Rémi Guillet
Mais cette hypothèse a cependant quelque raison de s’avérer la bonne et il faudra donc vivre avec…!
En effet on sait déjà qu’à terme, la double problématique énergétique seule (diminution des ressources énergétiques fossiles, impact des rejets sur l’environnement) suffira pour nous obliger à des efforts accrus pour aboutir à une même croissance de production de richesse utiles à notre bien être (tout simplement dus à la nécessité de « produire », manufacturer, les énergies alternatives à la manne naturelle du « fossile »)…
Au calcul du « PIB » d’en rendre compte ! (On pourra trouver en annexe les corrélations entre PIB et consommation en énergie.
Quoi d’autre, sinon en venir à un plus « juste » partage de ce qui est…
La recherche d’une solution optimale au « partage de la valeur ajoutée par l’activité économique » a peu motivé les créateurs et théoriciens de l’économie occidentale moderne. Et même ceux (rares) qui ont eu conscience plus tôt que les autres du « poids » de la manne de l’énergie naturelle (et « gratuite ») dans leurs analyses et leur visées d’optimisation économique. Au mieux, quelques « humanistes » (écologistes avant ou après la lettre) ont-ils voulu un partage plus juste, équitable et durable, de la richesse produite par l’activité économique, restant cependant victimes innocentes d’un rapport de force entre « capital » et « travail » très défavorable au second…
Aujourd’hui la « solidarité » structurée (nationale) est devenue incontournable (dans sa version minimale), et cela d’autant plus que le « sauve qui peut est devenu le premier des leitmotiv d’une société consumériste qui a perdu le sens de la solidarité « coutumière » des générations précédentes. (La pauvreté se partageant nettement mieux que la richesse, il allait de soi que nos anciens, en moyenne relativement plus pauvres et nombreux que nous, ne pouvaient qu’être plus naturellement enclins à l’entraide!).
Certes, la charité a toujours été de mise avec pour emblème moderne l’Abbé Pierre. Mais avec la charité on semble se satisfaire du partage des reliefs, des « miettes » qui assurera la survie aux laissés-pour-compte. Et la charité fait d’emblée passer à la trappe, l’idée d’équité dans le partage des richesses et de sa croissance…
Pour l’essentiel, l’idée de partage « équitable » reste taboue (de la richesse certes, mais aussi du travail et cela malgré les valeurs d’intégrateur social, d’équilibre personnel, qui lui sont désormais reconnues) et nonobstant un taux (« insupportable » pour la collectivité) de chômeurs qu’on ne sait résorber.
Alors, et plus encore qu’en cas de croissance forte, en cas de non croissance molle, voire négative, ayant toutes les chances de voir la productivité du travail croître plus vite que l’activité économique nationale (compétition internationale et avancées technologiques obligent), il reste plus que jamais pertinent de rompre avec un modèle de partage marqué par l’injustice.
En effet, en cas de non croissance, la volonté d’aboutir à un meilleur partage voit sa pertinence grandir ! Et trivialement, le pain ou tout autre produit de base destiné à la consommation n’a jamais vu son prix indexé sur les revenus dont dispose celui qui l’achète ! En période difficile, les catégories les plus pauvres sont condamnées à la dette sous toutes ses formes avant tous les autres, dettes qui in fine produiront de l’inflation…
Dans ce contexte on comprend que l’intérêt à mieux partager la valeur ajoutée avérée, à optimiser sa répartition entre rémunération du travail, du capital, de l’État (via les taxes et impôts) est essentiel pour relever de l’intérêt public.
Et c’est notre conviction qu’il y a là la meilleure façon de maintenir l’activité économique et de redonner les plus grandes chances à la croissance…
(On pourra aussi relire les différents articles ayant affaire avec ce thème que nous avons signés et parus sur ce site, voire les titres « Pour plus de solidarité entre le capital et le travail ou de nouvelles chances pour l’emploi », « Incantations pour un futur durable ».
Dans un contexte fermé à la croissance, quid des dettes souveraines ?
C’est dans un contexte monétaire mixtant valeurs réelles et valeurs virtuelles et ayant subi les dérives d’activités spéculatives outrancières que les États occidentaux doivent faire face à leur responsabilité « souveraine » d’investisseur, de (re) distributeur de richesse vers les plus pauvres en se croyant assez forts dans leur souveraineté pour enfreindre les codes de bonne gestion. Et dépensez sans compter, emprunter aussi longtemps que des créanciers répondent à leur demande (imaginons que les « fameuses » agences de notation n’aient pas existé, alors il eût fallu que de leur propre chef les créanciers et autres banques aient la sagesse de mettre un terme à un business plutôt lucratif pour modifier les comportements « souverains !), donc hypothéquer sans scrupule ni limite l’avenir des générations montantes sont autant de comportements « souverains » qui auront marqué les quinze dernières années (du moins en France).
Aujourd’hui et après la crise des subprimes aux USA, l’alerte à l’allocation de crédits « souverains » abusifs a gagné l’Europe monétaire pour mettre au ban des accusés les plus mauvais gestionnaires de ses États membres, ébranlant du même coup le projet communautaire… Aujourd’hui et après moult tergiversations, un effacement (partiel) de la dette du premier banni est accepté, faisant de facto confiance à sa capacité à se redresser, c'est-à-dire rembourser sa dette résiduelle. Mais qu’attendre de cette stratégie dans un contexte de croissance récalcitrante, infligeant par ailleurs à la population un resserrement drastique de « ceinture »…
Dans un contexte de croissance récalcitrante, quelle autre solution que celle de l’effacement pur et dur de la dette ?
À nouveau, on est en droit de penser que la solution passe par un incontournable partage entre tous ceux qui ont fait choix d’une même monnaie (qui se doit de rester en toutes circonstances de reflet de la réalité économique du territoire concerné - n’en déplaise à ceux qui défendent contre vents et marées une stratégie de monnaie forte !). Après tout, les créanciers - d’où qu’ils viennent - n’ont-ils pas accepté les risques associés à l’allocation de créances y compris lorsqu’il s’agit d’un État emprunteur? De même l’ensemble des États n’a-t-il pas à assumer son manque de vigilance dans le suivi de la gestion de la monnaie commune ? Et la volonté de créer une Europe politique n’implique-t- elle pas la manifestation d’une vraie solidarité ?
Et l’effacement de la dette pour tous n’est-il pas la seule voie équitable et envisageable pour continuer le plus sûrement possible le projet européen ?
Certes les « bons élèves » s’estimeront perdants dans cette affaire car leur effort s’évanouira au travers de la perte de la valeur (de change) de la monnaie européenne face au autres grandes monnaies. Une inflation concomitante s’en suivra. Mais en toute probabilité, les bons élèves garderont leur « rang » car ils ne sont pas « bons » par hasard mais grâce à leurs qualités de bon stratège, de bon gestionnaire et n’ont donc aucune raison, avec cet effacement de dette partagé par tous, de perdre leurs compétences « économiques » spécifiques.
…
Donc, à l’Europe et aux adeptes du projet communautaire d’être rapidement capables d’initier une solidarité capable d’effacement de toutes les dettes souveraines et de mettre en place une Europe politique indispensable pour contenir de manière structurelle - via des règles et des contrôles institutionnels- les dérives telles que connues.
…
Sans cela, le retour aux monnaies nationales s’imposera naturellement comme seul recours pour que chaque monnaie continue à jouer leur rôle de véritable avatar de la réalité économique d’un pays.
…
Il en va de même au plan mondial. Á choisir entre une monnaie unique avec une banque mondiale apte à bien prendre en compte la situation économique réelle de chaque État, ou bien des États, avec chacun sa propre monnaie, devant accepter les taux de change imposés par une banque mondiale apte à (correctement) les déterminer…
…
Pointons aussi qu’il ne suffit pas d’instaurer au nom d’un territoire et de sa monnaie une politique économique (fût-elle génératrice de croissance) fondée sur des activités économiques qui impacteraient trop longtemps négativement sur une balance commerciale (extérieure) déjà déficitaire. En effet, l’équilibre de cette balance (qui peut impacter lourdement sur toutes les dettes d’un pays) reste fortement tributaire du choix de clients qui sont par définition « étrangers » alors que souvent les pays (d’Europe notamment) sont condamnées à importer la plupart de ses matières premières (énergie fossile, minerais…). Au bout du compte le premier indicateur de la bonne santé économique d’un pays est son bilan de commercial avec l’extérieur.
Jouant ici les Cassandre jusqu’au bout, observons encore qu’il ne suffit pas de faire du « copier-coller » d’après des pays qui ont « réussi » car l’économie n’est pas un univers statique mais bien vivant et les meilleures stratégies impliquent un certain « right in time » !
…
Avec l’espoir que ce texte qui nous a amené à jouer les Cassandre sera compris comme relevant d’une réflexion visant à combler une certaine impasse qui caractérise inopportunément le discours préélectoral actuel en France.
Annexe : Etude réalisée par une équipe dirigée par James H. Brown de l'Université du Nouveau-Mexique. qui utilise des données de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) et du World Resources Institute et publiée dans la revue BioScience en janvier 2011, montrant qu'il existe dans la durée une forte corrélation entre consommation d'énergie globale et croissance économique à la fois entre les pays et au sein de ces mêmes pays. (Voir http://www.enerzine.com/14/11139+la-consommation-denergie-revelateur-du-PIB-des-pays+.html
En effet on sait déjà qu’à terme, la double problématique énergétique seule (diminution des ressources énergétiques fossiles, impact des rejets sur l’environnement) suffira pour nous obliger à des efforts accrus pour aboutir à une même croissance de production de richesse utiles à notre bien être (tout simplement dus à la nécessité de « produire », manufacturer, les énergies alternatives à la manne naturelle du « fossile »)…
Au calcul du « PIB » d’en rendre compte ! (On pourra trouver en annexe les corrélations entre PIB et consommation en énergie.
Quoi d’autre, sinon en venir à un plus « juste » partage de ce qui est…
La recherche d’une solution optimale au « partage de la valeur ajoutée par l’activité économique » a peu motivé les créateurs et théoriciens de l’économie occidentale moderne. Et même ceux (rares) qui ont eu conscience plus tôt que les autres du « poids » de la manne de l’énergie naturelle (et « gratuite ») dans leurs analyses et leur visées d’optimisation économique. Au mieux, quelques « humanistes » (écologistes avant ou après la lettre) ont-ils voulu un partage plus juste, équitable et durable, de la richesse produite par l’activité économique, restant cependant victimes innocentes d’un rapport de force entre « capital » et « travail » très défavorable au second…
Aujourd’hui la « solidarité » structurée (nationale) est devenue incontournable (dans sa version minimale), et cela d’autant plus que le « sauve qui peut est devenu le premier des leitmotiv d’une société consumériste qui a perdu le sens de la solidarité « coutumière » des générations précédentes. (La pauvreté se partageant nettement mieux que la richesse, il allait de soi que nos anciens, en moyenne relativement plus pauvres et nombreux que nous, ne pouvaient qu’être plus naturellement enclins à l’entraide!).
Certes, la charité a toujours été de mise avec pour emblème moderne l’Abbé Pierre. Mais avec la charité on semble se satisfaire du partage des reliefs, des « miettes » qui assurera la survie aux laissés-pour-compte. Et la charité fait d’emblée passer à la trappe, l’idée d’équité dans le partage des richesses et de sa croissance…
Pour l’essentiel, l’idée de partage « équitable » reste taboue (de la richesse certes, mais aussi du travail et cela malgré les valeurs d’intégrateur social, d’équilibre personnel, qui lui sont désormais reconnues) et nonobstant un taux (« insupportable » pour la collectivité) de chômeurs qu’on ne sait résorber.
Alors, et plus encore qu’en cas de croissance forte, en cas de non croissance molle, voire négative, ayant toutes les chances de voir la productivité du travail croître plus vite que l’activité économique nationale (compétition internationale et avancées technologiques obligent), il reste plus que jamais pertinent de rompre avec un modèle de partage marqué par l’injustice.
En effet, en cas de non croissance, la volonté d’aboutir à un meilleur partage voit sa pertinence grandir ! Et trivialement, le pain ou tout autre produit de base destiné à la consommation n’a jamais vu son prix indexé sur les revenus dont dispose celui qui l’achète ! En période difficile, les catégories les plus pauvres sont condamnées à la dette sous toutes ses formes avant tous les autres, dettes qui in fine produiront de l’inflation…
Dans ce contexte on comprend que l’intérêt à mieux partager la valeur ajoutée avérée, à optimiser sa répartition entre rémunération du travail, du capital, de l’État (via les taxes et impôts) est essentiel pour relever de l’intérêt public.
Et c’est notre conviction qu’il y a là la meilleure façon de maintenir l’activité économique et de redonner les plus grandes chances à la croissance…
(On pourra aussi relire les différents articles ayant affaire avec ce thème que nous avons signés et parus sur ce site, voire les titres « Pour plus de solidarité entre le capital et le travail ou de nouvelles chances pour l’emploi », « Incantations pour un futur durable ».
Dans un contexte fermé à la croissance, quid des dettes souveraines ?
C’est dans un contexte monétaire mixtant valeurs réelles et valeurs virtuelles et ayant subi les dérives d’activités spéculatives outrancières que les États occidentaux doivent faire face à leur responsabilité « souveraine » d’investisseur, de (re) distributeur de richesse vers les plus pauvres en se croyant assez forts dans leur souveraineté pour enfreindre les codes de bonne gestion. Et dépensez sans compter, emprunter aussi longtemps que des créanciers répondent à leur demande (imaginons que les « fameuses » agences de notation n’aient pas existé, alors il eût fallu que de leur propre chef les créanciers et autres banques aient la sagesse de mettre un terme à un business plutôt lucratif pour modifier les comportements « souverains !), donc hypothéquer sans scrupule ni limite l’avenir des générations montantes sont autant de comportements « souverains » qui auront marqué les quinze dernières années (du moins en France).
Aujourd’hui et après la crise des subprimes aux USA, l’alerte à l’allocation de crédits « souverains » abusifs a gagné l’Europe monétaire pour mettre au ban des accusés les plus mauvais gestionnaires de ses États membres, ébranlant du même coup le projet communautaire… Aujourd’hui et après moult tergiversations, un effacement (partiel) de la dette du premier banni est accepté, faisant de facto confiance à sa capacité à se redresser, c'est-à-dire rembourser sa dette résiduelle. Mais qu’attendre de cette stratégie dans un contexte de croissance récalcitrante, infligeant par ailleurs à la population un resserrement drastique de « ceinture »…
Dans un contexte de croissance récalcitrante, quelle autre solution que celle de l’effacement pur et dur de la dette ?
À nouveau, on est en droit de penser que la solution passe par un incontournable partage entre tous ceux qui ont fait choix d’une même monnaie (qui se doit de rester en toutes circonstances de reflet de la réalité économique du territoire concerné - n’en déplaise à ceux qui défendent contre vents et marées une stratégie de monnaie forte !). Après tout, les créanciers - d’où qu’ils viennent - n’ont-ils pas accepté les risques associés à l’allocation de créances y compris lorsqu’il s’agit d’un État emprunteur? De même l’ensemble des États n’a-t-il pas à assumer son manque de vigilance dans le suivi de la gestion de la monnaie commune ? Et la volonté de créer une Europe politique n’implique-t- elle pas la manifestation d’une vraie solidarité ?
Et l’effacement de la dette pour tous n’est-il pas la seule voie équitable et envisageable pour continuer le plus sûrement possible le projet européen ?
Certes les « bons élèves » s’estimeront perdants dans cette affaire car leur effort s’évanouira au travers de la perte de la valeur (de change) de la monnaie européenne face au autres grandes monnaies. Une inflation concomitante s’en suivra. Mais en toute probabilité, les bons élèves garderont leur « rang » car ils ne sont pas « bons » par hasard mais grâce à leurs qualités de bon stratège, de bon gestionnaire et n’ont donc aucune raison, avec cet effacement de dette partagé par tous, de perdre leurs compétences « économiques » spécifiques.
…
Donc, à l’Europe et aux adeptes du projet communautaire d’être rapidement capables d’initier une solidarité capable d’effacement de toutes les dettes souveraines et de mettre en place une Europe politique indispensable pour contenir de manière structurelle - via des règles et des contrôles institutionnels- les dérives telles que connues.
…
Sans cela, le retour aux monnaies nationales s’imposera naturellement comme seul recours pour que chaque monnaie continue à jouer leur rôle de véritable avatar de la réalité économique d’un pays.
…
Il en va de même au plan mondial. Á choisir entre une monnaie unique avec une banque mondiale apte à bien prendre en compte la situation économique réelle de chaque État, ou bien des États, avec chacun sa propre monnaie, devant accepter les taux de change imposés par une banque mondiale apte à (correctement) les déterminer…
…
Pointons aussi qu’il ne suffit pas d’instaurer au nom d’un territoire et de sa monnaie une politique économique (fût-elle génératrice de croissance) fondée sur des activités économiques qui impacteraient trop longtemps négativement sur une balance commerciale (extérieure) déjà déficitaire. En effet, l’équilibre de cette balance (qui peut impacter lourdement sur toutes les dettes d’un pays) reste fortement tributaire du choix de clients qui sont par définition « étrangers » alors que souvent les pays (d’Europe notamment) sont condamnées à importer la plupart de ses matières premières (énergie fossile, minerais…). Au bout du compte le premier indicateur de la bonne santé économique d’un pays est son bilan de commercial avec l’extérieur.
Jouant ici les Cassandre jusqu’au bout, observons encore qu’il ne suffit pas de faire du « copier-coller » d’après des pays qui ont « réussi » car l’économie n’est pas un univers statique mais bien vivant et les meilleures stratégies impliquent un certain « right in time » !
…
Avec l’espoir que ce texte qui nous a amené à jouer les Cassandre sera compris comme relevant d’une réflexion visant à combler une certaine impasse qui caractérise inopportunément le discours préélectoral actuel en France.
Annexe : Etude réalisée par une équipe dirigée par James H. Brown de l'Université du Nouveau-Mexique. qui utilise des données de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) et du World Resources Institute et publiée dans la revue BioScience en janvier 2011, montrant qu'il existe dans la durée une forte corrélation entre consommation d'énergie globale et croissance économique à la fois entre les pays et au sein de ces mêmes pays. (Voir http://www.enerzine.com/14/11139+la-consommation-denergie-revelateur-du-PIB-des-pays+.html
(Chaque pays étudié se voit attribuer un segment de droite (de régression) entre énergie consommée et PIB… Le tracé « noir » constitue la corrélation vue au plan mondial avec un coefficient de corrélation élevé de 0,76). Bien sûr le travail fait dans les pays avancés sur l’intensité énergétique modifie la qualité des corrélations dans le temps…
Rémi Guillet, Docteur en Sc. Mécanique / Énergétique et Dipl. en Économie
expert-partenaire finyear
guilletremi@yahoo.fr
Rémi Guillet, Docteur en Sc. Mécanique / Énergétique et Dipl. en Économie
expert-partenaire finyear
guilletremi@yahoo.fr