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73% des sites Internet français n’ont pas été mis à jour depuis plus d’un an et 23% sont illégaux

73% des sites Internet français n’ont pas été mis à jour depuis plus d’un an, 23% sont illégaux (dont 71% dans les services publiques). À peine 43% des sociétés françaises sont présentes sur la toile et ce sont les artisans ainsi que les commerçants qui sont les plus dynamiques en termes d’e-commerce.


La France traîne ainsi à la 9ème place européenne !
Email-Brokers, le leader du marketing interactif et de l’email-marketing, dévoile aujourd’hui le premier baromètre de l’Internet français. Cette cartographie inédite dresse un état des lieux exhaustif du web en France et se positionne comme la plus grande base de données du genre.

Selon l’analyse d’Email-Brokers, la France compte plus de 2,6 millions de sites Internet, dont presque 2,2 millions ont une finalité professionnelle. Ces derniers arrivent loin devant les sites du service public (plus de 149.000) ou du secteur non-marchand (près de 70.000). Les sites vitrines représentent par ailleurs 71% de l’ensemble des sites français, contre 29% pour les sites dynamiques. Les blogs et forums ne représentent, quant à eux, que 4% de l’Internet en France. En outre, 57% des sites comptent moins de 50 pages, tandis que ceux à gros volume de contenu (plus de 500 pages) représentent à peine 4% du Net français.

L’évolution principale se dessine au niveau des sites d’e-commerce qui ont connu une croissance de près de 100% en un an seulement avec, aujourd’hui, plus de 132.000 sites. La révolution est réalisée par les artisans et commerçants, dont presque 52% intègrent dorénavant la vente sur Internet dans leur stratégie de développement commercial.

L’enquête révèle également que les sites français sont, dans leur immense majorité, faiblement actualisés : 73% d’entre eux ont été mis à jour pour la dernière fois il y a plus d’un an. Pire encore, seuls 9% d’entre eux ont été actualisés durant les trois derniers mois.

Une des conclusions les plus inattendues de cette analyse est que plus de 71% des sites web des services publics français sont illégaux au regard de la loi. En effet, pour des raisons de transparence, les sites sont obligés de communiquer un minimum d’informations.

La loi n°2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l'économie numérique (LCEN) précise que toute entreprise française qui possède un site Internet doit y faire figurer :
- Sa dénomination ou sa raison sociale et son siège social
- Son numéro de téléphone
S'il s'agit d'une entreprise assujettie aux formalités d'inscription au registre du commerce et des sociétés ou au répertoire des métiers, le numéro de son inscription, son capital et l'adresse de son siège social
Le nom du directeur ou du codirecteur de la publication et, le cas échéant, celui du responsable de la rédaction au sens de l'article 93-2 de la loi n° 82-652 du 29 juillet 1982
Le nom, la dénomination ou la raison sociale et l'adresse ainsi que le numéro de téléphone du prestataire hébergeant le site en question.

En plus de ces obligations légales, il ne faut pas oublier que tout site Internet français doit faire l'objet d'une déclaration auprès de la CNIL (Commission Nationale Informatique et Libertés), conformément à la loi n°2004-801 du 6 août 2004 relative à la protection des personnes physiques à l'égard des traitements de données à caractère personnel.

« Le fait que seulement 29% des sites de services publics se conforment à cette obligation légale circonstanciée est très frappant, surtout si l’on remarque que ce sont les mairies, l’organe de pouvoir le plus proche du citoyen, qui sont les plus mauvais élèves.», explique William Vande Wiele, fondateur d’Email-Brokers. « Ce sont ainsi les sociétés de services, les industries, banques et assurances qui relèvent le niveau puisque, dans l’ensemble, 73% des entreprises françaises respectent la réglementation.»

Certaines régions de France sont plus fertiles que d’autres en termes de création de sites web : si on regarde la carte, les sites sont localisés principalement à Paris et en Ile de France (17%), Lyon arrive en seconde position avec 9%, et Lille (5%) en troisième. Marseille et Bordeaux sont à égalité avec seulement 4% alors que Strasbourg abrite 3% des sites de l’hexagone.

« Ces chiffres montrent que les régions évoluent normalement sur le web suivant leur démographie mais également que de nombreuses entreprises et organisations n’ont pas encore réalisé l’importance d’Internet », souligne William Vande Wiele. « Pour beaucoup, un site web est au mieux un mal nécessaire qui sert uniquement de carte de visite, au pire un gadget superflu. En outre, il est regrettable que les pouvoirs politiques ne perçoivent pas encore l’Internet comme un partenaire économique à part entière. On peut s’inquiéter de l’impact de cette carence sur le développement de la France, qui ne se classe ainsi, en termes de présence sur Internet, qu’en 9ème position sur le plan européen et ce, après l’Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg, le Royaume-Uni, l’Italie, la Finlande et l’Irlande. S’il ne trouve pas chez nous ce qu’il cherche, le surfeur ira en effet voir sur les sites de concurrents étrangers. »

Une méthodologie transparente et rigoureuse
Pour établir ces statistiques, Email-Brokers a utilisé une méthodologie à la fois puissante, rigoureuse et transparente. « Depuis 2009, nous avons recensé l’ensemble des sites professionnels français en les collectant via différents canaux : noms des entreprises et codes postaux, extensions officielles (.fr, .com, .net…), villes et villages de France, professions, numéros de téléphone, requêtes automatisées sur les moteurs de recherche… », explique William Vande Wiele. « Cette immense collecte nous a apporté deux trilliards de Gigabytes de données brutes. »
Email-Brokers a ensuite nettoyé cette base en validant individuellement chaque adresse Internet, puis en analysant le contenu de chaque site (structure, dernière date de mise à jour, nombre de pages…) via un logiciel spécialisé.
Deux sociétés, basées respectivement en Inde et au Maroc, ont ensuite récolté manuellement des informations sur les sites répertoriés (nom de l’entreprise, adresse, numéros de téléphone et de SIRET…).
Enfin, une société de télémarketing a qualifié et certifié les données récoltées.

« Après deux ans et quelques 450.000 heures de travail, nous sommes en mesure de dévoiler le premier état des lieux réel et exhaustif des sites Internet à vocation professionnelle en France », précise William Vande Wiele. « Cet énorme chantier nous permet ainsi d’optimiser nos services, de mieux répondre aux stratégies de nos clients et de nous positionner comme le leader d’opinion sur le marché du marketing en ligne. »

Sur la base de cette enquête et en utilisant des outils et une méthodologie identiques, Email-Brokers est parfaitement capable d’analyser l’état de n’importe quel marché limitrophe et de les comparer ainsi aux autres à des fins stratégiques et de business intelligence.

Un exercice unique en son genre de par son indépendance
Email-Brokers a constitué ce cliché du tissu économique que représente l’Internet français sans l’aide des sources traditionnelles que fournit l’Etat français (INSEE, AFNIC, registre de commerce, CNIL, etc.). En outre, ces données officielles sont souvent parcellaires et/ou incorrectes, faute de suivi de la part de l’administration et des entreprises qui les commercialisent. De son côté, le leader du marketing interactif et de l’email-marketing a développé un système qui actualise les informations en temps réel et garantit un résultat de très haut niveau.

« Nous posons ainsi les jalons d’une sorte de registre national de l’Internet, de même qu’il existe déjà le RNCS, l’INSEE, l’AFNIC, etc.», conclut William Vande Wiele. « Une chose est certaine : nous sommes les seuls sur le marché à proposer une information aussi optimale aux grands comptes et ce, à l’échelle internationale. »

À propos d’Email-Brokers
La société Email-Brokers est un acteur majeur du marketing interactif et de l’email-marketing en Belgique et en France, et plus généralement en Europe occidentale où elle propose de très puissantes bases de données business-to-business.
La société a été créée en 2001 à proximité de la première université de Belgique. Elle connaît depuis lors une croissance permanente à 2 chiffres, grâce à ses partenariats de terrain, d’une part avec d’autres sociétés de marketing direct et d’autre part avec des sociétés d’information et d’analyse financière.
Email-Brokers a structuré ses activités autour de deux départements centraux :
e-database management : centré sur les enrichissements et qualifications de bases de données des clients
email-marketing : qui commercialise les services sous forme de location de fichiers, création et gestion de campagne, etc...

Lundi 21 Novembre 2011



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