Diagnostic : ostéoporose et ostéofibromatose
Comme les enquêtes l’ont prouvé, à la fin du pléistocène (de - 1,8 million d’années à - 10 000 ans), les mammouths ont souffert de diverses maladies de l’os et du cartilage, le plus fréquemment d’ostéoporose (maladie caractérisée par une diminution de la masse osseuse et une fragilité du squelette) ou d’ostéofibromatose (des tumeurs dans les os). L’ostéoporose est une maladie spécifique due à l’âge, cependant toutes les tranches d’âge en incluant les nouveau-nés sont concernées, la famine des femelles ayant affecté les bébés au cours de la grossesse. Le scientifique a trouvé une confirmation de ses conclusions dans les publications d’autres chercheurs consacrés aux "cimetières" de mammouths en Europe : pratiquement tous les animaux qui sont morts avaient eux aussi souffert d’un manque de calcium, de magnésium et de sodium.
Explication : des bouleversements géologiques
Il y a environ 25-23 mille ans, une période d’activité tectonique a eu lieu sur le territoire de l’Europe du Nord et de l’Asie Nord-est. Par exemple, à cette époque, les Carpates polonaises se sont elevées rapidement de 100 à 300 mètres à raison de 2 millimètres par an. La montée des territoires et la diminution brusque du niveau océanique mondial au début de la dernière période glaciaire a causé un lourd dessalement du paysage et un manque aigu d’alcalino-terreux et d’alcalins. On note que ce manque d’éléments est toujours visible dans la majeure partie de l’Eurasie du Nord.
L’homme disculpé ?
Les mammouths ont eu des temps difficiles. En raison du stress géochimique, les capacités corporelles des mammouths sibériens se sont réduites de moitié. Selon Leschinsky, c’est le changement radical des paysages qui a mené à la famine minérale, aux maladies massives des tissus squelettiques et, à long terme, à leur extinction. Comme l’indiquent les chercheurs, une part très importante des tissus squelettiques permet d’affirmer que la vaste disparition d’animaux était indépendante de l’impact de l’homme. Il est douteux qu’une population aussi peu nombreuse ait pu à ce moment-là exterminer les mammouths sur leur immense territoire.
Source : Agence pour la diffusion de l’information technologique
www.science.gouv.fr
Comme les enquêtes l’ont prouvé, à la fin du pléistocène (de - 1,8 million d’années à - 10 000 ans), les mammouths ont souffert de diverses maladies de l’os et du cartilage, le plus fréquemment d’ostéoporose (maladie caractérisée par une diminution de la masse osseuse et une fragilité du squelette) ou d’ostéofibromatose (des tumeurs dans les os). L’ostéoporose est une maladie spécifique due à l’âge, cependant toutes les tranches d’âge en incluant les nouveau-nés sont concernées, la famine des femelles ayant affecté les bébés au cours de la grossesse. Le scientifique a trouvé une confirmation de ses conclusions dans les publications d’autres chercheurs consacrés aux "cimetières" de mammouths en Europe : pratiquement tous les animaux qui sont morts avaient eux aussi souffert d’un manque de calcium, de magnésium et de sodium.
Explication : des bouleversements géologiques
Il y a environ 25-23 mille ans, une période d’activité tectonique a eu lieu sur le territoire de l’Europe du Nord et de l’Asie Nord-est. Par exemple, à cette époque, les Carpates polonaises se sont elevées rapidement de 100 à 300 mètres à raison de 2 millimètres par an. La montée des territoires et la diminution brusque du niveau océanique mondial au début de la dernière période glaciaire a causé un lourd dessalement du paysage et un manque aigu d’alcalino-terreux et d’alcalins. On note que ce manque d’éléments est toujours visible dans la majeure partie de l’Eurasie du Nord.
L’homme disculpé ?
Les mammouths ont eu des temps difficiles. En raison du stress géochimique, les capacités corporelles des mammouths sibériens se sont réduites de moitié. Selon Leschinsky, c’est le changement radical des paysages qui a mené à la famine minérale, aux maladies massives des tissus squelettiques et, à long terme, à leur extinction. Comme l’indiquent les chercheurs, une part très importante des tissus squelettiques permet d’affirmer que la vaste disparition d’animaux était indépendante de l’impact de l’homme. Il est douteux qu’une population aussi peu nombreuse ait pu à ce moment-là exterminer les mammouths sur leur immense territoire.
Source : Agence pour la diffusion de l’information technologique
www.science.gouv.fr