Charles-François Daubigny - La Seine à Herblay - DR Collection du Conseil Général du Val d'Oise
Au fil de l'eau...
L'exposition « Reflets de la Seine Impressionniste » propose une thématique originale : la Seine.
Elle donne aux visiteurs un éclairage particulier au fleuve, à ses îles et aux villes et aux villages nichés dans ses boucles, rendus facilement accessibles à partir de 1837 par l'ouverture de la ligne de chemin de fer reliant Paris à Saint-Germain-en-Laye.
Au fil du temps...
La chronologie des oeuvres exposées permet de suivre l'évolution des paysages ruraux, peu à peu gagnés par l'influence de la capitale à travers les guinguettes, les bals et les baignades qui attirent une foule bigarrée, avide de liberté et d'amusement. Au fil du temps, l'activité fluviale s'intensifie avec les remorqueurs et leurs trains de péniches.
L'exposition s'organise autour des œuvres de Corot et Daubigny (les précurseurs) ; de Sisley, Pissarro, Monet, Morisot, Renoir (les impressionnistes) et de Signac, Hayet, Marquet et Luce (les héritiers des impressionnistes).
Un parcours en 3 temps :
Les précurseurs
Dans le premier espace, une vingtaine d'oeuvres rendent hommage à ces peintres passionnés qui délaissent les ateliers pour peindre en plein air : le ciel, l'eau et les paysages ruraux proches de Paris. Ce sont les pionniers d'un nouvel art du paysage. Barbizon, au coeur de la forêt de Fontainebleau, est une destination privilégiée pour ces artistes qui se reconnaissent dans l'enseignement de Camille Corot ou de Paul Huet. A partir de 1857, Charles-françois Daubigny, sillonne la Seine à bord de son atelier-bateau, le « Botin ».
Les impressionnistes
L'île-de-France est le sujet de prédilection pour cette nouvelle génération de peintres qui, à l'instar de Claude Monet, laissent la nature envahir la toile et l'animent de formes composites. Camille Pissaro dédie l'espace de la toile à la présence imposante de la péniche. A l'opposé, Alfred Sisley construit son oeuvre à partir des jeux entre l'eau, le ciel et la nature. Dans son célèbre tableau « La Seine à Bougival » peint en 1873, le fleuve est libéré de toute navigation, les rives sont désertées de toute activité.
Les néo-impressionnistes
Deux peintres, Georges Seurat et Paul Signac font évoluer l'impressionnisme vers une nouvelle expression : le Pointillisme ou Divisionnisme. En 1919, Albert Marquet se rendra à Herblay pour y peindre, trente ans après Paul Signac, « La Frette vue d'Herblay ». Maximilien Luce, figure majeure du mouvement divisionniste est également présent dans cette troisième partie de l'exposition.
www.culture.fr/fr/sections/une/articles/au-fil-eau-du-temps
L'exposition « Reflets de la Seine Impressionniste » propose une thématique originale : la Seine.
Elle donne aux visiteurs un éclairage particulier au fleuve, à ses îles et aux villes et aux villages nichés dans ses boucles, rendus facilement accessibles à partir de 1837 par l'ouverture de la ligne de chemin de fer reliant Paris à Saint-Germain-en-Laye.
Au fil du temps...
La chronologie des oeuvres exposées permet de suivre l'évolution des paysages ruraux, peu à peu gagnés par l'influence de la capitale à travers les guinguettes, les bals et les baignades qui attirent une foule bigarrée, avide de liberté et d'amusement. Au fil du temps, l'activité fluviale s'intensifie avec les remorqueurs et leurs trains de péniches.
L'exposition s'organise autour des œuvres de Corot et Daubigny (les précurseurs) ; de Sisley, Pissarro, Monet, Morisot, Renoir (les impressionnistes) et de Signac, Hayet, Marquet et Luce (les héritiers des impressionnistes).
Un parcours en 3 temps :
Les précurseurs
Dans le premier espace, une vingtaine d'oeuvres rendent hommage à ces peintres passionnés qui délaissent les ateliers pour peindre en plein air : le ciel, l'eau et les paysages ruraux proches de Paris. Ce sont les pionniers d'un nouvel art du paysage. Barbizon, au coeur de la forêt de Fontainebleau, est une destination privilégiée pour ces artistes qui se reconnaissent dans l'enseignement de Camille Corot ou de Paul Huet. A partir de 1857, Charles-françois Daubigny, sillonne la Seine à bord de son atelier-bateau, le « Botin ».
Les impressionnistes
L'île-de-France est le sujet de prédilection pour cette nouvelle génération de peintres qui, à l'instar de Claude Monet, laissent la nature envahir la toile et l'animent de formes composites. Camille Pissaro dédie l'espace de la toile à la présence imposante de la péniche. A l'opposé, Alfred Sisley construit son oeuvre à partir des jeux entre l'eau, le ciel et la nature. Dans son célèbre tableau « La Seine à Bougival » peint en 1873, le fleuve est libéré de toute navigation, les rives sont désertées de toute activité.
Les néo-impressionnistes
Deux peintres, Georges Seurat et Paul Signac font évoluer l'impressionnisme vers une nouvelle expression : le Pointillisme ou Divisionnisme. En 1919, Albert Marquet se rendra à Herblay pour y peindre, trente ans après Paul Signac, « La Frette vue d'Herblay ». Maximilien Luce, figure majeure du mouvement divisionniste est également présent dans cette troisième partie de l'exposition.
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