Dans le but d'accroître l'attractivité de Londres pour les banques étrangères, Kwasi Kwarteng souhaite marquer son autorité dès le début de son mandat.
Selon Roger McCormick, chercheur invité honoraire à la Bayes Business School :
"La levée du plafond est souhaitable, tant que des dispositions restent en place pour freiner les comportements imprudents.
Dans le cas des bonus des banquiers, le plafond a été imposé en raison du lien perçu avec la prise de risques inconsidérés à l'approche de la crise financière mondiale. Mais je ne pense pas que cela ait été conçu comme une mesure permanente.
Nous sommes maintenant bien loin des événements de 2008 et la nécessité du plafond n’est plus la même, il faut donc le supprimer.
Il existe d'autres moyens permettant de réduire les comportements à risques et des modifications réglementaires ont été apportées à cet effet, comme le régime des cadres supérieurs et de la certification.
En matière de compétitivité, Londres est déjà un centre financier de premier plan et pour rester attractif, nous ne devrions pas imposer des limites artificielles et inutiles aux récompenses financières potentielles.
S'il y a des signes de retour à des comportements imprudents, nous pouvons bien sûr envisager de réintroduire certaines mesures de dissuasion."
Selon Angela Gallo, maître de conférences en finance à la Bayes Business School :
"Le plafonnement des bonus des banquiers n'a guère eu d'impact sur leur comportement. C'est un fait que nous avons encore observé des cas graves de mauvaise conduite des banques depuis 2014, comme le rapporte notre projet Conduct Costs, qui étudie la mauvaise gestion dans vingt des plus grandes banques mondiales.
Cette règle est restée en place pendant des années mais elle ne répond plus vraiment à une réalité.
La compétitivité est également un argument convaincant, même en ce qui concerne les industries non financières qui sont de plus en plus en concurrence avec les banques - comme la fintech."
Selon Roger McCormick, chercheur invité honoraire à la Bayes Business School :
"La levée du plafond est souhaitable, tant que des dispositions restent en place pour freiner les comportements imprudents.
Dans le cas des bonus des banquiers, le plafond a été imposé en raison du lien perçu avec la prise de risques inconsidérés à l'approche de la crise financière mondiale. Mais je ne pense pas que cela ait été conçu comme une mesure permanente.
Nous sommes maintenant bien loin des événements de 2008 et la nécessité du plafond n’est plus la même, il faut donc le supprimer.
Il existe d'autres moyens permettant de réduire les comportements à risques et des modifications réglementaires ont été apportées à cet effet, comme le régime des cadres supérieurs et de la certification.
En matière de compétitivité, Londres est déjà un centre financier de premier plan et pour rester attractif, nous ne devrions pas imposer des limites artificielles et inutiles aux récompenses financières potentielles.
S'il y a des signes de retour à des comportements imprudents, nous pouvons bien sûr envisager de réintroduire certaines mesures de dissuasion."
Selon Angela Gallo, maître de conférences en finance à la Bayes Business School :
"Le plafonnement des bonus des banquiers n'a guère eu d'impact sur leur comportement. C'est un fait que nous avons encore observé des cas graves de mauvaise conduite des banques depuis 2014, comme le rapporte notre projet Conduct Costs, qui étudie la mauvaise gestion dans vingt des plus grandes banques mondiales.
Cette règle est restée en place pendant des années mais elle ne répond plus vraiment à une réalité.
La compétitivité est également un argument convaincant, même en ce qui concerne les industries non financières qui sont de plus en plus en concurrence avec les banques - comme la fintech."
------------------------------------------------------------------------
Disclaimer: The text above is a press release that was not written by Finyear.com.
The issuer is solely responsible for the content of this announcement.
Avertissement : Le texte ci-dessus est un communiqué de presse qui n'a pas été rédigé par Finyear.com.
L'émetteur est seul responsable du contenu de cette annonce.
Disclaimer: The text above is a press release that was not written by Finyear.com.
The issuer is solely responsible for the content of this announcement.
Avertissement : Le texte ci-dessus est un communiqué de presse qui n'a pas été rédigé par Finyear.com.
L'émetteur est seul responsable du contenu de cette annonce.
Autres articles
-
Andera Partners prend une participation minoritaire dans 2CGroup
-
Circle, une nouvelle fois premier sur le stablecoin... au Canada
-
SumUp se lance dans le crédit avec l’Avance de fonds SumUp
-
Numeral désormais intégrée à son partenaire, Mambu
-
Opinion | Josh Gilbert, eToro "Le bitcoin a franchi la barre des 100 000 USD"