Avec une carrière professionnelle déjà bien remplie tous les deux, pourquoi avoir tout mis de côté pour vous consacrer à l’aventure NFT Business ?
Benjamin Boutin-Spark : Je crois devoir confesser que je suis un peu à l’origine de tout cela (rires). Pour comprendre, il faut remonter le temps jusqu’au milieu des années 90. A ce moment-là, je suis à 100 % dans l’univers du web : je dirige ma propre agence de développement. Puis, je décide de vendre cette agence pour me consacrer à ma vocation d’artiste peintre. Il y a deux ans, mon agent me propose de développer des NFT à destination des collectionneurs d’art. Or, je suis dans l’incapacité de me lancer dans une nouvelle activité si je ne saisis pas l’ensemble de son fonctionnement. En explorant cet univers des NFT artistiques, je me passionne pour cette nouvelle technologie et son impact sur la société. Au moment où mes NFT sont vendus via une market-place dédiée à l’art, je récupère des Ethers. Et, même si, par curiosité, j’avais déjà acheté un peu de crypto, là je me plonge pleinement dans la finance décentralisée. Je choisis de me former à Alyra, l’école de la blockchain et j’incite Claudia à faire la même chose, convaincu de la nécessité de cette connaissance.
Claudia Lomma: En fait, la naissance de NFT Business résulte d’un alignement de planètes. De mon côté, au moment du confinement, je quitte l’univers de la presse où j’ai accompagné pendant 10 ans la transformation digitale des entreprises. Nous quittons aussi Bruxelles, pour nous installer à la campagne dans le sud de la France tout en suivant nos formations à l’Alyra. Au fur et à mesure de nos recherches, nous nous rendons compte que le net prolifère d’informations sur les crypto mais qu’il est impossible de démêler le vrai du faux. Nous nous confrontons à une multitude de contenus, plus ou moins crédibles sur la spéculation, l’argent facile, mais rien sur l’écosystème business. Grâce à l’alliance de nos deux expertises – Benjamin en bon apôtre de la DEFI plus mon expérience dans les médias – nous lançons notre Podcast au mois de mars 2022. C’est comme cela que NFT Business est né auréolé d’un parrain de choix puisque Matthieu Stefani, DG de Cosa Vostra sera notre premier invité.
Dans le livre blanc que vous venez tout juste d’éditer, vous reprenez à votre compte une citation de Yves Choueifaty « L’or, c’est du Bitcoin en moins bien ». Pour quelles raisons pensez-vous que la cryptomonnaie aura le même impact que l’or dans la société ?
BBS : Cette métaphore sur l’or évoque surtout la monnaie. Parler de monnaie, c’est aborder la notion de pouvoir. Un pouvoir qui, grâce à la technologie blockchain, pourrait changer de main pour passer des puissants, de l’élite à la population en général.
La ruée vers l’or, c’était cela : tout le monde pouvait s’enrichir à condition de fournir les efforts nécessaires. Le bitcoin, c’est l’or digital. Chacun peut créer sa propre monnaie. Or, avoir du pouvoir sur sa monnaie, sur ses finances c’est avoir un véritable pouvoir sur la société. Au travers de l’émission de crypto, il y a un message très fort envoyé aux institutions, aux élites. Il s’agit presque d’un défi annonçant que, désormais, il faudra compter sur d’autres acteurs capables, eux aussi, de s’impliquer dans la politique d’un État.
Pour télécharger l’e-book de NFT Business cliquez ici
Benjamin Boutin-Spark : Je crois devoir confesser que je suis un peu à l’origine de tout cela (rires). Pour comprendre, il faut remonter le temps jusqu’au milieu des années 90. A ce moment-là, je suis à 100 % dans l’univers du web : je dirige ma propre agence de développement. Puis, je décide de vendre cette agence pour me consacrer à ma vocation d’artiste peintre. Il y a deux ans, mon agent me propose de développer des NFT à destination des collectionneurs d’art. Or, je suis dans l’incapacité de me lancer dans une nouvelle activité si je ne saisis pas l’ensemble de son fonctionnement. En explorant cet univers des NFT artistiques, je me passionne pour cette nouvelle technologie et son impact sur la société. Au moment où mes NFT sont vendus via une market-place dédiée à l’art, je récupère des Ethers. Et, même si, par curiosité, j’avais déjà acheté un peu de crypto, là je me plonge pleinement dans la finance décentralisée. Je choisis de me former à Alyra, l’école de la blockchain et j’incite Claudia à faire la même chose, convaincu de la nécessité de cette connaissance.
Claudia Lomma: En fait, la naissance de NFT Business résulte d’un alignement de planètes. De mon côté, au moment du confinement, je quitte l’univers de la presse où j’ai accompagné pendant 10 ans la transformation digitale des entreprises. Nous quittons aussi Bruxelles, pour nous installer à la campagne dans le sud de la France tout en suivant nos formations à l’Alyra. Au fur et à mesure de nos recherches, nous nous rendons compte que le net prolifère d’informations sur les crypto mais qu’il est impossible de démêler le vrai du faux. Nous nous confrontons à une multitude de contenus, plus ou moins crédibles sur la spéculation, l’argent facile, mais rien sur l’écosystème business. Grâce à l’alliance de nos deux expertises – Benjamin en bon apôtre de la DEFI plus mon expérience dans les médias – nous lançons notre Podcast au mois de mars 2022. C’est comme cela que NFT Business est né auréolé d’un parrain de choix puisque Matthieu Stefani, DG de Cosa Vostra sera notre premier invité.
Dans le livre blanc que vous venez tout juste d’éditer, vous reprenez à votre compte une citation de Yves Choueifaty « L’or, c’est du Bitcoin en moins bien ». Pour quelles raisons pensez-vous que la cryptomonnaie aura le même impact que l’or dans la société ?
BBS : Cette métaphore sur l’or évoque surtout la monnaie. Parler de monnaie, c’est aborder la notion de pouvoir. Un pouvoir qui, grâce à la technologie blockchain, pourrait changer de main pour passer des puissants, de l’élite à la population en général.
La ruée vers l’or, c’était cela : tout le monde pouvait s’enrichir à condition de fournir les efforts nécessaires. Le bitcoin, c’est l’or digital. Chacun peut créer sa propre monnaie. Or, avoir du pouvoir sur sa monnaie, sur ses finances c’est avoir un véritable pouvoir sur la société. Au travers de l’émission de crypto, il y a un message très fort envoyé aux institutions, aux élites. Il s’agit presque d’un défi annonçant que, désormais, il faudra compter sur d’autres acteurs capables, eux aussi, de s’impliquer dans la politique d’un État.
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"LA BLOCKCHAIN EST UNE QUADRUPLE REVOLUTION"
CL : Aujourd’hui, nous assistons à une véritable fracture de confiance dans la société. Avec ce décalage exponentiel entre le fruit du travail et le coût de la vie, les citoyens remettent en cause les institutions, les banques, les États, les grandes industries… Or, les citoyens en perte de confiance démontrent une certaine résilience et recherchent des solutions alternatives : la crypto en est une. Elle n’est pas là pour diviser. Elle est là pour donner de l’assurance aux personnes qui ont perdu de la confiance. Par ailleurs, elle est décentralisée. Elle n’est pas liée aux États, elle n’est pas liée à une élite et à ses privilèges. D’un point de vue occidental, nous sommes relativement bien protégés. Notre vision de la crypto monnaie est donc celle d’un support de spéculation. Il faut voir au-delà de nos frontières. Il y a des populations entières qui n’ont pas accès au système bancaire. Grâce à la crypto, ils peuvent se construire un avenir alors qu’ils ne rentrent pas dans les cases de la société dite classique. Mais ce système comporte des risques. Il est essentiel de le rendre accessible à tous, tout en balisant correctement son accès.
C’est la mission que vous vous êtes donnée : accompagner la révolution blockchain, désacraliser son accès tout en mettant à jour sa complexité ?
CL :Exactement. La blockchain c’est une quadruple révolution : technologique, cryptographique, monétaire et philosophique. Nous ne croyons pas à la supplantation d’un système par un autre. Nous allons vers une société qui nous offre le choix. Le choix de placer son patrimoine dans les tiers de confiance classique et, le choix de reprendre le pouvoir sur nos investissements grâce à la blockchain et à la cryptomonnaie. Via NFT Business, nous souhaitons ouvrir ces champs des possibles et expliquer comment cette révolution technologique peut apporter de la liberté et de la confiance. Mais pour choisir, il faut comprendre. Par ailleurs, en abordant la finance décentralisée, on aborde aussi le fonctionnement classique d’une banque ainsi que la limite du système. Notre mission est finalement de diffuser un maximum de réassurance par rapport à la technologie.
BBS : Après le lancement du podcast, des entreprises ont fait appel à nous pour des séminaires d’acculturation aux NFT, à la blockchain, à la crypto…. Nous nous sommes vite aperçus qu’il y avait un réel déficit de compréhension y compris pour des professionnels qui avaient déjà acheté de la crypto. Les mêmes questions revenaient sans cesse : qu’est-ce qu’un wallet ? Comment choisir un exchange ? Comment garantir la sécurité de mes investissements ? Quid de la régulation, de la fiscalité ? Il y a une réelle difficulté de projection et une confusion avec la monnaie électronique. Mon crédo ? Expliquer que la crypto, c’est du cash digital !
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Finyear vous remercie
C’est la mission que vous vous êtes donnée : accompagner la révolution blockchain, désacraliser son accès tout en mettant à jour sa complexité ?
CL :Exactement. La blockchain c’est une quadruple révolution : technologique, cryptographique, monétaire et philosophique. Nous ne croyons pas à la supplantation d’un système par un autre. Nous allons vers une société qui nous offre le choix. Le choix de placer son patrimoine dans les tiers de confiance classique et, le choix de reprendre le pouvoir sur nos investissements grâce à la blockchain et à la cryptomonnaie. Via NFT Business, nous souhaitons ouvrir ces champs des possibles et expliquer comment cette révolution technologique peut apporter de la liberté et de la confiance. Mais pour choisir, il faut comprendre. Par ailleurs, en abordant la finance décentralisée, on aborde aussi le fonctionnement classique d’une banque ainsi que la limite du système. Notre mission est finalement de diffuser un maximum de réassurance par rapport à la technologie.
BBS : Après le lancement du podcast, des entreprises ont fait appel à nous pour des séminaires d’acculturation aux NFT, à la blockchain, à la crypto…. Nous nous sommes vite aperçus qu’il y avait un réel déficit de compréhension y compris pour des professionnels qui avaient déjà acheté de la crypto. Les mêmes questions revenaient sans cesse : qu’est-ce qu’un wallet ? Comment choisir un exchange ? Comment garantir la sécurité de mes investissements ? Quid de la régulation, de la fiscalité ? Il y a une réelle difficulté de projection et une confusion avec la monnaie électronique. Mon crédo ? Expliquer que la crypto, c’est du cash digital !
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