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Opinion | Gabriel Le Roux, cofondateur de Primer. "Enfin une révolution dans les paiements ! Les commerçants sauront-ils la saisir ?"


Amazon s’est imposé dans nos vies au point que nous oublions souvent aujourd’hui qu’il ne s’agissait à l’origine que d’une librairie en ligne. Cependant, comme Jeff Bezos l’a finement observé, « le danger, c’est de ne pas évoluer ». Aujourd’hui, des millions de personnes à travers le monde comptent sur Amazon pour toutes sortes d’achats, de la nourriture pour chien aux courses alimentaires. Pour ne pas se laisser distancer par leurs concurrents internationaux, les commerçants doivent suivre la dynamique du marché et la demande des consommateurs. En bref, ils doivent évoluer. Et s’il y a bien un domaine où le besoin d’évolution se fait sentir, c’est celui des moyens de paiement acceptés par les commerçants en ligne français. Le secteur connaît d’ailleurs un véritable bouleversement depuis quelques années.

Le marché français, longtemps dominé par les traditionnels paiements en espèces, par carte ou par virement, traverse une transition rapide vers de nouvelles méthodes électroniques et mobiles. C’est l’occasion pour les commerçants français d’améliorer l’expérience d’achat de leurs clients, tout en augmentant leur chiffre d’affaires. Pour cela, il leur faut investir intelligemment et rapidement dans les nouvelles technologies

L’évolution de la fintech française

En matière de paiements, la France fait figure d’exception. Les banques y ont largement façonné l’écosystème de paiement, avec la carte bancaire (CB) en première ligne pour les transactions en magasin et par extension pour les paiements d’e-commerce. Situation renforcée par l’efficacité redoutable de la CB : abordable pour les entreprises, acceptée partout... et française ! Tant et si bien qu’ en France, 80 % des transactions commerçantes passent par ce réseau.

En parallèle, des décennies de réglementation stricte, notamment sur le monopole bancaire et les services d’investissement, ont compliqué la tâche des fintechs nationales et étrangères désireuses de pénétrer ce marché. Malgré ça, la France a connu un certain nombre de success stories fintech « made in France », comme Lydia, HiPay et les innovateurs permanents d’Alma, qui proposent toutes des solutions puissantes aux commerçants et aux consommateurs.

Le résultat : une période de relative stabilité dans le secteur français des paiements dans les années 2000. Dans un contexte de faible appétit pour le changement aussi bien de la part des consommateurs que des professionnels, les commerçants pouvaient se contenter de proposer la ou les deux méthodes de paiement les plus utilisées, sans que cela les pénalise.

Les dernières années ont complètement changé la donne : le secteur fintech français a connu une forte croissance et innovation dans le domaine des paiements. À l’origine de ce

boom, l’introduction de réglementations favorables, ainsi que des subventions et mesures incitatives via le programme France Fintech du gouvernement français. Selon des rapports récents d’acteurs du secteur, la France compte plus de 700 entreprises de fintech et le record ex aequo de l’Union européenne du nombre de licornes fintech.

Côté paiements, on constate un regain d’innovation dans des domaines comme les paiements mobiles, avec Apple Pay et Lydia, les crypto-paiements et le paiement fractionné ou « Buy Now Pay Later » (BNPL) d’Alma et Klarna. Et l’effervescence continue sur ce segment, avec bien d’autres start-up en lice pour proposer des solutions numériques plus simples et plus fluides que les méthodes traditionnelles.

Parallèlement à ces innovations, on observe une évolution du comportement des consommateurs, de plus en plus nombreux à préférer des moyens modernes. Ceux qui achètent sur leur smartphone préfèrent payer avec Apple Pay ou Google Pay, car cela leur évite d’avoir à saisir leurs informations de carte. De même, le BNPL enregistre une croissance annuelle de 21 % en France, les catégories plus jeunes privilégiant ce système. L’époque où les consommateurs français se satisfaisaient de leur carte ou des virements bancaires pour leurs paiements en ligne est révolue.

Alors, comment s’orienter dans ce nouveau monde des paiements

Tout d’abord, les commerçants devraient proposer sur la page de paiement les méthodes que les consommateurs préfèrent, par exemple Apple Pay et Google Pay pour les acheteurs mobiles et des solutions BNPL comme Klarna et Alma. En donnant aux consommateurs la possibilité d’utiliser leur mode de paiement favori, on réduit le risque que le client quitte le site sans faire d’achat. Ce phénomène de « l’abandon de panier » est répandu : il survient dans 67 % des sessions d’achats en ligne dans l’Union européenne.

Le « Buy Now Pay Later » est également un facteur de conversion attesté et des entreprises comme Alma constatent jusqu’à 20 % de croissance chez leurs commerçants quand ils adoptent le BNPL. Cette progression s’explique par l’acquisition de nouveaux profils démographiques de clients et par l’accroissement de la valeur moyenne du panier, les consommateurs pouvant désormais fractionner le coût de l’achat en plusieurs paiements.

Enfin, les commerçants doivent également prendre en compte les habitudes des acheteurs étrangers. Les marques françaises attirent aujourd’hui un public international, qui préfère utiliser des modes de paiement auxquels il est habitué. A minima, les commerçants devraient envisager des modes de paiement destinés aux autres pays francophones de l’Union européenne, en proposant par exemple Twint, populaire en Suisse, et Bancontact, répandu au Benelux.

Pour réussir, les commerçants doivent faire les bons choix d’investissement

Pour réussir, les commerçants doivent faire les bons choix d’investissement

Pour certains, tout cela peut représenter beaucoup d’informations nouvelles à digérer, particulièrement si les paiements n’étaient pas auparavant un axe stratégique majeur. Gros avantage pour les commerçants qui innovent rapidement dans le domaine des paiements : la chance de doubler leurs concurrents. Avec une croissance de l’e-commerce français estimée à 9,25 % sur les quatre prochaines années, les plus rapides à la détente s’assureront une plus grosse part du gâteau.

J’encourage les commerçants français à se montrer créatifs et à réinventer leur écosystème de paiements. Aujourd’hui, avec des solutions comme Primer, il suffit de quelques minutes pour ajouter à la page de paiement de nouvelles méthodes appréciées en France ou dans d’autres pays. Les commerçants gagnent ainsi en vitesse de commercialisation et évitent le coût important d’embauche et de management d’une équipe de techniciens. Ils peuvent aussi offrir à chaque utilisateur une expérience de paiement personnalisée, et notamment afficher les modes de paiement pertinents en fonction du pays où l’achat est effectué.

Il est temps pour l’e-commerce français d’évoluer et de rejoindre le reste du monde, avec davantage de façons de payer. Pour les commerçants, cela représente un levier de croissance utile pour augmenter leur chiffre d’affaires et pénétrer sur les marchés internationaux. Les achats en ligne sont là pour durer ; en plaçant le client au cœur de leur stratégie et en lui donnant la liberté de payer comme il le souhaite, les commerçants français pourront bénéficier de la révolution des paiements déjà en cours en France et à l’international.

Par Gabriel Le Roux, cofondateur de Primer, première plateforme d’automatisation des paiements et du commerce au monde. Primer offre aux commerçants une solution d’infrastructure idéale pour améliorer l’expérience d’achat de leurs clients.

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Mardi 7 Mars 2023




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