Alors que le bitcoin est au cœur des conversations avec la généralisation des cryptomonnaies, de grands noms tels que Tesla, BlackRock, MasterCard ou BNY Mellon rejoignent la tendance. Cependant, le numérique étant omniprésent, la montée en flèche de l’intérêt pour les cryptomonnaies a de multiples conséquences dont les prestataires de services de paiement doivent tenir compte avant de leur ouvrir la porte.
L’adoption de cryptomonnaies pour le règlement de transactions classiques constitue une véritable révolution pour les consommateurs comme pour les commerçants. Côté vendeurs, la capacité d’accepter les paiements numériques pourrait leur permettre de court-circuiter les systèmes traditionnels : les cryptomonnaies rebattent les cartes, en évitant d’avoir à passer par un tiers pour le traitement. Il s’agit là d’un phénomène sans précédent. C’est également une formidable nouvelle pour les pays moins développés car cela permettrait aux consommateurs et aux commerçants de conclure des transactions sous forme numérique sans avoir besoin d’un compte bancaire ou d’un TPV (terminal de point de vente) : seuls un téléphone et une connexion Internet suffisent, dont 5 milliards sont déjà en service aujourd’hui (un nombre en constante progression).
Toutefois, il faut aussi prendre en compte certains aspects réglementaires. Une cryptomonnaie ne repose pas sur des services financiers à l’instar d’une monnaie classique. Alors que les banques cherchent à s’inviter sur la scène du bitcoin, les cryptomonnaies peuvent se passer d’elles. De même, il n’existe pas autant de contrôles antiblanchiment pour les cryptomonnaies que pour les capitaux classiques, de sorte qu’il peut être difficile de savoir si l’argent a une source ou un destinataire légitime.
Que se passe-t-il lorsque nous injectons de la monnaie numérique dans des cartes de débit ou de crédit ? Ces transactions sont susceptibles de réduire la maîtrise des commerçants sur les fluctuations des cours mais sont plus coûteuses que les transactions P2P et de nature à introduire des intermédiaires superflus. Les commerçants peuvent contribuer à faire le lien entre le commerce et les cryptomonnaies en mettant en place leur propre porte-monnaie électronique, ou bien les sociétés de cartes de crédit pourraient peut-être permettre à ceux-ci de convertir la monnaie numérique en temps réel afin d’éliminer le risque de fluctuations des cours.
Puisque la plupart de l’infrastructure est déjà mise en place pour rendre possibles les transactions en cryptomonnaie, les commerçants n’ont plus qu’à trouver les prestataires de services qui leur permettront d’accepter ce type de paiement tout en évitant les risques.
Pour ceux prêts à se doter d’une passerelle de paiement en cryptomonnaie, n’oubliez pas l’importance des clés privées : si vous – ou vos clients – perdez le contrôle de la clé privée, vous perdez le contrôle des cryptomonnaies. Pensez aussi qu’il existe toujours des piratages de plateformes d’échange de cryptomonnaies : le plus récent a touché la plateforme Kucoin, pour un montant dérobé de 280 millions de dollars. Dans ce cas, comme dans d’autres, ce n’est pas un protocole de la blockchain qui a été déchiffré ou piraté mais des clés privées qui ont été volées car pas assez bien protégées. Un porte-monnaie matériel offline est le moyen le plus sûr de conserver de la cryptomonnaie mais il est aussi moins pratique et plus technique.
Face à l’arrivée de nombreux nouveaux venus sur le marché, veillez à bien comprendre par où commencer et comment éviter les erreurs les plus courantes. Recherchez des fonctions de sécurité, notamment l’authentification à deux facteurs et les « chambres fortes » numériques, qui offrent des niveaux supplémentaires de protection pour le stockage des cryptomonnaies sur les plateformes d’échange. En outre, vérifiez que la plateforme fait partie des rares sur le marché à être assurées. A mesure que l’utilisation des cryptomonnaies va se développer, il en ira de même de la demande des consommateurs pour les utiliser dans leurs transactions au quotidien et il est certain que les pirates tenteront de mettre à profit cette intensification des échanges.
L’adoption de cryptomonnaies pour le règlement de transactions classiques constitue une véritable révolution pour les consommateurs comme pour les commerçants. Côté vendeurs, la capacité d’accepter les paiements numériques pourrait leur permettre de court-circuiter les systèmes traditionnels : les cryptomonnaies rebattent les cartes, en évitant d’avoir à passer par un tiers pour le traitement. Il s’agit là d’un phénomène sans précédent. C’est également une formidable nouvelle pour les pays moins développés car cela permettrait aux consommateurs et aux commerçants de conclure des transactions sous forme numérique sans avoir besoin d’un compte bancaire ou d’un TPV (terminal de point de vente) : seuls un téléphone et une connexion Internet suffisent, dont 5 milliards sont déjà en service aujourd’hui (un nombre en constante progression).
Toutefois, il faut aussi prendre en compte certains aspects réglementaires. Une cryptomonnaie ne repose pas sur des services financiers à l’instar d’une monnaie classique. Alors que les banques cherchent à s’inviter sur la scène du bitcoin, les cryptomonnaies peuvent se passer d’elles. De même, il n’existe pas autant de contrôles antiblanchiment pour les cryptomonnaies que pour les capitaux classiques, de sorte qu’il peut être difficile de savoir si l’argent a une source ou un destinataire légitime.
Que se passe-t-il lorsque nous injectons de la monnaie numérique dans des cartes de débit ou de crédit ? Ces transactions sont susceptibles de réduire la maîtrise des commerçants sur les fluctuations des cours mais sont plus coûteuses que les transactions P2P et de nature à introduire des intermédiaires superflus. Les commerçants peuvent contribuer à faire le lien entre le commerce et les cryptomonnaies en mettant en place leur propre porte-monnaie électronique, ou bien les sociétés de cartes de crédit pourraient peut-être permettre à ceux-ci de convertir la monnaie numérique en temps réel afin d’éliminer le risque de fluctuations des cours.
Puisque la plupart de l’infrastructure est déjà mise en place pour rendre possibles les transactions en cryptomonnaie, les commerçants n’ont plus qu’à trouver les prestataires de services qui leur permettront d’accepter ce type de paiement tout en évitant les risques.
Pour ceux prêts à se doter d’une passerelle de paiement en cryptomonnaie, n’oubliez pas l’importance des clés privées : si vous – ou vos clients – perdez le contrôle de la clé privée, vous perdez le contrôle des cryptomonnaies. Pensez aussi qu’il existe toujours des piratages de plateformes d’échange de cryptomonnaies : le plus récent a touché la plateforme Kucoin, pour un montant dérobé de 280 millions de dollars. Dans ce cas, comme dans d’autres, ce n’est pas un protocole de la blockchain qui a été déchiffré ou piraté mais des clés privées qui ont été volées car pas assez bien protégées. Un porte-monnaie matériel offline est le moyen le plus sûr de conserver de la cryptomonnaie mais il est aussi moins pratique et plus technique.
Face à l’arrivée de nombreux nouveaux venus sur le marché, veillez à bien comprendre par où commencer et comment éviter les erreurs les plus courantes. Recherchez des fonctions de sécurité, notamment l’authentification à deux facteurs et les « chambres fortes » numériques, qui offrent des niveaux supplémentaires de protection pour le stockage des cryptomonnaies sur les plateformes d’échange. En outre, vérifiez que la plateforme fait partie des rares sur le marché à être assurées. A mesure que l’utilisation des cryptomonnaies va se développer, il en ira de même de la demande des consommateurs pour les utiliser dans leurs transactions au quotidien et il est certain que les pirates tenteront de mettre à profit cette intensification des échanges.
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