On estime la levée de fonds prélevée l’an dernier par les fintechs et les banques en ligne a près de 40 milliards de dollars, soit une augmentation de 120 % par rapport à 2017. Une bagatelle, si l’on en croit le potentiel et les prévisions des experts en ce qui concerne le futur du trading dans le secteur des technologies financières, mais ce marché prometteur pourrait bien pâtir des discussions toujours sans issue entre Washington et Pékin, toujours dans l’impasse.
Les dernières salves entre la Chine et les USA
Décevant les optimistes qui avaient cru voir un signe de progrès dans les dernières discussions, le président des États-Unis accusait récemment la Chine de revenir sur sa parole, et augmentait les droits de douane à 25 % sur près de 200 milliards de dollars de produits chinois, ce à quoi la Chine répliquait immédiatement en faisant de même. Sans aucune perspective de nouvelles discussions à l’horizon, les grands groupes commerciaux qui comptent sur les transactions entre les deux pays ont du souci à se faire et le Forex est maussade.
Rejetées par l’Amérique du Nord et l’Australie, les FinTech se tournent vers l’Europe
Huawei - La récente décision du président Trump de restreindre l’accès du géant technologique chinois Huawei à son infrastructure téléphonique n’est qu’une raison de plus qui affecte les relations commerciales entre la Chine et les États-Unis. Déjà interdit en Australie, le fournisseur de matériel télécom n’a plus qu’à se rabattre sur les marchés européens, encore tentés malgré l’apparente menace par les tarifs ultra compétitifs du géant du tech.
Ant Financial - C’est à la branche financière du groupe chinois Alibaba, Ant Financial, que l’on attribue actuellement le capital boursier le plus large, avec une valeur estimée à 150 milliards de dollars. Le groupe est notamment à l’origine d’Alipay, la technologie financière la plus utilisée dans le monde. Développée pour son marché local, la technologie a profité des légions de touristes chinois déjà familiarisés avec son système et qui consomment dans le monde entier pour afficher une croissance exponentielle ces dernières années. Moins impactée qu’Huawei, Ant subit elle aussi les conséquences de la guerre commerciale entre Washington et Pékin, et s’est notamment vu interdire l’acquisition de MoneyGram, la société américaine de transfert de paiement, pour des raisons de sécurité nationale. Il en faudra plus pour rebuter le groupe chinois, qui s’est rabattu sur les marchés européens en signant des contrats historiques avec Barlays Cart et WorldFirst.
Le potentiel européen est-il aussi prometteur ?
On a souvent jugé les marchés européens comme étant incapables de faire concurrence aux colosses que sont les USA et l’Asie de l’Est. Parmi les facteurs qui expliqueraient le phénomène, on mentionne le Règlement Général sur la Protection des Données, les nombreux obstacles administratifs et les systèmes d’imposition particulièrement lourds. Pourtant, alors que Washington peine à recruter ces jeunes talents qui forment la fondation de l’entreprise de demain, l’Europe par sa diversité, accès à un bassin d’emploi riche, varié et motivé, et à de nombreux programmes lancés par l’UE afin d’encourager la création d’entreprises et de supprimer certaines de ces barrières.
Fortes de ce vent en poupe, certaines levées de fond réalisées par des FinTech européennes figurent parmi les plus spectaculaires de ces derniers mois, comme les 250 millions obtenus par la société britannique de services financiers Revolut ou encore les 160 millions d’euros tirés par la néo-banque allemande N26.
Les dernières salves entre la Chine et les USA
Décevant les optimistes qui avaient cru voir un signe de progrès dans les dernières discussions, le président des États-Unis accusait récemment la Chine de revenir sur sa parole, et augmentait les droits de douane à 25 % sur près de 200 milliards de dollars de produits chinois, ce à quoi la Chine répliquait immédiatement en faisant de même. Sans aucune perspective de nouvelles discussions à l’horizon, les grands groupes commerciaux qui comptent sur les transactions entre les deux pays ont du souci à se faire et le Forex est maussade.
Rejetées par l’Amérique du Nord et l’Australie, les FinTech se tournent vers l’Europe
Huawei - La récente décision du président Trump de restreindre l’accès du géant technologique chinois Huawei à son infrastructure téléphonique n’est qu’une raison de plus qui affecte les relations commerciales entre la Chine et les États-Unis. Déjà interdit en Australie, le fournisseur de matériel télécom n’a plus qu’à se rabattre sur les marchés européens, encore tentés malgré l’apparente menace par les tarifs ultra compétitifs du géant du tech.
Ant Financial - C’est à la branche financière du groupe chinois Alibaba, Ant Financial, que l’on attribue actuellement le capital boursier le plus large, avec une valeur estimée à 150 milliards de dollars. Le groupe est notamment à l’origine d’Alipay, la technologie financière la plus utilisée dans le monde. Développée pour son marché local, la technologie a profité des légions de touristes chinois déjà familiarisés avec son système et qui consomment dans le monde entier pour afficher une croissance exponentielle ces dernières années. Moins impactée qu’Huawei, Ant subit elle aussi les conséquences de la guerre commerciale entre Washington et Pékin, et s’est notamment vu interdire l’acquisition de MoneyGram, la société américaine de transfert de paiement, pour des raisons de sécurité nationale. Il en faudra plus pour rebuter le groupe chinois, qui s’est rabattu sur les marchés européens en signant des contrats historiques avec Barlays Cart et WorldFirst.
Le potentiel européen est-il aussi prometteur ?
On a souvent jugé les marchés européens comme étant incapables de faire concurrence aux colosses que sont les USA et l’Asie de l’Est. Parmi les facteurs qui expliqueraient le phénomène, on mentionne le Règlement Général sur la Protection des Données, les nombreux obstacles administratifs et les systèmes d’imposition particulièrement lourds. Pourtant, alors que Washington peine à recruter ces jeunes talents qui forment la fondation de l’entreprise de demain, l’Europe par sa diversité, accès à un bassin d’emploi riche, varié et motivé, et à de nombreux programmes lancés par l’UE afin d’encourager la création d’entreprises et de supprimer certaines de ces barrières.
Fortes de ce vent en poupe, certaines levées de fond réalisées par des FinTech européennes figurent parmi les plus spectaculaires de ces derniers mois, comme les 250 millions obtenus par la société britannique de services financiers Revolut ou encore les 160 millions d’euros tirés par la néo-banque allemande N26.
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Chaineum - Conseil haut de bilan & stratégie blockchain
Fondée en 2015, Chaineum est un cabinet de conseil en opérations de haut de bilan offrant une expertise de premier plan en matière d’ICOs et STOs, avec une vision stratégique orientée tant vers le métier de ses clients que sur la technologie blockchain. A ce titre, Chaineum a participé à la mise en œuvre de bonnes pratiques dans le secteur (ICO Charter, Security Token Network).
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About Chaineum
Founded in 2015, Chaineum is a leading corporate finance advisory firm with a strong expertise in ICOs and STOs, and a strategic focus on both its clients' business and blockchain technology. As such, Chaineum paved the way in the implementation of certain best practices in this sector (ICO Charter, Security Token Network).
Chaineum Segment, Chaineum's blockchain services division, is developing Chaineum Segment technology, an object-oriented private blockchain.
https://www.chaineum.com
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