Comme il se doit dans une institution financière, dont une part importante des émissions de gaz à effet de serre est due à son informatique, c'est vers les ressources de calcul que les efforts portent en priorité. Plus précisément, une petite portion (5%) des calculs de risques de la banque verte sont désormais déportés sur la plate-forme de la startup française Qarnot Computing, qui adopte une approche originale du « cloud computing » pour limiter ses impacts environnementaux.
En effet, les serveurs de la jeune pousse – installés dans des habitations individuelles, dans des bureaux ou encore dans des bâtiments publics (écoles, universités…) – sont également des radiateurs thermiques, fournissant une chaleur gratuite dans les locaux équipés. Les bénéfices environnementaux sont doubles puisque, d'un côté, l'énergie nécessaire au refroidissement des centres de production informatique est économisée tandis que, de l'autre, les moyens de chauffage traditionnels disparaissent.
Naturellement, le système est moins efficace durant les mois les plus chauds. Cependant, différentes stratégies sont mises en œuvre afin de maintenir une disponibilité constante des ressources pour les clients : un mode « ralenti » permet de faire fonctionner les serveurs sans émission de chaleur notable, des machines sont installées dans des zones situées en altitude (où le chauffage est utile toute l'année) et, surtout, une partie de la capacité de calcul reste en permanence en réserve, offerte à des associations et des instituts de recherche pendant les périodes creuses.
Calculateur Q.rad de Qarnot Computing
En effet, les serveurs de la jeune pousse – installés dans des habitations individuelles, dans des bureaux ou encore dans des bâtiments publics (écoles, universités…) – sont également des radiateurs thermiques, fournissant une chaleur gratuite dans les locaux équipés. Les bénéfices environnementaux sont doubles puisque, d'un côté, l'énergie nécessaire au refroidissement des centres de production informatique est économisée tandis que, de l'autre, les moyens de chauffage traditionnels disparaissent.
Naturellement, le système est moins efficace durant les mois les plus chauds. Cependant, différentes stratégies sont mises en œuvre afin de maintenir une disponibilité constante des ressources pour les clients : un mode « ralenti » permet de faire fonctionner les serveurs sans émission de chaleur notable, des machines sont installées dans des zones situées en altitude (où le chauffage est utile toute l'année) et, surtout, une partie de la capacité de calcul reste en permanence en réserve, offerte à des associations et des instituts de recherche pendant les périodes creuses.
Calculateur Q.rad de Qarnot Computing

En raison de ces compromis, l'affirmation selon laquelle Qarnot Computing permet de réduire de 78% l'empreinte environnementale des entreprises semble malheureusement très exagérée. Le bilan global de l'ensemble est néanmoins indubitablement positif, tout en étant extrêmement attractif pour tous les acteurs impliqués : ceux qui hébergent les serveurs disposent d'un chauffage gratuit (l'électricité consommée leur est remboursée) tandis que les tarifs pratiqués pour l'usage du cloud sont avantageux.
En ce qui concerne BNP Paribas, l'initiative est remarquable à plus d'un titre. Tout d'abord, son volet environnemental n'est pas totalement négligeable, même si l'ampleur du déploiement est aujourd'hui limitée (espérons qu'il ne s'agisse que d'un début). En parallèle, il s'agit aussi d'une étape importante franchie dans l'adoption du « cloud computing », qui reste une exception dans les banques. Enfin, le partenariat avec une startup constitue une autre rareté dans le secteur. La transformation progresse donc, à petits pas…
Note rédaction Finyear : voir notre article du 20 mars 2015
BNP Paribas chauffe gratuitement plusieurs lieux en région parisienne
www.finyear.com/BNP-Paribas-chauffe-gratuitement-plusieurs-lieux-en-region-parisienne_a32337.html
En ce qui concerne BNP Paribas, l'initiative est remarquable à plus d'un titre. Tout d'abord, son volet environnemental n'est pas totalement négligeable, même si l'ampleur du déploiement est aujourd'hui limitée (espérons qu'il ne s'agisse que d'un début). En parallèle, il s'agit aussi d'une étape importante franchie dans l'adoption du « cloud computing », qui reste une exception dans les banques. Enfin, le partenariat avec une startup constitue une autre rareté dans le secteur. La transformation progresse donc, à petits pas…
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