Il s’agit d’un exercice dans lequel on ne s’attend guère à voir exceller les casinos français, lieu typique de la dépense somptuaire et du plaisir. Son rôle d'évasion permet d’oublier les aspects sombres de la vie quotidienne.
L’univers du jeu peut-il, et dans quel but, ouvrir son portefeuille à de bonnes causes et laisser parler son bon cœur ?
Est-ce pour redorer son blason, souvent associé au vice, voire au blanchiment d’argent ? Ou est-ce une autre façon de promouvoir le « jeu responsable » en faisant preuve d’altruisme ? Adopter une conduite redistributive pourrait être une nouvelle stratégie d’investissement et de développement sociétal.
Las Vegas se ligue face à l’impécuniosité
Las Vegas reste la capitale mondiale du jeu, même si Macao la dépasse sept fois en matière de revenus. Elle se doit de montrer que sa richesse profite à tous et n’est pas que l'ultime avatar d’un capitalisme exacerbé.
À ce titre, le MGM resorts organise conjointement à la Banque alimentaire de Three Square, un programme de dons de nourriture excédentaire, issue de ses banquets, qui atteignait jusqu’à 800 000 repas à l’intention des nécessiteux du sud du Nevada en 2020. Le MGM resorts a également récolté 80 millions de $ de dons, à l’adresse d’environ 1500 associations émargeant d'au moins 4 États.
De son côté, le Metropolitan a récolté, en 2020, 26.000 $ auprès de ses clients dont 12% d’entre eux ont, au moment de retirer de l’argent au distributeur, pu reverser un pourcentage en choisissant entre 4 associations.
L’un des casinos les plus altruistes de Las Vegas est le Las Vegas Sands, appartenant à Miriam Adelson, la veuve de Sheldon, médecin de formation spécialisée... dans le soin aux addictions. Durant la pandémie de Covid-19, l’établissement a fourni 2 millions de masques et 20.000 combinaisons de protection aux centres hospitaliers de New York et du Nevada. Il a aussi mis 250.000 $ à la disposition des associations locales et leur a apporté de grosses quantités de nourritures et d’eau.
La France suit-elle l’exemple philanthropique des casinos américains ?
La France n’est pas en reste, même si la philanthropie et la tradition associative appartiennent pleinement au terreau culturel américain.
Le Casino Le Lyon Vert, appartenant à la famille Partouche, et la Banque Alpes récoltent jusqu'à 30 000 euros pour le compte du « Petit Monde », au profit des enfants hospitalisés. Ils s’entourent de partenaires tels que des chefs étoilés de la gastronomie lyonnaise et des personnalités de milieux en vue, du show-business au monde sportif.
Près de l’Espagne, le Casino Stelsia de Collioure organise mensuellement un Bingo, offrant plus de 1.000 € de cadeaux. Les fonds récoltés le sont en soutien à l’association catalane de don du sang de la ville.
Le Casino Barrière de Carry-le-Rouet a récolté 30.000 €, en organisant des tournois de poker. Ces fonds ont été investis dans le reboisement des monts de la région, dévastés par les incendies estivaux.
Quand les joueurs mettent la main à la poche
Le champion des tournois de poker, Franck Kalfon s’est mis en tête d’aider l’association « J’apprends », au profit de l’insertion des enfants en situation de handicap, avec une insistance particulière sur les efforts de scolarisation au sein des écoles publiques. En juin 2021, il a organisé un tournoi avec plus de 90 participants qui se sont acquittés d’un don à l’inscription d’au moins 100 € auprès de l’association.
Que retenir de tous ces beaux gestes, pensés, organisés, popularisés ? D’abord, que le monde du jeu ne vit pas dans cette espèce d’insouciance aux malheurs du monde qu’on lui prête. Gagner de l’argent aux jeux et savoir le réinjecter dans des causes humanitaires ou écologiques est une forme d’investissement durable à part entière et responsabilité vis-à-vis de ses contemporains.
L’univers du jeu peut-il, et dans quel but, ouvrir son portefeuille à de bonnes causes et laisser parler son bon cœur ?
Est-ce pour redorer son blason, souvent associé au vice, voire au blanchiment d’argent ? Ou est-ce une autre façon de promouvoir le « jeu responsable » en faisant preuve d’altruisme ? Adopter une conduite redistributive pourrait être une nouvelle stratégie d’investissement et de développement sociétal.
Las Vegas se ligue face à l’impécuniosité
Las Vegas reste la capitale mondiale du jeu, même si Macao la dépasse sept fois en matière de revenus. Elle se doit de montrer que sa richesse profite à tous et n’est pas que l'ultime avatar d’un capitalisme exacerbé.
À ce titre, le MGM resorts organise conjointement à la Banque alimentaire de Three Square, un programme de dons de nourriture excédentaire, issue de ses banquets, qui atteignait jusqu’à 800 000 repas à l’intention des nécessiteux du sud du Nevada en 2020. Le MGM resorts a également récolté 80 millions de $ de dons, à l’adresse d’environ 1500 associations émargeant d'au moins 4 États.
De son côté, le Metropolitan a récolté, en 2020, 26.000 $ auprès de ses clients dont 12% d’entre eux ont, au moment de retirer de l’argent au distributeur, pu reverser un pourcentage en choisissant entre 4 associations.
L’un des casinos les plus altruistes de Las Vegas est le Las Vegas Sands, appartenant à Miriam Adelson, la veuve de Sheldon, médecin de formation spécialisée... dans le soin aux addictions. Durant la pandémie de Covid-19, l’établissement a fourni 2 millions de masques et 20.000 combinaisons de protection aux centres hospitaliers de New York et du Nevada. Il a aussi mis 250.000 $ à la disposition des associations locales et leur a apporté de grosses quantités de nourritures et d’eau.
La France suit-elle l’exemple philanthropique des casinos américains ?
La France n’est pas en reste, même si la philanthropie et la tradition associative appartiennent pleinement au terreau culturel américain.
Le Casino Le Lyon Vert, appartenant à la famille Partouche, et la Banque Alpes récoltent jusqu'à 30 000 euros pour le compte du « Petit Monde », au profit des enfants hospitalisés. Ils s’entourent de partenaires tels que des chefs étoilés de la gastronomie lyonnaise et des personnalités de milieux en vue, du show-business au monde sportif.
Près de l’Espagne, le Casino Stelsia de Collioure organise mensuellement un Bingo, offrant plus de 1.000 € de cadeaux. Les fonds récoltés le sont en soutien à l’association catalane de don du sang de la ville.
Le Casino Barrière de Carry-le-Rouet a récolté 30.000 €, en organisant des tournois de poker. Ces fonds ont été investis dans le reboisement des monts de la région, dévastés par les incendies estivaux.
Quand les joueurs mettent la main à la poche
Le champion des tournois de poker, Franck Kalfon s’est mis en tête d’aider l’association « J’apprends », au profit de l’insertion des enfants en situation de handicap, avec une insistance particulière sur les efforts de scolarisation au sein des écoles publiques. En juin 2021, il a organisé un tournoi avec plus de 90 participants qui se sont acquittés d’un don à l’inscription d’au moins 100 € auprès de l’association.
Que retenir de tous ces beaux gestes, pensés, organisés, popularisés ? D’abord, que le monde du jeu ne vit pas dans cette espèce d’insouciance aux malheurs du monde qu’on lui prête. Gagner de l’argent aux jeux et savoir le réinjecter dans des causes humanitaires ou écologiques est une forme d’investissement durable à part entière et responsabilité vis-à-vis de ses contemporains.
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