Le marché est pris d’euphorie. Il n’y a pas d’autre mot pour qualifier l’état actuel de la psychologie des investisseurs.
Ce qui fait le « buzz » aujourd’hui, c’est l’annonce qu’Elon Musk a investi une partie de ses liquidités dans le Bitcoin, ou que Coinbase vaut 100 Milliards de $, pour un dernier chiffre d’affaires trimestriel de 1,8Mds$. Le caractère auto entretenu du phénomène ne fait pas de doute. Plus la bulle des crypto monnaies se gonfle, plus le chiffre d’affaires de Coinbase augmente. Hier l’Agefi titrait ainsi un de ses articles : « Coinbase fait flamber le bitcoin à Wall Street ».
La société Coinbase est une plateforme de négociation de cryptomonnaies ; c’est un courtier en cryptomonnaies, qui de plus propose un service de « gardiennage » de cryptomonnaies ; dans le langage des investisseurs, on dirait que Coinbase est un dépositaire en plus d’être un broker. Il a aussi proposé à ses clients un moyen confidentiel qui lui permet de retrouver leurs codes s’ils les ont perdus. Le cours de cette société, dont le modèle d’affaires consiste en une commission sur les opérations d’achat- ventes de cryptomonnaies, dépend notamment de l’évolution du prix du Bitcoin, qui représente 40% de son activité. Sa part de marché des cryptoactifs serait de 11%.
Nous maintenons plus que jamais ce que nous avons écrit et dit à maintes reprises : le Bitcoin et les cryptomonnaies ont un prix mais pas de valeur. Comme l’or. Le Bitcoin est en quelque sorte l’or digital du XXIème siècle. L’or attire par sa brillance, ses caractéristiques physiques, et sa rareté. Le Bitcoin attire par les performances récentes de son prix, par le fait qu’il utilise une technologie révolutionnaire de registre partagé, et par sa rareté. Mais il ne vaut rien en termes financier : comme l’or, il ne procure aucun revenu à son détenteur. Il peut être considéré comme une réserve de valeur…jusqu’à preuve du contraire, et au même titre que l’or. Sa seule « valeur » est la stupéfiante performance de son cours, qui a fait mentir tous ses détracteurs. Mais si, demain, la tendance s’inverse, alors il n’y aura aucun filet de secours, aucune référence pour éviter au cours la descente dans les abimes.
Il est possible de pousser très loin le parallèle entre l’or et le Bitcoin. Depuis que le monde est monde, depuis l’Antiquité et les Incas, les hommes ont extrait environ 200 000 tonnes d’or, selon le Conseil Mondial de l’Or (WGC). Toute cette production tiendrait d’ailleurs dans un cube de 21 mètres d’arête. Il évalue les réserves encore enfouies à 54 000 tonnes, soit environ 16 ans au rythme de production actuel, soit un peu plus de 3 000 tonnes, dont la moitié est destinée à la bijouterie. La contrepartie monétaire de cette production annuelle et de ce stock, est de 187 Mds$ pour la production annuelle au cours actuel de 1760 $l’once, et d’un peu plus de 11 000 Mds$ pour le stock mondial. Ces chiffres peuvent se rapporter à la capitalisation boursière mondiale, qui est estimée actuellement à environ 100 000 Mds$.
Aujourd’hui, la capitalisation boursière totale du Bitcoin est de l’ordre de 1 200Mds$, et celle de l’ensemble des cryptomonnaies, de 2 000Mds$. Comme pour l’or, on « découvre » encore des Bitcoins, mais on sait que selon l’algorithme initial, le stock de Bitcoin est limité à 21 millions, et que 89% environ des Bitcoins ont déjà été découverts et sont en circulation. Pour l’or, le chiffre correspondant est de 78%...
L’analogie est assez frappante. On peut même dire que si les cryptomonnaies sont appréciées surtout pour leur fonction de réserve de valeur, elles pourraient prétendre à remplacer l’or, et donc viser une capitalisation totale comparable. Ce qui laisse effectivement un potentiel de hausse considérable. Cette substitution à l’or comme ultime réserve de valeur est le seul argument de détention durable du Bitcoin.
En cas de chute des cours, qui adviendra d’une façon aussi certaine que la nuit succède au jour, les cryptomanes n’auront que leurs yeux pour pleurer. Et ils ne pourront même pas transformer leur actif dévalorisé en bijoux, et lui conférer une valeur d’usage.
Investisseurs : 6000 points est actuellement le niveau au-delà duquel nous recommandons de sous pondérer les actions au maximum. Une poursuite de la hausse est néanmoins possible à court terme.
Tendance sur les marchés de taux et de devises : Le taux des obligations du trésor américain s’est détendu et est revenu à 1,54%.
Tendances récentes sur les matières premières : Le cours du pétrole Brent a fortement rebondi et vaut 67$ le baril.
Ce qui fait le « buzz » aujourd’hui, c’est l’annonce qu’Elon Musk a investi une partie de ses liquidités dans le Bitcoin, ou que Coinbase vaut 100 Milliards de $, pour un dernier chiffre d’affaires trimestriel de 1,8Mds$. Le caractère auto entretenu du phénomène ne fait pas de doute. Plus la bulle des crypto monnaies se gonfle, plus le chiffre d’affaires de Coinbase augmente. Hier l’Agefi titrait ainsi un de ses articles : « Coinbase fait flamber le bitcoin à Wall Street ».
La société Coinbase est une plateforme de négociation de cryptomonnaies ; c’est un courtier en cryptomonnaies, qui de plus propose un service de « gardiennage » de cryptomonnaies ; dans le langage des investisseurs, on dirait que Coinbase est un dépositaire en plus d’être un broker. Il a aussi proposé à ses clients un moyen confidentiel qui lui permet de retrouver leurs codes s’ils les ont perdus. Le cours de cette société, dont le modèle d’affaires consiste en une commission sur les opérations d’achat- ventes de cryptomonnaies, dépend notamment de l’évolution du prix du Bitcoin, qui représente 40% de son activité. Sa part de marché des cryptoactifs serait de 11%.
Nous maintenons plus que jamais ce que nous avons écrit et dit à maintes reprises : le Bitcoin et les cryptomonnaies ont un prix mais pas de valeur. Comme l’or. Le Bitcoin est en quelque sorte l’or digital du XXIème siècle. L’or attire par sa brillance, ses caractéristiques physiques, et sa rareté. Le Bitcoin attire par les performances récentes de son prix, par le fait qu’il utilise une technologie révolutionnaire de registre partagé, et par sa rareté. Mais il ne vaut rien en termes financier : comme l’or, il ne procure aucun revenu à son détenteur. Il peut être considéré comme une réserve de valeur…jusqu’à preuve du contraire, et au même titre que l’or. Sa seule « valeur » est la stupéfiante performance de son cours, qui a fait mentir tous ses détracteurs. Mais si, demain, la tendance s’inverse, alors il n’y aura aucun filet de secours, aucune référence pour éviter au cours la descente dans les abimes.
Il est possible de pousser très loin le parallèle entre l’or et le Bitcoin. Depuis que le monde est monde, depuis l’Antiquité et les Incas, les hommes ont extrait environ 200 000 tonnes d’or, selon le Conseil Mondial de l’Or (WGC). Toute cette production tiendrait d’ailleurs dans un cube de 21 mètres d’arête. Il évalue les réserves encore enfouies à 54 000 tonnes, soit environ 16 ans au rythme de production actuel, soit un peu plus de 3 000 tonnes, dont la moitié est destinée à la bijouterie. La contrepartie monétaire de cette production annuelle et de ce stock, est de 187 Mds$ pour la production annuelle au cours actuel de 1760 $l’once, et d’un peu plus de 11 000 Mds$ pour le stock mondial. Ces chiffres peuvent se rapporter à la capitalisation boursière mondiale, qui est estimée actuellement à environ 100 000 Mds$.
Aujourd’hui, la capitalisation boursière totale du Bitcoin est de l’ordre de 1 200Mds$, et celle de l’ensemble des cryptomonnaies, de 2 000Mds$. Comme pour l’or, on « découvre » encore des Bitcoins, mais on sait que selon l’algorithme initial, le stock de Bitcoin est limité à 21 millions, et que 89% environ des Bitcoins ont déjà été découverts et sont en circulation. Pour l’or, le chiffre correspondant est de 78%...
L’analogie est assez frappante. On peut même dire que si les cryptomonnaies sont appréciées surtout pour leur fonction de réserve de valeur, elles pourraient prétendre à remplacer l’or, et donc viser une capitalisation totale comparable. Ce qui laisse effectivement un potentiel de hausse considérable. Cette substitution à l’or comme ultime réserve de valeur est le seul argument de détention durable du Bitcoin.
En cas de chute des cours, qui adviendra d’une façon aussi certaine que la nuit succède au jour, les cryptomanes n’auront que leurs yeux pour pleurer. Et ils ne pourront même pas transformer leur actif dévalorisé en bijoux, et lui conférer une valeur d’usage.
Investisseurs : 6000 points est actuellement le niveau au-delà duquel nous recommandons de sous pondérer les actions au maximum. Une poursuite de la hausse est néanmoins possible à court terme.
Tendance sur les marchés de taux et de devises : Le taux des obligations du trésor américain s’est détendu et est revenu à 1,54%.
Tendances récentes sur les matières premières : Le cours du pétrole Brent a fortement rebondi et vaut 67$ le baril.
Eric GALIEGUE
Analyste financier indépendant,
Président de VALQUANT EXPERTYSE SAS
Membre de l'AFITE
Enregistré à l' ORIAS sous le N° 11059738
7 rue Greffulhe
75 008 PARIS
01 42 93 23 68
06 82 84 78 61
eric.galiegue@valquant.fr
www.valquant.fr
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