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Le tour du monde à l’heure du développement durable

C’est plus qu’une tendance : au fil des éditions, les concurrents du Vendée Globe sont de plus en plus sensibilisés aux thématiques de protection de la planète. Plusieurs d’entre eux à l’instar de Raphaël Dinelli sur Fondation Océan Vital ou bien encore Yannick Bestaven sur Aquarelle.com, se sont lancés dans une démarche de fond. Deux approches différentes pour des objectifs communs.


Le tour du monde à l’heure du développement durable
Raphaël Dinelli entamera le 9 novembre son quatrième Vendée Globe. A la barre de son plan Nandor Fa, le skipper de Fondation Océan Vital sait qu’il ne peut pas rivaliser avec les derniers-nés des planches à dessins des meilleurs architectes navals du moment. En revanche, il a gardé ce goût de l’aventure et cette envie de témoigner des risques qu’encourt la planète mer.

La tribune que lui offre ainsi le Vendée Globe est pour lui l’occasion de mettre en application les procédés qu’il a développés et en lesquels il croit fermement. Autant dire que la venue de Nicolas Hulot venu lui apporter aujourd’hui directement son soutien était aussi l’occasion de mettre en lumière des mois de travail anonyme. De son modèle de maison écologique à la pose de panneaux solaires de nouvelle génération qu’il a lui-même conçu, Raphaël a pour lui le mérite de la cohérence. Son tour du monde va être l’occasion de prouver qu’une détermination sans faille peut faire bouger les lignes… Ce dont témoignait Nicolas Hulot : « Dans le domaine des énergies renouvelables on n’en est encore qu’aux balbutiements et Raphaël fait partie de ces gens qui accélèrent le
processus. Au-delà d’une compétition, nous sommes en dette vis à vis de la nature. Au-delà des mots il faut apporter notre contribution de manière concrète. Si une compétition comme le Vendée Globe peut apporter sa notoriété à ce combat, on a tous à y gagner. »

Concilier performance et respect de la nature
Yannick Bestaven, tête bien faite d’ingénieur et compétiteur du large dans l’âme, est quant à lui, à la recherche de la quadrature du cercle. Cet ancien vainqueur de la Mini-Transat ne saurait sacrifier ses convictions écologiques à la recherche de performance. A la barre d’un bateau déjà ancien puisqu’il s’agit de l’ancien Aquitaine qu’avait conçu Yves Parlier pour le Vendée Globe 2000, Yannick fait le pari de démontrer que recherche de performance et navigation sans énergies fossiles sont compatibles. Pour ce faire, il a repris sa casquette d’ingénieur pour développer avec son équipe technique des procédés originaux comme un hydrogénérateur permettant d’alimenter les batteries du bord grâce à une hélice plongée dans l’eau : « Le tout était de trouver un système qui soit fiable quelques soient les conditions de navigation et qui ne soit pas pénalisant en terme de performance… Sachant qu’on a aussi des procédés d’alimentation
plus « classiques » comme les panneaux solaires ou les éoliennes. » Yannick Bestaven expérimentera aussi pour l’occasion une pile à combustible.

La foule encore et toujours
Une chose est sûre : les autres concurrents du Vendée Globe regarderont sûrement avec un oeil plus qu’attentif les performances des deux navigateurs. De leur bilan énergétique, de leurs performances peuvent naître des vocations. Déjà nombre de bateaux ont choisi de s’équiper de panneaux photovoltaïques et d’éoliennes d’appoint. Qui sait si lors de l’édition 2012-2013, la jauge n’imposera pas un seuil maximum d’utilisation des énergies fossiles ?

En attendant la foule continue de se presser sur les pontons du Vendée Globe. Ce sont encore 85 000 visiteurs qui sont venus aux Sables d’Olonne humer le parfum de la course. A deux semaines du grand départ, ils sont donc déjà plus 230 000 venus rendre visite aux oiseaux du large…

www.vendeeglobe.org

Lundi 3 Novembre 2008




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