Une baisse persistante des créations
Dans un contexte d’essoufflement du statut d’auto-entrepreneur, de resserrement du crédit, de faiblesse de la consommation et des investissements, les créations poursuivent leur décrochage entamé en février 2011. En 2012, l’atonie prévaut dans les créations d’entreprises (-4,3% sur un an). Ce recul n’épargne aucune région métropolitaine. Si certains secteurs comme l’Energie sont particulièrement actifs, d’autres comme la Pharmacie ou l’Agriculture et pêche sont à la peine.
Les défaillances reparties à la hausse
L’absence de reprise économique et l’attentisme des donneurs d’ordre accentuent la pression sur de nombreuses entreprises déjà fragilisées. Ainsi, les faillites repartent à la hausse depuis septembre 2012 et terminent l’année sur une hausse de 1,2%. Fin 2012, les défaillances menacent environ 208 000 postes de travail salariés, soit + 10% par rapport à 2011. Cette dégradation est plus durement ressentie dans les secteurs des Moyens de transports, de l’Agroalimentaire et des Transports et logistique.
Niveau toujours élevé de cessations d’activités
Les cessations d’activités sont restées stables sur un an (+0,5%) mais se situent toujours au-dessus des 300 000 disparitions par an depuis fin 2010. Les cessations touchent essentiellement la population des TPE (- de 20 salariés) et les entreprises individuelles. Ce niveau élevé s’inscrit dans un contexte de départ à la retraite d’entrepreneurs sans reprise de fonds, de radiation des auto-entrepreneurs inactifs et de cessation pure face à la crise.
Un moindre dynamisme du tissu économique
En 2012, le dynamisme du tissu économique métropolitain s’érode par rapport à 2010 et 2011. En 2012, quand une entreprise disparaît, presque une entreprise et demie se crée contre près de 2 en 2010. Cinq secteurs perdent des fonds de commerce, au premier rang desquels la Pharmacie (industrie et négoce).
Découvrez l'étude complète réalisée par Coface Services :
http://www.informations-economiques.fr/wp-content/uploads/2013/04/CofaceServices_Observatoire_des_Entreprises_n3.pdf
Coface Services
Dans un contexte d’essoufflement du statut d’auto-entrepreneur, de resserrement du crédit, de faiblesse de la consommation et des investissements, les créations poursuivent leur décrochage entamé en février 2011. En 2012, l’atonie prévaut dans les créations d’entreprises (-4,3% sur un an). Ce recul n’épargne aucune région métropolitaine. Si certains secteurs comme l’Energie sont particulièrement actifs, d’autres comme la Pharmacie ou l’Agriculture et pêche sont à la peine.
Les défaillances reparties à la hausse
L’absence de reprise économique et l’attentisme des donneurs d’ordre accentuent la pression sur de nombreuses entreprises déjà fragilisées. Ainsi, les faillites repartent à la hausse depuis septembre 2012 et terminent l’année sur une hausse de 1,2%. Fin 2012, les défaillances menacent environ 208 000 postes de travail salariés, soit + 10% par rapport à 2011. Cette dégradation est plus durement ressentie dans les secteurs des Moyens de transports, de l’Agroalimentaire et des Transports et logistique.
Niveau toujours élevé de cessations d’activités
Les cessations d’activités sont restées stables sur un an (+0,5%) mais se situent toujours au-dessus des 300 000 disparitions par an depuis fin 2010. Les cessations touchent essentiellement la population des TPE (- de 20 salariés) et les entreprises individuelles. Ce niveau élevé s’inscrit dans un contexte de départ à la retraite d’entrepreneurs sans reprise de fonds, de radiation des auto-entrepreneurs inactifs et de cessation pure face à la crise.
Un moindre dynamisme du tissu économique
En 2012, le dynamisme du tissu économique métropolitain s’érode par rapport à 2010 et 2011. En 2012, quand une entreprise disparaît, presque une entreprise et demie se crée contre près de 2 en 2010. Cinq secteurs perdent des fonds de commerce, au premier rang desquels la Pharmacie (industrie et négoce).
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