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Baromètre CFO 2011 (Michael Page International)

Qui sont les CFO européens ? Quelles sont leurs rémunérations et leurs responsabilités ? Comment voient-ils leur avenir ? Étude exclusive Michael Page International auprès de 2 407 CFO de 14 pays européens.


Michael Page International publie la première édition du Baromètre Européen CFO qui mesure l’état d’esprit des CFO et analyse leurs visions de leurs responsabilités professionnelles, de leurs rémunérations et de leurs possibilités d’évolution de carrière.

L’échelle des salaires des CFO européens
La rémunération annuelle des CFO (bonus compris) est inférieure à 60 000€ pour 8% d’entre eux. 13% ont une rémunération supérieure à 200 000€. Plus de 40% des CFO européens gagnent 120 000€ ou plus par an.
Au-delà des caractéristiques personnelles (sexe, formation, expérience…), la rémunération fluctue avant tout en fonction de la taille de l’entreprise. Les 2/3 des CFO d’entreprises de moins de 100 personnes gagnent moins de 120 000€ par an, et seulement 6% d’entre eux plus de 200 000€. Inversement, dans les entreprises de plus de 5 000 salariés, seulement 25% des CFO ont une rémunération inférieure à 120 000€.

Les CFO Suisses, Allemands et Autrichiens bénéficient des plus fortes rémunérations, plus de 80% d’entre eux se situent au-dessus de la barre des 120 000€ par an. Ce qui n’est le cas que d’un tiers de leurs collègues Espagnols, Suédois, Français ou Polonais. Environ 20% des CFO Polonais et Portugais déclarent gagner moins de 60 000€ par an.

Avec des responsabilités multiples les CFO considèrent jouer un rôle majeur dans l’entreprise
Au-delà de leurs responsabilités financières, les CFO assurent de multiples responsabilités. 67% d’entre eux gèrent des tâches administratives, 48% traitent des questions juridiques. 41% ont des responsabilités informatiques et 37% interviennent dans les RH. 26% sont partie prenante de la fonction achats.

La multiplicité des responsabilités est inversement proportionnelle à la taille du département financier de l’entreprise. 78% des CFO dirigeant des départements financiers de moins de 10 personnes déclarent assurer aussi des tâches administratives. Alors qu’ils ne sont que 59% dans ce cas dans les départements de plus de 100 collaborateurs. Un CFO de PME est le plus souvent un homme clef du fonctionnement opérationnel de l’entreprise. Dans une grande entreprise, son homologue joue un rôle tout aussi important mais beaucoup plus concentré sur la fonction financière.

L’importance du CFO se mesure aussi à la qualité de sa relation avec le dirigeant de l’entreprise. Pour 38% des répondants, leur relation avec le PDG est décrite comme « collaboration ». 36% disent « travailler en équipe » avec leur PDG. Ils ne sont que 11% à avoir une relation essentiellement « hiérarchique » avec leur dirigeant.

Les CFO moteurs de la transformation de l’entreprise
Les CFO déclarent devoir relever d’importants défis pour transformer leur entreprise. 54% d’entre eux sont impliqués dans l’amélioration des processus d’achat. 50% participent activement à la mise en place de nouveaux systèmes informatiques et ERP. L’internationalisation de l’activité est un projet en cours pour 44% des CFO européens. 42% d’entre eux cherchent de nouvelles sources d’investissement, 34% sont engagés dans la restructuration ou le développement de leurs services administratifs et 33% dans une fusion-acquisition. Seulement 21% des CFO travaillent encore à la création de centres de services partagés.

Quelles évolutions de compétences et de carrière pour les CFO européens ?
Pour 65% des répondants, gestion et vision stratégique sont les compétences centrales que devrait avoir tout CFO. Environ 4 CFO sur 10 considèrent que le professionnalisme et l’éthique sont des éléments importants de leur poste. Les compétences en matière de gouvernance d’entreprise obtiennent un score de 38%. A l’inverse, les compétences plus techniques ne sont pas considérées comme essentielles : seulement 1/3 des CFO voit la gestion de trésorerie comme une compétence importante. De même pour l’analyse financière (23%), les compétences en investissement et options financières (14%), la connaissance des IFRS et IAS (6%) ainsi que la fiscalité et l’audit (5%).

Face à cet état des lieux des compétences requises, les CFO tentent de se projeter dans leur avenir mais sans grande ambition pour le plus grand nombre : 46% d’entre eux pensent occuper dans deux ans le même poste qu’aujourd’hui. Cependant, 17% sont beaucoup plus ambitieux et déclarent avoir pour objectif de devenir PDG ou DG dans les 2 ans.

Près d’un CFO sur 2 (47%) serait prêt à s’expatrier pour faire évoluer sa carrière. De façon générale, la motivation principale pour changer de poste est la hausse de la rémunération, 54% des CFO citent ce critère comme « fondamental pour envisager un changement professionnel ».

Des CFO aux profils divers
Parmi les 2 407 CFO européens ayant participé à l’enquête, 18% travaillent dans l’industrie, 12% dans des sociétés de service aux entreprises, 10% dans le secteur des biens de consommation et 8% dans les hautes technologies. Seulement 6% sont dans le secteur de la santé ou dans le commerce. 4% travaillent dans le secteur de l’énergie, 3% dans la logistique, 2% dans les loisirs et 1% dans le secteur public ou des ONG à but non lucratif.

28% des participants à l’étude travaillent dans des entreprises de moins de 100 personnes ou de 100 à 499 personnes. 8% sont dans des entreprises de 500 à 999 collaborateurs et 13% dans des entreprises de 1 000 à 4 999 personnes ou 5 000 et plus.
59% des CFO de l’étude travaillent dans des entreprises privées et seulement 29% dans des entreprises cotées.
Les hommes sont très largement majoritaires avec 73% des CFO ayant répondu à l’étude.

Un manque unanime de confiance dans l’euro
Interrogés en février-mars sur leur confiance dans l’euro, les CFO européens étaient déjà très sceptiques. En effet, alors que la plupart des CFO interrogés travaille dans la zone euro, 78% d’entre eux déclarent n’avoir « aucune confiance » ou « peu de confiance » dans la monnaie commune. En revanche, les CFO Russes, Suisses, Suédois ou Turques, qui ne font pas partie de la zone euro, sont ceux qui montrent le plus de confiance dans l’euro. Compte tenu de l’évolution de la situation en Europe, les résultats d’un prochain baromètre européen CFO permettront de mesurer l’évolution de l’état d’esprit des responsables financiers des entreprises européennes dans un contexte économique et financier de plus en plus tendu.

L’état d’esprit des CFO est avant tout influencé par les situations économiques locales
Les CFO établissent un lien direct entre la santé et la performance de leur entreprise et celle de leur environnement économique. Les CFO ayant une vision plutôt négative de la situation économique de leur pays sont les mêmes à porter un regard critique sur les performances de leur entreprise. Ainsi, 50% des CFO ayant une opinion négative de la situation économique de leur pays décrivent leur entreprise comme « sous performante » ou « un peu sous performante ». C’est particulièrement vrai en Europe du Sud (Portugal et Espagne).

Inversement, 48% des CFO ayant une vision positive de la situation économique de leur pays, ont aussi une vision très positive de leur entreprise.

Résultats de l’étude disponible en ligne :
http://www.michaelpage.fr/productsApp/Minisites/CFO/home.htm

A propos de Michael Page
A propos de Michael Page International Plc

Coté à la bourse de Londres depuis avril 2001, le Groupe Michael Page compte aujourd’hui 156 bureaux répartis dans 32 pays et rassemble 5 350 collaborateurs qui conseillent et accompagnent leurs clients et candidats dans la recherche de solutions adaptées. Le Groupe a enregistré en 2010 un chiffre d’affaires
de £832.3 millions.

Vendredi 9 Décembre 2011




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