Activité du capital-investissement français au 1er semestre 2023 : des investissements toujours soutenus dans les start-up, PME et ETI, en particulier dans les territoires, et des levées qui reviennent à leurs niveaux d’avant Covid.
France Invest (Association des Investisseurs pour la Croissance) et Grant Thornton présentent aujourd’hui l’activité pour le premier semestre 2023 des acteurs du capital-investissement français (entreprises et projets d’infrastructure). 318 sociétés de gestion y ont en effet participé (soit un taux de couverture de 90 %).
Bertrand Rambaud, président de France Invest, commente : « Malgré des indicateurs en retrait, l’activité de notre industrie, pour ce premier semestre, est restée soutenue dans un contexte macroéconomique plus complexe. Après deux années de rattrapage et de dynamique historiquement intenses, les indicateurs d’activité retrouvent des niveaux d’avant Covid. Les souscriptions, en baisse par rapport à la période récente, sont plus longues à se concrétiser mais se poursuivent, dans un environnement international de liquidité plus contraint. Les plus grosses levées de fonds sont les plus affectées par ces évolutions, les autres demeurant dynamiques. On peut toutefois se réjouir de relever que les investissements, dont le nombre est resté très élevé, notamment en régions, témoignent de l’activité de nos adhérents pour accompagner toujours plus de start-up, PME et ETI dans leurs projets de croissance et de transformation et jouer ainsi leur rôle de renforcer durablement l’économie. »
France Invest (Association des Investisseurs pour la Croissance) et Grant Thornton présentent aujourd’hui l’activité pour le premier semestre 2023 des acteurs du capital-investissement français (entreprises et projets d’infrastructure). 318 sociétés de gestion y ont en effet participé (soit un taux de couverture de 90 %).
Bertrand Rambaud, président de France Invest, commente : « Malgré des indicateurs en retrait, l’activité de notre industrie, pour ce premier semestre, est restée soutenue dans un contexte macroéconomique plus complexe. Après deux années de rattrapage et de dynamique historiquement intenses, les indicateurs d’activité retrouvent des niveaux d’avant Covid. Les souscriptions, en baisse par rapport à la période récente, sont plus longues à se concrétiser mais se poursuivent, dans un environnement international de liquidité plus contraint. Les plus grosses levées de fonds sont les plus affectées par ces évolutions, les autres demeurant dynamiques. On peut toutefois se réjouir de relever que les investissements, dont le nombre est resté très élevé, notamment en régions, témoignent de l’activité de nos adhérents pour accompagner toujours plus de start-up, PME et ETI dans leurs projets de croissance et de transformation et jouer ainsi leur rôle de renforcer durablement l’économie. »
En bref
•1 398 entreprises et projets d’infrastructure ont bénéficié de 13,1 Md€ d’investissement au S1 2023, des montants en retrait - en rapport avec le ralentissement constaté sur le segment des opérations de plus de 50 M€. Le marché reste néanmoins actif au S1 2023 en nombre d’opérations, avec un renforcement de l’activité dans les régions (hors Île-de-France) : investissements en hausse de 25 % en montants et 4 % en nombre en régions par rapport aux moyennes historiques.
• 12,5 Md€ ont été collectés auprès des souscripteurs : les levées atteignent les moyennes de long terme, en recul par rapport aux deux dernières années du fait notamment de l’absence de levées de grande taille.
• Ces chiffres d’activité du S1 2023 s’inscrivent dans un contexte macroéconomique plus complexe, après deux années post-covid très dynamiques, et sur un marché dans lequel les opérations de grande taille demandent plus de temps pour se concrétiser.
• Les family offices et les personnes physiques confirment leur intérêt croissant pour le capital-investissement (hors infrastructure).
• 12,5 Md€ ont été collectés auprès des souscripteurs : les levées atteignent les moyennes de long terme, en recul par rapport aux deux dernières années du fait notamment de l’absence de levées de grande taille.
• Ces chiffres d’activité du S1 2023 s’inscrivent dans un contexte macroéconomique plus complexe, après deux années post-covid très dynamiques, et sur un marché dans lequel les opérations de grande taille demandent plus de temps pour se concrétiser.
• Les family offices et les personnes physiques confirment leur intérêt croissant pour le capital-investissement (hors infrastructure).
1. Sur les investissements : toujours plus d’entreprises accompagnées, ce qui témoigne d’un marché dynamique, particulièrement sur le segment du mid cap
Le volume d’opérations témoigne d’un marché dynamique, particulièrement sur le segment du mid cap (tickets entre 5 et 50 M€ : +21 % en nombre d’opérations vs moyenne S1 2016–S2 2022). La baisse en valeur correspond au ralentissement actuel sur le marché des transactions supérieures à 50 M€.
Un marché actif aux multiples atouts :
- Un renforcement de l’activité dans les régions (hors Île-de-France) : investissements en hausse de 25 % en montants et 4 % en nombre en régions par rapport aux moyennes historiques.
- Certaines régions se détachent par leur volume d’activité : la région Auvergne-Rhône-Alpes (118 opérations), la Nouvelle-Aquitaine (70), les Hauts-de-France (63) et l’Occitanie (59).
- Un nombre d’opérations en hausse notable dans les secteurs de l’industrie et de la santé (+11 % et +9 % au S1 2023 par rapport aux moyennes historiques).
- Les énergies renouvelables sont le premier secteur d’investissement des fonds d’infrastructure : 40 % des montants investis et 66 % des opérations réalisées.
- Des investissements en capital-innovation (venture) qui restent à un niveau très élevé, au-dessus des niveaux historiques (+21 % en montants et +11 % en nombre d’entreprises accompagnées).
- Un nombre d’entreprises accompagnées en capital-transmission stable et historiquement élevé.
Un marché actif aux multiples atouts :
- Un renforcement de l’activité dans les régions (hors Île-de-France) : investissements en hausse de 25 % en montants et 4 % en nombre en régions par rapport aux moyennes historiques.
- Certaines régions se détachent par leur volume d’activité : la région Auvergne-Rhône-Alpes (118 opérations), la Nouvelle-Aquitaine (70), les Hauts-de-France (63) et l’Occitanie (59).
- Un nombre d’opérations en hausse notable dans les secteurs de l’industrie et de la santé (+11 % et +9 % au S1 2023 par rapport aux moyennes historiques).
- Les énergies renouvelables sont le premier secteur d’investissement des fonds d’infrastructure : 40 % des montants investis et 66 % des opérations réalisées.
- Des investissements en capital-innovation (venture) qui restent à un niveau très élevé, au-dessus des niveaux historiques (+21 % en montants et +11 % en nombre d’entreprises accompagnées).
- Un nombre d’entreprises accompagnées en capital-transmission stable et historiquement élevé.
2. Sur les levées :
Dans le prolongement du S2 2002, des collectes en retrait, après deux années post-covid très dynamiques, mais en ligne avec les moyennes de long terme, et des montants toujours importants, malgré l’absence de levées de très grande taille (supérieures à 1 Md€).
D’une manière générale, les levées sont plus longues à finaliser : les fonds ayant atteint leur cible de levée au S1 2023 ont mis en moyenne 7 mois de plus à clore leurs levées que ces dernières années (S1 2016 - S2 2022).
Les levées sur le marché de l’infrastructure diminuent en l’absence de levées de grande taille : ce constat est à nuancer au vu de la concentration du marché autour d’un petit nombre d’acteurs de taille importante qui ne lèvent pas des capitaux chaque année, et de l’activité soutenue ces dernières années.
D’une manière générale, les levées sont plus longues à finaliser : les fonds ayant atteint leur cible de levée au S1 2023 ont mis en moyenne 7 mois de plus à clore leurs levées que ces dernières années (S1 2016 - S2 2022).
Les levées sur le marché de l’infrastructure diminuent en l’absence de levées de grande taille : ce constat est à nuancer au vu de la concentration du marché autour d’un petit nombre d’acteurs de taille importante qui ne lèvent pas des capitaux chaque année, et de l’activité soutenue ces dernières années.
3. Sur les cessions
Sur les cessions, un recul mesuré en nombre est observé, un peu plus marqué en valeur compte tenu de l’incertitude du contexte marquant notamment le retrait des grandes opérations, des conditions et de l’accès au financement qui se sont durcies, et d’un allongement de la durée de mise en oeuvre des opérations.
Thierry Dartus, associé, Transaction Advisory Services, Grant Thornton souligne : « Le premier semestre 2023 retrouve un niveau d’activité conforme aux tendances observées avant la crise Covid, mais marque un pas comparé aux deux années de rattrapage qui ont animé le marché du capital-investissement. Le niveau de collecte est globalement bien orienté. La France continue d’être attractive pour les investisseurs étrangers et le marché bénéfice de l’engouement des personnes physiques et family offices qui restent sur la période des investisseurs actifs. Les opérations de taille moyenne, en progression de 20 %, ont animé les investissements de la période. Les grandes opérations ont quant à elles été plus rares en raison de l’allongement des processus d’exécution et du durcissement des conditions de financement. Dans un environnement macro-économique incertain, le capital-investissement demeure un acteur majeur du financement de la croissance des entreprises. »
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Thierry Dartus, associé, Transaction Advisory Services, Grant Thornton souligne : « Le premier semestre 2023 retrouve un niveau d’activité conforme aux tendances observées avant la crise Covid, mais marque un pas comparé aux deux années de rattrapage qui ont animé le marché du capital-investissement. Le niveau de collecte est globalement bien orienté. La France continue d’être attractive pour les investisseurs étrangers et le marché bénéfice de l’engouement des personnes physiques et family offices qui restent sur la période des investisseurs actifs. Les opérations de taille moyenne, en progression de 20 %, ont animé les investissements de la période. Les grandes opérations ont quant à elles été plus rares en raison de l’allongement des processus d’exécution et du durcissement des conditions de financement. Dans un environnement macro-économique incertain, le capital-investissement demeure un acteur majeur du financement de la croissance des entreprises. »
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