 une once contre $ 18,5378 hier. Seul le platine a grimpé de 0,3% à $1350 l'once après un plus bas de la veille. Les trois métaux sont partis pour la troisième semaine de pertes.

Saxo Banque (France)
www.saxobanque.fr


#1 - 8H00

Schroders | L'Ecosse rejette l'indépendance

Vous trouverez ci-dessous les commentaires d’Azad Zangana, économiste Europe chez Schroders, sur les résultats du référendum écossais.

Scotland rejects independence

"After months of intense campaigning, great uncertainty and volatility in markets, Scotland has voted not to leave the United Kingdom. With an enormous projected turnout of 84.5%, the projected results of 55.4% for ‘No’ against 45.6% for ‘Yes’ was a larger gap than signalled by voting intention polls.

"The news will come as a relief for investors and financial markets, reflected by an early morning bounce in GBP versus EUR and USD. Indeed, sterling has risen from 1.62 against the US dollar at the start of the week to a peak of 1.65 this morning. The prospects of months of messy negotiations, uncertainty over the division of national assets and debt, and the currency arrangements of an independent Scotland had been weighing on the confidence of investors over the past few weeks, especially as polls had tightened.

"Westminster is now expected to devolve more power to Scotland after a late promise by the leaders of the major Westminster parties. Variability in tax rates may introduce distortions at a micro level, but should have little impact to the overall macro-economy. The result along with further devolution should mean that another referendum is very unlikely in the foreseeable future. However, long-term investors will be minded of the risk of separation and may demand a premium for undertaking fixed asset investments in Scotland going forward.

"Continuation of the union also means the risk of UK exit from the European Union has been reduced, although does remains significant. Scottish residents are more in favour of remaining in the EU, compared to the rest of the UK where the majority favour an exit. Overall, major disruption has been avoided and focus can now return to building on the strong economic recovery in progress. The Bank of England is now likely to press ahead with raising interest rates early next year in the absence of political uncertainty."

Schroders

14 septembre 2014

Risques liés au bilan des entreprises des économies émergentes : rôle du levier financier et de l'asymétrie de devises

by Michael Chui, Ingo Fender and Vladyslav Sushko (BRI).

Dans nombre d'économies de marché émergentes, les entreprises ont profité des conditions de financement exceptionnellement avantageuses dans le reste du monde pour augmenter leur niveau d'emprunt à l'étranger et leur levier financier, s'exposant à des risques accrus de taux et de change si la couverture de ces positions devait se révéler insuffisante. Toute la question est de savoir si le bilan de ces entreprises présente une plus grande vulnérabilité aux chocs, susceptible de se propager aux banques locales et, plus généralement, au système financier. Des chocs de taux d'intérêt ou de change pourraient provoquer de dommageables interactions négatives si, par suite d'une dégradation de leur risque de crédit, les entreprises se trouvaient dans l'incapacité de renouveler leurs emprunts bancaires ou obligataires.

More in English:
www.bis.org/publ/qtrpdf/r_qt1409f.htm

Corporate Finance : commentaires du jour

L'actu Corporate Finance par FinActu:

- Orange lance une OPA de 3,4 Mds€ sur l’opérateur espagnol Jazztel 18/09/2014
- Adeunis RF accueille Capital Export à son capital à l’occasion d’une levée de fonds de 2,5 M€ 18/09/2014
- Spiral SVS passe dans le giron de l’américain Aurea 18/09/2014
- AwoX annonce l’acquisition de la société Cabasse 18/09/2014
- NCI Gestion mène un LBO sur Didactic 18/09/2014
- Tilkee lève 500,000 € auprès d’actionnaires de référence 18/09/2014
- Viveris Management et Bpifrance participent à la reprise de la société DPIA 18/09/2014
- UNEXO accompagne l’adossement de Germicopa à la société familiale française Florimond Desprez 18/09/2014
- Bpifrance et BNP Paribas Développement entrent au capital de Falières Nutrition 18/09/2014
- OSE Pharma annonce l’enregistrement de son document de base par l’Autorité des Marchés Financiers 18/09/2014

Plus d'informations sur : www.finactu.fr

FinActu est notre partenaire éditorial pour la lettre mensuelle LE CAPITAL INVESTISSEUR

Chiffres du jour : INSEE, EUROSTAT, Banque de France, OCDE, etc...

16 septembre 2014

Deuxième trimestre 2014 : Le taux d’emplois vacants stable à 1,7% dans la zone euro

Stable à 1,6% dans l’UE28.

Le taux d’emplois vacants dans la zone euro (ZE18) s’est établi à 1,7% au deuxième trimestre 2014, inchangé par rapport au trimestre précèdent, mais en hausse comparé au taux de 1,5% du deuxième trimestre 2013, selon les chiffres publiés par Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne.
Le taux d’emplois vacants dans l’UE28 s’est quant à lui établi à 1,6% au deuxième trimestre 2014, également inchangé par rapport au trimestre précédent et en hausse comparé au deuxième trimestre 2013 où il se situait à 1,5%.

EUROSTAT
ec.europa.eu/eurostat


DEVISES : Cotations + Taux + Convertisseur


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TAUX D'INTERET LEGAL

Le taux d'intérêt légal 2014 reste inchangé par rapport à 2013. Il demeure fixé à 0,04%.
Par Décret n° 2014-98 du 4 février 2014 (J.O. du 6 février) le taux de l'intérêt légal est fixé à 0,04 % pour l'année 2014.

Rappelons que :
- En 2013, il était de 0,04%
- En 2012, il était de 0,71%
- En 2011, il était de 0,38%
- En 2010, il était de 0,65%
- En 2009, il était de 3,79%
- En 2008, il était de 3,99%
- En 2007, il était de 2,95 %

Lisez notre article "Taux d'intérêt légal et taux interbancaires (définitions et historiques)" en suivant ce lien


TAUX INTERBANCAIRES

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois





Notes :

- Euro Overnight Index Average (EONIA) : taux calculé par la BCE et diffusé par la FBE (Fédération Bancaire de l'Union Européenne). Il résulte de la moyenne pondérée de toutes les transactions au jour le jour de prêts non garantis réalisées par les banques retenues pour le calcul de l'euribor.

- Euro Interbank Offered Rate (EURIBOR) : taux interbancaire offert entre banques de meilleures signatures pour la rémunération de dépôts dans la zone euro. Il est calculé en effectuant une moyenne quotidienne des taux prêteurs sur 13 échéances communiqués par un échantillon de 57 établissements bancaires les plus actifs de la zone Euro. Il est calculé sur la base de 360 jours et est diffusé à 11h le matin si au moins 50% des établissements constituant l'échantillon ont effectivement fourni une contribution. La moyenne est effectuée après élimination des 15% de cotation extrêmes (le nombre éliminé est toujours arrondi) et exprimée avec trois décimales.

Tableaux et historiques des TAUX D'INTERET DU MARCHE INTERBANCAIRE DE LA ZONE EURO édités par la Banque de France

Taux de référence des bons du Trésor et OAT

Taux quotidiens (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)
+
Moyennes mensuelles (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)
* Moyennes calculées avec le nombre de jours calendaires du mois

Tableaux et historiques des taux de référence des bons du Trésor et OAT édités par la Banque de France




INDICES OBLIGATAIRES

Indices Quotidiens TEC-N (Mise à jour quotidienne, tableau fourni par la Banque de France)

Description : L’indice quotidien CNO-TEC n, Taux de l’Echéance Constante n ans, pour n variant de 1 à 30, est le taux de rendement actuariel d’une valeur du Trésor fictive dont la durée de vie serait à chaque instant égale à n années.

Ce taux est obtenu par interpolation linéaire entre les taux de rendement actuariels annuels des 2 valeurs du Trésor qui encadrent au plus proche la maturité n.

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices Hebdomadaires (Mise à jour hebdomadaire, tableau fourni par la Banque de France)

Notice : (description et calcul)
THO : Taux hebdomadaire du marché primaire des émissions à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
THE : Taux hebdomadaire des emprunts d'Etat ayant une échéance de plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FELT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat à plus de 7 ans (TEC 10 +0,05%)
FECT : Rendement secondaire des emprunts d'Etat entre 3 et 7 ans (TEC 5 +0,05%)
PRLT : Rendement secondaire des emprunts du secteur privé à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)
PUCT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public de 3 à 7 ans (TEC 5 +0,25%)
PULT : Rendement secondaire des emprunts du secteur public à plus de 7 ans (TEC 10 +0,25%)

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.


Indices mensuels (Mise à jour mensuelle, tableau fourni par la Banque de France)

Description :
TMO : Moyenne arithmétique des THO du mois
TMB : Moyenne arithmétique des THB du mois ( THB = Taux Hebdomadaire d'adjudication des Bons du trésor à 13 semaines)
TME : Moyenne arithmétique des THE du mois

Les historiques, réunis en un seul fichier, sont accessibles ici sur le site de la Banque de France.

Tableaux et historiques des INDICES OBLIGATAIRES édités par la Banque de France


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Vendredi 19 Septembre 2014




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