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Cloud computing : l’évolution soutenue des usages depuis 2008 ouvre à de nouvelles perspectives d’ici 2012

En préalable au Salon Solutions Cloud Computing (5 / 6 mai 2010), MARKESS International, société d’études et de conseil spécialisée dans l’analyse de la modernisation et de la transformation des organisations privées et publiques avec les technologies de l'information, annonce la parution de sa nouvelle étude multi-clients réalisée auprès de plusieurs centaines d’entreprises et administrations et intitulée : « Cloud Computing & SaaS : Attentes et Perspectives ».


Avec le cloud computing*, l’évolution vers une informatique à la demande via le réseau et le glissement progressif vers de nouveaux modèles constitue une rupture technologique qui devrait transformer profondément les pratiques en matière de logiciels et services informatiques. Cette évolution ouvre un nouveau cycle qui ne sera pas sans incidence car il remet notamment en cause les approches actuelles (centre de données, hébergement, stockage, licences logicielles, pratiques d’externalisation…).

Accélération du recours au cloud computing par les organisations françaises
MARKESS International suit depuis plusieurs années l’avancée du cloud computing en France. Les données issues de sa dernière étude menée auprès de 330 organisations (privées et publiques) confirment les tendances déjà observées et la progression significative du cloud computing. Alors qu’à fin 2009, 12% des entreprises privées (de 1 salarié et plus) et organisations publiques avaient recours à au moins une type de service de cloud computing, elles devraient être le double d’ici fin 2010 pour représenter quasiment une organisation sur quatre et, d’ici fin 2012, presque une sur trois !

Cloud computing : l’évolution soutenue des usages depuis 2008 ouvre à de nouvelles perspectives d’ici 2012

* MARKESS International définit le cloud computing comme l’accès via le réseau et à la demande à des ressources informatiques (infrastructures IT, réseaux… de type IaaS, pour Infrastructure as a Service), des environnements de développement (PaaS, pour Platform as a Services) et/ou des applications (SaaS, pour Software as a Service). Le cloud computing se distingue par les composantes clés suivantes : ressources virtualisées, catalogue de services, automatisation de l’approvisionnement, simplification & standardisation, ajustement des ressources aux besoins, OPEX vs CAPEX. Le « National Institute of Standards and Technology » (NIST - www.nist.gov) en a donné une définition succincte qui reprend ces principes de base.

Evolution des usages applicatifs et extension vers les infrastructures
Selon Emmanuelle Olivié-Paul, Directrice Associée de MARKESS International, « le cloud computing a tout d’abord fait son entrée dans les organisations avec le SaaS (Software as a Service) en réponse à de nouveaux besoins applicatifs métiers et de collaboration transversale. Les premières initiatives ont démarré dans les années 2005 en France sur des périmètres fonctionnels définis, le plus souvent réduits, et sans connexion directe avec le système d’information ce qui facilitait leur mise en oeuvre. Depuis, les usages se sont étendus, touchant des domaines plus stratégiques qui vont au-delà des environnements applicatifs pour intégrer notamment le périmètre des infrastructures. »

En 2008, les domaines concernés par le SaaS étaient avant tout les applications de collaboration d’entreprise (messagerie, agenda partagé, gestion de projet, conférence web…), ressources humaines (gestion des recrutements, des talents, de la paie…), finance et comptabilité (gestion de trésorerie, de notes de frais, de facturation…), et achats (gestion d’appels d’offres, d’e-sourcing, d’e-procurement…). Entre 2008 et 2010, la demande des entreprises s’est portée de façon plus marquée sur les applications suivantes : gestion de la relation client, application sociale, informatique (sécurité, sauvegarde, pilotage, supervision, tests…), communication vocale et bureautique. D’ici 2012, la demande devrait se confirmer davantage pour les applications transversales d’entreprise.

Cloud computing : l’évolution soutenue des usages depuis 2008 ouvre à de nouvelles perspectives d’ici 2012

Une autre tendance de fond se dessine en parallèle : celle de la percée du cloud computing dans le domaine des infrastructures (IaaS). Alors que, fin 2009, moins de 8% des organisations françaises avaient recours à des services de type IaaS, cette proportion devrait plus que doubler d’ici fin 2010. Les domaines adressés en priorité sont les infrastructures serveurs, de stockage et de sauvegarde. D’ici 2012, la demande devrait aussi porter sur les infrastructures sous-tendant l’archivage de contenus ainsi que sur les réseaux. Contrairement au SaaS, le modèle privilégié pour l’IaaS par les entreprises serait avant tout privé, que le « cloud » soit hébergé dans le datacenter de l’entreprise ou celui d’un prestataire.

En revanche, la demande d’ici 2012 semble plus hétérogène pour recourir au PaaS (Platform as a Service). Les organisations les plus ouvertes comptent opter pour ce modèle afin de développer et déployer des applications programmées avec des langages tiers tout en conservant la maîtrise de leur développement, des applications intégrant des briques applicatives (interfaces de programmation par exemple ou API pour Application Programming Interface), ou encore afin de tester des développements applicatifs avant leur mise en production.

Des retours d’expérience concrets qui se traduisent par des bénéfices quantifiables
Les organisations interrogées par MARKESS International en 2008 avaient déjà mis en avant de multiples motivations les ayant conduites à souscrire à des solutions en mode SaaS notamment. En 2010, fortes d’une plus grande maturité dans leurs usages, elles sont en mesure de partager des retours d’expérience concrets ainsi que de nouveaux projets de mises en oeuvre de cloud computing comme ceux portant sur leurs infrastructures (IaaS).

Même si les premiers bénéfices avancés restent toujours aussi prégnants (temps d’implémentation réduit, rapidité de mise en oeuvre, accélération des déploiements, facilité d’accès…), les organisations sont plus précises dans leur quantification et ajoutent de nouveaux éléments associés à :

- La réduction et la maîtrise des coûts de maintenance, d’exploitation…, le passage à un budget de fonctionnement en souscrivant à un service sous forme d’abonnement et en n’ayant pas ainsi à investir dans du matériel (serveurs) et des licences logicielles. C’est par exemple, un gain de 60 euros par an par collaborateur pour cette entreprise de services de moins de 50 employés grâce au recours à une application collaborative bureautique en mode SaaS (contre l’acquisition de licences coûtant 600 euros par poste sur 2 ans). C’est aussi une linéarisation du budget de fonctionnement de cette administration de plus de 2 000 agents grâce au recours au SaaS pour son application de gestion financière (abonnement de 7 000 euros annuels contre un budget qui aurait représenté un investissement de 20 000 euros en achat de serveurs, sans compter les coûts internes de maintenance associée qu’il aurait fallu ajouter). Cette collectivité territoriale de moins de 500 agents précise payer un abonnement récurrent de 3 400 euros pour son application de messagerie en mode SaaS contre un investissement de 43 000 euros qu’elle aurait dû consentir sur un an si elle avait opté pour une mise en oeuvre et une exploitation en interne ;

- L’efficacité et à la performance : le cloud computing leur permet d’automatiser l’approvisionnement (en ressources serveurs, capacités de stockage…), de standardiser certains processus… Une entreprise d’utilité publique de plus de 10 000 employés avance avoir gagné 3 ans avec une application RH en mode SaaS dans la rationalisation, l’automatisation, la synchronisation et le déploiement de ses processus RH au niveau monde ;

- La flexibilité, la réactivité et l’agilité en ajustant les ressources aux besoins du moment, les rendant rapidement disponibles grâce à un catalogue de services, facilitant les mises à jour… : cette grande entreprise de transport public indique ainsi avoir effectué des tests fonctionnels beaucoup plus rapidement tout en évitant l’achat de serveurs complémentaires.

De nombreux acteurs convoitent ce marché à croissance dynamique
Au-delà des bénéfices qui peuvent être mis en avant, les acteurs du marché doivent aussi démontrer leurs capacités à répondre à de nouveaux enjeux parmi lesquels :
- L’internationalisation des offres le plus souvent liée aussi à leur taille et à leur couverture géographique, ainsi qu’à la capacité et la localisation de leurs datacenters ;
- L’expertise et la connaissance du sujet : compétences et savoir-faire, maturité et antériorité dans le cloud computing, capitalisation des processus de meilleures pratiques… ;
- La relation client : souplesse, adaptabilité, réactivité, agilité, adéquation aux besoins des clients ;
- La profondeur et le dimensionnement des offres : fonctionnalités proposées, approche métier et/ou sectorielle, créativité et originalité, vision technologique ;
- Le niveau d’engagement qu’il s’agisse de la facturation, des garanties de disponibilité et de performance, de la qualité de service.

En France, le marché des services de cloud computing voit intervenir de nombreux acteurs, les organisations interrogées en ayant cité plus de cent différents ! Ces acteurs viennent d’horizons variés : éditeurs proposant leurs solutions en mode SaaS, « pure players » SaaS, disposant ou non de leurs propres infrastructures, opérateurs de datacenters, hébergeurs, opérateurs de télécommunications, SSII ayant une activité d'infogérance, constructeurs... Le graphique ci-dessous délivre un positionnement de quelques-uns d’entre eux (liste non exhaustive) montrant le niveau d’internationalisation de leur offre et l’orientation de celle-ci (des infrastructures aux applications).

Cloud computing : l’évolution soutenue des usages depuis 2008 ouvre à de nouvelles perspectives d’ici 2012

Ces acteurs agissent sur un marché dynamique, qui devrait bénéficier dans les années à venir d’une croissance à deux chiffres. En effet, le marché français des services de cloud computing (SaaS, PaaS et IaaS) devrait atteindre 2,7 milliards d’euros en 2012 contre 1,9 en 2010, soit une croissance annuelle moyenne de +21%. Fin 2012, ce marché devrait représenter plus de 6% du marché français des logiciels et services IT.

Source MARKESS International

Mercredi 5 Mai 2010




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